Quel we mes amis ! Non content d'avoir passé une nuit réparatrice de 1h10 rue Saint Honoré, je me suis fait 7h de travaux d'intérêts particuliers puisqu'il s'agissait de refaire la chambre de ma très délicieuse filleule et nièce adorée, Juline.
Au programme des réjouissances : ponçage de l'enduit, sous-couche et peinture.
Mesdemoiselles, sachez que je suis passé maître dans l'art d'étaler l'huile solaire de façon uniforme sur toute surface en gommant toutes les aspérités et différences de niveau pour rendre les matières aussi douces qu'une peau de bébé ;o)
En début de soirée, Pierre m'a convié à le joindre avec ses amis voir le Da Vinci Code. Avant, nous avions prévu une collation Au Petit Mâchon, petit restau fort sympathique de la rue Saint Honoré - celle de Pierrot - avec une ambiance feutrée et une carte tout à fait abordable.
Anne-Lise et Horace nous ont rejoint en cours d'apéro et nous avons commencé à chercher un terrain de discussion commun puisque c'était la première fois que je les rencontrais et que Anne-Lise ne connaissait pas non plus très bien l'ami d'enfance de son copain.
Pour expliquer le contexte, il faut que je précise que Pierrot et moi on a juste 10 ans d'écart c'est-à-dire que lorsqu'il vient à mes soirées de 25-40 ans, il est un peu en décalage parfois puisqu'il a un certain vécu et lorsqu'il me présente ses amis de 42-50 ans et au-delà, c'est moi qui passe pour le jeûnot limite inexpérimenté, et pour cause.
Nous passions en revue les sujets divers comme les amis communs de Horace et Pierre, ceux d'Anne-Lise, Horace et Pierre, les films au cinéma actuellement dans les salles, l'immobilier à Paris et Quimper, lorsque nous sommes tombés comme par hasard sur LE sujet unique, le thème universel qui bouleverse tout un chacun, chaque être pensant depuis que nous sommes doués de la conscience : le mystère des relations homme-femme et surtout de l'alchimie d'une relation amoureuse.
Nous nous sommes aperçus rapidement que chacun cherche sa chacune, mais selon les âges où nous nous trouvons en mode recherche, les motivations et les comportements vis-à-vis de ce pain béni qu'est le fait de vivre une histoire d'amour, diffèrent largement au cours de notre existence.
A l'adulescence, c'est le fait de démarrer son expérience, de forger sa propre idée de la moitié que l'on recherche, qui nous pousse à la chercher dans une quête incertaine.
A la trentaine pour la femme et à l'approche de la quarantaine pour l'homme, c'est l'horloge biologique qui nous guide à trouver presque de façon chimique et irrationnelle le père ou la mère de ses enfants, au risque même de s'en séparer sous la pression des nombreux points d'achoppement qui devient plus forte et insupportable.
Après la quarantaine, Anne-Lise et Horace ont une telle conscience du potentiel caractère éphémère de leur histoire d'Amour qu'ils la vivent à fond les ballons et en réalité dorment même très peu pour en profiter au maximum 22 heures par jour ! Mon meilleur pote vince m'a d'ailleurs dit un jour qu'une histoire d'amour, c'est rare et précieux comme un petit miracle, cela n'arrive pas si facilement mais qu'elle arrive un jour ;o)
Avec les années et la sagesse que l'on accumule, on s'en rend de plus en plus compte à tel point que l'on est prêt à vivre chaque instant de ce bonheur tant attendu tant voulu comme si demain n'existait pas, comme si chaque instant d'amour valait dix-mille années.
... Je me suis couché à 2h du matin ce soir-là et Da Vinci Code pour eux, ce sera plus tard.
toi aussi tu meubles en parlant de Quimper ?
mdr ;)
ppC, blogging for pleasure.
Rédigé par : ppC | 05 juin 2006 à 01:51
PPc => Non, moi c'est plutôt le Temps de Vivre à Roscoff et la Pointe Saint Mathieu
Rédigé par : giao | 05 juin 2006 à 09:57