inZeSentier

Whiteout de Dominic Sena avec Kate Beckinsale

1006.- Le réalisateur nous avait déjà tenus en haleine avec L'Opération Espadon son premier film doté d'un casting de rêve.
Il nous entraine au fin fond du bout du monde en Antarctique où les températures peuvent chuter jusqu'à des moins cinquante-cinq degrés. Le continent et l'extrême rigueur de l'environnement est un paysage à part entière et cela donne toute son originalité à ce thriller assez banal à peine relevé par l'excellente Kate Beckinsale et par le grand Tom Skerrit. Dans cette nature hostile, chaque geste est important et une erreur de mouvement peut coûter la vie ou du moins quelques phalanges et cela fait mal quand on se fait amputer même si l'on est anesthésié par le froid du Pôle Sud. On a un côté tueur en série avec le mystérieux homme au piolet qui donne lieu à de belles scènes d'action mais on regrettera que l'intrigue n'est pas plus fouillée que cela - on est à peine surpris du dénouement final - et que la psychologie des personnages n'est pas plus étayée. Au final une bonne immersion malgré tout dans une terre étrangère qui nous change de l'univers urbain de ce genre d'enquête policière vue et revue cent fois.

"Whiteout" de Dominic Sena avec Kate Beckinsale et Tom Skerrit

Jennifer's Body avec Megan Fox et Amanda Seyfried

1005.- L'héroïne de cette série B annoncée matinée à la sauce teen-movie ketchup-mayonnaise américaine est la bombe anatomique de Transformers I et II, la sublime Megan Fox.
Le film repose en partie sur sa plastique intersidérale et son regard d'un bleu irréel. Lorsque le film commence, surprise car ce n'est pas elle l'héroïne finalement mais une autre jolie actrice Amanda Seyfried plus discrète qui joue le rôle d'une godiche. Dans le casting on notera J.K. Simmons qui interprète Jonah J. Jameson dans les Spiderman de Sam Raimi ainsi que son fiston Johnny Simmons. On n'assiste pas à une histoire de vampire mais à une histoire de monstre à la Buffy. L'originalité réside dans le fait que tous les rôles forts sont tenus par des femmes : la réalisatrice, la scénariste excellente Cody Diablo qui avait déjà commis Juno et les premiers rôles. Par ailleurs l'histoire est prenante et on a du plaisir à frissonner pour de vrai pour les pauvres victimes de la bombasse. La complicité entre les jeunes héroïnes est réelle et Megan Fox est complètement crédible lorsqu'elle joue la comédie. J'ai passé un bon moment et cela change des histoires d'amour à l'eau de rose à la Twilight car dans un vrai univers de vampires, Edward aurait dévoré Bella depuis belle lurette car c'est dans sa nature, comme si je tombais amoureux d'un osso bucco de la Pizzeria des Arcades ou d'une bonne entrecôte saignante avec des frites maison de chez Gavroche. A voir donc par curiosité et parce que c'est un bon film d'épouvante-horreur.

"Jennifer's Body" de avec Megan Fox, J.K Simmons

Lucky Luke de James Huth avec Jean Dujardin et Alexandra Lamy

1004.- Ce film tant attendu notamment avec un teaser et une bande-annonce fort bien réussis est une énorme déception à l'arrivée à la mesure de Coco de Gad Elmaleh, la preuve qu'il ne suffit pas de réunir des super acteurs, des paysages sublimes filmés avec poésie et une belle musique entrainante, quand il n'y a pas d'histoire ou si peu, cela reste une démonstration de débauche de moyens pour pas grand chose. 
Il y avait tout pour faire un grand film mais il manque incontestablement le souffle épique d'un western réussi à la Silverado. Les Dalton ne sont pas présents dans ce premier épisode, ils seront sûrement là pour le prochain. Michael Youn est un peu pitoyable en Billy The Kid le tueur à la sucette mais heureusement qu'il y a Sandrine Testud en Calamity Jane et surtout Melvil Poupaud en Jesse James pour relever le niveau de l'ensemble. James Huth et Jean Dujardin n'auraient pas pu demander conseil à Quentin Tarentino ou Robert Rodriguez pour apporter ce qu'il manque le plus à leur farce potache ? Il y a deux gags qui m'ont faire rire c'est lorsque Dujardin confond Alexandra Lamy avec Jolly Jumper et à la fin du générique lorsqu'il se remet à fumer au lieu de croquer sa brindille d'herbe et qu'il dit : "J'ai arrêté de fumer depuis 1983". Le vide de l'ensemble me laisse perplexe et je ne comprends pas pourquoi on ne donne pas les moyens à des jeunes réalisateurs qui pourraient faire cent fois mieux avec dix fois moins de moyen. On est loin du délire de Brice de Nice et à cent coudées d'un vrai western pour prendre son plaisir dans ce non-film.

"Lucky Luke" de James Huth avec Jean Dujardin, Jean-François Balmer et Alexandra lamy

Soiree du Cours Sauton inZeSentier

1003.- Au détour d'un échange de courriels avec les joyeux drilles,
Younes nous rappelait que le 23 octobre il y aurait la soirée du Cours Sauton chez moi, j'avais complètement oublié ce détail mais comme cela faisait longtemps que je n'avais vu mes amis et que je n'ai pas organisé de soirée de rentrée scolaire, c'était l'occasion de tous nous retenir et de passer un moment fort sympathique.
La soirée était épatante avec non seulement les élèves du Cours mais également mes amis Servane et Jean venus de San Jose où il vivent depuis cinq ans et d'autres amis du footing, du théâtre et du boulot ancien et actuel.
Merci à Sylvie d'avoir assuré une partie de la logistique en cuisine, à Marie-Hélène pour son délicieux crumble, à Sophie pour son caké sucré-salé et à la bonne humeur de tous, à Clément et sa bande pour leur brillante démonstration de salsa,
que c'est bon de passer de bons moments comme ceux-là !

Les photos sont sur Flickr.

Le Grand Amour de Patrick Hernandez avec Sandra Gabriel et Foudil Kaibou

1002.- Avec ma soeurette Sylvie, nous avons découvert un nouveau théâtre, le Petit Théâtre des Variétés dont l'entrée se  situe sur les Grands Boulevards à coté du Virgin Megastore et du O'Sullivan. L'entrée est la même que le Théâtre des  Variétés mais après avoir récupéré nos billets, nous prenons un escalier qui nous mène au-dessus de la salle, dans  des combles aménagés. C'est très mignon, cela fait grange et nous dépayse totalement de Paris. Les bancs sont en  bois et le Petit Théâtre a énorménent de cachet. Patrick Hernandez je l'avais rencontré grâce à Olivier Sauton  puisqu'il jouait dans l'une de ses pièces qui a eu beaucoup de succès, Son Mec à Moi. Il a un style d'écriture  efficace et sait s'entourer d'excellents comédiens. La règle est respectée car bien que j'ai trouvé la pièce moins  bien écrite que La Fesse cachée du Mâle (Son Mec à Moi) ou que String Paradise, le couple sur les planches assure un  maximum. Sandra Gabriel la piquante rousse sait tour à tour être sexy en diable, belle comme un ange et limite  nunuche comme une vieille fille mal b..., elle a une présence éclatante et fait sentir la superbe complicité nouée  avec son partenaire Foudil Kaibou, excellent performeur dans le rôle de Rémi le cocu depuis que son ex Carla est  partie vivre avec le nain, le génie de la lampe magique et le tordant Tristan ersatz ringard de James Bond ou Bob  Sinclar le Magnifique. Le duo fonctionne formidablement bien et on passe un excellent moment. Pour ma part, j'ai  préféré la partie Nathalie/Le génie/James Bond à Rémi/Valentine Cupidon mais j'ai bien ri et vous recommande  chaudement cette pièce prompte à vous détendre les zygomatiques. Merci Sandra, Foudil et patrick, vous êtes  formidables sans oublier bien sûr le régisseur (solidarité oblige) !
Cela donne envie de revoir ses comédiens dont le très fameux Couscous aux Lardons et les autres pièces de Patrick  Hernandez qui se jouent au Triomphe, La Femme de leur Vie et Keufs et la Police !
"Le Grand Amour" au Petit Théâtre des Variétés de Patrick Hernandez avec Sandra Gabriel et Foudil Kaibou

Gregory Charles au Theatre Dejazet

1001.- Grâce à Juste Pour Rire et mon pote Olivier Sauton, j'ai pu assister à une représentation du Canadien inconnu en  France produit par la grosse boite de production comique. Nous avons été surpris car nous nous attendions à un  comique de one-man-show avec des vannes efficaces qui fait de la musique, c'est plutôt un musicien qui s'essaie à  des blagounettes. L'essentiel n'est pas dans l'essence de l'écriture des interludes mais plus dans le génie musical  de l'interprète et de ses six musiciens. Après une première partie où il nous présente d'où il vient, ses parents et  ses origines musicales, il poursuit la soirée avec ni plus ni moins un boeuf musical. Au moment de retirer nos  billets, les guichetiers nous invitent à écrire notre chanson préférée qui sera tirée au sort pour être jouée par  Charles et son orchestre, tout le spectacle est basé dessus. C'est le fond de commerce du juke-box humain. Avec  Hélène et Olivier, nous étions stupéfaits. Ce n'était pas vraiment drôle mais efficace à cause de quoi ? Des  lumières éblouissantes, des musiciens et un chanteur survoltés accompagnée par le timbre céleste de Kim, la superbe  chanteuse à la voix de soprane, j'ai ressenti un vrai frisson quand elle a entonné Amazing Grace. A part cela, le  spectacle était plaisant et satisfera la ménagère de moins de cinquante ans. On a l'impression d'être dans son salon  en mieux avec un pianiste talentueux certes mais qui ne fait rien moins que de réinterpréter les standards qui lui  sont soumis. Il a énormément de mémoire, il joue bien au piano, il chante juste et ses musiciens pareil mais après ?  Il ne chante pas With or Without You mieux que Paul Hewson, pas de quoi non plus se taper la tête contre un  radiateur. Si vous pouvez le voir c'est bien, mais on dit qu'il enflammerait un stade ok mais peut-être pas avec la  même émotion qu'une Mylène Farmer ou au hasard U2 qui ont le mérite de présenter leur propre oeuvre. Alors oui,  Gregory Charles, vous n'avez jamais rien entendu de tel et je vous rassure, vous vivez très bien sans.
"Gregory Charles" au Déjazet

Olivier Sauton dans Ce Soir ou Jamais de Frederic Taddei sur France 3

1000.- Il y a quelques années j'avais assisté à l'émission avec DrButterfly, Azelma Zel, Gérald Bonne Etoile et Nicolas "Bac+10", je n'aurais jamais douté que mon pote Olivier Sauton passerait un jour à l'émission.
 
C'était le 15 octobre un peu avant minuit et au beau milieu d'un débat sur Oussama Ben Laden, il a joué un extrait de son sketch. Cela m'a fait bien chaud au coeur car depuis que je connais le petit auteur comique, ma vie a énormément changé et il m'apporte vraiment beaucoup, c'est un fait.
J'ai adoré suivre à nouveau les cours de théâtre avec lui après deux ans d'interruption et je dois les interrompre malheureusement car je débute une mission en province à Courtenay près de Montargis pour une entreprise japonaise implantée en Europe.
En attendant, je vous laisse en compagnie de mon Ami Olivier Sauton.
C'est un tour de force prodigieux que d'arriver au beau milieu d'un débat de spécialistes sur Al Qaida et Oussama Ben Laden, hors contexte d'un spectacle de one-man-show et de faire rire sans se démonter face à la relative froideur d'un plateau de télévision. La réaction du public n'a pas été aussi détendue et enthousiaste qu'au Point Virgule mais tous étaient content d'avoir goûté ce soir-là à cette bulle d'oxygène d'humour dans la lourde ambiance sérieuse des studios du Pont de Gargliano.

The Descent Part 2 de Jon Harris

999.- C'est la suite de The Descent et comme toute suite, c'est forcément moins bien. Et là, c'est moins bien. Jon Harris le technicien-monteur a remplacé Neil Marshall l'insuffleur de peur avec talent car on reste exactement sur les mêmes sensations de claustrophobie et de peur du noir que le premier. Il y a même des moments où l'on a tous applaudi, c'est dire si nous étions dans la tension de l'action. J'ai trouvé pas si mal que cela, même si l'effet de surprise du premier volet est estompé et que ce film est la suite de la version sortie aux Etats-Unis avec un "happy end" contrairement à la version diffusée en Europe où il n'y aucune survivante. J'ai bien aimé le côté misandre du film où seules les femmes survivent à la fin, les hommes se faisant rapidement zigouiller par les aliens. C'est agréable de voir un film où les rôles de warriors sont tenus par des femmes comme dans Lara Croft avec Angelina Jolie, Au Revoir à Jamais (1996) de Renny Harlin avec Geena Davis et autres Aliens de James Cameron.

"The Descent : Part 2" de Jon Harris avec Shauna MacDonald, Natalie Jackson Mendoza

Les 20 km de Paris 2009

998.- C'est ma quatrième participation à cette prestigieuse course Parisienne et je viens de la terminer dans un temps honorable de 1h50'30''.
Impressions à brûle-pourpoint
Je suis quelque peu déçu car mon record de l'année dernière tient toujours et pourtant j'avais de meilleures sensations cette année : premiers entraînements en fractionné avec Xuoan et Gérald, bon temps au Paris-Versailles, préparation sérieuse et alimentation à peu près correcte. Ce sont peut-être les kebabs hebdomadaires et les écarts qui m'ont mis dedans. J'avais la sensation d'aller vite et de ne jamais être fatigué mais en même temps, je n'avais pas l'impression de me donner à fond. Le minimum syndical donc car dans les deux derniers kilomètres j'ai bien accéléré et je tenais encore très bien, d'autant que quelques heures plus tard, je ne ressens plus vraiment de la fatigue. J'ai donc un certain sentiment de frustration là maintenant qui se dissipera sans doute avec le temps. De plus ma nuit fut très courte également, à peine trois heures de sommeil, je n'arrive pas à me relaxer la veille d'une grande course à l'instar du Paris-Versailles où j'avais dormi deux heures trente.
Le Rendez-vous des Copains
Il y avait quand même du monde, j'avais une vingtaine de copains qui couraient et bien que je sois arrivé avec Jean-No, je suis parti avec Ruben, Raphaël et Xuoan alors que j'avais croisé Paul entre le Carousel et les vestiaires, on ne s'est plus retrouvés après.
(Crédit photo : Louise Koechlin) 
Au KM18 je retrouve ppC qui était encore frais et dans le dernier kilomètre, Stephen qui se fend d'un sprint impérial. Je croise Louise et Christophe peu après la ligne d'arrivée et Jean-No et Gérald Bonne Etoile dans la zone allouée aux vestiaires et à la récupération. Je reçois les textos des temps de Greg Clavel et Julien Crespel, 1h42 tous les deux alors que ma montre indique un modeste 1h50 lorsque je passe sur le tapis de chronométrage final. Mon pote Paul Burési termine en 1h45 et mon frérot Bao 1h46 tout rond. La plus forte c'est Sophie qui pour sa première participation à une course officielle nous présente un excellent 1h38, Wahouuuuu t'es extra !!! (Départ des 20 km de Paris 2009, crédit photo : Xuoan Duquesne) 
Résumé de la Course
KM0 : Arrivés à l'arrière, Xuoan, Raf, Ruben et moi commençons la montée de l'avenue des Nations Unies sur un kilomètre où l'on piétine plus qu'autre chose. Les accélérations ne sont pas évidentes et de toute façon il ne faut pas partir trop vite dès le début. Raf nous dit que l'on n'est pas dans les 1h50 et il force l'allure aussitôt suivi par Xuoan et ses Spira qui font des bruits de ressorts et me perturbent un peu.
Je les suis comme je peux mais déjà je ne me sens pas trop en forme, je sue à grosses gouttes et deviens tout fiévreux.
 
Le KM5 est franchi au bout de 27 minutes malgré tout ce qui est pas mal du tout car on est sur des bases de 1h48 aux 20K. Dans le bois de Boulogne je les perds et je me raccroche désespérément à une joggeuse qui avait un rythme soutenu que je pouvais suivre. On dépasse pas mal de gens mais on ne va pas beaucoup plus vite que l'allure générale.
KM10, on sort du bois et c'est le bitume, gros ralentissements aux ravitaillements, je ne prends que du liquide car ca fait du bien et que j'ai bien mangé la veille et le matin.
Je ne sais plus quelles rues on a parcourues car je suis fiévreux et je ne fais que regarder le pavé parisien et le rythme de celui qui me précède. Au KM11, on arrive sur les quais et cela piétine à nouveau car on se retrouve à un goulot d'étranglement. On prend son mal en patience et je tente de relancer l'allure mais c'est dur car énormément de coureurs font obstruction bien malgré eux.
C'était toujours comme cela, quand je me sentais bien j'étais bloqué et quand j'avais un espace pour passer, je n'avais plus de jus pour m'engouffrer dans la brèche.
Je me sentais usé et fatigué dès le début de la course, peut-être la crise de goutte inopinée du jeudi ou bien mes 78 kilos au départ. J'en ferais quatre de moins à la fin. On approche déjà de l'arrivée au KM15. Les kilos s'enchainent assez vite car je dépasse énormément de runners. Les rampes sous les ponts de l'Alma, du cours Albert Ier et du pont de la Concorde sont casse-pattes mais je tiens bien surtout grâce à mon Paris-Versailles d'il y a quinze jours. Après le Pont Royal, dernière ligne droite interminable où je croise le coureur qui transporte une Tour Eiffel en carbone et bonne surprise au KM18, je vois ppC qui termine tranquillement sa course. J'essaie de relancer une dernière fois quand je croise au KM19 Stephen qui souffre un peu plus et qui me propose un sprint final de toute beauté. Je bondis et m'envole bien plus vite que les autres runners, regarde ma montre pour constater mon chrono : 1h50'45'' alors que l'année dernière mon temps officiel avait été de 1h50'04''.
 
(Crédit photo : Xuoan Duquesne) 
Je retrouve Christophe et Lou qui attendent ppC et retrouve donc Jean-No et Gérald Bonne Etoile dans l'enceinte des vestiaires pour une séance d'assouplissement. On est bien contents malgré tout d'avoir terminé entier et on parle déjà de nos futures courses. C'est cela les sportifs du dimanche. Le temps a bien tenu, il faisait moche mais au moins il n'a pas plu.
Le premier homme a terminé en 59'33'' le Kenyan Dieudonné Disi à 20.15 km/h et la première femme Mirriam Wangari en 1h05'30'' à 18.32 km/h.
L'essentiel est que c'est bien sympa de courir avec tous ses potes, je vais maintenant me concentrer sur mon prochain gros objectif à venir, le semi-marathon de Paris qui aura lieu le 007 mars 2010 !

The Deciding Kiss de Tod Browning avec Edith Roberts et Winifred Greenwood, 40 ans des Archives Francaises du Film

997.- Grâce à Sarah Llopis Llorca, nous avons pu assister à la projection de la version numérique restaurée d'un film de 1918 à partir d'une bobine en nitrate donc "très hautement inflammable" comme dans Inglourious Basterds de Quentin Tarentino. C'était émouvant de voir renaitre de ces cendres une intrigue tournée il y a près de cent ans et les conditions étaient exceptionnelles car nous étions à la Cinémathèque Française à Bercy dans la salle Henri Langlois du nom de l'un de ses artisans fondateurs. De plus, un pianiste accompagnait le film sur un piano à queue de marque Yamaha. Après le discours de l'actuelle Directrice des Collections des Archives Francaises du Film, Béatrice de Pastre depuis 2007, nous avons eu droit à une collation avec Champagne et petits fours en présence - du moins sur la plaquette - du Ministre de la Culture et de Costa Gavras. J'ai fait la connaissance des collègues de Sarah qui sont bien sympathiques et avec qui nous avons passé un bon moment.
C'est quand même fantastique ce travail de restauration de films très anciens sur support numérique, cela prend un temps et une patience infinie car il a fallu pas moins de quatre années pour un film de 47 minutes, le film ayant été fort endommagé. Dommage que l'on n'a pas pu voir de split screen avec d'un côté la version ancienne et de l'autre la version restaurée, comme c'est présenté sur un DVD de présentation, cela nous aurait pu nous sensibiliser un peu plus au mérite de ses techniciens véritables artistes de l'image. En attendant je me suis réveillé le matin avec une gueule de bois suite à mes cinq coupettes et un début de crise de goutte. Aïe ! Aïe ! Aïe ! pour ma course de dimanche. Merci Sarah en tout cas pour cette formidable soirée.
"The Deciding kiss" de Todd Browning (1918) avec Edith Roberts, Winifred Greenwood et Hans Unterkircher