inZeSentier

Nouvel an chez Nico

588. - Tous les ans, c'est toujours la même question "Où passer le meilleur réveillon du jour de l'An ?"
La réponse est claire : avec ses meilleurs amis. Si traditionnellement on fête Noël en famille, le nouvel an c'est pour se retrouver entre potes, pas comme au Portugal où les jeunes gens de bonne famille retournent auprès de leurs parents.
Nicolas "Bac+10" en bon stratège a fait la répartition des courses et distribué les To Do à chacun d'entre nous. A moi les autres entrées, les  friandises et le pain pour le fromage et le saumon.
Les boulangeries sont prises d'assaut, la baguette s'échange à prix d'or, ça s'est Paris.
Demain on est trois de plus dans la grande famille de l'Europe : Chypre, Malte et la Slovénie. Ils vont morfler quant à l'augmentation des prix.
Et puis ça va être enfin le tabac interdit dans tous les bars et les restaurants, fini le café-cloppe en misant ses 250 euros au tiercé du Bar de l'Arbre Sec.
2008 va être plus que jamais l'année du fric : si t'en as pas, tu rêves, tu rêves, tu rêves, ben tu rêves !
Comme tous les ans, je vais essayer de commencer à fumer mais c'est pas gagné, je n'arrive pas à apprécier le geste ou la substance.
La drogue, je n'ai pas les moyens et l'alcool je ne peux pas à cause de ma goutte.
Les interrogations se bousculent sous mes yeux ahuris :
"- Si j'étais riche, je claquerais comme Angelina ou Paris ?
- Look, make-up, attitude : Paraître 10 ans de plus
- Vous lui courez après depuis 1 mois, faut-il lâcher ?
- Ma moitié, je la piste comment ?"
Normal, c'est dans "Jeune & Jolie" et c'est Francis mon capiliculteur qui me l'a passé avec la dernière séance de coiffage ;o)
Et pour finir l'année en beauté, plein de poutouxxx en 29 secondes :
Bon réveillon et soyez sur votre 31 !

Gone Baby Gone de Ben Affleck

587. - Comme acteur, je le trouve aussi bon Paolo Seganti l'interprète de la série "Largo Winch", une vraie endive. En effet, à chaque fois que je le vois je m'endors.
"Good Will Hunting" avec Robin Williams, Matt Damon, Ben et Casey Affleck
Il est aussi inexpressif qu'une plante verte et fait naitre en moi la même émotion qu'à la vision d'un épisode de Derrick.
Au fait, joyeux anniversaire, Oderik !
En réalisateur par-contre, j'ai été bluffé. Quel style, quelle sobriété et quelle justesse dans la mise en scène. Pas de mouvement racoleur ou branchouille de caméra à la Michael Bay ou à la
Doug Liman où le cadreur semble frappé d'un Alzheimer post-carte vermeil. Le style est coulé est sobre et le commentaire en voix off de Casey nous aide à décrypter et mieux saisir l'intrigue assez complexe du roman éponyme de Dennis Lehane. C'est une bonne réflexion sur la question du bien et du mal. Qu'est-ce qui pousse des hommes bons à commettre des crimes sous couvert d'une noble cause et qu'est-ce qui amène une décision juste à une situation pire que si des règles avaient été enfreintes ? C'est un film à voir à plusieurs car il suscite beaucoup d'interrogations qui nous taraudent dès la sortie de la séance. Casey Affleck était totalement inconnu pour moi jusqu'au "L'Assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford" où il crevait l'écran et passait pour moi bien avant Brad Pitt. J'espère bien qu'on lui donnera plus souvent des rôles car il joue du regard avec une expression rare. Il eut jouer la colère comme le dilemne ou la détermination sans même parler.
Le film vaut le coup d'oeil pour lui seul malgré la présence de pointures comme Morgan "Seven" Freeman ou Ed "Abyss" Harris et John "Le Flic de Beverly Hills" Ashton. Trois étoiles bien méritées.
"Gone Baby Gone" de Ben Affleck avec Amy Ryan, Michelle Monaghan, Ed Harris, Morgan Freeman et Casey Affleck

Dernière Note

586. Pour le dernier jour ouvrable de l'année, je termine l'exercice en beauté après avoir été piétiné, largué, viré puisque je vais bien et la banque m'a appelé ce midi pour me donner l'accord de principe pour un prêt qui me permettra d'acheter mon restaurant. Je pousse donc un énorme soupir de soulagement, j'ai eu bigrement chaud aux fesses. Et j'avais légèrement l'angoisse à mon réveil ce matin : couché à 2h30 levé à 6h30. Je n'arrivais pas à dormir du sommeil du juste. Juste qui ? Juste le blanc. Et je restais pensif dans ma chambre, à peu près dans cette position :
Je voudrais tirer mon chapeau et dire un très grand merci à ma Maman et à mon pote Olivier pour avoir rendu cela possible.
Mercredi lorsque j'ai reçu l'appel du banquier me disait que mon dossier avait été refusé par les analystes financiers, j'avais un coup au moral. Grâce à mes généreux contributeurs, je passe l'étape suivante et dans quelques jours chez le notaire, je pourrai songer à ma prochaine folie.
Bon pied bon oeil et à la revoyure !

L'Homme qui frappe, Hitman

585. - Timothy Olyphant avait déjà joué le rôle du méchant dans le dernier "Die Hard" avec Bruce Willis. Son côté sombre et élégant lui a valu le rôle de l'Agent 47 de l'Organisation du blockbuster des jeux vidéos de EIDOS. Encore une adaptation de jeux vidéos après Super Mario, Mortal Kombat et autres Lara Croft.
Dès les premières secondes du film où l'on voit apparaitre le logo de EUROPACORP, on se dit "encore un film bourrin" et on a raison !
Dougray Scott qui nous avait épaté dans "MI:2" face au scientologue haut comme trois pommes, tire son épingle du jeu dans son rôle de faire-valoir du tueur.
La musique est bien mais répétitive et honteusement pompée sur la bande originale de la saga "Jason Bourne", l'ambiance post-Glasnost est digne d'un film d'espionnage sans la subtilité scénaristique d'un film tiré d'un roman de John le Carré.
Ce film fait l'apologie de la violence comme seul moyen de régler ses problèmes, il faut le voir au 15ème degré et pas avec sa petite amie. Ca tombe bien, j'y suis allé avec Nicolas "Bac+10" et Butterfly qui a préféré le dernier Will Smith, moi aussi.
Hitman, il est bourré d'explosifs et d'armes en tous genres, normal pour le gunfight perpétuel joliment rythmé à l'Avé Maria et mis en scène avec élégance pour une fois. Mais sa plus belle bombe atomique, c'est quand même Olga Kurylenko, l'Ukrainienne à la plastique époustouflante.
"Hitman" de Xavier Gens, avec Olga Kurylenko, Patrick Knepper, Dougray Scott et Timothy Olyphant

On revend déjà ses cadeaux !

584. Pendant les fêtes de noël, farcies ou rôties, les dindes ne sont pas rassurées et elle se font du souci quand bien même elles ne connaissent pas le moment où elles vont passer à la casserole.
Pour notre part, nous avons goûté à de l'oie que nous avait préparée Nicole, la belle-maman de ma soeurette. Pas mal, mais je ne ferai pas de crise si je n'en ai pas l'année prochaine.
Un tiers des cadeaux ne plaisent pas et se retrouvent dès le 25 ou le 26 sur Internet. C'est la saison des Bonnes Zaffaires, youpie.
Pour ma part, j'ai fait quelques cadeaux et j'en ai reçu de beaux : un pull Gentleman Farmer, un séjour de ski à Méribel, une bouteille de Scotch, mon parfum Ultraviolet de Paco Rabanne. Charité  bien ordonnée commence par soi-même et je me suis offert un sac LV et une cheminée à éthanol pour mon intérieur.
Ma  soeurette chez qui nous avons réveillonné habite avec sa famille à Laboissière-en-Thelle dans l'Oise (60), un coquet 300 m2 sur une parcelle de terre où l'on pourrait constuire trois autres maisons. C'est agréable d'avoir la place. Mais à la campagne, on ne chauffe pas aussi facilement une telle superficie que 50 m2 à Paris. J'ai tout le temps froid et comme j'ai une espèce d'allergie au pollen persistante, je me sens toujours mal dès qu'il s'agit d'aller au vert, que ce soir au Tréport, à Draveil ou bien à Gasville-Oisème.
Un vrai gars de la ville je suis et je resterai. Il va falloir consulter un allergologue pour me soigner car une telle faiblesse peut nuire à ma sociabilité naturelle.

Joyeux Noël !

583. - Bientôt la fin de cette année quand même bien haute en couleurs. En attendant le 31, excellente nuit de noël à tous !

Prokofiev à Pleyel sans Kissin

582. - Ce matin dans les dépêches, j'ai reçu la nouvelle suivante :
" Evgeny Kissin, souffrant, qui devait interpréter le Concerto pour piano et orchestre n°2 de Prokofiev ce vendredi 21 décembre avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Vladimir Ashkenazy, sera remplacé par Jean-Efflam Bavouzet qui jouera le Concerto pour piano et orchestre n°3 de Prokofiev. Le reste du programme est inchangé."
Avec Olivier, nous étions dégoûtés. Nous avions dépensé l'équivalent du billet de U2 au Stade De France pour aller voir un illustre inconnu jouer à la place de notre idole absolue au piano, le légendaire Evgeny Kissin, 35 ans. J'espère que le mal dont il souffre n'est pas trop sérieux et que nous le verrons très rapidement en France car ses apparitions sont plutôt rares.
A mon arrivée au 252 rue du Faubourg Saint-Honoré dans le VIIIème, énormément de spectateurs dépités par la nouvelle, cherchaient à revendre leurs places. Ils ne trouvèrent pas preneurs. Nous avons décidé d'y aller tout de même, pour la beauté de la nouvelle Salle Pleyel reliftée et décorée par un Jacques Garcia très inspiré par l'Antiquité et parce le thème de la soirée était Prokofiev.
Un beau moment musical avec un poème symphonique, le concerto numéro 3 et des extraits de Roméo et Juliette dont la musique de pub du célèbre Egoiste de Chanel.
La prestation de Bavouzet était excellente malgré tout, le rappel un peu moins avec un Debussy pas très envoûtant.
Après un court entracte au champagne pour nous désaltérer, avec Sand nous avons regagné la salle quand nous avons vu Hélène et Olivier s'emparer littéralement de places idéalement situées au troisième rang. Certaines personnes déçues, ne s'était même pas données la peine de se déplacer.
Ah les riches !

Je suis une Légende

581. - En l'occurrence la légende du rôle-titre est dévolue à Will Smith, acteur aussi physique que surdoué lorsqu'il s'agit de passer du rire aux larmes et de la tristesse la plus profonde à la peur viscérale. Je pensais voir une resucée de "28 Semaines plus tard" en plus gros mais le film est plus profond que cela, il n'enchaîne pas les morceaux de bravoure de façon mécanique, sans âme et sans inspiration. Il s'agit d'une quête du dernier homme sur Terre qui s'accroche à l'espoir de redonner son visage à l'Humanité, quand bien même Dieu l'a déserté.
J'ai passé un bon moment alors que j'étais plein d'angoisse pour mon crédit bancaire concernant le resto que je suis en train d'acheter. C'est un film qui rappelle étrangement "Seul au Monde" avec Tom Hanks puisque pendant quasiment tout le film, on ne voit qu'un seul personnage sur l'écran tout au long du planning détaillé de sa journée de survivant. La métaphore est poussée à son paroxysme dans ces deux films marquant car les héros se retrouvent vraiment seul. La solitude n'est pas pour moi un état souhaité. J'étais bien quand on était deux, on faisait des projets, on se dessinait un avenir commun. Ce n'était pas la bonne mais c'était bien quand même. Un pote m'a demandé un jour à minuit au McQuick de la Place Blanche si la solitude me pesait.
Sans attendre ma réponse, il m'a dit "de toute façon, tu es toujours très bien entouré, ta famille et tes amis sont là pour toi".
Parfois il est vrai que j'étouffe un peu d'être entouré et j'ai besoin de me sentir seul, à peu près un jour par mois ;o)
Quand on est seul, ce qui peut nous sauver c'est un bon planning et des objectifs avec des progrès que l'on peut constater. Si on se laisse flotter à la dérive, c'est mauvais et cela peut faire naître de bien coupables pensées. Bref un bon film qui aide à se retrouver en harmonie avec soi-même.
La célèbre Cinquième Avenue de New-York toujours noire de monde par tout temps à toute heure, complètement vide et laissée à l'abandon à la mère nature, le plan est hallucinant et cela vaut le coup d'oeil en grand écran, non devant son petit écran plasma.
"Je suis une Légende" de Francis Lawrence avec Will Smith, Alice Braga et Dash Mihok

La Dernière de Régis le Régisseur

580. - Un beau jour de novembre 2006, ma route a croisé celle d'un petit auteur comique que je voyais s'exprimer pour la première fois sur la scène de la Providence, théâtre underground du XIXème arrondissement où officiait Matthias, alors régisseur et directeur technique du lieu-dit.
De droite à gauche : Claire, Hélène, Olivier, Diego et Floriane
Je ne le savais pas encore, mais le comédien tout à fait inconnu qui s'époumonait devant moi tant la salle était exigüe et avec une acoustique assez approximative, allait marquer les prochaines semaines, mois et peut-être années à venir. Au début j'étais fasciné par ce personnage public. Peut-être comme l'a dit à juste titre ma Clairette, représentait-il en mon for intérieur, le miroir de l'être que j'aurais aimé devenir à force de frapper mon piano 5 heures par jour au lieu de me livrer à mes passionnants exercices et études de cas de Maths Sup / Maths Spé.
Nous avons passé tellement de temps ensemble cette année, c'est quand même fou. Lorsque je n'étais pas encore régisseur nous étions souvent à discuter sur msn ou à faire des plans sur la comète attablés à une bonne table du IIème ou chez moi tout simplement en fumant un Partagas et en sirotant un Lagavulin bien tourbé de 16 ans d'âge.
Tout s'est accéléré lorsqu'un coup du sort qui a frappé son ami Stan nous a propulsé Hélène, Claire et moi, régisseurs en dépannage de l'artiste.
Nous avons dû apprendre quasiment tous les textes par coeur et surtout la technique de la régie son et lumière d'un spectacle professionnel. Nous n'étions plus dans un cadre familial d'une bar-mitzva ou des 30 ans d'un mariage, mais bel bien dans le monde du show-biz, strass et paillettes, avec plus un côté L627 que les flics de Miami.
Je prenais mon nouveau personnage de Régis le régisseur à la légère, me disait que c'était du temporaire et que j'avais droit à l'erreur. Au fur et à mesure des représentations, mes sens se sont aiguisés et l'exigence de qualité s'est élevée au point de vouloir délivrer une prestation impeccable en coulisses alors qu'Olivier se donnait au maximum sur scène, en atteste les superbes auréoles qu'il arborait chaque soir quelle que soit la couleur de sa chemise. Par l'impulsion de notre maître Matthias, nous avons poussé l'art de la régie à un professionnalisme qui n'a pas fait défaut que ce soit à Chartres ou lorsqu'il a fallu remplacer au pied levé d'autres régisseurs dans des spectacles un peu plus techniques. Un coup du hasard a permis à de simples amateurs d'atteindre une espèce de reconnaissance que recherchent tous les jeunes diplômés des écoles formant aux métiers de l'audiovisuel.
Je n'ai pas le sentiment d'avoir pris la place de quelqu'un d'autre car nous faisons bien notre travail même si nous le faisons dans le cadre d'une seconde vie.
Quoiqu'il en soit, ce sont de très beaux moments passés avec Jean-Luc des Planches du Canal, Coco du Lieu, Diégo et Floriane de Chez Garance et la joyeuse troupe du Staff Sauton 2007. YALAAAAHHHH !!!
(TheZique : Patrice - Soulstorm Reggae)

Recherche quelqu'un habitant Le Luxembourg

579. - Dans la famille Sauton, je voudrais ... la Mère !

Et bien dîtes donc, Madame Sauton si vous saviez comment votre fiston se moque des institutions religieuses, c'est une honte.
Samedi dernier j'ai fait deux courses de noël une pour ma sister et l'autre pour la fille de ma soeur, ma filleule Juline, née un 9 décembre.

Chaque année, c'est toujours la même histoire, on se réunit tous et ma soeur choisit qui se voit offrir des cadeaux par qui. Et cette année, j'ai tiré la belle-mère de ma soeur ! Si je puis m'exprimer ainsi, dans le cadre de ce jeu.
Donc Nicole souhaite des chaussons de taille 39, un fard à paupières de couleur mauve et un lait de corps parfumé. Mais où diable vais-je trouver tout cela, moi ? De l'aide, de l'aide si vous aviez !
Pour ma part, j'ai été plus raisonnable.
En 2007, ce sera donc trois D4 de Partagas, un whisky tourbé Lagavulin, un pull Calvin Klein ou une paire de gants pour affronter les températures sibériennes de la saison.
Je me suis fait un cadeau pas plus tard qu'hier, mais il se trouve à Luxembourg. Le voyage et le prix de l'objet du désir, cela aurait un peu beaucoup. C'est pourquoi je recherche un coursier de luxe, et pour cause, qui fasse souvent le trajet Paris-Luxembourg pour résoudre mon souci.
Ecrire au blogounet qui transmettra ... Les jeunes femmes ne font pas partie de la négociation.