1244.- Jérémy Charbonnel c'est l'acteur que l'on voit dans la pub CIC, il joue le jeune homme qui vient de décrocher son premier emploi, vous vous en souvenez ? Après deux ans de cours au Studio Pygmalion, il rejoint l'Ecole du one-man-show au Théâtre Le Bout avec Alex Nguyen, Damien Lecamp, Christophe Ferrari et un certain Gaspard Proust. J'avais eu un aperçu de son spectacle lors des plateaux d'humoristes de l'été produits par Alex Nguyen au Théâtre Le Lieu et je décidais d'aller en voir l'intégralité sachant qu'il passait les mercredis et jeudis. Je m'y suis rendu avec mon compère Jean-Christophe qui avait également apprécié sa présence et son énergie sur les quelques passages. Nous avons été conquis. Je commence à avoir vu pas mal de one-man-show et il a le petit truc en plus qui peut le faire monter au niveau d'un Baptiste ou peut-être même d'un Proust. Un grain de folie, un physique de gendre idéal et surtout une gestuelle et une diction parfaitement maitrisés. Il bouge bien sur scène et ne fait pas de gestes superflus qui troubleraient son propos. Qu'il parle de langue anglaise, de l'achat de son premier Mac ou qu'il récite son discours de DSK en Président de la République un brin obsédé, il captive notre attention du début à la fin jusqu'au coup de rideau final. En seulement dix dates, il sait déjà remettre des spectateurs un peu encombrants à leur place ou même parler des choses de la vie devant des enfants pliés de rire. Il a l'originalité de prendre ses spectateurs en photo à la fin du spectacle pour garder un souvenir de toutes ses représentations et c'est plutôt bien trouvé. Le spectacle est complet, il souffre de quelques longueurs et de vannes un peu moins drôles parfois mais l'ensemble se laisse suivre avec un plaisir largement suffisant pour dire que nous avons passé une excellente soirée en compagnie de Jérémy. A voir de suite si vous êtes sur Paris cet été et à la rentrée ! "Jérémy Charbonnel One-Man-Show" de et avec Jérémy Charbonnel au Théâtre Le Bout, 6 rue Frochot 75009 métro Pigalle
1243.- J'adore le créateur des séries Lost Les Disparus, Fringe, réalisateur de Star Trek et producteur de Cloverfield pour ses idées de scénario toutes plus folles les unes que les autres. Il arrive à nous surprendre en permanence et il est impossible de deviner ce qui va se passer dans la scène suivante. Il m'a tenu en haleine durant les six saisons de Lost et j'ai vraiment bien aimé la relecture de la saga Star Trek et le prequel qu'il en a tiré. Pour moi, malgré toutes les qualités esthétiques et musicales de son dernier blockbuster, la magie ne prend pas. On comprend qu'il a voulu rendre hommage à tous les réalisateurs en herbe qui ont commencé à produire des films sortis de leur imagination fertile avec deux bouts de ficelle et la caméra que leurs parents destinaient à des souvenirs de famille. C'est plutôt très bien fait avec plusieurs niveaux de lecture du film, avec au passage un hommage appuyé à la filmographie de Steven Spielberg : ET, Les Goonies, Rencontres du Troisième Type, il ne manquait plus que Les Dents de la Mer. Comme me le faisait remarquer mon compère Jean-Christophe Capelli avec qui je suis allé voir le film, les critiques sont dithyrambiques, la preuve que les critiques professionnels de cinéma ne voient pas toujours les mêmes films que nous, spectateurs. D'un film j'attends surtout une bonne histoire qui me fasse découvrir et imaginer un autre univers et non une resucée habilement mise en scène de tout ce que j'ai vu auparavant. Après une introduction un peu longuette, la scène du déraillement de train vue dans la bande-annonce est époustouflante et le reste est pas mal non plus mais on n'a pas vraiment peur pour les gamins car on est à Hollywood et ce qui peut arriver de pire à un gamin est de vomir dans une voiture. Au passage, on remarquera les références à Cloverfield et à Lost dans une scène où l'on voit la bijouterie James Locke. La partition musicale sans fausse note est signée du compositeur attitré de Bad Robot, Michael Giacchino. Allez J.J. vivement ton prochain long métrage. Pour la peine, je te mets un 7/10 pour ce film à cinquante millions de dollards de budget. "Super 8" de J.J. Abrams avec Kyle Chandler, Joel Courtney, Noah Emmerch et Elle Fanning
1242.- Emilie mon amie runneuse de Montsouris a lancé une sortie théâtre ce vendredi à la Gaité Montparnasse. Nous avons pu découvrir la nouvelle pièce de l'auteur des succès populaires Le Grand Bain, Début de Fin de Soirée et surtout Le Carton qui se joue toujours et qui a même été adapté au cinéma. La mise en scène est signée Arthur Jugnot et dans les rôles principaux on découvre Sébastien Castro aperçu dans Tout ce qui brille (2010) de Géraldine Nakache et la Maud le Guénédal que j'avais vue dans un épisode de RIS Police Scientifique et qui est également chanteuse. Le pitch de la pièce est le suivant : Paul persuade sa copine Sophie de laisser son meilleur ami Martin s'installer chez eux pour le réconforter alors qu'en réalité il souhaite l'exaspérer et la faire quitter le domicile conjugal. Entre quiproquos, situations loufoques et rôles qui s'inversent, la pièce ne manque pas de rythme et les comédiens sont tous parfaits dans leur composition. J'ai passé un excellent moment et je ne saurai que trop recommander cette belle pièce enlevée, merci Emilie pour cette bonne soirée théâtre. "Une Semaine pas plus" de et avec Clément Michel, Sébastien Castro et Maud le Guénédal
1241.- Pour leur vingt-cinquième année et le second long-métrage de John Lasseter, les studios Pixar ont faire fort avec la deuxième partie des aventures de Flash McQueen. J'avais adoré la toute première aventure et mes neveux ont vu leur DVD au moins vingt fois avant de l'user et de piquer le mien. La deuxième histoire est moins bien même si elle lorgne astucieusement du côté des James Bond. On est déçu car Flash McQueen n'a qu'un rôle de figurant de luxe et le véritable héros est son meilleur ami Martin le dépanneur, certes plein d'esprit et de malice, mais pas avec un moteur aussi rutilant et avec une carosserie bien bosselée. L'essentiel n'est pas dans l'apparence mais on accroche beaucoup moins à l'histoire. Si les différentes villes réinventées en mode automobile ne manquent pas de cachet notamment Londres et sa Big Bentley, si la 3D est réussie ainsi que les scènes de courses automobile, l'histoire est moins émouvante que précédemment. J'y retournerai bien avec mes petits neveux rien que pour vivre un moment sympa en famille avec les petits lutins chaussés de leurs grosses lunettes 3D mais je n'ai pas plus accroché que cela, peut-être en attendais-je trop après l'étincelante réussite du premier. 6/10 "Cars 2" de John Lasseter avec Owen Wilson, Michael Caine, Bonnie Hunt et Emily Mortimer
1240.- Depuis les premières aventures du jeune sorcier à la cicatrice, je suis accroc aux films de la Warner, je ne rate aucun épisode et même si les derniers opus m'avaient un peu déçu, je réponds présent à chaque sortie depuis dix ans. La première partie (2010) était palpitante et bien filmée bien que j'avais plutôt trouvé moyen L'Ordre du Phénix (2007) et Le Prince de Sang mêlé (2009) du même David Yates. Je m'étais fait d'ailleurs la réflexion "quel dommage d'avoir pris le réal le plus mou de la saga pour la terminer". Chris Colombus l'avait initiée avec l'esprit de Maman j'ai raté l'Avion (1990), Alfonso Cuaron a ajouté beaucoup de noirceur et une vision intéressante et bien renouvelée de Poudlard et de l'univers des sorciers dans Le Prisonnier d'Azkaban (2004) pour moi quasiment le meilleur. Mike Newell s'est contenté de reprendre les mêmes ingrédients de production design de Cuaron pour La Coupe de Feu (2005) en ayant toutefois le nez de présenter au monde le futur vampire le plus sexy de la planète en la personne de Robert Pattinson qui jouait pour l'occasion Cédric Diggory. La partition réinventée par Alexandre Desplat est un enchantement à chaque tableau, loin de reprendre à l'envi le thème originel imaginé par John Williams, il nous transporte dans l'action et la magie des combats. Elle est particulièrement sublime lors du plan-séquence où Harry et ses amis sortent du Château et reviennent sur le parvis tout en évitant les mille dangers qui les guettent, c'est épique et la musique nous donne des bons spasmes de frisson pendant au moins cinq minutes. Bien sûr Dirty Harry 7 n'est pas fait pour les enfants, une maman qui était sur ma droite a sorti sa fille de douze ans peu après une scène un peu gore, cela m'avait un peu étonné de la voir car on n'apprend pas au dernier épisode que c'est un peu traumatisant pour les enfants, dès La Chambre des Secrets, les films ont déjà commencé à être plus noirs. J'ai applaudi à la fin et j'ai bien aimé toute la saga, une des plus spectaculaires, riche avec des personnages attachants et que l'on retrouvera avec plaisir au fur et à mesure des revisionnage des épisodes des Harry Potter ! Ma note 9/10. "Harry Potter et les Reliques de la Mort - Partie 2" de David Yates avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint
1239.- Mon amie Isabelle m'a épaté ce week-end puisqu'elle a terminé le Triathlon de Paris 2011 parmi trois-mille participants dont Jean-Pierre, Vincent et Sébastien. Couché à 3h du matin, je me suis néanmoins réveillé à 7h29 pour aller encourager mes amis. En arrivant vers le Pont Alexandre III, voici la vision que j'ai eue quelque peu surréaliste. Epatante jeune femme que j'ai rencontré en 2006, Isa occupe une place particulière dans ma vie de sportif puisque c'est elle m'a entrainé à courir pas mal de courses comme notamment mon premier marathon à Paris en 2009. Elle accepté de répondre à un jeu de questions-réponses à chaud après avoir réalisé son exploit de dimanche.
Depuis quand-fais tu de la course à pied ? Je pratique la course à pied vraiment depuis 10 ans. Avec quelques défis pour commencer comme la Parisienne, puis un premier semi en 2003 en 2h00. En 2009 mon premier marathon.
Qu'est ce qui t'as donné envie de passer au triathlon ? J'aime beaucoup la course à pied qui reste mon sport de prédilection, le problème c'est que en cas de blessure on est vite immobilisé. J'avais besoin de diversifier les sports pour également travailler le corps en entier. Pour m'astreindre au vélo et à la natation il me fallait un défi donc le triathlon était la solution. Et aussi l'influence d'un ami triathlète qui m'en voyait capable. A force de voir des vidéos d'ironman je me suis laissée convaincre.
Quels étaient ton niveau en natation et en vélo avant de te lancer dans cette aventure ? Niveau zéro dans les 2 disciplines. En septembre l'année dernière j'ai remis les pieds de façon durable dans une piscine pour la première fois depuis de longues années. 100 m de crawl façon moi (à savoir sans grande technique) et je reprenais mon souffle au bord .. autant dire que pour ne faire que 1000 m dans une séance ça me paraissait long. Maintenant 1000 m c'est juste mon échauffement . Pareil pour le vélo. J'ai investi dans un vélo de route premier prix en aout. Pas vraiment l'habitude de rouler pendant des heures. et d'ailleurs dans la préparation j'ai un peu sécher ces séances, et ça se voit lors des 2 triathlons que je viens de faire "tu as compté les fleurs?" m'a t on dit. C'est le gros axe d'amélioration à venir ! (la vallée de la Chevreuse me voilà!!)
As-tu suivi une préparation mentale particulière particulière pour préparer cette épreuve ? Pas de préparation mentale, juste de la motivation personnelle (et un coach).
Que donnerais-tu comme conseil à un coureur comme moi qui souhaite se lancer dans le triathlon? Est ce que l'envie est là? pour commencer. Si vraiment novice, de l'entrainement un peu, surtout sur les points faibles , commencer par une formule découverte (200m de nage, 8km de vélo et 2 km de run) pour voir si les sensations sont là. Mais si tu es comme moi, le 2 km de run va te sembler frustrant. Quand on ne fait pas de natation je pense que c'est vraiment le point où appuyer, car ça donne confiance pour le reste de l'épreuve.
Quels investissements faut-il prévoir ? C'est le gros point faible de ce sport : l'investissementd'abord le vélo... le mien un "bas de gamme" : 500 € .. au minimum ce sera du 300€. Vélo de route bien entendu , même si j'en ai vu certains le faire avec un VTT. la natation : à l'entrainement ce sera les entrées à la piscine (c'est horriblement cher je trouve!!) , pour une course la combinaison. Le premier prix avoisine 180 €. Si tu es juste là pour découvrir lors d'une épreuve tu peux la louer, comme à la boutique du triathlon (environ 30 €je crois) La course à pied : les running c'est bon tu as. et pour le jour de la compétition c'est mieux d'avoir une trifonction que tu portes du début à la fin (pris très variable.. commence dans les 70 €). Dernier poste de dépense : être ou ne pas être licencié .. dans les 150 € via un club
Est-ce que cela ne fait pas trop trois sports à préparer dans la semaine ? t'arrives-t'il de rater de bonnes soirées pour aller t'entrainer d'arrache-pied ? Si! ça fait beaucoup mais il suffit de prendre le rythme, de s'octroyer des pauses dans la semaine. J'ai raté des soirées pour m'entrainer.. et j'ai raté des entrainements pour une soirée.
Quel est ton sportif préféré ? Rien qui ne me vient en tête .. je crois même que je ne connais aucun nom de triathlète
Quels sont tes prochains objectifs ? Prochains objectif : dépasser mon temps au 20 km de Paris, faire le marathon de Nice en moins de 4h et envisager un half-ironman pour 2012..
Bravo encore Isa, bon courage pour la suite ! Le récit de sa course, vu de l'intérieur.
1238.- Le singulier prénom Saoirse signifie Liberté en irlandais, amusant puisque l'actrice Saoirse Ronan s'est fait remarquer par son rôle d'Irena dans Les Chemins de la Liberté (2010) de Peter Weir. Cette jeune femme fort prometteuse a commencé sa carrière par La Cité de L'ombre (2008) avec Bill Murray et nous a fait pleurer dans Lovely Bones (2010) de Peter Jackson où elle jouait la fille défunte de Mark Wahlberg. L'histoire est originale et les acteurs sont bons mais j'ai trouvé que cela trainait en longueur et qu'il ne se passait pas grand chose entre les scènes d'actions un peu brutales. Eric Bana rappelle qu'il a joué dans des films d'action comme Hulk (2003) et Troie (2004) et Cate Blanchett est une redoutable sorcière manipulatrice un peu comme dans Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Crystal (2008) où elle interprétait le rôle d'une ... Irena. Les décors fantasmagoriques de Sarah Greenwood et la musique de Chemical Brothers donne un côté film islandais mais l'ensemble pêche trop par manque d'idées et d'un scénario qui tienne la route. La fin est attendue et la supposée surprise est vue et revue. C'est dommage car la bande-annonce m'avait bien donné envie de le voir, 4/10. "Hanna" Par Joe Wright avec Saoirse Ronan, Eric Bana, Olivia Willams, Jason Flemyng et Cate Blanchett
1237.- Le 3 juillet 2011, Nicolas Contrain du site Offrun a co-organisé le Trail du Mascaret, du nom du phénomène exceptionnel qui se produit dans certains estuaires aux époques des forts coefficients de marée. C'était l'occasion pour moi de revoir mes amis Vikings Romuald et Yannick avec qui j'avais couru L'Eco-Trail de Paris en mars. Pour le match retour, Romuald avait eu la gentillesse de m'accueillir au sein de sa famille à Fécamp, ville que je ne connaissais pas avec de beaux panoramiques, un casino et des éoliennes tournoyant fièrement sous le vent de Seine Maritime. Le samedi, le temps était propice à une flânerie en famille sur la plage, une glace au village d'Etretat où je trouvais un joli panama et une bonne pitance dans le jardin ramenée par Sophie chez le traiteur du marché fécampois. L'accueil des gens du nord est conforme à la légende et je loue mes hôtes Sophie, Romuald et leur fille Déva - divinité en sanscrit - pour m'avoir hébergé de façon si conviviale et remplie de bienséance et de gentillesse. Je retrouvais avec plaisir Yannick à l'occasion d'un apéro chez lui bien arrosé au Champagne, au cidre et à l'essence de bénédictine offert pour l'occasion par Martine la maman de Romuald, 40°C de titrage qui allait bien compliquer la course-nature du lendemain, surtout vers la fin. Le dimanche avec Romu, nous nous sommes réveillés à six heures du matin pour préparer nos affaires de course : Camelbak, chaussures et tenues de trail, manchons de compression, gels et autres barres de céréales. Le départ de la course avait lieu à Caudebec-en-Caux à quarante minutes de Fécamp. Au moment de récupérer les dossards et de saluer au passage Nicolas qui nous offrait les tee-shirts techniques aux couleurs de la course, je constatais avec plaisir non seulement le fait que le monde du trail est un microcosme où tout le monde se connait mais encore que Romu le Viking est une véritable célébrité en son pays de Caux. C'était juste mon deuxième trail mais j'ai pris énormément de plaisir. Les difficultés étaient essentiellement dans les montées bien raides et dans la topologie du terrain qui n'était jamais plat, je me suis pris plusieurs fois les pieds dans les racines et ressentais des douleurs à la cheville gauche à force de chercher sans cesse à ajuster mon équilibre, à composer avec les irrégularités du sol accidenté, plein de trous et à chercher un point d'appui que jamais je ne trouvais. C'était comme une randonnée en forêt en courant où nous nous encouragions entre coureurs en nous entraidant les uns les autres quand nous étions en difficulté à tour de rôle. Plutôt que de vivre chacun sa course de son côté, Romuald et moi sommes restés côte-à-côte du début à la fin de ce formidable périple. Au début il était devant moi et vice versa au fil des kilomètres et au fur et à mesure que s'égrénaient les minutes passées à crapahuter dans la forêt pleine de mystères. Nous avons eu la chance de courir avec Marie-Claire, Isabelle, Jean-Marc, Sandra qui étaient bien plus expérimentés que moi sur ce genre de courses et ont pu me conseiller pour arriver à bon port relativement frais . Après un passage vers le Chêne Serpent et à travers la rivière La Gertrude, nous sommes arrivés à bout des 31 km et 1050 m de dénivelé positif, satisfaits de terminer ce beau parcours de santé. Tels des vedettes américaines à l'arrivée d'une étape du Tour de France, Nicolas nous a filmés pour recueillir nos impressions d'après course. Un diabolo menthe et un Perrier citron en compagnie de Marie-France et Jean-Michel les photographes bénévoles et Normandie Course à Pied, Daniel, Bérengère, Jean-Michel l'organisateur du Radicatrail et d'autres passionnés de la course à pied, nous avons plié bagages pour retourner à Fécamp, ultime étape avant mon retour à Paris. Je remercie encore Romu et sa famille et reviendrai avec plaisir courir chez les Normands qui sont des runners bien épatants ! Toutes les photos sont sur Flickr. "Le Trail du Mascaret", récit de Romuald le Viking "Offrun" site de Nicolas Contrain "Normandie Course à Pied" de Marie-France et Jean-Marie Dumouchel
1236.- La troisième aventure des jouets en plastique Hasbro qui étaient les héros de dessins animés des années quatre-vingt a tout pour être le blockbuster de l'été. Des effets spéciaux de plus en plus bluffant avec une bonne utilisation de la 3D, des héros sympathiques, des acteurs de premier plan et pas forcément habitués de ce genre : John Malkovich, Frances McDormand et le Docteur Mamour - Patrick Dempsey. La bombe anatomique qui remplace au pied levé la jolie Megan Fox est l'anglaise Rosie Huntington-Whiteley, Madame John Statham à la ville qui n'aurait pas le cerveau d'un poids chiche d'après son partenaire Shia Labeouf mais ce n'est pas pour sa capacité à entrer à Polytechnique qu'elle a été embauchée sur le tournage et on la pardonnera bien volontiers. Le scénario astucieux mélange des faits réels à la science-fiction, des images d'époque avec des reconstitutions hallucinantes, ainsi un éclairage nouveau et très bien documenté est fait sur la mission Apollo 11 qui a vu Buzz Aldrin et Neil Armstrong alunir le 20 juillet 1969. Le scénario est beaucoup plus astucieux qu'il ne semble lors du premier tiers et les scènes d'actions sont lisibles bien que complexes à monter. J'ai particulièrement adoré les nombreux ralentis qui permettent de suspendre le temps en plein mouvement. Après avoir fait exploser un porte-avions nucléaire dans le 2, Michael Bay est un réalisateur mégalo et démesuré qui filme Chicago totalement dévastée et fait passer Independence Day (1996) de Roland Emmerich pour un court-métrage d'étudiants de troisième année de la FEMIS, d'ailleurs une allusion amusante y est faite dans Transformers 3 quand Brain et son copain sabotent le vaisseau-mère, à ID4 pas la FEMIS la référence. La chanson du générique Iridescent est signée Linkin Park tout comme pour les deux premiers avec What I've done et New Divide. Le groupe métal rock de Californie emmené par Mike Shinoda et Chester Bennington avait également signé la chanson de Twilight, Leave out all the rest. La bataille est tournée comme dans un vrai film de guerre et on ne perd pas une heure et demie comme dans le second épisode à parcourir quelques centaines de mètres à travers le danger. J'ai si bien aimé que je l'ai vu deux fois en VF au Grand Rex et à l'UGC Les Halles avec la Biloute qui a apprécié également. Cela vaut un bon 8/10. "Transformers La Face cachée de la Lune" de Michael Bay avec Shia Labeouf, Josh Duhamel, John Malkovich, Patrick Dempsey, Ken Jeong, Rosie Huntington-Whiteley et Frances McDormand
1235.- Blitz est une référence à la Blitzkrieg, "guerre éclair" en allemand qui correspond à la campagne de bombardement menée par la Luftwaffe durant la Seconde Guerre Mondiale du 7 sept. 1940 au 21 mai 1941, particulièrement meurtrière puisque 43.000 sujets de Sa Majesté sont morts sous les attaques aériennes. C'est ainsi que se surnomme le tueur en série de Londres sur les traces duquel sont lancés Jason Statham et Paddy Considine. Le film est ultra-violent et certaines images sont insoutenables, d'autant qu'elles suggèrent plus qu'elles ne montrent les souffrances assez terribles subies par les victimes du tueur sadique. L'intrigue est tirée d'un roman de Ken Bruen auteur irlandais de deux séries policières, Jack Taylor et R & B pour Roberts et Brant les deux policiers qui font équipe comme Starsky et Hutch, Murtaugh et Riggs ou K et J. En revanche les personnages sont bons entre Jason Statham - Monsieur Huntington-Whiteley à la ville le chanceux ! - le flic aux frontières de la légalité, efficace mais expéditif avec les voyous puisqu'il utilise leurs méthodes et Paddy Considine vu dans Hot Fuzz (2007) le policier dandy et respectueux des lois mais à qui il arrive également de péter les plombs. Parmi les acteurs qui leur donnent la réplique, Zawe Asthon délivre une belle prestation dans un rôle caméléon d'une fliquette qui a plusieurs visages bien éloignées de l'agent modèle sous les traits desquels elle apparait lors de sa première scène avec Brant. Le tueur en série n'a pas les traits d'une énorme brute assoiffée de sang mais d'un comédien au chômage, Aidan Gillen qui joue ce sociopathe me ferait presque changer de trottoir si je le croisais dans la rue tellement il est crédible. Je n'ai pas trop aimé cette histoire où l'on résout les problèmes de violence par la violence devant l'inefficacité de la justice et des voies légales. Certaines scènes m'ont fait penser à Irréversible (2001) de Gaspard Noé et pour toute cette violence j'attribue un 6/10, la moyenne pour les bons acteurs. Un autre film de Ken Bruen a été adapté au cinéma London Boulevard (2011) avec Colin Farrel et Keira Knightley mais les critiques ne me donnaient pas du tout envie d'aller le voir malgré la présence au générique de David Thewlis.
"Blitz" de Elliott Lester avec Jason Statham, Paddy Considine et Zawe Ashton
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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