inZeSentier

Audit ou contrôle interne et risk management

573. - De temps en temps, des gens bien intentionnés m'appellent pour m'appeler et me proposer des postes sur des aspects de mon passé plus ou moins trouble. A un moment, j'ai fait l'auditeur et on me propose de monter des services d'audits informatiques, d'aide à l'audit financier ou de risk management. J'ai passé la main depuis belle lurette puis que je suis consultant en systèmes d'information spécialisé dans l'ERP Oracle Applications.
Pour ceux que cela intéresse, il y a toujours moyen de postuler ! Ce coup-ci promis, je n'ai pas de prime de cooptation. Merci de m'écrire, je transmettrai à la consultante appropriée.
"Une de mes activités consiste à faire du recrutement, spécialisé dans l'audit et le contrôle interne, le risk management.
Tous les CV de personnes travaillant dans ce domaine m'intéressent.
En ce qui vous concerne, plus particulièrement ceux liés à l'audit des systèmes d'information ou support IT au CAC.
Bien cordialement
Naïk (entre Stéphanie et Vincent...)

Naïk H., Partner"

Une super-boîte avec des super-consultants

"Consultant. Si vous ne détenez pas une partie de la solution, il y a beaucoup de pognon à vous faire à propager le problème"
568. - A peine deux mois que je suis parti de ma précédente boutique et j'en entends des bruits pas toujours florissants qui en écornent toujours plus l'image que j'en avais en l'intégrant fin mars. D'une part, une espèce de pipelette à trois francs six sous qui n'a jamais travaillé avec moi se permet de colporter de sales ragots (neaux) sur moi alors qu'elle ne me connait même pas. C'est fou cette propension chez les jeunes fats à casser du sucre sur le dos de ceux qui bossent. D'autre part, j'ai appris qu'il était arrivé le même sort qu'à moi, à l'un de mes camarades. Il s'est fait lourder à quelques jours de la fin des 6 mois de sa période d'essai, nous ne sommes ni les premiers, ni les derniers à essuyer ce genre de désagrément. Les consultants très pointus en période d'essai sont devenus une variable d'ajustement.
Payés relativement chers, nous travaillons sur des projets sans imputer dessus, ce qui permet aux dirigeants de protéger leurs marges et donc leurs primes annuelles et nous pouvons nous faire virer au bout de six mois soi-disant pour incompétence.
La peste de vingt-six ans qui me connait si bien n'a visiblement pas assez de matière grise dans sa tête de grosse conne pour envisager les choses sous tous les angles.
A côté il y a de gros enc... qui arrivent à onze heures en mission pour lire l'Equipe, détruisent leurs coéquipiers devant leurs managers tout en les appelant régulièrement pour demander des nouvelles de madame et de leurs prouesses tennistiques. Lorsqu'un manager en appelle un pour l'avertir d'une réunion matinale chez le client, il "oublie" de communiquer l'information si bien que tous les autres collaborateurs arrivent en cours de séance et se font allumer au contraire du consultant-modèle qui est arrivé à 8h30 au lieu de onze, pour se payer un café en one-to-one avec son chef !
Belle mentalité en réalité. J'en ai vu d'autres et des pires.
Après on va dire de mon pote qu'il a été embauché à un trop haut niveau et ceci et cela. Toujours facile de baver sur ceux qui ont un genou à terre.
J'ai été appelé pour travailler comme Manager chez ALENIUM une boite montée par Jean-Marie et Brice mes ex-collègues de PricewaterhouseCoopers. Et bien pourquoi pas ? S'il s'agit de botter les fesses aux consultants qui m'ont massacré dans une vie antérieure, mais je me dis que c'est sans fin.
La loi du talion n'est pas la solution, je préfère chercher la voie de la sérénité ... pour l'instant.
La France recherche ses élites, je sais où il y a de belles têtes de vainqueurs.

Mise à prix

563. - Depuis que j'ai mis à jour mon cévé sur Monster, je suis appelé par des cabinets de recrutement et par des cabinets de conseil comme CGEY pour des postes de MIB. Cela fait plaisir à mon ego qui est mal en point en ce moment pour des raisons personnelles. Ces sociétés nous prennent comme du bétail ou des ressources de projets et nous placent tels des pions sur l'échiquier de leur grilles de profits en pariant sur le bon mix qui optimisera leur prime de fin d'année. On m'a proposé des missions en Hollande en Belgique, une mission à Londres pendant 18 mois. Je ne veux plus de cela autant se faire que peut.
Toujours les mêmes contraintes : aller chez les clients, résoudre toutes les issues et se couper de la vie du lundi au vendredi avec un compte à rebourg le we pour achever toutes les tâches personnelles, administratives et faire son paquetage avant de se réveiller les lundis à 4h30 du matin.
J'ai mené cette vie durant 8 ans pour quoi au bout du compte ?
Me retrouver seul sans personne qui pense à moi alors que d'autres vivent de folles aventures débridées. Plus jamais ça. J'ai vu ça, j'en veux plus.
L'argent c'est bien mais quand tu te retrouves dans ta chambre d'hôtel le soir, 4 fois par semaine et que tu ne comptes plus les quelques cheveux blancs et gris qui apparaissent sur le caillou, il n'est pas de bonne compagnie et ne te raconte pas des histoires pour te faire rire et te sortir du travail.
Crédit Photo : Aurélie Pedrajas
(ZeClip : Marine - Gar Con)

16 signatures

532. - Cela s'est passé vendredi en 2 heures, mais mission accomplie, youpie.  Adieu monde cruel !
(TheZique : Vangelis - Conquest of Paradise)

Et maintenant, que vais-je faire ?

528. - En discutant à droite à gauche, plusieurs possibilités s'offrent à moi :

1) commencer un boulot alimentaire en attendant de trouver mieux,
2) m'inscrire au chômage et demander le complément de salaire par rapport à ce travail d'appoint, il parait que cela se fait,
3) demander à l'ACRE un dossier pour créer une entreprise et prétendre à des exonérations,
4) rester au chômage en attendant des jours meilleurs mais ce n'est pas terrible sauf que j'ai découvert le Magazine de la Santé sur France 5 qui est plein d'enseignement, hier j'ai appris à quoi servait la rate entre l'intestin et les côtes.

Quelle que soit l'option retenue de toute manière, je reste Régis le régisseur jusqu'à décembre de cette année, alors viendez applaudir Olivier Sauton et son staff !

La ballade d'une jeune femme heureuse

526. - Dans une belle envolée lyrique, ma pote Maro nous apporte un témoignage de la grève du 18 octobre, une vraie régalade ;o)

"C'est superbe la grève, je vais vous dire pourquoi:

1) Jeudi matin, 18 octobre : j'ai pris mes fines et belles gambettes pour me rendre au bureau. Je passe le Pont de Billancourt. Un silence presque complet dans les rues. Juste quelques passants et quelques voitures et surtout le soleil au rendez-vous qui brillait, et faisait scintiller la Seine de bon matin, mes cheveux, mon visage et mes yeux (soit dit en passant).

Tout le monde avait posé un RTT ce jour-là. Donc presque personne au bureau. Et une meilleure humeur malgré cette grève qui pose problème. Le silence. Pas de dérangement intempestifs, ce m'a permis de m'avancer dans le travail.

2) Vendredi 19 octobre : je reprends mes superbes gambettes fuselées pour repartir au bureau (même si j'avais remarqué que le train et le tram passait). Comme j’avais apprécié la matinée du jeudi je me suis dit : «allez Maronette, ne prends pas le bus, vas à pied jusqu’à Dôme (arrêt du bus du 126) ». Donc je repasse par le même chemin que celui du jeudi matin et en passant par une rue en chantier des deux côtés, je me suis fait acclamer par 15 ouvriers en même temps (7 ouvriers du côté droit de la rue et 8 ouvriers du côté gauche), qui m’ont attribuée une note de 10/10, en me faisant ensuite une HOLA générale. Je me suis tournée vers eux, et je leur ai adressé à tous un bisou à la main et ils m’ont tous APPLAUDIE ! comme ça : CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP, CLAP !

3) CONCLUSION : marchez, ne prenez pas votre voiture, n’ayez pas le droit de poser des congés (je suis intérimaire donc je n’y ai pas droit !!) et profitez du silence et de la bonne humeur paradoxale en ce week end de grève !!

A vous les cheminôts : FAITES GREVE TOUS LES WEEK ENDS !!!

Signée : la Sorcière sur son BALAI "

N'hésitez pas : lâchez-vous sur les commentaires, elle a bien raison la Maronette !

Indépendant ou salarié ?

517. - J'ai  passé un entretien vendredi matin chez une jeune société de conseil informatique qui avait vu mon pedigree sur Monster. Le directeur associé a sorti "wouahh vous avez fait tous les gros de la place de Paris, mais vous arrivez à un âge et un niveau de salaire qui vous permet soit d'envisager un satut d'indépendant soit d'intégrer une très grosse entreprise".
Oui sauf, que pour l'instant pas de contrat avec une multinationale à la Papa. Alors cette boite me propose le deal suivant : elle facture 600 euros la journée au client et me reverse 500 euros hors taxes. C'est pas mal quand même, cela fait réfléchir. Au pire si je n'ai pas de CDI en salarié, je ferai indépendant d'autant qu'il existe plusieurs manières de voir les choses. J'ai un ami qui est indép à Paris et basé en Israël, un autre qui travaille à Londres et basé en Suisse. Ils gagnent deux fois mon salaire et payent beaucoup moins d'impôts.
C'est sûr, le statut de salarié c'est plus tranquille-mimile mais est-on sûr au final de la sécurité de l'emploi ? Pas tant que cela finalement, j'ai bien démissionné d'un CDI pour un poste où je me suis fait lourder au bout de 6 mois.
Cela rend philosophe. Je ne regrette rien mais quand même j'ai fait une belle et grosse connerie.
Tout cela parce que j'ai écouté les jolies sirènes d'un consultant en recrutement d'un cabinet de chasse fraichement sorti de l'ISG qui m'expliquait la vie et me vantait la poursuite d'une carrière flamboyante.
Zut flûte crotte et caca bondin ! J'ai eu les yeux beaucoup plus gros que mon ventre et j'en ai eu une énorme indigestion.
tout se mélange en ce moment dans ma petite tête mais les journées sont assez chiantes.
Sorti de ma longue période de goutte, je vois défiler mes tristes journées depuis 4 semaines : lever à 11h30, un litre de thé devant la télé, éventuellement déjeuner avec des potes à midi, quelques entretiens - au rythme d'un par semaine ça ne va pas loin - aprem devant la télé ou sur msn puis arrive le soir où je mets ma tenue de Régis le régisseur ou bien je me fais offrir des places de théâtre pour aller découvrir des jeunes talents prometteurs qui galèrent plus que moi. Super !
Grâce à Olivier, j'ai la possibilité d'occuper mes soirées 3 soirs par semaine et de rencontrer plein de gens intéressants : Gilles, Marc, Pierre, Coco, Claire. Ce soir par exemple j'ai pris mon pied à faire la régie car il y avait 50-60 spectateurs et Olivier avait la baraka, j'étais au top avec LN derrière la régie, bien que Claire était retournée à Nancy. C'était génial. Merci Olive.
Le côté positif de cette big shit, c'est qu'au contact des intermittents du spectacle je relativise mon sort. Dans le secteur du show business, c'est vraiment un exploit surhumain de faire son trou, de s'en sortir et de gagner un salaire décent. Il n'y a ni minima sociaux, ni smic, on peut laisser les gens mourir littéralement sans lever le petit doigt. "Heureusement" que j'ai fait des études.
Ma santé revient, j'ai ma famille qui me soutient et en plus, tous mes amis sur lesquels je peux compter.
Jusqu'ici tout va bien.
(TheZique : Gad Elmaleh - J'ai la haine)

Des contrats comme s'il en pleuvait

511. - Deuxième semaine pour Régis le régisseur aux manettes du Sauton Show. J'ai déjà eu deux propositions de régie hier et aujourd'hui dans un autre théâtre, c'est fou ! Jean-Luc le directeur des Planches du Canal gère une seconde salle dans Paris, "Le Lieu" et a pris mon numéro au cas où j'aurais un dépannage à faire, c'est le début d'une nouvelle carrière ! Sauf qu'au niveau des salaires, il va falloir réduire la voilure sur mes frais vu les tarifs pratiqués dans la profession. Pas du tout facile ce métier, la vocation a du bon mais les places parmi les étoiles sont très très chères. A 1.218,24€ les 39 heures du régisseur général, ça vaut le coup d'étudier de pousser un peu les études dans la finance ou dans l'informatique, enfin c'est mon point de vue. J'étais tout ému quand j'ai eu les félicitations ce soir pour ma régie de Claire, ma co-régisseuse et de Yanniiick de Bordeaux le cousin d'Olivier qui m'a remercié pour le service que je rendais pour la gloire. Une bonne régie, des bonnes coupures, transitions et effets de lumières entre et pendant les sketches, la satisfaction d'avoir fait du bon travail est bien agréable en soi. Faut que j'en profite car le 12 octobre, terminée la fête du slip !

Dans la peau de Régis

504. - Pour le spectacle, j'avais préparé un cd de musiques originales et c'était frais car l'artiste ne s'attendait pas aux musiques qui allaient ponctuer chacun de ses sketches. Il en a apprécié certaines sauf une, Tokio Hotel que j'avais placée après une scène appelée "La Solitude". Arrivé à 20h avec Hélène nous avons procédé au filage, le réglage des sons et lumières pendant 45 minutes. Un chocolat et une binouze pris dans le bar du coin, les premiers spectateurs sont arrivés en tout 25 ce soir-là. Le show a commencé. Nous avions tout noté scrupuleusement : les chutes, les effets de lumière, la piste à placer à la fin de la scène, nous faisions partie intégrante du spectacle surtout lorsque le comédien nous prenait à partie derrière notre régie. C'est un spectacle vivant et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à ce nouveau métier. Merci à toi Olive de m'avoir donné cette opportunité exceptionnelle.
Ce soir François-Xavier, je passe aux manettes du Casino de Paris ;o)
(TheZique : Iggy Pop - The Passenger, bande originale du spectacle d'Olivier Sauton)

Vis ma vie ... de régisseur !

503. - J'ai décidé d'être régisseur, oui parfaitement Monsieur.
Après un week-end en demi-teinte car traversé par une violente crise de goutte qui m'a cloué tout le samedi au lit, j'étais dég car j'ai raté un théâtre et les anniversaires de Laura et surtout de mon amie Maxou ainsi que le passage de ma ricaine préférée, Sweetie Alix. Butterfly et Nicolas "Bac+10" m'ont sorti heureusement de la torpeur dans laquelle je m'étais assoupi en m'emmenant au Rocher de Cancale le temps d'un brunch du dimanche très agréable rue Montorgueil.
Le soir a été calme et paisible, m'armant de quelque courage, je me vêtis chaudement et me dirigeai vers le Théâtre Côté Cour pour me faire "Son Mec à Moi" en compagnie de Sand, la jolie Sophie, Maryse, Maro, Joel, Gwen et ses amis et bien sûr Hélène. Pour finir, rue Oberkampf on s'est fait avec Olivier un africain, plutôt un wolof ce coup-ci avec du yassa et du maffé au poulet délicieux et en bonne quantité.
Lundi a été plutôt tranquille-mimile, j'ai reçu le coup de fil de mon éventuel futur patron que je vois mardi à 18h pour calibrer les dernières clauses du contrat de collaboration, en l'occurrence celles concernant les émoluments et les éventuelles primes.
A 18h, j'avais un autre rendez-vous important avec un régisseur pro. qui nous expliquait à Claire, Hélène et moi toutes les ficelles de la régie son et lumières du Sautonthon. Il faut savoir que Stan, le régisseur habituel d'Olivier Sauton, s'est fait très mal en vélo la semaine dernière et qu'il est indisponible pour quelque temps. Nous sommes donc trois nouveaux régisseurs en herbe et nous allons devoir assurer la partie technique de la prestation Sautonnienne du mois à venir !
Quel suspens, nous avons eu un énorme fou-rire quand le pro nous a demandé nos prénoms : Claire, Hélène et Giao.
A ce moment, j'ai lâché un bien innocent et toi c'est ... Régis ?!?
On a tous explosé de rire car après Brice de Nice, Igor d'Hossegor, Régis le régisseur, c'était bien trouvé.
Au fil des explications et lors de la représentation qui suivit, la première de la trilogie "Tu ne crois pas si bien rire" aux Planches du Canal, on a encore plus apprécié le spectacle du Sieur. En effet, quand vous entendez et vous regardez jouer l'artiste, en régie vous devez être vigilant à chaque parole, faire attention aux effets de lumière pour le déroulé dramatique de l'intrigue et surtout réussir la chute de chaque morceau en retenant par coeur la phrase de chute, le tout en coordonnant 5 pistes de lumières, des flashes, des morceaux de cd à jouer avec des fondus-enchaînés, tout un métier !
Ah la vie de régisseur n'est pas une sinécure, mais quel plaisir et quelle belle façon de participer encore plus à la vie de notre auteur-artiste-interprète préféré !
Venez donc soutenir le Sautonthon tous les lundi-mardi-mercredi pour non seulement découvrir et revoir ses belles tirades mais en plus, voir des intermittents du spectacle apprentis régisseurs en herbe ;o)
Alors, que le spectacle commence !
(TheZique : Black Eyed Peas - Pump It)