inZeSentier

FriendsClear Story : Giao interviewé sur RFI avec Catherine

813.- Ce matin à l'aube nous avons été reçus par Frédérique Lebel pour témoigner de notre expérience FriendsClear.  FriendsClear est un site de prêts entre amis.
Le principe est le suivant : j'ai besoin d'argent, une petite somme pour faire face à un achat immédiat, mais je ne veux pas passer par un crédit à la consommation, beaucoup trop onéreux en terme de taux d'intérêt. Mon amie Catherine est d'accord pour me prêter ladite somme mais préfère contractualiser notre accord. Un acte notarié coûte cher et est contraignant en terme logistique.
Frédérique nous a interviewé pour relater notre expérience de prêt entre amis dans le cadre de son émission Accents d'Europe. Après le montage, nous serons donc à l'antenne et en podcast sur le site internet de RFI. Nous avons eu droit à la visite des bureaux des journalistes, des présentateurs des journaux et l'entretien s'est déroulé en cabine d'enregistrement. Peu après, nous avons assisté au journal de 10h comme si on y était avec gingles, pub, générique et journalistes qui dialoguent entre les titres et les sujets.
Nous devions également passer sur M6 dans l'émission 100% MAG mais tous les critères n'ayant pas été réunis, ce sera pour une autre fois.
Vive FriendsClear !

Eden Lake de James Watkins avec Kelly Reilly

812.- La petite étudiante un peu boulotte de l'Auberge Espagnole (2002) a fait du chemin, elle est magnifique dans ce survival haletant britannique qui commence comme un film de vacances et qui se termine comme un remake de The Descent (2005) ou du classique Delivrance (1972).  On se fait plaisir à se faire peur, tranquillement blotti dans notre fauteuil du Grand Rex Salle 7, que c'est bon de se réfugier dans les bras l'un de l'autre pour ne pas regarder l'horreur plus suggérée que montrée.
Le film atteint son but sans aucun problème : nous faire peur et on se demande bien comment l'héroïne va s'en sortir puisque comme tout film réussi, la fin est à l'américaine, les méchants meurent et la jolie donzelle s'est transformée en Rambo au féminin et arrive à se retourner contre les gamins qui s'amusaient à la terroriser avec son fiancé.
Vilains garnements ! ;o)
Un film à faire froid dans le dos, le silence de mort de la salle à la fin de séance est ce point éloquent, on en a pour son argent.

"Eden Lake" de James Watkins avec Micheal Fassbender et Kelly Reilly

Tokyo de Michel Gondry, Léos Karax et Joon-Ho Bong

811.- A l'instar du Paris, je t'aime (2006), trois réalisateurs nous livrent leur vision d'une mégalopole mythique du pays du soleil levant, Tokyo.  Le film est divisé en trois segments, "Interior Design", "Merde" et "Shaking Tokyo" de qualité inégale. La première histoire raconte les aventures d'un jeune couple sympathique qui recherche un appartement. Peu à peu, la jeune héroïne ne trouve plus sa place et se fond dans le décor de façon très originale, à la Michel Gondry. Encouragé par cette fable fantastique réjouissante, nous suivons éberlués la seconde qui met en scène Denis Lavant et Jean-François Balmer dans une histoire sans queue ni queue et qui n'exploite pas trop la ville. Ce sketche porte bien son nom, "Merde".  La dernière histoire est plus originale et intéressante, elle parle d'un jeune homme qui a décidé de rester cloîtré chez lui et cela dure 11 ans. Il a élevé le rangement au rang d'art et suit une vie réglée comme un métronome. Sa rencontre avec une jeune et jolie livreuse de pizzas va bouleverser sa vie et le forcer à sortir de chez lui pour aller la rejoindre. Le coréen Joon-Ho Bong est un réalisateur remarquable avec deux excellents films que j'ai vu History of Murder et The Host qui sont beaucoup plus que des histoires de monstre ou d'enquête policière. Elles sont des critiques sur la société qui pousse des individus normaux à adopter des comportements contre-nature.

Le film est moyen avec un passage de Léos Carax complètement nul, on se dit que l'on est content d'avoir la carte illimitée dans ce genre de cas.  Je suis allé découvrir le film au Cinéma des Cinéastes sur la Place de Clichy avec Maxime, la spécialiste des films d'auteurs qui m'avait auparavant emmené voir Une Histoire d'Amour Suédoise au cinéma Lincoln des Champs Elysées. En arrivant dans ce bel espace, on a l'impression d'aller sur un plateau de cinéma et la salle 1 nous fait remonter le temps au début du XXème siècle, c'est assez étonnant. Le café-restaurant de style industriel est très stylisé et il parait que l'on y mange pas mal pour pas très cher vu le quartier. A essayer prochainement !

"Tokyo!" de Michel Gondry, Léos Karax et Joon-Ho Bong
Le Cinéma des Cinéastes, 5 avenue de Clichy 75009 Paris métro Place de Clichy

Coluche d'Antoine de Caunes avec François-Xavier Demaison

810.- C'est le phénomène de la rentrée, François-Xavier Demaison est passé dans toutes les émissions que je connais : Cauet, Drucker, le 20h, Canal+ et même 30 millions d'Amis selon leurs propres dires alors que François n'a pas d'animal.  Au-delà de ce battage médiatique bien au-delà des Ch'tis, la performance de Demaison est phénoménale, il est véritablement entré dans la peau du rôle-titre à la manière d'un Robert de Niro.
Grâce à Mlle Sand, nous avons eu des places pour l'avant-première en présence de l'équipe du film. Dans la Salle 1 de l'UGC Ciné-Cité des Halles nous avons eu le privilège de voir les producteurs Thomas Anargyros, Edouard de Vésinne, le réalisateur et l'acteur reconnu à sa juste valeur.
Ils paraissaient éreintés par deux mois de promotion non-stop et savouraient leur dernière avant-première plutôt sereins et inquiets pour le sort qui va être réservé à leur bébé qu'ils ont porté pendant trois ans.
J'aime beaucoup François-Xavier Demaison et j'ai vu son one-man-show cinq fois depuis 2005 au Théâtre Marigny, son interprétation mérite une distinction.
Même si la reconstitution des années 80 est remarquable mélant des images d'archives et des scènes d'anthologie comme les soirées dans son appartement avec piscine au sous-sol, le film de 1h43 est long et statique.
Il est question de la période où Michel Colucci se présente aux élections de 1981 et recueille jusqu'à 16% d'intention de votes sans toutefois réunir les 500 signatures. Si les vannes de Coluche font toujours mouche 22 ans après sa disparition, le scénario s'enlise dans des longueurs et on s'ennuie ferme en souriant de temps à autre.
Mais le plaisir de revoir FX Demaison pour son premier rôle à l'écran, cela n'a pas de prix, un futur très grand.

"Coluche, l'Histoire d'un Mec" d'Antoine de Caunes avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker et Olivier Gourmet

Appaloosa de Ed Harris avec Viggo Mortensen

809.- Pour son deuxième film après Pollock (2003), Ed Harris reforme le duo qu'il jouait dans History of Violence de David Cronenberg avec Viggo Aragorn Mortensen.  Dans ce western psychologique à mille lieues de Silverado, plus proche de l'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Ed Harris dresse le portrait à vif de personnalités complexes où les gentils ne le sont pas de façon désintéressée et les méchants peuvent se racheter en conduite en même temps que les dirigeants d'une communauté. La superbe photo est signée Dean Semler qui avait travaillé sur Max la Menace (2008), Apocalypto (2007), Furtif, Waterworld (1995), Danse avec les Loups (1991), Calme Blanc (1989) et Mad Max 2 (1982).  L'histoire est banale mais le traitement des personnages tout en profondeur rend ce western épique avec d'excellents acteurs dans tous les rôles dont Jeremy Irons en bad guy et Lance Henriksen toujours excellent en mercenaire. Les deux rôles féminins d'importance sont campés par Ariadna Gil tout en délicatesse qui retrouve Viggo après Capitaine Alatriste et Renée Zellweger en grande dame ni bonne ni mauvaise mais intéressée par le chef de la meute.

Les cowboys ont fier allure, Ed Harris en tête et les costumes sont très beaux. Cela fait plaisir de voir les belles locomotives d'époque et les beaux paysages du Nouveau Mexique.
Les décors sont authentiques et l'absence de figurants nuit un peu à la crédibilité, mais j'ai passé un bon moment lors de ce western comme on n'en fait plus.

"Appaloosa" de Ed Harris avec Viggo Mortensen, Lance Henriksen, Jeremy Irons, Ed Harris et Renée Zellweger

Les 20 km de Paris, 30ème édition et un nouveau record personnel

808.- Nous étions 20.000 à courir ce dimanche matin aux couleurs des Antilles à l'honneur cette année, du Pont d'Iéna au Bois de Boulogne en passant par la Porte d'Auteuil.  Le temps était clément et les kilomètres s'enchainaient plutôt bien au rythme des chaussures de running battant avec un bruit sourd contre les chaussées goudronnées de Paris. Cela n'a pas été sans mal mais je suis content d'y être arrivé. Ayant raté son rendez-vous à l'arrêt de bus de l'Avenue de la Bourdonnais, Jean-No m'attendait en queue de file sur le côté gauche. Il imprima dès les premiers mètres de la course un rythme d'enfer très au-dessus de celui que nous suivons pendant nos entrainements dominicaux aux Buttes Chaumont. Après le KM4, j'entendis un "on verra après pour le ravitaillement" alors qu'il me disait en réalité "va au fond à gauche !"

Ceci ajouté au "Vas-y avance, je gère et te suivrai !", j'ai lâché la bride et ai foncé à toute berzingue pour nous tirer le plus vite possible.
Pendant les 8 premiers kilomètres, j'arrivais à aller plus vite que la vitesse moyenne du peloton et à dépasser régulièrement les concurrents doucement mais sûrement. Au bout de 54 minutes, je passais les 10 premiers kilomètres, je n'entendais plus Jean-Noël derrière moi et il ne me restait plus que la moitié à effectuer.
J'avais fait l'impasse sur les deux premiers ravitaillements   des KM5 et KM10. Je m'élançais à l'assaut de la fin du parcours mais commençais à perdre de ma superbe.Le souffle allait, les muscles aussi mais j'avais de bonnes ampoules aux pieds qui me faisaient mal et un point de côté commençait à se faire sentir.

Au KM14, la tendance s'inversait largement et tous les coureurs me dépassaient, je tentais de faire bonne figure en adaptant mon rythme sans perdre trop de terrain.

Les 4 kilomètres suivants furent terribles avec les descentes et les montées dans les tunnels le long des quais. Le temps était magnifique, les gambettes des joggueuses joliment fuselées également.
Au KM18, alors que nous avions tourné du Quai des Tuileries au Quai Anatole France, je mis mes écouteurs et lança la musique.
Waouh, c'était ROCKY et la musique me porta, me transporta et je regagnais quelques places jusqu'à la fin où je voyais pointer les boudins rouges de la ligne d'arrivée avec le plus grand plaisir.
Cela fait plaisir quand ça s'arrête ! Je suis content, j'ai battu mon record personnel de 5 minutes mais mon frérot Bao a pulvérisé le sien (le même) ... de 15 minutes, soit 1h40m10s ! Chapeau frérot ;o) 
Vivement les prochaines courses, youpieMon temps : 1h50m04s

Go Fast avec Roschdy Zem

807.- Plus je vois Roschdy Zem dans ses films, plus j'apprécie le personnage taciturne.  L'acteur de Mauvaise Foi où il jouait le rôle d'un algérien amoureux d'une juive campée par Cécile de France à qui il donnait un bébé,  est de ces gueules du cinéma français qui pourraient aussi bien jouer les méchants que les gentils comme un autre comédien que j'apprécie, Simon Abkarian. Olivier Van Hoofstadt avait réalisé Dikkenek avec Florence Foresti, pour son second long métrage dans le giron de Luc Besson, il s'essaie au film d'action et cela ne lui réussit pas trop mal. Le film est fait en deux parties, la présentation des personnages et l'infiltration de l'agent au sein de l'organisation criminelle sans pitié.
L'histoire originale est inspirée des GO FAST, des conducteurs chevronnés qui gagnent énormément d'euros à transporter à vive allure des quantités de substances illicites. La banlieue est présentée comme une zone de non-droit, une jungle d'où l'on ne sort pas vivant facilement surtout lorsque l'on est un condé ou un Smith comme on dit à Strasbourg, pas très rassurant.
J'ai vécu en banlieue et mes parents y vivent, il est vrai qu'il y a des quartiers qu'il vaut mieux éviter la nuit pour ne pas être agressé, volé ou pire. Il ne faut pas chercher une once de psychologie ou d'intelligence dans le scénario qui malgré tout se laisse suivre sans ennui. Le film parvient à nous divertir même si on se doute de l'intrigue, les personnages secondaires sont tous prévisibles, seul le sort réservé à Olivier Gourmet parvient à créer véritablement la surprise.
En bref, un film pour afficionados de Luc Besson, les fans de films bourrins sans épaisseur dont je fais parfois partie dans les jours où je laisse mon demi-neurone à la maison.
Je l'ai vu au Grand Rex, le seul cinéma qui a pour énorme avantage d'être à 3 minutes de chez moi à pied !

"Go Fast" de Olivier Van Hoofstadt avec Catalina Denis, Julie Durand, Olivier Gourmet et Roschdy Zem

Blindness avec Julianne Moore

806.- Pour l'inauguration de ma carte UGC Illimité flambant neuve, je suis allé voir avec Sand le dernier film de Fernando Meirelles dont j'avais bien apprécié La Cité de Dieu.  Blindness est un conte moderne sur le retour à l'état primitif des êtres humains qui dans un avenir proche, sont tous atteint de cécité blanche. Sur un postulat abracadabrant mais présenté de façon réaliste - un virus a frappé toute l'humanité et les survivants doivent se débrouiller - le talentueux réalisateur nous plonge dans une ambiance glauque où les malades marchent pieds nus dans les excréments humains et les femmes sont contraintes de se donner contre de la nourriture.
Si c'est cela l'avenir, autant rester chez soi.
Le film dérange mais son atmosphère et le rendu visuel est si bien fait que je l'ai bien apprécié car il nous propose un tableau de l'espèce humaine tout à fait inédit.
"Blindness" de Fernando Meirelles avec Julianne Moore, Mark Ruffalo et Gael Garcia Bernal et Alica Braga

ROCKY SAUTON II, la Revanche

805.- De retour à Paris après une tournée triomphale en province pour l'Olympic Sauton Tour, au Festival d'Avignon et à la télé pour Pliés en 4 sur France 4,
Olivier Sauton remonte sur les planches, plus génial que jamais, avec des incontournables comme Les Racailles, Mozart Obispo, Où est passé Ben Laden et Luchini et de nouveaux sketches tout frais selon arrivage.
N'hésitez pas à revenir le voir, le découvrir et le savourer à nouveau car comme le dit l'adage :
 "Le silence qui suit un sketch de Sauton, c'est encore du Sauton".
Embrassez-lui les pieds ou autre chose si vous arrivez à le trouver.
J'aurais le plaisir de faire sa régie avec la douce et belle Hélène et son nouveau fouet.
On est de retour, youpieeeee
"Tu crois pas si bien rire" par Olivier Sauton au Théâtre Le Lieu les dimanches à 17h et 21h30

La Crise immobilière, le show de Paul BURESI au LIEU, l'anniversaire de Sylvie

804.- Il y a près d'un an, mon pote Maurice l'Alsacien me disait "tu verras, c'est la hausse actuellement mais il suffit que j'achète pour que les prix se cassent la figure !"
Et je disais "oui c'est cela, bien sûr mon ami, ils ont pris 140% en cinq ans et cela n'est pas près de s'arrêter."
 
(Jérôme Kerviel le Magnifique)
 L''immobilier a subi deux crises ces dernières années en 1993 et 1997 mais à chaque fois, les "baisses" correspondaient en réalité à des plateaux suivis quelques mois plus tard par des remontées toujours plus spectaculaires, la tendance globale étant quand même à la hausse.
Il ne faut donc pas s'inquiéter, même pour ceux qui ont contracté un crédit-relais pour acheter l'appartement ou la maison de leur rêve. Le principe ? c'est s'engager à vendre son bien dans les deux ans tout en récupérant une "avance" de la banque de 80% maximum de sa valeur de revente, pour acheter le nouveau bien. C'est risqué car si on n'a pas vendu à terme, on doit restituer l'intégralité de la somme empruntée et l'on risque la saisie et la vente aux enchères.
30.000 familles seraient dans ce cas d'après Capital sur M6.
Pour me détendre je suis allé voir Paul BURESI au LIEU ce soir et j'avais la meilleure place, celle du régisseur.

Paul Burési "Nouvelles technologies" sélectionné dans Humour

 Pour une première c'était une belle première. En fait la seconde pour lui et déjà le public était venu en nombre dont mon pote Christophe qui avait fait le déplacement - merci amigo - , le succès a été immédiat, quelle efficacité, au niveau du rythme et de la nervosité dans le jeu, c'était presque du Olivier SAUTON.

J'ai merdé sur deux-trois effets, j'ai mis la musique un poil trop fort ou limite inaudible car j'avais mal perçu les passages, mais ca ira la prochaine fois. J'adore car à la fin du show,

 le public a bien apprécié, cela s'est senti dans le chapeau et surtout Paul, Coco et Jean-Luc m'ont félicité pour cette première régie. Ca fait toujours plaisir les encouragements. 

A onze heures, ma pote Maxou m'a appelé elle était à l'anniversaire de Sylvie mon "amie d'enfance" à l'autre bout de Paris vers Convention chez Pascal. Ni une, ni deux, je prends le métro et fait 3/4 d'heure pour lui faire la bizette et lui souhaiter un excellent anniversaire de ... combien déjà ? Je ne sais plus ! Le plaisir de revoir des têtes sympathiques qui étaient présentes inZeSimplon samedi soir et de saluer les rescapés car nous sommes quand même en semaine, et zou je reprends le métro avec Arnaud et la belle Graziella, une délicieuse gazelle aux yeux verts et à la peau mate, originaire de Toulouse qui habite actuellement à Belleville.

La vie est remplie de jolies rencontres.
Bon anniversaire très chère Sylvie, plein de poutouxxx et à très bientôt !