inZeSentier

Loin des Yeux ... Proche du Coeur ?

788.- Encore une histoire de coeur à distance et celle-là touche ma copine Marie-Sophie qui a rencontré un bel autochtone en Afrique du Sud. Célibattante avec un enfant, elle a décidé de tout plaquer ou presque pour aller vivre avec lui une folle aventure d'amour et d'eau fraiche.
Seulement la réalité est plus dure et les démarches complexes.
Il a fallu un jugement pour permettre à son petit ange de 8 ans qu'elle élève seule de la suivre à Cape Town - refusé,

• il a fallu la mutation de son travail de Boulogne à l'antenne locale pour un salaire en rapport avec le niveau de là-bas - accepté,
• il a fallu le permis de travail pour 3 ans délivré par l'Ambassade de Sud Afrique - en cours de demande,
• il a fallu louer l'appartement pour une somme qui lui permettrait de faire face aux remboursements et aux charges de copropriété - pas encore fait,
• il a fallu que l'amour soit l'unique le vrai le seul qu'elle ait jamais rencontré - rien n'est moins sûr.

Bref tous les voyants ne sont pas au vert, mais elle est prête à sauter le pas pour réaliser un vieux rêve et vivre une nouvelle existence en Afrique du Sud.
Tous ses amis lui déconseillent, elle craint d'avoir des remords plutôt que des regrets de ne pas l'avoir fait.
Je ne suis pas contre, il faut suivre son coeur mais à un moment les responsabilités sont tellement écrasantes que l'on ne peut pas jeter sa gourme comme cela et partir comme si on avait 20 ans, à l'aventure.
A bientôt 40 ans, il faut redescendre sur terre, ne trouvez-vous pas ?

Olvier Macarez dans RIS ce soir

788.- Olivier Macarez un copain comédien,  passe ce soir dans l'épisode "Chasse à l'Homme" de RIS, Saison 4. Il y joue un rôle-clé dans l'intrigue mais je ne vous dis pas plus pour ne pas déflorer le sujet.
Je l'ai rencontré grâce à Ngo, La Révoltée des Bountys qui sévit toujours au Popul'air du Réinitas tous les mercredis à 21h30.
Le gars est sympa, il a fait le Conservatoire de Valenciennes et le Cours Florent.
Il a fait le festival d'Avignon 2001 où il jouait Des Souris et des Hommes de John Steinbeck dans un décor psychédélique fait de Playmobils géants.
Il a également interprété plusieurs pièces dont Pour Cent Briques t'as plus rien adapté du film de Didier Kaminka, Un Jeune Homme Pressé de Labiche et Le Médecin malgré lui de Molière.   "RIS Saison 4 épisode Chasse à l'Homme" avec Olivier Macarez

Il faut sauver les mal-logés

786.- Plus jeune vers 17 ans lorsque je préparais mon bachot, j'ai connu les affres de l'expulsion. C'est assez traumatisant lorsque l'huissier sonne à sa porte avec le commissaire, le serrurier et la gardienne qui vous regardent avec un regard condescendant.  (Crédit photo : Rue89)
Un tel événement a marqué toute ma vie. J'ai vu un reportage bouleversant hier sur M6 dans Zone Interdite sur le mal-logement en France. Il s'agit de familles et de personnes qui vivent dans des situations de précarité absolue. L'un habitait dans un camion alors qu'il était intérimaire et n'avait jamais de jour d'inactivité, l'autre était étudiante et allait vivre soit chez sa soeur soit dans squat.
J'étais particulièrement touché par cette famille de Saint Nazaire où la mère répondait toujours présente pour aider ses filles parties à Paris à survivre et elle gardait le sourire, se battait pour qu'elles aient un meilleur avenir. C'est beau un tel engagement, je dis qu'il faut aider de si belles personnes.
A Paris près de la Place de la Bourse, les mal-logés ont investi un immeuble détenu par une banque ou une compagnie d'assurance, laissé à l'abandon depuis des années comme il en existe des dizaines à Paris. Tout Paris est à louer mais des dizaines de milliers de mètres carrés sont inoccupés.
Moi j'ai envie d'aider ces personnes qui sont dans le besoin et qui veulent s'en sortir, travailler et trouver leur place dans la société, pas ceux qui profitent des aides et glandouillent sans rien faire de leur vie et passent leur temps à trafiquer des papiers pour percevoir telle allocation familiale ou telle indemnité de chômage.  Mes parents ont toujours fait ce qu'il fallait pour que l'on ne soit pas à la rue mais les prix sont tellement devenus fous qu'avec leurs salaires d'antan - et je parle des années 80-90, ce n'est pas le Moyen-Âge - aujourd'hui on vivrait à 60 km de Paris et on ferait 4h-4h30 de trajet par jour por aller travailler pour gagner juste de quoi survivre.

J'ai vécu en HLM à Montmagny et le seul moyen pour sortir de cette condition c'était les études. Quand je vois et j'entends à la télé des jeunes qui suivent des formations de philosophie, des licences de cinéma ou des maîtrise de psycho, je me demande s'ils ont vraiment le sens des réalités. On ne va pas vraiment se battre pour les embaucher à l'issue de leurs études.
Plus ca va et plus je me dis qu'il faut s'entraider les uns les autres, j'ai envie de mettre de l'argent dans un fonds social pour aider les gens à bâtir des projets, ceux qui veulent s'en sortir et mettent les moyens. Au lieu de le placer sur un PEA, une assurance-vie ou autre ING-Direct, autant que cela serve à une personne qui est dans le besoin et qui fera tout pour me rembourser après.
En ce moment ce n'est pas la panacée mes finances mais cette situation est transitoire et je devrais me relever très bientôt, plus motivé que jamais.

Jeudi Noir: squat de l'impasse Saint-Claude, envoyé par teleTOC

Ceux qui font bouger les choses :
- l'association Droit au Logement
- le collectif Jeudi Noir

Les Héritiers vivent sur une autre planète

785.- Une collègue Fadila m'a dit un jour : "on n'est pas riches, on gagne bien notre vie au prix de mille sacrifices, les déplacements, les horaires de folie, la pression du client, de nos managers et tutti quanti. Les vrais riches ce sont qui ont du patrimoine et sont rentiers".
J'en ai déjà rencontré et c'est vrai que leurs commentaires hallucinants me tapent sur les nerfs.  Un ancien camarade de classe de mon école d'informatique que j'ai retrouvé me disait "Ah je vais revendre mon 6m50 pour un 8 mètres ainsi j'aurai plus de place pour une cabine spacieuse !" Il parlait bien sûr de voilier.
A la frontière du surendettement, ca a le don de m'exaspérer d'écouter ces c... et il enchaine.
"Mon Leica M8 fait de superbes photos, j'en suis bien satisfait"
- à 4.800 euros le boitier nu, il peut.
Et au fait de logement, tu vis toujours chez papa-maman ?
"Je dirais plutôt que c'est eux qui vivent chez moi, ils passent à Neuilly seulement deux mois de l'année à présent."
  Bravo à bientôt 40 ans, remarque c'est plus facile d'occuper le 200 m2 familial qui donne sur lÎle de la Jatte gratos plutôt qu'un 30 m2 au rez-de-chaussée dans le XVIIIème à Simplon pour 750 € par mois.
Si j'étais riche je ferais pareil vous me direz ? Non, je ne pense pas.
Ma maman est une entrepreneure-née et elle m'a donné un bon exemple de la vie. Il faut toujours aller de l'avant, guetter les bonnes opportunités et forcer sa chance.
Si j'avais hérité de l'aciérie familiale du Vietnam et bien je me serais diversifié dans la presse, dans les médias, dans les hôtels, le luxe, j'aurais monté une fondation pour venir en aide à ceux qui en ont besoin mais je ne me serais pas laissé aller à profiter grassement d'une rente à laquelle je n'ai pas contribué vraiment. 

Ma mère m'a appris à travailler pour gagner ce que j'ai et je l'en remercie car on peut être fier de ce que l'on a accompli et du chemin parcouru.
"Je ne vais pas emprunter à la banque ! Tu te rends compte ? Lorsque tu demandes 120.000 euros, tu dois payer en tout 84.000 euros d'intérêts et d'assurances, quel gâchis !"
C'est sûr en attendant l'effet de levier induit par de bons investissements rend ce montant d'intérêts dérisoire par rapport à la plus-value que l'on réalise.
Mais bon, inutile de gâcher ma salive il est vrai, on n'est pas du tout sur la même planète.

Mirrors d'Alexandre Aja avec Jack Bauer

784.- Cocoricoooooooo ! Il assure grave Alexandre Aja avec son dernier film ricain tourné à Bucarest avec des têtes d'affiche comme Paula Déjà Vu Patton et Kiefer 24 Heures Sutherland.Ce film bourré d'effets spéciaux est une excellente surprise. La bande-annonce était alléchante car elle laissait imaginer une sorte de révolte du monde par-delà les miroirs mais le long métrage est nettement supérieur.
Tout commence avec une ambiance et un suspense à la M. Night Shymalan mais là où le réalisateur de Sixième Sens nous aurait planté dans nos interrogations en nous ayant bien fait flippé pendant près de 2 heures, le talenteux réalisateur frenchy nous sert une explication plausible, logique et construite au bout d'une enquête bien menée.
Le suspense est là, les acteurs sont convaincants et la musique, une reprise a volo d'Asturias d'Isaac Albeniz, est une merveille et se prête bien à l'intrigue. (Asturias d'Albeniz) 
Le twist final est proprement hallucinant, quel bonne surprise de la rentrée et quelle maîtrise de ce futur grand réalisateur.
Un film à voir pour avoir la chair de poulet et pour ne plus jamais regarder les miroirs comme avant !

"Mirrors" d'Alexandre Aja avec Paula Patton et Kiefer Sutherland

Les Cendres du Temps de Wong Kar Wai

783.- Si vous avez adoré In the Mood for Love du même Wong Kar Wai ou les films de kung fu à la Tigre et Dragon de Ang Lee, fuyez ce film n'est pas pour vous.  Dans silence et une lenteur d'action semi-contemplatif, le réalisateur nous plonge dans un flot d'images à la limite de la peinture figurative. C'est bien quand on veut se poser et ne penser à rien car on se laisse alors porter par l'ambiance très zen du film. C'est un film d'arts martiaux mais on ne peut pas dire que les scènes de combats sont mal chorégraphiées, elles ne sont pas visibles du tout.
Dans un espèce de flou artistique donné par une caméra filmée à une exposition de 0.5 secondes d'ouverture, le pauvre spectateur ne distingue aucune précision dans l'image.
C'est plutôt les Cendres d'un bon film ce navet, dommage car l'idée de base était plutôt bonne.
Un ermite errant seul dans sa taverne rend des services contre monnaie sonnante et trébuchante en manipulant des aventuriers ivres de violence et de sang.
La répétition des situations et la présentation plus que floue de l'intrigue principale fait que l'on a du mal à entrer dans le film.
Sinon la musique de Frankie Chan et Roel A. Garcia est très belle et participe à l'ambiance onirique de cette belle bouze insipide.

"Les Cendres du Temps" de Wong Kar Wai avec Leslie Cheung, Brigitte Lin, Tony Leung Chiu Wai, Carina Lau, Jacky Cheung et Maggie Cheung

Pour ou contre l'Adoption ?

781.- Je suis retourné voir "Comme les Autres" avec mon pote Thierry et il m'a choqué lorsqu'il m'a affirmé sa position contre l'adoption.  Il voyage souvent en Afrique et en Asie avec un vol sec et sac à dos. Selon son point de vue, de quel droit prive-t'on ces enfants d'une vie dans leur environnement naturel contre une prétendue meilleure vie dans un monde civilisé où les enfants sont peut-être moins heureux ceux des pays du tiers monde ?
Il prônerait un mode d'adoption où les parents et les enfants se choisissent mutuellement.
J'ai des amis qui ne pouvaient pas avoir d'enfants et ils étaient fous de joie lorsque leur demande d'adoption d'une petite vietnamienne a été accédée.
L'adoption est une bonne chose, ce qui compte c'est l'amour que l'on porte. Certains lèvent leur bouclier contre l'adoption par des homosexuels, à quoi bon puisqu'ils trouvent toujours des moyens de contourner la loi, autant le leur laisser.
J'étais à court d'argument car je trouve que c'est absurde d'être contre l'adoption. C'est très bien l'adoption, cela permet aux enfants et aux parents d'avoir une meilleure vie que s'ils ne se connaissaient pas.  Bizarrement lorsqu'un collègue ou un ami me tend la photo d'un enfant et me dit "c'est ma fille ou c'est mon fils" dont il n'est manifestement pas le père naturle, je suis empli du plus profond respect à son égard. Je trouve cela beau de consacrer sa vie à élever un enfant d'ailleurs et l'aider à avoir une vie meilleure dans notre société.
Je reste persuadé qu'un petit vietnamien au pays est heureux là-bas car il n'a pas les mêmes besoins qu'un enfant en France mais que si on lui donnait les moyens de s'épanouir et de se développer ici, il serait mû par une forte volonté, il ferait tout pour grimper les marches et ne réclamerait pas à corps et à cris de revenir au pays.
Je ne comprends vraiment pas comment on peut être contre l'adoption, ou alors il faut vraiment m'expliquer.

Le Clin's Bar fête ses 1 an

781.- A Simplon un bar a été repris récemment par Waik son talentueux jeune gérant plein d'idées et de bon goût. 
Il a refait toute la déco et pour l'occasion, s'est offert les services d'une extra, d'un videur et de trois DJ's. La sono est top, le son est pur et le dancefloor s'embrase au rythme des images de clubbing projetés sur le mur immaculé du fond de cette sympathique échoppe toute en longueur.
Avec Stef nous avons pris l'habitude de boire une binouze ou un coca car les prix sont fous. Nous sommes en plein Paris mais la pinte est à 3 euros en happy hour. C'est dingue en comparaison de l'Irish d'Issy où la même est proposée à 6 euros en happy hour et à 8 en heures normales.
Tout est à l'avenant dans le quartier de Simplon : un Intermarché où "la vie est bien moins chère qu'ailleurs", un poulet rôti à 4,50 euros contre 9,50 à Montorgueil, le pain au choc à 80 centimes au lieu de 1,30 et les exemples de cet acabit sont légion.
Ah il fait bon vivre dans le XVIIIème je vous le dis.  Waik, boss du Clin's (Crédit photo : Thildma)

"Le Clin's Bar" 3, rue Joseph Dijon 75018 Paris 16h-2h 7 jours sur 7 

Blue Party le 4 octobre 2008 inZeSimplon

780.- "Jusqu'ici tout va bien ..." (c) Mathieu Kassovitz

*Prends ce qu'il y a à prendre

L'Article de NASTY dans CLARK #32

779.- Un truc de fou, il y a quelques mois il m'avait montré une de ses oeuvres la GALLIENI ... aujourd'hui elle est dans CLARK !
Première page de l'interview, page 40
La plaque est en haut à droite
En même temps, les autres oeuvres étant des murs de métro, des wagons dans des gares désaffectées et un plan de Paris dans les couloirs du subway, heureusement c'était la seule transportable.

Bravo Amigo :D