1347.- Il est un artiste incontournable que l'on croise depuis quelques années sur les expos running des manifestations sportives comme au Marathon de Paris, au Marathon de Nice-Cannes, Marseille-Cassis et dimanche sur le semi-marathon de Boulogne-Billancourt. Au fur et à mesure des rencontres, Vincent Dogna le marathonien dont la meilleure marque est à 3h16 au Marathon de Prague en 2004, est devenu un ami. Outre les très jolis tableaux qu'il exécute après sa formation à l’école supérieure des arts appliqués Duperré (Paris) et aux Métiers d’art du Hainaut à Jemmapes (Belgique), il réalise des affiches pour les compétitions internationales de course à pied comme le 20 km de Paris et le semi-marathon de Rueil-Malmaison. J'ai eu l'occasion de venir au vernissage de son exposition à l'espace Beaujon à Paris en 2012, j'apprécie sa gentillesse et le coeur qu'il met dans ses oeuvres mais jusqu'alors, aucune de ses toiles n'avaient émues mon coeur. Quand je l'ai vu j'ai été immédiatement conquis.
1346.- 1h43 au semi de Boulogne. Pour mon ami Baptiste un chrono à oublier, pour Ben mon pote d'entrainement fractionnés à Paul Valéry son nouveau RP - record personnel - et pour moi ce temps représente un retour vers la forme un mois après mon désastreux semi de RuninLyon où j'ai terminé à la ramasse avec un 1h54 aux confins de mon RP. Parti avec le dossard de mon ami Yvan j'ai pu prendre le départ en sas préférentiel tout devant et j'ai donc eu l'occasion de croiser de nombreux amis qui m'ont rattrapé dont Jipé de Run Reporter Run. Parti comme une balle en 4:17" / 4:21" / 4:30" sur les premiers kilos. Giao mon ami me rattrape dans le 3 km et me souhaite bon courage pour la suite. Je passe le 10 km en 46' qui est mon meilleur chrono sur la distance de l'année et explose au 15km. Vers la fin lorsque je termine en mode plus pépère, Jean-Pierre me salue et continue son petit bonhomme de chemin sans se presser sans doute en mode préparation pour la SaintéLyon qu'il fera pour la première fois de sa jolie carrières de coureur. Un gros passage à vide aura eu raison de ma petite ambition du jour de passer sous les 1h40 mais 11 minutes de mieux en 1 mois, le meilleur est à venir pour 2014. Crédit photo : Fatiha Hadad le 17 novembre 2013
1345.- Le nouveau film du réalisateur de l'un des meilleurs épisodes de Harry Potter, le Prisonnier d'Azkaban (2004) marque un tournant dans l'histoire des films se déroulant dans l'espace. En allant voir le film surtout en 3D, on a vraiment l'impression d'y être comme un technicien ou un ingénieur de la NASA, dans l'espace avec les règles physiques très particulières dû au vide et à la perception par ses cinq sens de l'environnement cosmique. George fait du cabotage et est en fait un faire-valoir de luxe de la Miss Speed qui arrive à jouer les sentiments de l'intérieur, à défaut de les retranscrire sur son visage botoxé de partout. J'aurais préféré une actrice totalement inconnue mais sans doute c'était la condition sine qua non du studio Warner Bros pour mettre les 100 millions de dollars de budget sur la table. Les mouvements des acteurs sont fluides et emprunts de poésie comme lorsque Ryan se retrouve dans la capsule en position foetale le temps d'une mini-pause entre deux tempêtes. C'est comme dans Speed, les dangers se succèdent les uns aux autres avec des effets tous plus dévastateurs, on est sans arrêt hors d'haleine et le réalisateur a pris quelques libertés sur la véracité scientifique. Ceci dit, c'est stupéfiant de réalisme j'ai regardé les photos des vraies stations ISS et Tiangong-1 et elles sont exactement comme dans le film. Un film à voir une fois et en grand écran car il n'y aucune subtilité dans le scénario, on n'a pas besoin de refaire une vision pour noter les indices éparpillés ça et là de l'intrigue qui tient sur un ticket de métro. J'aime bien les effets spéciaux, les belles scènes en 3D mais je préfère quand ils sont justifiés par une histoire solide. 5/10.
"Gravity" de Alfonso Cuaron avec Sandra Bullock et George Clooney
1344.- Il y a entre 5 et 10 millions de coureurs occasionnels et réguliers en France depuis l'explosion de l'engouement pour ce sport qui tend même à remplacer le golf dans la catégorie des sports aristocratiques. Les magazines spécialisés sont légion et il est difficile de distinguer le bon running mag de l'ivraie. J'ai l'occasion de lire plusieurs numéros de Zatopek Magazine et je le trouve rafraichissant. Au lieu de présenter une énième palette de plans d'entrainements et de conseils pour bien fractionner, augmenter sa VMA ou faire ses exercices de pliométrie, il aborde la pratique de la course à pied sous des angles originaux et approfondis. Dans le numéro 28 avec Kilian Jornet en couverture à l'assaut d'une pente de 45%, on trouve notamment un article passionnant sur un apnéiste de 40 ans, Stéphane Mifsud recordman du monde en apnée statique en 11 minutes et 35 secondes. Il fait le parallèle entre la pratique de son sport et celle de la course à pied où il est bon puisqu'il court le 10 km en 38 minutes et est finisher de l'Ironman en 10h15. J'ai trouvé également passionnant l'article sur l'influence de la course à pied avec la glande thyroïdienne, il est bien documenté et fait de la vulgarisation intelligente. En bref, Zatopek je vais continuer à le lire, enfin un magazine de course à pied qui ne parle pas que de la course à pied. "Zatopek Magazine" n°28
1343.-Le Transperceneige est l'adaptation de la bande dessinée
éponyme des français Jacques Lob, Jean-Marc Rochette et Benjamin Legrand parue
en octobre 1982 dans le périodique A Suivre.
En 2005, le réalisateur coréen de The Host (2006) découvre la bande dessinée
dans une librairie spécialisée et tombe amoureux de l'histoire et en voit tout
le potentiel cinématographique qu'il pourrait en tirer et suggère de la porter
à l'écran quand les producteurs de Moho Films et d'Opus Pictures lui proposent
de réaliser un film. Avec un budget de 40 millions de dollars, le Snowpiercer
est à ce jour la plus grosse production jamais réalisée en Corée du Sud.
L'histoire sentait le réchauffé avec l'épopée de cette arche de Noé metallique
qui parcourt le monde après le début d'une nouvelle ère de glaciation déclenchée
par l'homme, paradoxalement pour lutter contre le réchauffement climatique. Si
l'on est pointilleux, on émet des doutes sur le postulat de base. Il y avait tout pour faire un nanar, une bouze cosmique, une série B qui part
dans tous les sens, bref un navet de plus. C'était sans compter la capacité du
réalisateur à s'attacher à ses personnages et à les rendre humains et émouvants
comme dans The Host qui était beaucoup plus qu'un film de monstre. Ed Harris est surprenant dans son rôle et nous fait une resucée de discours
aussi simple à comprendre que la tirade de l'Architecte dans Matrix Reloaded (2003)
des frères Wachowski il y a déjà dix ans. On retrouve de solides seconds rôles comme John Hurt celui qui
mourrait en premier dans Alien (1979) de Ridley Scott, le jeune Jamie Bell qui
nous avait ému dans le rôle de jeune danseur Billy Elliot (1999), Octavia
Spencer dont on parle pour reprendre le rôle de Jessica Fletcher dans une
reprise de la série Arabesque et qui joue le rôle d'une mère de famille prête à
tout pour retrouver son fils enlevé par les méchants nantis, l'anglaise Tilda
Swinton qui est un redoutable lieutenant au service de La Machine qui fait
tourner ce qui reste de l'Humanité. "Qui contrôle la Machine contrôle le
Monde". J'ai été fasciné par le film et son dénouement incertain, loin de se terminer
en eau de boudin. Jamais plus je regarderai les trains de la même manière.
8/10.
"SnowPiercer Le Transperceneige" de Bong Joon Ho avec Chris Evans, Tilda Swinton, Octavia Spencer, Jamie Bell, John Hurt et Ed Harris
1342.- Pour une fois je reviens dans mon quartier Le Sentier à l'origine du nom de mon blogounet.
Pour la pause de midi j'ai eu l'occasion de tester ce sympathique restaurant qui se situe tout au bout de la rue du Sentier. Les patrons sont un couple de jeunes à l'air jovial et avec un sourire jusqu'aux oreilles, je n'ai pas eu l'occasion de trop discuter avec eux puisque le bar était plein à l'heure de midi, sans doute la preuve qu'ils proposent des produits de qualité.
Ils ont repris l'ancien Petit Café l'été dernier et ont ouvert le 27 septembre 2012 avec une formule midi à 12€ pour un plat + dessert. Aujourd'hui le menu est à 13€ et j'ai goûté au poulet curry suivi du fromage du jour avec une salade et un café. Tout compris pour 15€, l'ambiance est sympathique et la musique pas trop forte. Le plafond est haut malgré l'exiguité de la pièce principale. Je reviendrai avec plaisir goûter aux tapas et aux plancha qui ont l'air succulentes, les plats étant de bonne facture pour un prix tout à fait mini vu le quartier. "L'Almodobar" au 38 rue du Sentier, 75002 Paris métro Bonne Nouvelle ou Grands Boulevards
1341.- Cela faisait bien longtemps que je n'avais passé un aussi bon moment de thriller au cinéma.
Avec une ambiance à la Se7en (1995) de David Fincher, le réalisateur canadien a réalisé un beau film passionnant qui nous tient en haleine de bout en bout, sans longueur malgré ses 2h33 de pellicule numérique et des acteurs au sommet de leur art. J'ai apprécié le jeu de Hugh Jackman, marqué du visage et nettement plus vulnérable et fatigué que dans sa composition de Wolverine, crédible en père de famille survivaliste. Jake Gyllenhaal lui tient la dragée haute avec son interprétation du détective Loki, le policier aux mains tatouées et à la chevalière de franc-maçon. Les personnages sont très bien fouillés et ancrés dans un réalisme hallucinant. L'action se situe dans la banlieue de Boston mais la ville est loin et on est plongé dans l'Amérique profonde avec des gens plutôt tranquilles. Tout commence sur la sensation bizarre qui nous étreint quand nous ne retrouvons plus nos clés ou notre carte d'identité. On se dit que c'est trop bête et cela nous embête vraiment de ne pas pouvoir remettre la main dessus. Imaginez que cela se produit avec vos enfants, évidemment ce sentiment est amplifié et peut parfois pousser aux pires extrémités. Il y a des rebondissements, les deux enquêtes se poursuivent en parallèle et les pistes sont sérieuses, c'est comme dans la vraie vie car même si tous les indices sont disséminés ça et là dès le début, tout le monde n'a pas la faculté de déduction exceptionnelle d'un Sherlock Holmes qui arrive à connecter tous les éléments pour recréer une scène de crime ou le mobile d'un enlèvement en parlant trois minutes avec un coupable. C'est réaliste et on s'identifie autant au père de famille qu'on suit comme un enquêteur adjoint les avancées de Jake dans la bourgade qui ne porte pas de nom. L'action a lieu un jeudi, le quatrième du mois de novembre puisque c'est Thanksgiving, une fête typiquement américaine et canadienne qui a pour objet de remercier Dieu pour les bonheurs que l'on a pu recevoir pendant l'année. Pour les Indiens d'Amérique du nord, il marque également le début du massacre des populations indiennes par les colons venus de l'ancienne Europe. En ce sens, c'est intéressant de voir que les familles qui célèbrent cette fête dans le film sont une famille blanche et une famille noire. Maria Bello est plutôt discrète dans le film, en secondaire un peu comme dans A History of Violence (2005) de David Cronenberg, un autre réalisateur canadien de Toronto. La partition du film est signée du compositeur islandais Johan Johansson, aucun thème prégnant ne se dégage de l'intrigue mais plutôt une ambiance particulière, elle ajoute à la tension dramatique tout en se faisant oublier. Un excellent long métrage à voir et à revoir 8/10
"Prisoners" de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Maria Bello, Viola Davis, Terrence Howard, Melissa Leo et Paul Dano
1340.- Suite à la participation de TomTom à la Pasta Running Party de la Runnosphère, j'ai eu la chance d'être sélectionné pour tester la nouvelle montre GPS dédiée au running de la marque française leader dans la navigation. J'avais eu l'occasion d'avoir le petit bijou en main au cours de la soirée mais en entrainement et en course c'est l'occasion de voir le coeur de la machine fonctionner en conditions réelles. Je l'ai confiée à deux amis sur deux compétitions différentes où j'étais participant : Raphaël sur le semi du Run In Lyon et Giao sur les 20 km de Paris. Raf c'est un peu comme mon frangin de course, on a commencé ensemble en 2002 quand on était en mission tous les deux à Genève en Suisse chez Sécheron, un équipementier dans le domaine du ferroviaire. On courrait près du Lac Léman d'abord deux fois vingt minutes par semaine ensuite on faisait régulièrement des sessions de quarante minutes ce qui représentait une bonne sortie à l'époque. Dimanche 6 octobre, j'ai confié à Raf la mission de tester la Tomtom pour Runner sur le semi de Lyon et il l'a tout de suite adoptée. Bonne prise en main, le joystick unique qui permet de naviguer dans les menus est d'une utilisation simplissime, l'interface est bien faite et permet de paramétrer son profil, poids, taille rapidement et lui qui n'a jamais utilisé de GPS s'est senti tout de suite comme un poisson dans une bonne paire de runnings. Il courait juste avec un chrono et c'était un plaisir de pouvoir surveiller son allure à chaque kilomètre avec un objectif de 5:40" pour passer sous les 2h. Ca l'a bien motivé à tel point qu'il a mis six minutes à son ancien record en passant la ligne d'arrivée en 1h55. Bravo mon pote. Vers la fin, dans les circonvolutions précédant la pénétration sur Bellecour la montre s'est un peu perdue et mon ami Raf voyait que la vitesse baissait alors qu'il augmentait son allure jusqu'au sprint final. (Dac Linh Giao Nguyen, crédit photo : Ludovic Milhorat) Une semaine plus tard, je n'étais malheureusement plus en état de courir dignement les 20 km de Paris et confiais ma montre à mon ami Giao qui me dispense des conseils fort utiles sur la manière de coacher les amis runners qui se rendent à mes séances de fractionnés le mardi à Paul Valéry et le samedi au Parc Montsouris. Il a trouvé la montre légère et agréable à porter, très fine. Le design est soigné, leur première collaboration avec Nike et le succès de la Nike+Sportwatch confirme la grande adhésion du public. Le plus intéressant est le fait que Giao a couru avec la Tomtom sur le poignet droit et sa Garmin 910XT sur le gauche. Si les distances et les temps sont sensiblement les mêmes, il a regretté l'indication de la vitesse au profit de l'allure, le temps au kilomètre, pendant la course. Il n'y avait pas de ceinture cardio avec la montre en prêt et je n'ai pas pu tester cette fonctionnalité. Le programme d'exploitation de la montre est en cours de développement et les mises-à-jour doivent être réalisées régulièrement. Malheureusement un bug majeur subsiste et je l'ai constaté à plusieurs reprises : lorsque la montre est totalement déchargée, elle perd toute sa mémoire : l'heure et la date réglées, cela n'est pas le plus grave mais aussi l'historique des courses enregistrées. Concernant l'autonomie, elle ne tient pas très longtemps d'autant que l'on ne peut pas désactiver le mode GPS. (Crédit photo : Dac Linh Giao Nguyen) Note sur les calories consommées: 1000 VS 1500 c'est parce que
la Tomtom est paramétrée par rapport à moi (poids/taille) et la 910 XT par rapport à Giao qui est plus léger de 24 kg et qu'il dépense moins d'énergie que moi. La Tomtom est en permanence avec un GPS actif ce qui est consommateur en terme d'énergie. En bref, un bon produit pour démarrer sur les GPS à la fois fun et bien fait mais perfectible et un peu cher à l'heure actuelle : 199€ avec la ceinture cardio
1339.- Cela faisait bien longtemps que je n'avais pris de bain de foule à une soirée PRP et c'était l'occasion en ce beau jeudi de septembre. J'étais trop content de revoir les copains de la Runnosphère, Eric Dare mon pote des sorties de Paris Running by Night à 5h du matin, les OVS boys, les Nike avec Seb entre autres. A l'animation Jean-Pierre Run Run a fait merveille en introduisant la team Tom Tom qui nous faisait la démonstration des nouvelles montres GPS d'entrainement pour le running. Christophe Pinna le coach des stars ancien champion du monde de karaté était là également pour nous parler de la montre qu'il a adopté et qu'il contribue à promouvoir à travers les différents événements tels que la PRP.
Une bien belle soirée au Quartier Latin qui est devenu notre QG depuis quelques mois déjà. "Pasta Running Party de la Runnosphère #38" le 26 septembre 2013 au restaurant le Quartier Latin, 1 rue Mouffetard 75005 Paris
1338.- Ce n'est pas de Tony Stark dont je parlerai aujourd'hui mais de Lilian Maurel que je connais depuis 2010, peu après les débuts de mes folles aventures de running. C'est l'histoire d'un coureur un peu fou qui avait enchaîné l'Eco-Trail de Paris 80 km, les 100 km de Millau, les Templiers et la SaintéLyon. Il vient de terminer son premier Iron-Man à Vichy et ceci est son histoire. Bravo mon pote.
Note préliminaire : L'Ironman est un des plus longs formats de triathlon. Les compétitions Ironman (l'homme de fer) sont des courses consistant à enchaîner 3,8 km de natation, 180 km de cyclisme puis un marathon (42,195 km) en course à pied. Ironman est un nom déposé et propriété de la World Triathlon Corporation. Cette ligue privée organise un circuit de courses sur distances Ironman, et les championnats du monde de la distance. D'autres compétitions utilisent également les distances de l'Ironman sans pouvoir en exploiter le nom. Elles n'en sont pas moins de véritables « Ironman » : Embrun (France, 15 août), Ch'Triman (France, fin août), Challenge Roth (Allemagne, mi-juillet), Almere (Pays-Bas, fin août), Slovakman (Slovaquie, début août), Norseman Xtreme Triathlon (Norvège, début août), Esprit triathlon (Québec, mi-septembre), et bien d'autres. (Source : Wikipédia)
Le Défi
C’est parti pour un nouveau défi : Partir sur un triathlon distance Ironman. Cette idée m’est venue après avoir fini le 100km de Millau en 2010, je m'étais donné deux années pour le préparer. Suite aux conditions climatiques de 2012 où la chaleur avait été accablante et avait contraint de transformer l'épreuve en half Ironman, elle fut reporté à 2013.
Avant d’attaquer sur cette distance, j’ai fait plusieurs triathlons dont deux half IM. Je choisis Vichy car le parcours vélo est facile et ce n'est pas trop loin de Paris. Le parcours est constitué de deux boucles de 1900 m en natation avec sortie à l’australienne (On dit "à l'australienne" parce que la première fois qu'une partie natation s'est déroulée sous la forme de 2 boucles avec une sortie de l'eau qui comprennait quelques dizaines de mètres de course à pied avant de replonger pour une seconde boucle, c'était sur un triathlon australien, ndlr) , deux boucles de 90km en vélo, et 4 boucles de 10.5km en course à pied.
L'Entrainement
La première phase de l'entraînement est une petite préparation 24h sur deux mois puis le 24h de course à pied. Durant cette période j’ai couru par bloc de deux ou trois jour avec plusieurs séances dans la même journée pour travailler sur la fatigue. Mais je n’ai jamais dépassé les 75 km par semaine et toujours gardé deux jours de repos consécutifs par semaine. Je réalise une bonne marque de 166km.
Après un mois de repos complet, on entame la deuxième phase de la préparation, la préparation spécifique triathlon. Elle fut très courte 7 semaines. J’ai recommencé par de la natation deux fois par semaine et de petit trajet en vélo entre mon domicile et mon travail plusieurs fois par semaine. Je suis progressivement passé à 3 séances de natations par semaine et des sorties vélo plus longues. Je faisais presque toutes les semaines une journée avec les 3 disciplines, natation le midi, vélo et course le soir. Au début les distances sont faibles (2000m de natation, 70km de vélo, 30min de course). J’augmentais ces distances de façon progressive. L’entrainement faisait la part belle au vélo et à la natation. Le dernier bloc entraînement s’est conclu par deux jours triathlon avec un courte distance puis un half IM le lendemain.
Il est venu le temps de la dernière phase, la préparation mentale sur 10 jours. Ce point est important sur ce genre de course.
Le Mental de Héros
J'imagine la course et j’essaye de prendre des repères. Je regarde le parcours de nombreuses fois et j’imagine ce que je pourrais penser et me dire sur la course. Les jours avant la compétition, je regarde ma montre de temps en temps et j’imagine l’endroit et l’état physique ou je serais à cette heure-là. On prépare la checklist de ce qu’il y a prendre, la playlist avant course qui permet de se mettre en énergie avant la course. Tous ces préparatifs permettent de se conditionner à un effort long et difficile.
Maintenant c’est le jour J, je me réveille avec beaucoup d'appréhension. Si vous voulez une image ça serait comme être en bas d’un gratte-ciel que l’on doit monter à mains nues alors que vous avez seulement grimpé sur un mur d’escalade avec plein de prises partout. Après quelques minutes, tout est prêt, il ne me reste plus qu'à manger et partir sur la course. Je file sur le parcours pour aller au parc à vélos mes princes et ma bouteille de malto.
Je suis sur le parc à vélos encore bien vide, je fais les dernières modifications dans les sacs de transition. Maintenant, je me mets à l’écart de l’agitation, je mets ma playlist. Il est temps d’enfiler la combi. Je parle à des gens et revois des personnes de mon ancien club (Courbevoie Triathlon, ndlr) ça permet de détresser un peu. Je rentre dans l'eau, tout le monde attend le départ avec impatience.
La Course
Le signal de départ retentit, c'est parti. Je me suis mis en arrière-plan en natation pour partir doucement. Après 300m, je commence à trouver mon rythme à 800m je passe en nage 3 temps. J’arrive au 1900m avec une petite sortie à l’australienne je regarde ma montre je suis pile dans mes temps. Je passe la boue des 2000, 2500, 3000. Je commence à fatigue un peu mais je garde un rythme régulier 3500, ça se rapproche. 3800m, je sors de l’eau avec 3min de plus que prévu, ce n'est pas bien grave la course est longue. Par contre, j'ai mal au cou avec le frottement de la combi je comprends pourquoi les triathlètes mettaient de la vaseline au niveau du coup. Transition avec un changement complet; j’enfile le cycliste, le chausse et un tee-shirt. Transition plutôt rapide. Je pars pour le vélo, je finis ma transition en mettant mes chaussures de vélo sur le vélo. J’avais prévu de partir sur les 20 premiers km tranquilles sur le petit plateau ce que je fis. J’en profite pour m'hydrater. Malgré tout ces précaution je pars vite les gens étant mélangé avec les coureurs du half, ça entraîne. Les premiers ravitos s’enchaîne, j’alterne boisson énergétique, coca et eau. quelques pâtes de fruit. Ma vitesse est plus rapide que l’année dernière sur le half ca m’interroge. D’un coup, je compris pourquoi quand je passai sur le trajet de retour, j’avais un vent de face. C’était l’inverse, l’année dernière. Le moral en prend un coup avec ce vent de face continu le compteur est reste à des vitesses basses. Voilà que le premier tour est fini, on repart sur le second sans les gens du half, il y a beaucoup moins de monde. Je récupère mon ravito perso (St-Yorre + Malto) et du coca. La vitesse redevient rapide ça fait plaisir. On passe les 100km les 120km (ma plus grande distance parcourue en vélo). 130km plus que 50km, j’apprends au passage que le parcours ne fait pas 180 km mais moins. Me revoilà avec le vent de face mais j'ai l’impression qu'il est moins fort. 160km je commence à avoir du mal à avancer. Le parcours vélo se termine avec 176km, vitesse moyenne 27.7km/h, je suis content (contre 29 sur la moitié l'année d’avant).
La transition vélo course changement complet, short, tee-shirt, chaussures, crème solaire, casquette, est un peu longue. Maintenant, je pars pour un “petit” marathon, on m’a dit que ça se joue à ce moment-là un IM. Je pense juste à finir le premier tour déjà. Je récupère le premier chouchou après 500m de course symbolisant le nombre de tours effectués. Je cours avec mon ami Emeric venu m’encourager et accompagner. Je suis très bien, je raconte quelques blagues et cours à un bon rythme.
Je récupère le second chouchou et je cours maintenant tout seul. J’observe que la majorité des concurrents ont un tour d’avance sur moi. Il risque de ne pas avoir beaucoup de spectateurs sur le dernier tour. La bonne humeur est partie et fait place à la fatigue mais il y a pas mal d'encouragements. Je récupère le 3e chouchou Emeric recourt avec moi un demi-tour les temps de marcher sont de plus en plus long qu'avant mais je veux terminer le tour pour avoir le dernier chouchou. Le ravito avant le dernier chouchou, je retrouve une jeune bénévole qui m’encourage à tous les tours. Je lui promets un bisou au prochain tour.
Me voilà avec ce fameux 4e chouchou, maintenant tous les endroits où je passe, c’est pour la dernière fois. Ca me remotive et j'ai l'impression de courir plus vite qu'au 3 e tour malgré le manque d'encouragement, le moral est là. Ça devient dur niveau cardio mais je sais que je vais terminer. J’arrive au dernier pont je parle avec un autre concurrent et pars courir dans une portion que j'ai toujours marchée. Je regarde ma montre et m'aperçois que je serai en moins de 12:30. Le ravito à 300m avant la ligne d'arrivée. J’embrasse la bénévole comme promis. Me voilà arrivé dans l’arène avant la ligne. Je pousse un cri de satisfaction et je finis avec un bonne foulée la ligne d’arrivée en 12:27:27.
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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