inZeSentier

Cannes People 2006 : C'est reparti pour un Tour

Tous les ans vers le 15 août, j'organise une semaine de folaïe avec des amis dans une villa de rêve avec piscine dans le Sud de la France. L'idée est de passer du bon temps ensemble dans un endroit paradisiaque que l'on n'aurait jamais pu s'offrir tout seul avec des gens cools sans se prendre la tête. C'est déjà la 4ème année que nous participons à ce type de vacances et depuis 2003, la formule n'a eu de cesse de s'améliorer et à la fin, il nous reste toujours des souvenirs très agréables.
Le cahier des charges de cette formidable aventure est le suivant :
- 12 personnes : 6 filles, 6 garcons
- 1 villa avec piscine
- le Sud de la France
- du 19 au 26 aout 2006
- de la bonne zique (normal c'est moi qui fait le DJ ;o),
- des grillades à volonté,
- la mer à l'horizon,
- une ambiance bon enfant,
- farniente et excursions des coins typiques du pays de la lavande (calanques, fabrique de parfum, plages, Leclerc et boulangerie locaux)

Les couples sont bienvenus, l'essentiel est de constituer un bon groupe de gens sympas et cool pour passer une bonne semaine de farniente dans une VILLA DE REVE.
Si cela vous intéresse, des places restent vacantes, il suffit de m'envoyer un petit mail.
A noter que Boris a quand même participé aux saisons 2003 et 2005 et qu'il a été fort réjoui. Malheureusement, le blogger aux yeux de l'océan sera justement par-delà les mers et ne fera pas partie de cette formidable expérience sociologique, cuvée 2006.
J'ai réservé la villa de cette année, elle est située à Assas dans l'Héraut (34). Pour parler bourse, son prix est fixé à 2353 euros la semaine, ce qui ramené à douze donne une participation de 196 euros.
Vous conviendrez que c'est très raisonnable, compte tenu des conditions exceptionnelles : des vacances de millionnaires au tarif UCPA ;o)
Si vous voulez participer au casting et rencontrer ceux qui feront Cannes People 2006, manifestez-vous !

J'irai cracher sur vos Blogs

Depuis un trimestre que je promène ma bobine sur la blogosphère, postant çà et là mes quelques commentaires chatoyants et chatouilleux, publiant parfois des articles fort à propos, ou pas du tout d'ailleurs, je reçois des mails divers et bientôt d'été, d'encouragements chaleureux. La plus belle missive que j'ai reçue m'a été adressée aujourd'hui de "Petite Fleur", une amie très chère que je connais depuis peu en fin de compte mais qui en connait un rayon sur moi. Je vous la livre très peu retouchée, la missive pas l'amie.
Comme je te l'ai dit, je ne suis pas très à l'aise avec le blog (mais je me soigne) , et pourtant j'avoue que le tien est de loin l'un des meilleurs avec celui de boris.
Je ne t'envoie pas faussement des fleurs , ce n'est pas mon style, je le pense vraiment ! il se dégage énormément de sensibilité dans tout ce que tu écris... et je suis très sensible ! Continue, on ne s'en lasse pas.
Pour ma part, j'ai  la manie, le défaut ou l'avantage de trop lire entre les lignes ... et il n'est pas difficile de se faire une idée du profil type du blogger, ne serait-ce qu'au temps qu'il passe sur son blog....
J'ai surfé un peu sur d'autres blogs, en partant du tien bien sûr, et je n'ai pas toujours lu des choses très gentilles sur les filles, sur les garçons, sur les chats... c'est un vrai reflet du malaise de notre société, une sorte de schizophrénie : des gens solitaires et timides dans la vie à découvert, et affables et volubiles derrière leur ordinateur et leur anonymat...
Tu es un des rares [ndlr: quittent le navire] à ne pas cacher ton identité, ce qui est courageux.... pour les autres, je trouve que l'anonymat c'est de la tricherie, surtout quand c'est pour écrire des choses pas jolies, jolies....
C'est une évidence, qu'au bout d'un moment le blog devient une sorte d'exutoire, mais la question est de savoir s'il est utile ou nécessaire, voire sain , de tout partager avec tout le monde. Ce n'est un postulat, c'est juste une question que je me pose actuellement.
Je ne me permets pas de juger.
Ton article "ça aurait dû être toi" m'a beaucoup émue.... je crois savoir de qui tu parles, c'est fairplay de ta part donc une vraie preuve d'amour et de respect..., j'espère qu'elle a lu l'article.
Allez, je te biz très fort, et je repars au boulot !!

Petite Fleur, Paris le 08 juin 2006
Ndlr : Le titre "J'irai cracher sur vos Blogs" est un hommage à mon père spirituel Boris auteur de la maxime "I spit on your blog", elle-même détournée d'un autre célèbre Boris

La Première Fois

J'écoute du Franz Ferdinand et je suis en train de revenir sur le Grand Rex. Pas mal.
Je reviens de ma première soirée de bloggers sous l'égide de Paris-Carnet et ça fait bizarre.
En fait j'ai bien aimé l'idée de départ de réunir des bloggers autour d'une bière chaque premier mercredi du mois pour discuter gizmos, cell, technos, wiskas et numériques. Pour moi tout ça c'est du chinois, à cause de mon grand âge mais rien de tel que de fréquenter des jeunes pour rester à la page ;o) Le concept vient directement du Canada et c'est Capitaine qui l'a importé en France. Au début de la blogosphère me contait Nawal, ceux qui s'y retrouvaient étaient plutôt des informaticiens qui avaient visiblement passés pas mal de nuits en salle-machine et se retrouvaient à ce rendez-vous pour discuter technos et bidules. C'était un peu l'extension de la cafét améliorée, très fermée et réservée aux purs et durs obsédés des nouvelles technologies, les geeks.
Et au début ... ça ne sentait pas la rose, plutôt le fauve ;o(
Avec l'explosion du nombre de blogs en France depuis 2004-2005 et près de 7 millions de blogs français plus tard, ce genre de réunion s'est démocratisé et l'on se retrouve de tous bords, de toute origine sociale et surtout il y a bien plus de jeunes femmes et donc de fragrances subtiles et délicates qui viennent titiller l'odorat et tous les autres sens ;o)
Boris sortant de réunion assez tard aujourd'hui, je me retrouvais sans père spirituel mais l'esprit de solidarité est tel que ppC m'a immédiatement pris sous son aile et m'a gentiment introduit auprès de la communauté.
Je n'en menais pas large, c'était comme un baptême sauf que je n'étais pas habillé de blanc et que ppC n'est pas curé de son état, même défroqué. Il y avait là MissParker et son minou, Miss b*, Louise, Olivier, Adrien O'Leary - sa soeur charlotte - Laurent le pote de MissParker, Charles Liebert, Neuro, Eolas, Larcenette, Jo...elle, Hegemon, Fred de Mai et tous ses noms qui me sont si familiers depuis quelques semaines où je leur rend visite en leur laissant de temps à autre, un billet de mon cru - et non un bifton de mots crus - , saluant ce que j'ai apprécié chez chacun d'eux.
Lorsque Nawal me présentait à eux, Boris m'avait tellement complimenté auprès d'eux que je ressentais énormément de bienveillance lorsqu'ils m'ont accueilli. C'est con mais j'avais l'impression d'être Harry Potter à l'Ecole des Sorciers mais en réalité j'étais Giao Blogger dans le sérail des bloggers avec toutes leurs identités secrètes.
Ce qui m'a le plus surpris ce n'est pas l'écart entre les personnalités que j'avais en face de moi et le contenu de leur blog, mais leur gentillesse et leur simplicité.
Cette communauté est attachante et je comprends pourquoi Boris a pour eux une réelle affection. J'ai une profonde sympathie pour ceux que j'ai rencontrés ce soir et j'espère bien les revoir ! En attendant quelques photos à droite mais je n'ai pas mis les noms sur les tofs pour laisser libre cours à l'imagination et respecter l'anonymat de mes nouveaux amis.

Francis, Le Caïman et le Tama Sushi

Aujourd'hui, soirée tranquille-mimile, après être sorti du boulot à 21h30 (ma montre avance peut-être...), je suis passé voir Francis Aouate, mon super capilliculteur du 70, avenue Jean Jaurès dans le 19ème arrondissement. Des coiffeurs, j'en ai fait quelques un dans ma carrière de client de salons mais un capilliculteur de la veine de Francis, il ne peut y en avoir qu'un, c'est le Highlander des soins du cuir chevelu. Il ne coupe pas les cheveux, il leur parle, les écoute et les caresse dans le sens des racines. En même temps, c'est agréable car comme je suis client depuis novembre 2000 environ, il en connait un rayon sur ma life et on discute bien pendant la vingtaine de minutes de la coupe.
Et lorsqu'il n'est pas là, pas de souci, ses collaboratrices sont fantastiques, l'une d'entre elles dont j'ai oublié le prénom, m'a fait un massage shiatsu un jour après un shampoing ... MAMA MIA !!! j'en avais des frissons dans tout le corps et je me disais, mince pour la modique somme de 12 euros, la prestation est exceptionnelle. Même à Bali sur les plages, les mémés qui te massaient ne faisaient pas aussi bien. En plus, ce qui est sympa avec Francis, c'est qu'à la fin il y a même des petits cadeaux :
- boîte de chocolats pour les fêtes comme ça juste avant d'aller chez ta copine, tu peux venir les mains vides, il suffit d'aller chez Francis,
- magazines de mode pour Madame, de déco pour moi
- Sélection du Reader Digest pour le chat,
- et même parfois FHM, si ! si ! comme ça je peux dire "Oui, je lis Maximal ou FHM mais c'est mon capilliculteur qui me l'offre, je ne le prends pas en kiosque" ;o)
Une adresse à retenir donc, Studio Création au 70, avenue Jean Jaurès 75019 Paris métro Laumière

Ensuite, j'ai filé vers la Gare Saint-Lazare, aux Cinq Caumartin, une salle que je ne connaissais pas  et avec les cousines Sarfati, Véro et Maxou, nous sommes allés voir "Le Caïman" de Nanni Moretti avec Silvio Orlando et Margherita Buy. Ca m'a bien plu bien que je ne cause pas la langue des Tiffosi et Véro est parti dans un délire à parler italien dans la rue.

Pour prendre un verre et nous restaurer, nous sommes allés au Tama Sushi rue d'Antin, un japonais à tomber, car le frère de Michou Bensoussan était installé là-bas avec ses deux collègues du Théatre Jean Vilar de Suresnes, Samira et Hélène. La soeur de cette dernière exerce un bien curieux métier que je ne connaissais pas et dont j'ai dû lui faire répéter l'intitulé à maintes reprises. Sa profession consiste à convoyer des oeuvres d'arts que les sociétés d'assurances refusent de garantir sans escorte privée lors des déplacements pour des expos. Elle s'est donc rendu à Tokyo, New York, Rome, Florence et vu le type des oeuvres, ne descendait pas dans des auberges de jeunesse ou des YMCA. Vous imaginez ? Oui, je suis à l'UCPA de Trenton, je partage mon dortoir avec 40 stagiaires et ... un tableau de Van Gogh assuré à 16 millions d'euros !!!
Pas mal comme métier, il n'y a pas vraiment de formation adaptée pour assister à la mise en place des oeuvres d'artistes internationaux, il faut avoir étudié en Ecole d'Art, Ecole d'Architecture ou bien dans des lycées professionnels après, il faut gravir les échelons.
C'est le métier de régisseur d'oeuvres d'art. C'est tout pour aujourd'hui ! un suppo et au lit

Droit de réponse "Impôts lux : et la lumière fût"

Petit mot rapide pour m'excuser auprès de ma cops et soeurette d'adoption puisque du coup je suis son faux frère, Sylvie qui - ce n'est pas sa faute mais c'est le miracle des probabilités et de Darwin - est blonde, belge, a les yeux verts, mesure 1m73, fait une taille 34, avec un QI de 185, un DEA en physique nucléaire et en plus fait partie de mes quinze lecteurs assidûs avec mes collègues de bureau, Alix, Maxou, Boris et mes bloggueurs préférés (liste interdite à gauche) : Frogita, Blonde, 4Largo et caetera.
Mais quand même, quand on écrit une note, on ne va quand même pas imaginer l'aberration statistique qui va tomber pile dans la description que l'on décrit lorsque l'on imagine des situations les plus improbables !
Pour mémoire j'avais dit qu'en remplissant tes impôts sur internet, si tu es blonde et belge, lorsque l'on te demande de signer ta déclaration, il suffit de cliquer sur le bouton ok et non de signer sur son écran d'ordinateur (oups)

Pour me faire pardonner, Sylvie, comme tu as la carte UGC illimitée et que j'ai LE PASS Gaumont Pathé MK2 et que toutes les fois où tu me proposes un ciné, je me vois contraint de refuser parce que l'on n'a pas les mêmes cartes, je te livre la liste des cinémas indépendants de Paris qui font UGC et Gaumont comme ça on pourra voir les étoiles sur les toiles ensemble !

PARIS	Cinéma	Adresse	Nb Salles
5ème arrondissement	Espace St Michel	7 place St Michel	1 salle
5ème arrondissement	Le Cinéma du Panthéon	13 Rue Victor Cousin	1 salle
9ème arrondissement	5 Caumartin	101 rue St Lazare	1 salle
9ème arrondissement	Max Linder	29 Boulevard Poissionnière	1 salle
17ème arrondissement	Cinéma des Cinéastes	7 avenue de Clichy	3 salles

Personne n'est parfaite, ... enfin presque personne ;o)

A la Saint Norbert, tu restes pépère

Je me dis bien souvent "La vie est trop courte pour se faire chier, fonce ma Poule !". Je connais une palanquée de personnes à la mentalité de fonctionnaires qui se fixent des limites, des barrières psychologiques et s'emprisonnent elles-mêmes dans des camisoles qui les empêchent de s'épanouir. A mon âge de grand-père, on est moins vaillant qu'à vingt ans.
Ma devise : "Quand tu n'aimes pas ce que t'as, tu prends ce que tu veux", il ne faut pas hésiter à remettre en cause, ce qui compte c'est de progresser.
J'ai quand même commencé à quatre pattes sous les bureaux à passer des câbles réseaux dans les goulottes et les fausses plinthes pour un mec qui se prenait pour un übermensch parce qu'il avait un nom à particule. Elémentaire, je sais ce que c'est de bourlinguer pour se faire sa place au soleil.
Faut pas rêver, quand on ne connait pas un domaine, on ne va pas être meilleur que les spécialistes, il faut commencer par investir, s'associer avec une personne qui sait faire tourner le biz quitte à s'y mettre les nuits et les we. Il ne faut pas tout balourder pour se dire "maintenant je suis au pied du mur, je suis obligé de réussir", on peut trouver des marchepieds et des paliers pour assouvir nos désirs. J'ai déjà monté un cabinet d'expertise immobilière, participé à la création d'une société d'ambulances.
Je me pose aussi des questions existentielles du genre si je vais me faire opérer des yeux pour ne plus porter des fonds de bouteilles, si je vais monter mon bistrot avec jean-no, si je vais terminer mes exams d'expertise comptable, mais bon vi je vais faire tout ça, faut pas hésiter alors FORZA, YALAAHHH !
(crédit photos : alix l amerloc qui revient de miami beach (ms qui en a marre qd meme d'etre loin de sa vieille europ)

Des méthodes de voyou

Je me débats depuis plus de 2 semaines avec un problème qui ne devrait pas exister. J'avais commandé mon fameux billet pour la Grosse Pomme le 4 avril 2006 dans le cadre d'un voyage sur mesure sur www.Lastminute.com . Ayant réglé rubis sur l'ongle, j'avais essayé de faire marcher l'assurance annulation pour opter pour un hôtel un peu plus chic sur Central Park et on m'a dit Ok à condition de régler 90% du voyage !
Passe encore, j'étais contraint à m'en tenir à mon premier choix dès validation de la simple commande, un quart d'heure après avoir validé le formulaire sur internet.
Le plus fort à été à mon retour, en consultant mes comptes puisque je me suis aperçu que le City Club Hotel avait débité une seconde fois le montant des mes nuités !!!
C'est vraiment du n'importe quoi : ils te prennent l'empreinte de la carte, j'avais pris une fois le petit-déj pour lequel j'ai bien reçu une facture de 18 dollars (!) et en catimini, tranquille-mimile, ils ont effectué un double débit du montant des nuits passées chez eux. Ce sont ni plus ni moins des méthodes de voyou même si nous sommes dans le milieu feutré des hôtels classe de la Fith Avenue.
J'ai eu une personne du service qualité de Lastminute.com qui va contacter l'hôtel et qui m'a confirmé par téléphone que si ce dernier ne me rembourse pas, Lastminute le ferait. Les paroles s'envolent, les écrits restent. En tout état de cause, la réponse de l'hôtel me sera donnée dans un délai ... de trois semaines seulement. C'est un comble. Cela fait des années que j'achète sur internet, un piano à queue, du mobilier sur eBay, un Chesterfield, un écran d'ordinateur, un voyage à Londres, plein d'autres conneries et c'est la première fois que cela m'arrive. Vous avez déjà eu ce genre de soucy, vous ?

Horace ô Espoir

Quel we mes amis ! Non content d'avoir passé une nuit réparatrice de 1h10 rue Saint Honoré, je me suis fait 7h de travaux d'intérêts particuliers puisqu'il s'agissait de refaire la chambre de ma très délicieuse filleule et nièce adorée, Juline.
Au programme des réjouissances : ponçage de l'enduit, sous-couche et peinture.
Mesdemoiselles, sachez que je suis passé maître dans l'art d'étaler l'huile solaire de façon uniforme sur toute surface en gommant toutes les aspérités et différences de niveau pour rendre les matières aussi douces qu'une peau de bébé ;o)
En début de soirée, Pierre m'a convié à le joindre avec ses amis voir le Da Vinci Code. Avant, nous avions prévu une collation Au Petit Mâchon,  petit restau fort sympathique de la rue Saint Honoré - celle de Pierrot - avec une ambiance feutrée et une carte tout à fait abordable.
Anne-Lise et Horace nous ont rejoint en cours d'apéro et nous avons commencé à chercher un terrain de discussion commun puisque c'était la première fois que je les rencontrais et que Anne-Lise ne connaissait pas non plus très bien l'ami d'enfance de son copain.
Pour expliquer le contexte, il faut que je précise que Pierrot et moi on a juste 10 ans d'écart c'est-à-dire que lorsqu'il vient à mes soirées de 25-40 ans, il est un peu en décalage parfois puisqu'il a un certain vécu et lorsqu'il me présente ses amis de 42-50 ans et au-delà, c'est moi qui passe pour le jeûnot limite inexpérimenté, et pour cause.
Nous passions en revue les sujets divers comme les amis communs de Horace et Pierre, ceux d'Anne-Lise, Horace et Pierre, les films au cinéma actuellement dans les salles, l'immobilier à Paris et Quimper, lorsque nous sommes tombés comme par hasard sur LE sujet unique, le thème universel qui bouleverse tout un chacun, chaque être pensant depuis que nous sommes doués de la conscience : le mystère des relations homme-femme et surtout de l'alchimie d'une relation amoureuse.
Nous nous sommes aperçus rapidement que chacun cherche sa chacune, mais selon les âges où nous nous trouvons en mode recherche, les motivations et les comportements vis-à-vis de ce pain béni qu'est le fait de vivre une histoire d'amour, diffèrent largement au cours de notre existence.
A l'adulescence, c'est le fait de démarrer son expérience, de forger sa propre idée de la moitié que l'on recherche, qui nous pousse à la chercher dans une quête incertaine.
A la trentaine pour la femme et à l'approche de la quarantaine pour l'homme, c'est l'horloge biologique qui nous guide à trouver presque de façon chimique et irrationnelle le père ou la mère de ses enfants, au risque même de s'en séparer sous la pression des nombreux points d'achoppement qui devient plus forte et insupportable.
Après la quarantaine, Anne-Lise et Horace ont une telle conscience du potentiel caractère éphémère de leur histoire d'Amour qu'ils la vivent à fond les ballons et en réalité dorment même très peu pour en profiter au maximum 22 heures par jour ! Mon meilleur pote vince m'a d'ailleurs dit un jour qu'une histoire d'amour, c'est rare et précieux comme un petit miracle, cela n'arrive pas si facilement mais qu'elle arrive un jour ;o)
Avec les années et la sagesse que l'on accumule, on s'en rend de plus en plus compte à tel point que l'on est prêt à vivre chaque instant de ce bonheur tant attendu tant voulu comme si demain n'existait pas, comme si chaque instant d'amour valait dix-mille années.
... Je me suis couché à 2h du matin ce soir-là et Da Vinci Code pour eux, ce sera plus tard.

Cela aurait dû être toi

"It had to be you", c'est souvent ce que je me dis lorsque je la vois partager une partie de son existence avec lui, mais que veux-tu, les mauvais génies en ont décidé autrement et je me demande toujours : "Mais qu'est-ce que je vais devenir ?" ...
Retour sur la longue, très longue journée de samedi. Lever tranquille-mimile à 11h pour me préparer à rejoindre le Musée du Luxembourg. J'ai rendez-vous avec Samuel et une de ses amies pour l'expo intitulée l'Envolée Lyrique qui a lieu jusqu'au 6 août prochain. Après avoir acquitté notre droit d'entrée, 10 euros pour un adulte, 8 pour Samia  l'étudiante et 9 euros pour le prof d'arts plastiques - c'est cher l'accès à la culture par ici - , nous pénétrons dans le circuit de l'expo qui réunit une soixantaines de peintres de l'art abstrait tendance lyrique par opposition à l'abstraction géométrique.
Pour le néophyte que je suis, la peinture se rapproche de la musique et l'art abstrait se conjugue en trois déclinaisons : géométrique, lyrique et décorative. L'abstraction ne représente rien contrairement à l'impressionisme et elle nous invite dans un univers mental, entre le tableau et nous se crée une relation basée sur les souvenirs, le vécu et l'expérience qui nous amène dans un espace de liberté où nous nous promenons sans directives ni contraintes. L'époque 1945 - 1956 a été la plus profitable pour les peintres issus de ce courant dont Kandinsky fût l'un des pères fondateurs. Aux Etats-Unis on peut citer notamment Rothko, Sam Francis, en Europe, Nicolas de Staël, Lanskoy, Fautrier, Da Silva, Zao Wou ki, Soulages, Debré. J'ai personnellement été touché par Zao Wou Ki et Georges Mathieu tous les deux nés en 1921, l'un à Pékin, l'autre à Boulogne-sur-Mer. Zao Wou Ki a commencé son art en mélant kanji - les idéogrammes chinois - et univers abstrait, Georges Mathieu a excellé dans les "performances", l'art de réaliser des oeuvres en public.
C'était passionnant et c'est un plaisir de faire les musées avec Sam car il est prof d'histoire et il ne tarit pas d'explications qui nous aident à mieux comprendre les oeuvres que l'on aime ou pas. Samia est étudiante en licence 3 en histoire en sciences sociales à la Sorbonne et c'était très intéressant de les entendre échanger leurs points de vue. Je n'étais pas en reste avec mon côté musicos du dimanche et j'ai surpris mon monde en comparant une oeuvre à Vivaldi.
A la fin de l'expo, on s'est promenés dans les jardins du Luxembourg et j'ai dû les quitter précipitamment car Nico m'attendait pour un footing aux Tuileries. Là aussi on y est allés tranquille-mimile à petites foulées. Les 2 grands-pères que nous sommes avons fait quand même 10 km ;o)
La soirée qui a suivi était énorme, je rejoignais ma pote Maxou chez Michelle et Patrice rue Abel Rabaud. La paëlla de Pat était exceptionnelle, la salade de Michou divine et la salade de fruits des filles, sublimissime.
La soirée déclinait, atterrissait en douceur vers les 2 heures du matin quand un être peu commun a débarqué avec sa joyeuse troupe, c'était Gérard et ses girls ! Il s'est présenté comme le Foudrologue, celui qui transmet la foudre aux êtres humains et qui leur redonne de l'énergie, tout un programme, c'est mieux que sur le câble . C'est le phénomène social que l'on appelle le début de fin de soirée c'est-à-dire le moment où tu crois que la soirée se termine et qu'une deuxième soirée dans la soirée fait son apparition. Exceptionnel ! Je n'avais jamais été le témoin d'une manifestation pareille... Pat ressort les biscuits apéritifs, Michou refait des glaçons et de nouvelles bouteilles de vin de la réserve secrète sont débouchées ;o)
Gérard nous a bluffé avec ses palabres et ses bons mots et le meilleur nous a été livré comme le Secret de l'Univers, comme la phrase à ne jamais révéler à quiconque mais je vais vous la répéter en l'état, telle que mes oreilles l'ont attrapée au vol pour nous marquer à jamais :

"Les meilleurs souvenirs
ne tomberont jamais dans l'oubli,
Comme les larmes dans la pluie !"

Waouahhhh ... Ca décoiffe quand même
Après nous avoir fait découvrir la profondeur de ses pensées secrètes, le gourou et son aéropage se sont évanouis aussi précipitamment qu'ils étaient arrivés. Il fallait le voir pour le croire, c'était comme dans un rêve, une parenthèse de folie dans la soirée qui s'éteignait.
Là il est 5h39 du matin et je suis chez Pierrot entre une binouze et une dernière camomille car demain j'ai un train à 9h02 Gare du Nord pour Méru, afin d'aller aider mon beauf à refaire la chambre de ma délicieuse nièce, Juline.
"It had to be you" mais bon tant pis, on ne refait pas l'histoire alors bon vent, j'espère que tu seras heureuse ! je t'embrasse de tout mon coeur.

La solle foirée de Véronique Sarfati

Vendredi soir, Madame Sarfati recevait chez elle et je pénétrais dans son charmant intérieur pour la première fois. C'était très mignon, un deux pièces dans le 15ème pas loin de Balard. On n'était pas nombreux mais l'ambiance était folle avec Alberto et Alessandro deux italiens de passage dans notre belle capitale, un petit bébé, une anglaise de EY et quelques autres sympathiques amis invités et partageant le somptueux buffet de quiches, salades de pâtes, surimi et autres gâteau au chocolat en forme de coeur. Ah ca c'est sûr, Madame Sarfati elle sait recevoir ! On avait du Mumm - mon champagne fétiche - et de l'italien de qualité qui nous a fait sombrer dans certaines turpitudes bien sympathiques ;o)
A un moment donné, on a joué à un jeu stupide mais tellement sympathique que nicolas mon pote surnommait le "Embrassez-vous, c'est pour la photo !" et quasiment tout le monde y est passé et ça tombe bien puisqu'il y avait la parité. A un moment donné, une copine a quand même sorti : "mais c'est quoi cette soirée dans laquelle je suis tombée ?!?" et là, le jeu s'est arrêté mais c'était bien sympa. On n'a qu'une jeunesse !