896.- Pour me détendre de ma longue sortie en préparation du marathon du we, je suis allé voir ce thriller fantastique avec la jolie interprète du Diable s'habille en Prada.
Il n'y a pas trop d'action et on se demande où les acteurs veulent nous emmener. Le couple Patrick Wilson tout droit sorti de Watchmen et Anne Hattaway crève l'écran et l'intrigue est bien menée jusqu'au twist ou coup de théâtre final qui est quand même bien fait même si on en a déjà vu des meilleurs comme dans Incassable ou Sixième Sens. Un film bof bof donc si vous n'avez pas vu les grosses sorties actuelles, je vous le déconseille.
"Les Passagers" de Rodrigo Garcia avec Anne Hattaway
Je m'appelle Soline, je suis née le vendredi 13 mars 2009 à 15h15 à l'hôpital de Beauvais ;-)
je pèse 3,6 kgs (quand même...!!)
...et je fais le bonheur de toute ma famille hi!hi!hi! Grâce à moi, Giao est tonton pour la troisième fois, après Juline mon ainée dont il est le parrain et Robin mon frérot cadet. J'espère que ça va le faire bouger, il est chiant Tonton Giao car il ne veut toujours pas nous donner un cousin ou une cousine, quel relou ! Maman me dit qu'il a des copines mais qu'il n'arrive pas à se fixer car il est exigeant et qu'il tient à son indépendance en tant que célibataire, n'importe quoi. Je pense plutôt que c'est une grosse tarlouze qui n'est pas capable d'attraper une galinette alors qu'il n'arrête pas de courir partout et de faire le semi-marathon, les 20km de Paris et bientôt le marathon le 5 avril, quel looser il devrait plutôt se concentrer pour attraper une gazelle ! Enfin je l'aime quand même mon tonton car il m'adore, c'est normal je suis sa nièce et en plus je fais mon air trognon comme ça quand j'aurai 13 ans il pourra me passer des cigarettes et à 15 ans il me trouvera des excuses quand je ferai le mur de chez mes vieux pour m'amuser avec les copines, trop frais le Tonton Giao !
894.- Pour mon premier ciné après longtemps, j'ai vu un film d'horreur bien noté qui ne me disait pas trop a priori.
C'est un peu poussif comme histoire et bien que David S. Goyer est un auteur de talent qui a signé les scénarios de The Dark Knight, Blade I et Blade II et réalisé le III, le film aligne les clichés de Rosemary's Baby et de l'Exorcisme et n'apporte pas grand-chose au film de genre. Il reste la plastique sans faille d'Odette que l'on avait découvert dans Cloverfield, qui joue pas mal du tout la bimbo des films d'horreurs avec sa copine Meagan Good rescapée de Saw V. D'autres visages sont connus outre le mythique Gary Oldman de JFK et Dracula, comme Cam Gigandet qui jouait le vampire James dans Twilight ou James Remar que l'on voit très souvent jouer les seconds couteaux dans les films de genre comme Apparences, 2 Fast 2 Furious et la série Dexter. Un film donc vite vu vite oublié, au suivant !
893.- Cette année, je m'aligne sur les deux épreuves reines de la course à pied comme ma copine frogita en grande forme. Ca va, j'ai terminé en douceur sans forcer le coeur allait bien, ce sont les jambes qui n'arrivaient plus à accélérer mais ce n'était pas mon calvaire de 2006 où j'ai vraiment eu du mal à terminer. Nous étions trois à nous retrouver à la lettre P de l'inscription en grosses lettres Parc Floral de Paris avec Caroline et Jean-Noël.
J'étais insuffisamment préparé, sans doute à cause de la flemme plus parce qu'en hiver les journées sont courtes et qu'il fait froid. Pour le sale temps, nous avons été servis : de la pluie dès le début et des conditions météo mitigées car à la fin il faisait bien froid et on était bien mouillés. Au niveau de l'organisation c'était bien fait les ravitaillements aux 5, 10 et 15ème kilomètres. La collation de la fin était assez limitée, crise oblige.
Tous mes potes ont terminé dont un fantastique chrono brut de Benoit Schneider mon coach surnommé Ben-le-sportif en 1h16m45s et 36m18s au km10. C'est qu'il est habitué à courir en tout temps le bougre !
Moi qui suis découragé de courir en temps de pluie ou de grève aux Antilles, j'ai été servi.
Les 10-12 premiers kilomètres ont défilé assez tranquillement mais après c'était déjà plus dur, j'ai dû considérablement ralentir mon rythme pour ne pas être en sur-régime, preuve de mon entrainement insuffisant. Dans un mois, c'est le double de distance à parcourir soit un temps de course de 4h30 à 5h, il va falloir être sérieux ! Avec jean-no on va faire preuve de plus de régularité dans nos entrainements hebdomadaires et tous les deux jours chacun de son côté. Ca va être chaud pour moi vu que je commence une nouvelle mission le 16 mars, j'espère que j'aurais la possibilité de courir à côté de chez les Gaulois à Boulogne. Si vous avez des bons plans, n'hésitez pas car à Issy ce qui est pratique, c'est le parc Suzanne Lenglen avec des douches publiques et accessibles à tous les sportifs en herbe. (de droite à gauche : Giao, Benoit, Caroline, Jean-Noël, Isabelle, Bao et un copain) Rendez-vous dans 4 semaines et un grand merci à Anouk qui a bravé le froid, le vent et la pluie pour nous accueillir à l'arrivée à Vincennes !
892.- Hormis la plastique exceptionnelle de l'héroïne de ce film, je n'ai pas du tout été réceptif à ce navet qui m'a clairement remémoré le dernier émoi cinématographique que j'ai ressenti devant The Fountain de Daren Aronofski. Il n'y a pas grand chose à sauver de ce film confus - sauf peut-être Jackie Earl Haley qui joue Rorschach - qui part dans tous les sens et dont le parti pris de la narration en étoile autour du personnage du Comédien n'est pas le plus syntaxiquement clair pour le néophyte qui n'a jamais lu une page de cette "fameuse" bande dessinée. En revanche, c'est amusant de voir les décalages entre notre réalité et cet univers parallèle qui est directement évoqué depuis le roman graphique, notamment la réinterpréation du Vietnam en 1975 où l'on voit que les Américains ont gagné la guerre puisque c'est le drapeau de la République du Vietnam qui est agité, celui que ma mère a toujours considéré comme celui de mon pays. Je n'ai pas aimé le film et je vous fait économiser 10 euros et 2h42 de votre temps en vous évitant d'y aller, en plus il faisait si chaud dans la salle que notre dos collait aux fauteuils de la salle.
"Watchmen - Les Gardiens" de Zack Snyder avec Malin Akerman, Billy Crudup, Jeffrey Dean Morgan et Carla Gugino
891.- Ce samedi j'ai fait l'éclairagiste pour le Thierry Tortellier show intitulé Minorité Visible qui se jouait au Monte Cristo. (Crédit photo : koifaire.com) Pas le Montecristo sur les Champs Elysées à Paris, le Monte Cristo sur l'avenue de la gare à Taverny, ne pas confondre ! Cet établissement qui fait club de jazz, sert aussi d'écrin à des soirées débridées de célibattantes et des gogo-danseuses. Il a été repris par la dynamique Florence qui nous a fort bien accueillis. L'ambiance était électrique car tous les amis de Thierry étaient là ou presque et ils riaient bien à toutes les vannes. Quel plaisir de jouer dans ces conditions ! Porté par la ferveur de ses copains, l'auteur-interprète en rajoutait et excellait dans son jeu d'artiste. (Crédit photo : Thierry Tortellier) Malheureusement comme c'est la banlieue de Paris, le Val d'Oise à 26 km de Paris, j'ai dû partir de très bonne heure pour ne pas rater mon train de 23h04, quelle galère.
C'est cela lorsque une fait une soirée Paris-banlieue, on est toujours contraint par les transports en commun même si le lieu de la fête est à trente secondes de la gare. Cela me rappelait mes années à Montmagny où il était exceptionnel pour moi de monter à Paris et de faire la fête même si la capitale n'était qu'à une vingtaine de minutes en train. Le mercredi quand nous partions avec mes copains du lycée d'Enghien pour la capitale, c'était la grosse expédition avec préparation de sandwiches et sac à dos, argent liquide sur nous, tout cela pour aller aux Halles. "Minorité visible" de Thierry Tortellier mise en scène Stéphane Massard
890.- Un bon film bien bourrin de la production Luc Besson pour terminer le we, lorsque c'est bien fait comme c'est le cas ici, cela procure toujours un plaisir nous rappelant à nos origines primates.
J'ai bien aimé la morale sous-jacente du film qui est que la violence ne résout rien, il faut se serrer les coudes pour construire un monde meilleur. Les cascades sont bonnes, l'ambiance New York 1997 à la française bien restituée et le décor de l'Elysée reprendre à s'y méprendre à la réalité. Le scénario est solide et les héros sont attachants, Daniel Duval est crédible en méchant et Philippe Torreton parfait en président sobre et défenseur des valeurs de la République. Encore une fois, les scènes d'action sont époustouflantes et pour une fois il n'y a pas de violence gratuite, pas de gore ou de propos malsains et inutiles. Bravo messieurs Raffaelli et Belle ! Je ne comprends pas la décision des responsables UGC de ne pas diffuser ce film dans les salles UGC de Rosny-sous-Bois ou à Cergy-le-Haut, il n'appelle pas du tout à la guerre civile au contraire, il est porteur d'un message d'espoir.
"Banlieue 13 Ultimatum" de Patrick Alessandrin avec Cyril Raffaelli, David Belle, Daniel Duval, Elodie Yung, Mc Jean Gab'1 et Philippe Toerretton
889.- Ecrit à quatre mains avec son fils Christopher, le dernier film de Danièle Thompson après La Bûche et Fauteuils d'Orchestre permet de mettre en scène une nuée de comédiens de premier plan dont aucun n'a le rôle principal, ce qui est assez original. A travers les vies assez idéales de parisiens qui ont réussi et sont avocats, médecins, entrepreneurs ou marin breton et qui habitent une maison à Belleville, les héritiers de la Maison Oury explorent les relations entre les personnes et plus notamment le moment du dîner. En effet, tous les convives d'un dîner se présentent sous leur meilleur jour et ne laissent rien transparaitre de leurs doutes, craintes et parfois de leurs tristesses pour permettre aux autres de vivre dans l'illusion d'une soirée réussie. De ce point de vue, le film est réussi car il transcrit exactement ce qu'ils voulaient démontrer, même si les dialogues ne sont pas à la hauteur d'un Jacques Audiard ou de Michel Munz et Gérard Bitton, les géniaux dialoguistes de La Vérité si je mens ! 1 et 2. Ce film pourra faire passer un excellent moment ou un rappel de sa glauque réalité, cela dépendra de quel personnage on se sent le plus proche. J'ai beaucoup apprécié et je serai plutôt proche du rôle de Patrick Bruel pour ma part et pour des raisons que je n'exposerai pas ici.
"Le Code a changé" de Danièle Thompson avec Karin Viard, Patrick Bruel, Marina Foïs, Dany Boon, Christopher Thompson et Emmanuelle Seigner
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