858.- Toutes les séances de Twilight affichant complet, je me suis rabattu en première partie de soirée sur la rivière gelée du Saint Lawrence dans l'Etat de New York.
Un excellent film d'évasion qui nous fait vivre la vie difficile d'une mère de famille embarquée dans le trafic de clandestins pour faire vivre ses fils après que leur père accroc au jeu soit parti avec l'argent du loyer.
857.- Je reviens du dernier film-phénomène dont tout le monde parle.
Encore une histoire de vampire à la sauce Buffy contre les Vampires, qui nous raconte les amours impossibles entre une lycéenne et un homme qui ne dort jamais comme Jonathan Lambert et ne boit que du sang, présenté de la façon la plus romantique qui soit. L'action est lente mais on ne s'ennuie pas vraiment car les acteurs sont convaincants et l'atmosphère envoûtante. Kristen Stewart confirme sa sensualité à fleur de peau qu'elle avait déjà si bien exprimé dans Into The Wild de Sean Penn avec Emile Hirsch. Robert Pattinson, illustre inconnu au bataillon colle parfaitement au rôle dans celui du suceur de sang végétarien du style de la série Angel avec l'inimitable David Boreanaz. Comme le fait justement remarquer mon ami ppC, les codes du film de vampires ne sont pas respectés, c'est un peu déstabilisant : les héros n'ont pas de canines, ils ne dorment pas dans des cercueils d'ailleurs ils ne dorment pas tout court, ils n'ont pas peur de la lumière et pas peur des croix apparemment. Par ailleurs et c'est bien la preuve que c'est un film fantastique car l'héroïne est prête à vivre éternellement avec son vampire sans jamais lui faire l'amour. Le film prône l'abstinence sexuelle et nous dit que l'on peut être amoureux sans consommer, c'est de la science-fiction. Je regrette l'absence de scénario, le pavé dont est issu ce film est peut-être plus passionnnant. Je suis donc quelque peu déçu de cette énième resucée d'un thème qui fait régulièrement recette mais les images ultra-léchées et l'ambiance conte de fées maléfique est assez prenante.
856.- Après avoir vu le comique sur scène pour son one-man-bidon-stand-up-show, avec Gaëlle on s'est fait le film dont elle avait apprécié la pièce en chair et en os.
La pièce rend mieux. C'est toujours très dur d'adapter une pièce en film car on évite difficilement le côté statique qui tient à l'unité du lieu de l'action. Ce qui est la caractéristique intrinsèque d'une pièce se révèle être le principal handicap pour un film où l'on attend plusieurs décors, des changements et de la variété. Fort heureusement comme le disait la miss, on peut toujours passer une chouette soirée avec un film moyen. A l'origine on devait voir Largo Winch mais les circonstances ont fait que l'on s'est rabattus sur ce navet mais on a bien rigolé et c'est le principal. Merci Miss !
"L'Emmerdeur" de Francis Veber avec Richard Berry, Patrick Timsit, Pascal Elbé et Virginie Ledoyen
855.- Après Paranoiak (2007), nous retrouvons le même tandem Caruso-Labeouf dans un film du réalisateur né en 1965 à Norwalk dans le Connecticut.
L'Oeil du Mal - Eagle Eye en grand breton - est basée et produite par le maître Steven Spielberg. On retrouve le petit garçon qui nous avait fait frissonner dans Mirrors avec Kiefer Jack Bauer Sutherland, Cameron Boyce, il joue le rôle du fils de Michelle Monaghan qui est prêt à faire exploser le Président des Etats-Unis, rien que cela. "L'Oeil du Mal" de D.J. Caruso avec Shia Labeouf, Michelle Monaghan et Rosario Dawson
853.- J'avais adoré Anthony Zimmer avec Sophie Marceau et Yvan Attal, pas l'histoire mais l'ambiance, la musique, les décors soignés et la réalisation.
J'ai découvert son second long métrage et je n'ai pas été déçu du voyage avec Largo Winch. Quel buzz autour de ce film quand même, je me rappelais la fin 2007 ou les premiers jours de janvier, la production avait déjà placardé les murs du métro avec l'affiche du film, gonflés de nous allécher avec ce film un an avant, c'est ce qui s'appelle susciter le désir, créer le manque et l'attente. Beaucoup ont dit de Tomer Sisley que c'était un mauvais choix pour le rôle, ce n'est pas un mauvais choix c'est un mauvais acteur. Il n'est pas très convaincant dans le rôle de l'écorché vif qui se trouve propulsé à la tête d'un empire avec son air nonchalant et son je m'en foutisme flagrant. Il parle quatre langues il est vrai dont l'anglais impeccable, l'italien perfetto et un serbo-croate-bosniaque à s'y méprendre mais vu que je n'y comprends rien cela n'a pas trop de poids cette dernière appréciation. Il est grand, musclé, beau gosse avec des traits fins mais quel coup de chance pour lui d'avoir été casté pour le rôle-titre. La preuve si besoin en était que l'on peut avoir un mauvais acteur et réussir un bon film avec une réalisation qui tient debout et une formidable histoire et un scénario solide. Kristin Scott Thomas est juste parfaite dans le rôle de l'executive woman assoifée de pouvoir comme j'en ai rencontrées parfois et Gilbert Melki juste excellent dans le rôle du protecteur bienveillant de Largo. Cet acteur sais jouer avec autant de sincérité le "Look ze Ring !" de Peter Allaoui dans La Vérité que le rôle touchant d'un père de famille ou celui du bras droit mentor d'un magnat de la finance internationale. Cette ascension au pouvoir d'un héritier de la finance me fait penser à Money un bon navet adapté du roman éponyme de Sulitzer qui m'avait passionné pour son évocation romancée des arcanes du pouvoir et des jeux qui se déroulent tout en haut de la pyramide alimentaire, d'ailleurs Eric Stolz aurait fait un bien meilleur Largo Winch.
Au final, un bon film de divertissement avec une belle musique, un bon scénario, quelques cascades mais pas trop. Vivement le second volume et j'aurai encore à ce moment-là une touchante pensée, un pincement au coeur pour mon ami 4Largo !
"Largo Winch" de Jérome Salle avec Kristin Scott Thomas, Mélanie Thierry, Gilbert Melki et Tomer Sisley
850.- Mardi soir, c'est le jour où Marc Boubli et Pierre Fernandez passent au Lieu. C'est également un jour calme pour moi, la veille des sorties du cinéma et l'occasion d'une séance de rattrapage pour les films que j'aurais éventuellement raté. Je suis allé voir le dernier Gérard Lanvin avec Christophe DP Bogoss après un footing de la station RER C de Issy Val de Seine au terminus de la ligne 8 à Balard, une course dans les corridors du métro et un V.I.B. au McQuick. C'est un excellent thriller à la française qui ne veut pas imiter une quelconque superproduction américaine avec de beaux rôles pour tous les acteurs principaux qui ne sont pas ce qu'ils semblent être. L'histoire est un peu alambiquée mais quel plaisir de revoir Simon Abkarian juste parfait en méchant machiavélique et Vahina Giocante beaucoup plus expressive qu'il n'y parait. Tous les autres comédiens sont convaincants avec une mention particulière pour Nicolas Duvauchelle, Monsieur Ludivine Sagnier dans le civil, qui a su casser son image beau gosse pour un rôle d'écorché vif et manipulé plutôt émouvant. Il n'y a pas de grosse scène d'action mais le suspense est présent à chaque seconde et le scénario tient la route du début à la fin qui nous réserve son lots de surprises lorsque les masques tombent et les langues se délient. Le film est très réaliste et on se demande où est la réalité où est la fiction ? Et fort heureusement, le chien Uthar n'a pas été maltraité durant le tournage alors allez-y !
"Secret Défense" de Philippe Haïm avec Gérard Lanvin, Vahina Giocante, Nicolas Duvauchelle, Aurélien Wilk et Simon Abkarian
848.- L'affiche était belle, la bande annonce prometteuse avec Jennifer Connely, Keanu Matrix Reeves et John Cleese entre autres.
Malheureusement on est manifestement en présence d'un superbe navet 3 étoiles avec des moyens gigantesques, des effets spéciaux, de bons acteurs qui tentent de sauver les meubles mais un scénario inexistant qui est un copier-coller d'idées maintes fois vues et revues au cinéma. L'arrivée des aliens sous forme de sphères venues annoncer la fin du monde comme dans Independance Day, un New York complètement vidé de ses habitants tel Je suis une Légende et une scène d'interrogatoire qui fait penser à Matrix font que le film manque totalement d'originalité. Les spectateurs s'ennuient de bout en bout et cela s'est entendu jusqu'au métro, il n'y a rien à sauver de cette grosse bouze qui ne sert qu'à nous soutirer nos 9,90 euros de la séance de cinéma.
"Le Jour où la Terre s'arrêta" de Scott Derrickson avec Keanu Reeves, Jennifer Connely, Kathy Bates et John Cleese
845.- C'est un film familial de flics irlandais qui rappelle Ennemis Rapprochés avec Harrison Ford ou La Nuit nous Appartient avec Joaquin Phoenix.
Edward Norton campe un policier qui doit retourner sur le terrain suite au meurtre de quatre de ses confrères à la recherche d'un dealer. Le film est très long, il est servi par de bons acteurs avec l'excellent Edward Norton égal à lui-même, l'inquiétant Colin Farrell et le trop gentillet Noah Emmerich que je n'avais pas revu de puis l'efficace Cellular avec Kim Basinger. Le suspense est bien mené mais on voit trop rapidement qui est gentil, qui est méchant et le dilemne qui se pose aux différents protaganistes qui veulent suivre le code des flics "protéger les siens", tout en restant intègres. Je me suis donc endormi au début mais j'ai pris un peu de plaisir à voir évoluer Edward Norton dans son enquête même s'il n'est jamais vraiment en danger.
"Le Prix de la Loyauté" de Gavin O'Connor avec Edward Norton, Colin Farrell et John Voight
839.- Luc Besson produit du bourrin efficace, avec la franchise des Tranporteurs, cet adage se vérifie une fois de plus.
Les filles sont belles, les cascades réussies, les scènes de combat au corps à corps très bien chorégraphiées par Corey Yuen. Le scénario se tient même si ce n'est pas du Hitchcock. Le tout se laisse suivre comme un bon film popcorn. On en a pour son argent et c'est plaisant à voir en grand écran. Jason Statham est un digne successeur de Bruce Willis, l'Audi R8 a des courbes superbes, quelle carosserie, la voir évoluer dans les grandes villes d'Europe est un enchantement.
Il m'a même envie de voir les deux premières histoires que j'avais ratées lors de leurs sorties en salles en 2002 et 2005.
"Le Transporteur 3" de Olivier Megaton avec Jason Statham, Robert Knepper, François Berléand et Natalya Rudakova
836.- La deuxième partie du biopic de la vie de Jacques Mesrine qui se prononce comme Miromesnil, ne tient pas les promesses faites lors du premier tir le mois dernier.
Je me suis ennuyé, pas autant que pour Max Payne, mais il y a des longueurs, le rythme nerveux du précédent épisode a laissé la place à un thriller psychologique lourd malgré les excellents acteurs présents : Samuel Le Pacte des Loups le Bihan, Mathieu Quantum of Solace Amalric et Gérard Lanvin ont remplacés Depardiou et Gilles Lellouche. A noter l'excellente composition d'Olivier Gourmet dans le rôle du commissaire chargé de l'enquête et toujours une belle partition de Marco Beltrami.
Tous les décors sont bien faits jusqu'à la reconstitution longuette de l'exécution Porte de Clignancourt où l'on voit en arrière-plan le KFC qui n'existait pas à l'époque (clin d'oeil à Matthias Fondeneige ;o). Ils auraient pu faire un seul film regroupant les deux parties, mais se sont laissés aller à des considération bassement matérielles. Il est clair que tous ceux qui sont allés voir le premier iront se précipiter pour découvrir la suite faiblarde. Cela me rappelle Kill Bill de Quentin Tarantino ou bien Matrix 2 et 3 où le denier volet de la trilogie était vraiment bof bof d'ailleurs je ne l'ai pas revu depuis.
"Mesrine : L'Ennemi Public n°1" de Jean-François Richet avec Vincent Cassel, Samuel le Bihan, Mathieu Amalric, Olivier Gourmet et Ludivine Sagnier
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
Les commentaires récents