834.- Vu avec Sarah et sa bande dans le mk2 Beaubourg où je n'avais jamais posé mes fesses, le dernier film de Brillante Mendoza est choc tout d'abord pour ses scènes crues de sexe non simulé.
Mais quelle bouffée d'oxygène dans la dernière fournée des films à gros budgets hollywoodiens, cela fait du bien un film d'art et d'essai de temps à autre. Serbis n'est pas un film Serbe ou Croate mais philippin. Il décrit le quotidien d'une famille qui a élu domicile dans un cinéma d'Angelès aux Philippines et qui l'exploite en diffusant des films pornos des années 70. Sous un régime matriarcal, le réalisateur suit tour à tour chaque membre de la famille caméra au poing et cela donne l'impression de faire partie du décor. Les acteurs sont si nature que ce qui se passe est à la limite du documentaire. "Serbis (Service)" de Brillante Mendoza
832.- Ce mardi, je suis allé trainer du côté des Bretons à Montparnasse avec la Maro puisque c'est à mi-chemin de nos habitations.
Après une délicieuse galette oeuf jambon accompagné d'un Breizh Cola, le Cola du Phare Ouest (!), nous nous sommes engouffrés dans la salle du Bretagne - décidément - pour voir un film sensé relater le destin hors du commun de la Duchesse du Devonshire et ancêtre de Lady Diana Spencer. Au final un film bien plaisant d'un réalisateur inconnu jusque là, Saul Dibb, dont c'est le second long métrage puisque le premier, Bullet Boy, n'a pas encore été distribué en France. Servi par un casting britannique de haute tenue puisque l'on retrouve le prestigieux Ralph Fiennes, la chic Charlotte Rampling et la londonnienne copie conforme de Natalie Portman et qui a même joué sa doublure Sabé de la Reine Amidala dans La Menace Fantôme, Keira Knightley dans le rôle-titre qui joue Giorgianna mariée à 16 ans alors que l'actrice est née en 1985. L'inoubliable Elizabeth Swann de Pirates des Caraïbes joue avec grâce et conviction cette femme mariée par sa mère par contrat avec obligation de donner un héritier à son Duc de mari. Elle semble tout avoir, un beau mari fougueux, un château immense, une demeure à la campagne qui est loin d'être une cabane sur pilotis et des serviteurs en costume dans tous les recoins. Malheureusement elle ne lui donne que des filles, tombe amoureuse de Charles Grey futur premier ministre et surtout, est contrainte de vivre un ménage à trois avec Bess la maîtresse de son mari qui se trouve également être accessoirement sa meilleure amie. Les décors de Michael Carlin sont magnifiques et j'ai pu apprécier en amateur de décoration de style XVIIIème siècle, la douce musique de Rachel Portman nous berce dans ce milieu de la haute aristocratie britannique entre Bath et Londres. Ralph Fiennes est parfait en sobriété et en retenue dans l'expression de ses sentiments, Charlotte Rampling monolithique et Hayley Atwell que nous reverrons bientôt dans la nouvelle série Le Prisonnier, est convaincante dans son rôle de favorite de "Sa Grâce". En bref, nous avons vécu une passionnante immersion dans un autre monde où l'on ne s'ennuie pas une seconde malgré l'action qui se déroule lentement, avec une tension dramatique très bien amenée.
"The Duchess" de Saul Dibb avec Keira Knightley, Ralph Fiennes, Charlotte Rampling et Hayley Atwell
831.- Le dernier film de Clint en réalisateur est un chef d'oeuvre, du moins il est déjà défini comme l'apothéose de sa longue carrière d'acteur, d'auteur et de réalisateur. Il est un peu tôt pour le dire mais L'Echange est marquant et de très bonne facture. Les acteurs sont bons, à commencer par le méchant, Jeffrey Donovan alias le frère de Jarod qui a une bonne tête de tueur en série et surtout John Malkovich en prêtre la morale qui au-delà d'un père moralisateur, peut très bien être aussi perçu comme un politicien qui ne cherche qu'à servir des desseins politiques par ces actions. Au début, l'histoire de la maman qui déclare la disparition de son fils et se voit confier un garçon retrouvé qui ne serait pas le sien, est un peu longue. Par la suite, au fur et à mesure de la découverte des éléments de l'enquête, la tension et le suspense augmentent minute après minute et l'espoir renait peu à peu jusqu'à l'inéluctable fin. La reconstitution des années 20 est saisissante jusqu'au grain de l'image au ton sépia qui fait vraiment d'époque. Clint Eastwood prouve une fois de plus qu'il est un très grand réalisateur. Grâce à Maro avec qui j'ai vu le long métrage, j'ai découvert un nouveau complexe cinéma à Paris, l'UGC Le Dôme à La Défense, quartier peu fréquentable quand la nuit fût tombée mais belles salles flambant neuves avec un son exceptionnel.
"L'Echange" de Clint Eastwood avec Jeffrey Donovan, John Malkovich et Angelina Jolie
829.- L'affiche était alléchante avec Beau Bridges, Mila Kunis et Mark Wahlberg, au final il ne reste qu'une bouze bien ennuyante.
Il s'agit de l'adaptation d'un jeu vidéo et le style est ni plus ni moins qu'un copier-coller de films récents comme Constantine avec Keanu Reeves pour les démons ailés et de Sin City pour le style B.D. à la Frank Miller. Concernant les scènes de bastons, il y en a très peu et elles sont des redites en moins bien de Matrix avec le bullet point en retourné, voire de Leon et le comando militaire à l'assaut du héros blessé. L'histoire se résume en trente secondes dans le bureau de Chris O'Donnel le Robin de Batman et Robin qui s'est empâté : un flic est à la recherche de l'assassin de sa femme qui travaillait dans un bureau pharmaceutique. Derrière une mythologie à peine effleurée, celle des walkyries, le spectateur assiste médusé à une succession de poncifs au ras des pâquerettes. Même la courte contribution de la talentueuse Olga Kurylenko héroïne de 007 ne relève pas le niveau de l'ensemble. Une morale à la "oeil pour oeil, dent pour sabre", à savoir il faut faire sa propre justice par les armes et des héros à la psychologie sommaire, comme moi vous tomberez de sommeil tellement les nouveaux éléments sont longs à venir, même si vous avez laissé votre cerveau à l'entrée.
"Max Payne" de John Moore avec Mark Wahlberg, Mila Kunis et Olga Kurylenko
827.- Au Grand Rex ce lundi veille de l'Armistice, j'ai vu un bon film de série B avec des acteurs de série B.
Il y a des scènes de tortures qui ne sont pas à mettre sous tous les yeux. J'étais un peu réticent car j'avais juste vu le numéro Un qui m'avait laissé un goût amer à l'époque, d'ailleurs derrière ce film nous étions allés voir un deuxième film à l'eau de rose pour nous débarrasser du goût de sang dans la bouche. La saga des Saw a pour originalité d'être très inventive et de maintenir un suspense élevé avec deux bouts de ficelle. Pour cet épisode, le décorateur et réalisateur de seconde équipe est devenu réalisateur. Le tueur au puzzle, Jigsaw dans la VO, comme le suggère brillamment l'affiche a trouvé un successeur pour perpétuer son oeuvre après sa mort. Son esprit et les épreuves qu'il pose à ses victimes sont toujours aussi géniales. Un film bien divertissant avec une interdiction aux moins de 16 ans, la salle était remplie de jeunes qui souriaient plus qu'ils ne hurlaient de terreur pendant les scènes un peu fortes. Les acteurs sont bons sans être fabuleux avec une préférence pour Julie Benz de la série Angel. J'ai bien aimé et il m'a donné envie de voir les autres épisodes de la série pour comprendre un peu mieux cette intrigue quelque peu tordue. En attendant Saw VII en préparation, vivement la sortie de Saw VI (trop tordant le titre) !
"Saw V" de David Hackl avec Julie Benz, Tobin Bell, Scott Patterson et Costas Mandylor
825.- Un film de Ridley Scott c'est toujours un événement.
Celui-ci réunit Russel Crowe et Leonardo qui a maintenant 34 ans et qui réussit tous les rôles qu'il entreprend. On assiste à deux visions d'une même guerre, le terrain en Jordanie à Amman avec Leonardo qui campe un agent de la C.IA. et qui mouille véritablement sa chemise à la traque des membres d'un mouvement intégriste, la bureaucratie de Washington avec Russel Crowe qui joue un ponte qui ne manque aucune image des conflits à partir des ses puissants satellites-espions. Ce film fait penser à Ennemi d'Etat de Tony Scott, le frère de Ridley et à Deja Vu du même frangin. C'est un bon film qui nous fait décoller de son fauteuil avec ses scènes-chocs et le début d'une histoire entre le conseiller politique Leonardo et la jolie iranienne Aïsha jouée par l'actrice Golshifteh Farahani. A noter également l'interprétation de Mark Strong très séduisant dans le costume de l'inquiétant chef des services secrets jordaniens. Le film est tiré du roman éponyme de David Ignatius qui a suivi pendant 10 ans les méthodes d'infiltration et de surveillance des services de renseignements américains dans les conflits du Proche Orient pour le Wall Street Journal et le Washington Post. Pas le film de l'année, mais un bon divertissement pop corn à suivre en grand écran pour les scènes très spectaculaires.
"Mensonges d'Etat" de Ridley Scott avec Russel Crowe, Mark Strong et Leonardo DiCaprio
823.- Vendredi soir, juste avant le Showcase d'Olivier SAUTON aux Blancs Manteaux, nous nous sommes faits une toile avec ma chère mlle Sand - bon courage à toi ma chouchoute - le premier film de Michel Delgado, autrefois scénariste de l'Enquête Corse et l'Auberge Rouge, pas franchement des références.
Emballé par la bande-annonce fort prometteuse, j'ai entrainé sandrine pour commencer ce long we du 11 novembre dans la bonne humeur. La surprise était excellente. L'avis de la salle était unanime, nous étions tous pliés en quatre. Le duo fonctionne très bien entre l'apprenti et le maître. Les moments de complicité familiale entre Depardieu, Marthe Keller et le très talentueux acteur de C.R.A.ZY. Marc-André Grondin sont crédibles. L'alternance entre pure comédie et scènes tendres donne de l'oxygène à ce film plein de bonheur qui tourne pourtant autour des pompes funèbres. La thématique est bien documentée et nous fait rentrer de plain-pied dans les coulisses de ce métier pas comme les autres. Didier Bourdon est épatant et nous fait basculer du rire aux larmes avec une sincérité troublante. Assurément un bon film qui mérite ses 3 étoiles, nous avons beaucoup aimé et la musique de Frédéric Porte est également une réussite.
"Bouquet Final" de Michel Delgado avec Bérénice Béjo, Marc-André Grondin, Marthe Keller, Gérard Depardieu et Didier Bourdon
818.- Vu avec M le dernier James Bond avec un titre abscond tout à fait intraduisible, Quantum of Solace qui aurait donné Tant de Réconfort traduit en mot-à-mot.
Le film est aussi décevant que son titre. A la fin de la projection, nous nous sommes regardés perplexes et pensions la même chose : tout cela pour ça. C'est sûr, ce film va faire un carton car l'attente et le phénomène de manque ont été savamment orchestrés. C'est sûr, le produit ne se dépare pas de saveurs exquises : de beaux acteurs, une belle musique, une image ultra-léchée, un Mathieu Amalric crédible en méchant français après Simon Abkarian effacé trop tôt dans le premier volet, des décors somptueux, des endroits grandioses, des carosseries sublimes et toujours un Daniel 007 Craig à la quarantaine resplendissante, animalement so classe dans son tuxedo bondien. Malgré tout cela, il ne manque qu'une chose : un scénario ! Et pourtant c'est Paul Haggis qui s'y était collé, le fameux Paul Haggis oscarisé pourMillion Dollar Baby et très talentueux réalisateur de l'excellent Collision. Le pré-générique est plein de promesses, James y pilote une Aston Martin gris nuit dans une course-poursuite digne du final d'un blockbuster en se débarrassant de tous ses poursuivants de manière musclée. Puis vient le générique toujours aussi bien mis en valeur, chanté par Alicia Keys et je me frotte les mains, ça va être épatant. Au bout de quinze minutes je suis perdu, après avoir poursuivi un traitre, James se retrouve devant une table à la Surface de Microsoft puis en train de lutter contre un tueur sans discuter et que l'on ne s'est pas comment il est parvenu jusqu'à lui et pourquoi. En fait tout le film est comme cela, linéaire et le spectateur est balancé d'une scène à une autre avec un timing prévisible : une scène de baston, un moment de discussion puis une scène de poursuite, puis re-discussion. Si l'on n'avait pas compris que tous ceux qui approchent du héros meurt, ils meurent tous à part sans doute Félix Leiter qui avait failli mourir dans Permis de tuer avec Timothy Dalton. Je regrette un peu avec la nouvelle franchise que les automatismes ne soient plus là. La réplique culte "Mon nom est Bond, James Bond." a disparu au profit d'un ersatz censé être spirituel "Miss Fields, just Fields", bof bof. Terminé le vodka martini secoué non agité, fini le bullet shot où l'on voit le viseur d'un sniper suivre James et Bond qui se tourne vers lui et dégaine plus vite que son agresseur pour l'achever dans le sang. Tout se perd. Les images sont belles oui, mais je suis resté sur ma faim, je n'ai rien appris et surtout j'ai été déçu. Heureusement que la salade fitness du Frog & Rosbif du mk2 Bibliothèque était bien fraîche, accompagnée de pignons et saupoudrés de mes meilleurs amis, le goût en a été nettement meilleur que le navet vu aujourd'hui !
"Quantum of Solace" de Marc Forster avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric et Giancarlo Giannini
817.- Ron Perlman a toujours eu des seconds rôles, il a joué Salvatore le moine bossu dans Le Nom de la Rose, Vincent dans la série La Belle et la Bête avec Linda Hamilton et souvent des rôles de méchant comme dans Blade 2.
Le dernier film du réalisateur du Labyrinthe de Pan se laisse suivre avec plaisir car il est très soigné, les décors ne semblent pas être du carton-pâte et les costumes sont superbes. De plus, les héros se moquent d'eux et ne se prennent pas au sérieux, on est souvent amusés. Il flotte une odeur d'atmosphère d'Outre-Monde portée au summum lorsque l'on pénètre dans l'antre de l'Ange de la Mort, sublime. En résumé un film de bonne facture destiné aux mecs dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde, mais qui n'est pas le chef d'oeuvre annoncé.
"Hellboy 2" de Guillermo del Toro avec Jeffrey Tambor, Selma Blair et Ron Perlman
816.- Ben Stiller a un style de comique plus réfléchi qu'il n'y parait au premier abord, témoin son dernier film Tropic Thunder en VO. Avec Mlle Sand, nous avons pu nous glisser à la séance de 18h05 aux Halles et nous n'avons pas été déçus du voyage en Asie du Sud Est. Ben Stiller se gausse des acteurs qui se sont immergés pendant 1 semaine en centre d'entrainement commando pour se mettre en condition et qui disent dans les interview "être allés au bout d'eux-mêmes et d'avoir dépassé leurs propres limites" ! La pléiade d'acteurs fait plaisir à voir comme Matthew McConaughey dans le rôle de l'agent tiraillé entre un jet privé qui lui est offert et la vie de son meilleur ami Ben Stiller emprisonné dans la jungle. Le pilier de l'Eglise de Scientologie, Tom Cruise, joue un rôle à contre-emploi mais peut-être pas si proche de la réalité, celui d'un producteur qui se prend vraiment pour le caïd. J'ai passé un bon moment, même si parfois certains dialogues frisaient la vulgarité et un peu le bas de la ceinture. Excellentes toutes les bandes-annonces du début avec les supposés acteurs du film de guerre le plus cher de toute l'histoire du cinéma hollywoodien. Vraiment un film très bien fait avec une vraie réflexion et pas qu'une blague de potache à la Wayans Brothers qui ont fait la veine des Scary Movies à deux euros.
"Tonnerre sous les Tropiques" de Ben Stiller avec Robert Downey Jr, Jack Black, Matthew McConaughey, Steve Cooghan et Ben Stiller
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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