Depuis que j'ai ouvert ce blogounet, le 26 avril dernier, j'ai rencontré des tas de personnes épatantes, des bloggueurs ! Parmi lesquelles, Célinette, Céline, Adrien, Charles, ppC, Poupée, Nawal, 4Largo et tant d'autres. Il y en a une qui n'utilise qu'une heure de surf par jour mais quelle heure ! c'est Missparker. Partout où je vais, je trouve toujours une note d'elle, un commentaire plein d'espièglerie et non dénué d'esprit. Parfois on se fait un ciné en fin de we ou un restau dans le coin car elle travaille à Châtelet, tout à côté de chez moi, inZeSentier. Tiens ce soir par exemple, nous avions prévu d'aller voir le dernier Scorsese avec Léonardo, Matt et Jack au Max Linder un vieux théâtre reconverti en salle de cinéma qui a énormément de cachet, du genre de l'Escurial dans le XIIIème. Au dernier moment, Missparker m'annonce qu'elle a deux invitations pour une pièce de théatre, un one-man-show d'un imitateur découvert par le regretté Ticky Holgado, Benjy Dotti. D'un humour caustique, ce véritable caméléon vocal prend la voix des grands de la scène française, d'Enrico à Julio en passant par Piaf, Aznavour, Bruel et Régine et nous assène des répliques qui font mouche à tous les coups. On en rigole encore ! Nous avons été l'applaudir pour zéro euro, un bon plan de Missparker qui a trouvé les invitations gratuites sur billetreduc qui en fourmille, parait-il. Mais il est vrai que pour un jeune artiste qui monte à Paris, il est très difficile de se faire une place, même en étant parrainé par une star comme Holgado, Bosso ou Le Bihan. Il faut remplir les petites salles, faire venir les foules et compter sur le bouche à bouche. C'est pourquoi il vaut mieux jouer devant une salle remplie même avec beaucoup d'invitations que devant deux pékins qui ont payé et se battent en duel. Dure dure la vie d'intermittent du spectacle ! Toujours est-il que le spectacle de Ben est bourré d'énergie et que le jeune homme nous a fait passé une excellente heure et demie. Et puis se produire au Triomphe, rue Blainville à deux pas du Panthéon, ce n'est pas de si mauvais augure pour l'avenir ;o)
(TheZique : Charles Aznavour - La Bohême)
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