709.- Après le russe des Mémoires de l'Ombre, l'Italien de A History of Violence et le hobbit du Seigneur des Anneaux, Viggo Mortensen se met à parler en espagnol dans Alatriste.
Je n'étais pas très doué en terminale en histoire-géographie, je ne le suis pas plus aujourd'hui. Il s'agit de l'imbroglio politique et martial de l'Inquisition et des guerres qui ont donné mauvaise réputation à l'Espagne du XVIème siècle. J'avais un coup de pompe hier, plutôt prompt à rester me reposer je suis sorti me faire une toile et cela m'a fait du bien. Viggo Mortensen est bel est bien classe en soldat et crédible dans son rôle de mercenaire à la solde du Roi d'Espagne ou de l'intrigant Olivares. La musique est très belle, les plans ressemblent à des tableaux de Vélasquez (1599-1660).
(Diego Velasquez - La Reddition de Breda ou Les Lances 1634-1635)
Le film de 24 millions d'euros - plus gros budget pour un film espagnol - a eu 3 goyas dont celui des meilleurs costumes et l'on comprend pourquoi lorsque l'on voit les superbes tenues qui nous font plonger dans l'Histoire. Le film est tiré d'un roman sorti en 1996 de Arturo Perez-Reverte, écrivain-journaliste né à Cartagène le 25 novembre 1951 dont l'une des oeuvres, Le Club Dumas, a inspiré La Neuvième Porte de Roman Polanski. Le film est un régal même si je ne pipe mot d'espagnol, il y a toujours les sous-titres et Viggo parle rudement bien le spanish, après je ne sais pas si cela se sent pour quelqu'un dont c'est la langue maternelle. La dimension historique, le jeu profond des acteurs et l'efficacité de la mise en scène fait de ce film est superbe moment de cinéma.
"Capitaine Alatriste" de Augustin Diaz Yanes avec Viggo Mortensen
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