Aujourd'hui, soirée tranquille-mimile, après être sorti du boulot à 21h30 (ma montre avance peut-être...), je suis passé voir Francis Aouate, mon super capilliculteur du 70, avenue Jean Jaurès dans le 19ème arrondissement. Des coiffeurs, j'en ai fait quelques un dans ma carrière de client de salons mais un capilliculteur de la veine de Francis, il ne peut y en avoir qu'un, c'est le Highlander des soins du cuir chevelu. Il ne coupe pas les cheveux, il leur parle, les écoute et les caresse dans le sens des racines. En même temps, c'est agréable car comme je suis client depuis novembre 2000 environ, il en connait un rayon sur ma life et on discute bien pendant la vingtaine de minutes de la coupe.
Et lorsqu'il n'est pas là, pas de souci, ses collaboratrices sont fantastiques, l'une d'entre elles dont j'ai oublié le prénom, m'a fait un massage shiatsu un jour après un shampoing ... MAMA MIA !!! j'en avais des frissons dans tout le corps et je me disais, mince pour la modique somme de 12 euros, la prestation est exceptionnelle. Même à Bali sur les plages, les mémés qui te massaient ne faisaient pas aussi bien. En plus, ce qui est sympa avec Francis, c'est qu'à la fin il y a même des petits cadeaux :
- boîte de chocolats pour les fêtes comme ça juste avant d'aller chez ta copine, tu peux venir les mains vides, il suffit d'aller chez Francis,
- magazines de mode pour Madame, de déco pour moi
- Sélection du Reader Digest pour le chat,
- et même parfois FHM, si ! si ! comme ça je peux dire "Oui, je lis Maximal ou FHM mais c'est mon capilliculteur qui me l'offre, je ne le prends pas en kiosque" ;o)
Une adresse à retenir donc, Studio Création au 70, avenue Jean Jaurès 75019 Paris métro Laumière
Ensuite, j'ai filé vers la Gare Saint-Lazare, aux Cinq Caumartin, une salle que je ne connaissais pas et avec les cousines Sarfati, Véro et Maxou, nous sommes allés voir "Le Caïman" de Nanni Moretti avec Silvio Orlando et Margherita Buy. Ca m'a bien plu bien que je ne cause pas la langue des Tiffosi et Véro est parti dans un délire à parler italien dans la rue.
Pour prendre un verre et nous restaurer, nous sommes allés au Tama Sushi rue d'Antin, un japonais à tomber, car le frère de Michou Bensoussan était installé là-bas avec ses deux collègues du Théatre Jean Vilar de Suresnes, Samira et Hélène. La soeur de cette dernière exerce un bien curieux métier que je ne connaissais pas et dont j'ai dû lui faire répéter l'intitulé à maintes reprises. Sa profession consiste à convoyer des oeuvres d'arts que les sociétés d'assurances refusent de garantir sans escorte privée lors des déplacements pour des expos. Elle s'est donc rendu à Tokyo, New York, Rome, Florence et vu le type des oeuvres, ne descendait pas dans des auberges de jeunesse ou des YMCA. Vous imaginez ? Oui, je suis à l'UCPA de Trenton, je partage mon dortoir avec 40 stagiaires et ... un tableau de Van Gogh assuré à 16 millions d'euros !!!
Pas mal comme métier, il n'y a pas vraiment de formation adaptée pour assister à la mise en place des oeuvres d'artistes internationaux, il faut avoir étudié en Ecole d'Art, Ecole d'Architecture ou bien dans des lycées professionnels après, il faut gravir les échelons.
C'est le métier de régisseur d'oeuvres d'art. C'est tout pour aujourd'hui ! un suppo et au lit
Moi qui suis en pleine mutation professionnelle ça me donne des idées de métiers ;-)
J'aim bien aimé ton descriptif, j'ai eu l'impression de me promener avec toi :-)
Bises,
Rédigé par : Célinette | 07 juin 2006 à 13:00
C'est enorme quand tu lis le blog tu te detends tu suis le Kid dans tout Paris voir au bout du monde et tu te cultive.
Pas mal comme metier ca je vais peut etre me reconvertir compte tenu de la morosité ambiante dans mon boulot :)
Rédigé par : Lakesardre | 07 juin 2006 à 19:20