1002.- Avec ma soeurette Sylvie, nous avons découvert un nouveau théâtre, le Petit Théâtre des Variétés dont l'entrée se situe sur les Grands Boulevards à coté du Virgin Megastore et du O'Sullivan. L'entrée est la même que le Théâtre des Variétés mais après avoir récupéré nos billets, nous prenons un escalier qui nous mène au-dessus de la salle, dans des combles aménagés. C'est très mignon, cela fait grange et nous dépayse totalement de Paris. Les bancs sont en bois et le Petit Théâtre a énorménent de cachet. Patrick Hernandez je l'avais rencontré grâce à Olivier Sauton puisqu'il jouait dans l'une de ses pièces qui a eu beaucoup de succès, Son Mec à Moi. Il a un style d'écriture efficace et sait s'entourer d'excellents comédiens. La règle est respectée car bien que j'ai trouvé la pièce moins bien écrite que La Fesse cachée du Mâle (Son Mec à Moi) ou que String Paradise, le couple sur les planches assure un maximum. Sandra Gabriel la piquante rousse sait tour à tour être sexy en diable, belle comme un ange et limite nunuche comme une vieille fille mal b..., elle a une présence éclatante et fait sentir la superbe complicité nouée avec son partenaire Foudil Kaibou, excellent performeur dans le rôle de Rémi le cocu depuis que son ex Carla est partie vivre avec le nain, le génie de la lampe magique et le tordant Tristan ersatz ringard de James Bond ou Bob Sinclar le Magnifique. Le duo fonctionne formidablement bien et on passe un excellent moment. Pour ma part, j'ai préféré la partie Nathalie/Le génie/James Bond à Rémi/Valentine Cupidon mais j'ai bien ri et vous recommande chaudement cette pièce prompte à vous détendre les zygomatiques. Merci Sandra, Foudil et patrick, vous êtes formidables sans oublier bien sûr le régisseur (solidarité oblige) !
Cela donne envie de revoir ses comédiens dont le très fameux Couscous aux Lardons et les autres pièces de Patrick Hernandez qui se jouent au Triomphe, La Femme de leur Vie et Keufs et la Police !
"Le Grand Amour" au Petit Théâtre des Variétés de Patrick Hernandez avec Sandra Gabriel et Foudil Kaibou
Il fait froid à Paris ce 2 décembre, mais cette petite salle du Théâtre des Variétés est bien pleine ; beaucoup de couples, chacun sur sa banquette. La pièce commence un peu tard, Foudil Kaibou, nous dira à la fin du spectacle, qu’il joue une autre pièce juste avant et qu’après … il enchaîne dans un Resto Kebab. Compte tenu de sa performance, c’est un peu surprenant. La scène vide semble petite, mais l’énergie des deux comédiens la rende immense. Sandra Gabriel est pétillante, sexy, pleine d'énergie, hilarante toujours dans tous ses rôles d'un soir mais je repense au moment où, étant la gentille-Dulcinée-qui-réalise-tous-les-désirs, elle inverse son rôle avec son partenaire, pour un instant devenir un buveur de bière devant son match de foot.
Foudil Kaibou n’est pas seulement un excellent comédien, c’est aussi un vrai comique, un imitateur, un danseur, aussi un … cascadeur. J’ai retrouvé chez lui à la fois l'intelligence comique de Gad Elmaleh, la faconde de Djamel Debouzze, la grâce corporelle et aussi la « douce folie » d’Elie Kakou – il peut faire rire d’un regard, d’une posture - mais je dois en oublié car en étant multiples Sandra Gabriel et Foudil Kaibou en deviennent tous deux simplement uniques.
Vu qu’on rit sans cesse on ne voit pas le temps passé. On s’attache à ces deux comédiens qui jouent aussi avec le public. Ils nous saluent en délaissant le Génie et la Bonne Fée de l’amour pour une empathique danse Bollywoodienne que j’ai encore en tête puis viennent gentiment nous serrer la main lorsque nous quittons la salle. Comment feront-ils lorsqu’ils joueront dans les plus grandes salles parisiennes ???
Rédigé par : Jean Touati | 03 décembre 2010 à 16:30