inZeSentier

Chacun sa route

On cherche tous un sens à notre existence. Je ne sais pas toujours ce que je vais faire de ma vie mais en profitant du we prolongé du 15 août, j'ai retrouvé ceci. Je n'oublie pas d'où je viens. Je l'ai connu 18 mois en 1996-1997. Cela m'avait laissé quelques séquelles puisque plusieurs années après avoir retrouvé un emploi, j'avais toujours peur de prendre des vacances de crainte que l'on ne s'aperçoive que je n'étais pas indispensable. Mon parrain qui était fonctionnaire, avait pour coutume de dire "quand le boulot va, tout va". C'était en 1997, près de dix ans plus tard, la formule reste toujours valable. Et il me demandait pourquoi je ne tentais pas le concours de la fonction publique pour me mettre à l'abri définitivement. La Brigade Financière me tentait bien, avec un niveau d'expert comptable, cela suffisait pour y postuler mais le hasard a fait que je fais tout autre chose en parcourant les villes de France et de Navarre pour porter la bonne parole et faire un métier que mes parents et mes amies ne comprennent pas. Lorsque j'ai tenté d'expliquer à Frédéric ce que je faisais, il a acquiésé mais du chinois ou cela, c'était du pareil au même ;o) Mama Mia, tant que je le fais bien, c'est le principal mais j'ai l'impression d'être un agent secret parfois tels les "agents du FBI" comme les riverains de Neuilly-sur-Seine nous appelaient !

Brice de Quib

Mag et Manu vivaient paisiblement rue Saint Jacques à Paris quand est arrivée une troisième personne, un petit être prénommé Ethan, l'enfant de l'Amour - ah l'Amouûur - Ils vécurent heureux mais avec beaucoup de contraintes. C'est vrai ça, c'était toujours la course entre le matin, amener le petit ange à la crèche, lui trouver une nounou une baby sitter - tout le monde n'a pas les moyens d'avoir une fille au pair à Trenton - , aller le chercher le soir, ne plus pouvoir prendre un verre au Bombardier, pub australien du coin de la rue. Bref, la vie change quand on passe d'une vie de couple à une vie de famille à Paris. On n'a plus le temps, on est toujours obligé de courir, de faire l'impasse sur tout un tas de loisirs qui semblaient anodins auparavant : prendre un pot, aller au ciné, se faire un théatre ou un musée, une expo... Paris n'est pas une ville où l'on peut élever facilement les enfants.
Beaucoup l'ont rêvé, ils l'ont fait. Ils ont quitté la capitale en mai dernier et aujourd'hui les voilà au paradis breton à Quiberon. Un lopin de terre acheté à prix d'or pour faire construire la maison du bonheur, une location plus tard avec un grand terrain où le gamin peut gambader, ils ont monté en centre-ville deux vidéoclub et un cyber café. Alors vous savez quoi ? Si d'aventure, vous passez à Quiberon, arrêtez-vous Place Hoche devant l'immense enseigne "CYBER". Le patron est un ami, Brice de Quib, vous dîtes que vous venez de ma part et il vous offrira peut-être un café, si le Père Collateur est arrivé ;o)
Vous m'y croiserez peut-être, j'y serai vers l'arrière-saison.

J'ai décidé d'être heureux

Aujourd'hui soirée sympa totalement improvisée avec une nouvelle amie qui aime le cinéma,  bien sympa mais qui n'a qu'un seul défaut : pour toute carte Pass illimitée, elle a la carte UGC ! Peu le savent, mais la carte UGC a été implémentée par une firme dans laquelle j'ai essuyé les plâtres plus jeune, le cabinet PriceWaterhouseCoopers.
En décembre 1999 la société Maximiles a été créée pour gérer des programmes de fidélisation, de motivation/stimulation et de gestion des bases de données clients adhérents. En novembre 2002, elle a remporté l'appel d'offres de la gestion de la carte UGC illimitée en France et en Belgique dont la mise en place avait fait l'objet d'une mission de conseil par PWMC, PriceWaterhouse Management Consultants en mars 2000. Pour rappel, la carte Pathé a été lancée localement en réponse en novembre 2000, au Pathé Atlantis de Saint-Herblain près de Nantes.
Cette parenthèse étant fermée, nous avons vu l'excellent film de Olivier Nakache et Eric Tolédano, "Nos Jours Heureux", basé sur un court métrage qu'ils avaient tournés en 2002 sur les joies de la colonie intitulé "Ces Jours Heureux" où Lorant Deutsch dans le rôle de Vincent Rousseau,  partageait la vedette avec Omar et Fred. Personnellement je n'ai jamais connu les colo de vacances, dans la famille seule ma soeurette a passé le BAFA et a donc officié comme mono mais ni mon frérot ni moi, sommes partis goûter aux douces joies des feux de camps, des virées en camping et des dortoirs où l'on fumait de la beuze à 13 ans, voire pire. Bref il y a beaucoup de bien dans ce film et de vérité d'après Sandra qui travaille dans le milieu et qui a validé le réalisme des situations !
A un moment, un gamin Guillaume joue de la guitare mais je ne sais pas quel morceau c'était et je voudrais bien le savoir, cela m'a donné des frissons, parfois la musique vous entraîne dans des sensations si étourdissantes qu'elle vous emporte au-delà des nuages lors de moments si sublimes que vous ne souhaitez plus du tout attérir.

Vis ma vie de chasseurs de brocantes

Je ne suis pas un adepte des brocantes et j'ai tort.  Avec mon grand ami Fred, maître de musique et artiste de son état, nous avons fait une brocante au pays de Gustave Flaubert et on se demande toujours mais pourquoi les brocantes ne sont-elles pas prises d'assaut ? Une caisse pleine d'outils à tailler des murs de pierre est partie à 6 euros alors que le moindre burin fait 25 euros chez Leroy Merlin. Pour ma part, j'ai récupéré un téléphone rétro à cadran 2 euros, une table de chevet style Louis XVI ... 10 euros. J'avais rencontré un gars à Clermont Ferrand dont c'était le passe-temps favori : acheter sur les brocantes des soldats et les revendre sur eBay, il se faisait souvent 10 fois la culbute ! Aujourd'hui malheureusement, on préfère payer cher la mauvaise qualité. On ne se pose plus la question de la justification du prix. A Paris, les brocantes sont faites pour les riches, les prix sont exagérés, tu n'as vraiment pas l'impression de faire de bonnes affaires car les marchands du dimanche te sortent des prix qui ne font pas du tout vide-grenier. Tout l'art est de bien négocier et Fred sait très bien le faire : on a rigolé avec ceux qui tenaient les stands, on s'est même fait offrir des whiskies pour l'apéro ! sympa cette ambiance où l'on s'amuse tout en faisant des (petites) affaires, vive les brocantes ! Il y en a tous les dimanches de l'été et pour ceux qui veulent simplement se donner la peine de se lever tôt et s'y rendre, il y aura toujours de bons articles à ramener. C'est comme Ikea en moins arnaque parce que chez le Suédois, tu prends toujours des petites choses et à la fin, tu en as pour 250 euros le caddie ;o)

Pas si mal

Finalement, eBay n'est pas si mal que cela et les Boches tiennent leurs promesses  ! Ce matin, j'ai eu l'heureuse surprise de recevoir par colissimo la lampe à poser Gioello que j'avais réglée en mai !!! Ils sont longs mais c'est préférable au fait d'avoir balancé l'argent dans le caniveau. La même lampe à 204 euros à Lafayette Maison, neuve je l'ai touchée à 119 euros en Allemagne. Extraordinaire. Pourquoi à Paris, les commerçants se sentent obligés d'augmenter leurs prix, nous obligeant consommateurs quelconques à nous rabattre sur d'autres canaux d'approvisionnement ? Vous pourrez me dire ce que vous en pensez au prochain passage à la casa ;o)
Bon we pluvieux, un temps propice pour noyer ma mélancolie et ma tristesse dans un tourbillon de notes sur le Bösendorfer de Fred accompagné de quelques rasades de vodka. Bonnes vacances Gosia ! On se revoit à ton retour pour s'enivrer de jolis moments musicaux.

Demain est un monde en soi

Ce vendredi 11 août marquera un grand jour dans mon calendrier.  Pour des raisons personnelles tout d'abord, que je n'étalerai pas dans cet article, pour des raisons professionnelles ensuite et c'est l'objet de la présente note. je quitte mon client actuel pour partir en mission à Bordeaux comme nous avons brillamment remporté la mission. Seulement, on m'a donné 50 jours pour faire un boulot de 150 au moins, merci les consultants ou les commerciaux qui ont fait le chiffrage. Cela fera 41 jours passés à Balard dans le XVème arrondissement, entre l'Aquaboulevard et la Porte de Versailles. Je suis content, la mission s'est très bien déroulée pour moi, surtout après avoir loosé comme une merde il y a un an et demi. C'était un autre temps, dans une autre vie. C'était l'angoisse pour y rentrer, mais j'ai redoré mon blason, que c'est agréable. Un coup de chapeau à mes amis et néanmoins collègues Viviane, Serge, Maximouss et Valéry, tous vraiment agréables, je les invite au restau ce vendredi midi pour les remercier de ces bons mots et moments partagés.
Et oui, mes livrables ont été jugés très fructueux, il n'y avait pas photo avec les bullshits produites par le senior consultant. Je vous le dis : une veine de cocu !
Le 11 août est l'anniversaire de ma copine Sylvie, je te fais plein de poutouxxx et suis très content de te connaître, tu es une personnalité rîche et attachante.
C'est de plus le jour de la Sainte Claire que j'embrasse affectueusement.
La photo est dédié à Célinette que je remercie pour son gentil mail. Il y a des nice people dans la blogosphère quand même ;o)

La Musicothérapeute

Nouvelle rencontre, nouveau métier.  Au détour d'un couloir au bureau, j'ai rencontré une charmante personne, Gosia, qui comme votre serviteur est une grande amatrice de piano puisqu'elle a suivi 15 ans de cours quand même, en Pologne et joue du Chopin et du Rachmaninoff comme d'autres font des points de croix, pratiquent le twirling ou laissent des coms sur les blogounets. Dans la vie, elle ne fait pas que cela puisqu'elle est musicothérapeute, mais qu'est ce que c'est que cela ?
La musicothérapie est l'utilisation de la musique à des fins thérapeutiques à l'adresse des personnes en difficulté psychologique ou sociale. Il existe deux modes d'approche de la pratique : la musicothérapie passive où le sujet écoute un programme musical adapté à sa tension nerveuse afin de réduire son anxiété et son état de stress, la musicothérapie active ou le patient produit lui-même la musique par la voix, des percussions ou d'autres instruments. Gosia est spécialisée dans la technique pianistique pour les enfants agités, mais je ne sais pas si elle donne des cours ou bien si elle leur fait écouter des morceaux, les deux mon Capitaine probablement ;o)
En France, le métier n'est pas reconnu comme il l'est en Angleterre ou en Allemagne et les diplômes obtenus dans ces pays ne donnent aucune équivalence en France. C'est la quadrature du cercle pour exercer, en même temps, le marché est en friche car je suis convaincu que la musique comme dit l'adage, adoucit les moeurs et restaure le calme chez les p'tits nerveux et que ce métier correctement marketté a des possibilités de se développer dans la capitale.
Par ailleurs, je profite de ce post pour lancer un appel à tous les amateurs de piano, manifestez-vous si vous avez 10 ans, 15, 20 ou 30 ans de piano derrière vous, j'ai envie de monter des diners-concerts d'abord chez moi pour commencer ensuite pourquoi pas dans des salles. La formule est à étudier mais tout est possible. J'ai toujours des contacts avec des profs concertistes qui m'ont prodigué des conseils éclairés dans ma jeunesse. Le principe est que les grands amateurs qui souhaitent se produire en public pour jouer une ou deux oeuvres de leur répertoire pourront le faire dans un cadre un peu sympa, à l'Abbaye de Montmagny, au théatre de Suresnes ou pourquoi pas dans un bistrot piano-bar à Paris. Il existe bien des cafés philo, pourquoi pas des cafés piano ! C'est bien de pratiquer pour soi, le partage de sa passion est tout autant gratifiant. Et quel bonheur de voir l'interprétation des oeuvres que tu adores jouer par un autre musicien. Cela te procure un sentiment de bien-être rafraichissant et cela fait naître de bien paisibles pensées.

Apéro dînatoire chez Astrid

J'ai des amis formidables et Astrid est une amie formidable.  Je vous ai déjà parlé de cette prodige du petit écran qui officie de façon fugace sur Direct 8 avec son complice Alexandre Laflèche, souvenez-vous ! La jolie jeune femme s'apprête à s'envoler pour l'Australie au pays des kangourous, des diables de Tasmanie et des walabis en liberté. Pour l'occasion ou pour une autre d'ailleurs, pour fêter l'arrivée imminente du pont du 15 août, elle nous a reçus dans son loft du XVIIème arrondissement, métro Argentine à deux pas de la Porte Maillot et du Concorde Lafayette. Son appart est plutôt sympa, sans vis-à-vis avec vue plongeante sur une cour pavée de bonnes intentions et joliment remplie de verdure avec une maison imposante et clinquante puisqu'il s'agit tout simplement de celle de Philippe Bouvard. Ce soir, nous n'avons pas aperçu le trublion des Grosses Têtes et du Petit Théatre mais quand même habiter en face d'une célébrité, on ne voit cela qu'à Paris. A Marseille, tu croises 2 starlettes de "C'est beau la Vie !" et t'es le Roi du Monde mais dans 20 ans, elles seront aussi adulées que Filip, Franck et Adel des 2Be3. En attendant, ne nous prenons pas la tête et apprécions les photos de cette soirée sur Flick'r !

Notre meilleur ennemi

Savez-vous pourquoi nous adorons le sucre ?  Parce que le sucre est le premier carburant du cerveau, c'est une copine médecin qui me l'a dit et c'est le secret de l'univers !
Le cerveau carbure au glucose, il en utilise tous les jours 120 g mais il ne peut pas le stocker, il est donc essentiel de consommer des glucides à chaque repas : pain, pâtes, riz, céréales, fruits, légumes, lait et yahourt. Je me justifie car j'ai craqué sur un BN à la fraise grassement offert par mon collègue et néanmoins ami Valéry qui me dit : "moi je m'en fous, je suis déjà gros !"

Etude dans un appartement

... ou Etude in A flat - étude en la bémol op. 25 n°1 de Chopin - quelle belle mélodie, outre le chant de la note la plus haute et la ligne de basse donnée par la note la plus grave, un chant "intérieur" résonne à certains passages (mesures 17 à 21) et nous fait découvrir un monde étonnant .
En parlant d'appartement justement, j'ai croisé hier soir le neveu de la propriétaire de l'appartement de mes rêves actuels. Il est inoccupé depuis avril et apparemment personne ne va le louer. Je lui ai filé ma carte et lui ai dit : "qu'elle m'appelle, je lui prend son appartement !" un 30 m2 pour 200.000 euros dans le Sentier, je ne vais pas le laisser filer tout de même.
Quel prix de folie quand même, cela devient le luxe quasi-absolu d'habiter à Paris. Les prix sont au plus haut et aucun voyant n'indique un frémissement du marché, voire une baisse ou un ajustement négatif. Qui peut acheter aujourd'hui ? Ceux qui sont déjà propriétaires, les banques-assurances et les fonds de pension. Autrement on arrive à des situations de dingue comme un pote qui a acheté dans le XVème un 50 m2 pour 350.000 ... diantre ! C'est la sélection par l'argent et cela va même jusqu'à la recherche d'un travail : quand tu laisses ton adresse, cela fait plus classe de mettre 75002 Paris que Noisy-le-Grand ou Massy et les recruteurs en tiennent compte, ils se disent dans leur inconscient : "un gars qui habite Paris intra-muros, c'est forcément un mec bien". Cela n'a pas de sens mais c'est un fait, le jour où je laisserait mes clés au futur habitant de mon appart pour déménager en banlieue, je ne pourrai plus faire marche arrière.
En attendant, Perrette, espérons que la proprio elle va m'appeler ;o)