inZeSentier

Soirée Brésilienne

307. - C'est une chance d'avoir des amis du monde entier ou bien qui aiment parcourir le monde entier comme Gér, Béné et ce soir Adrien. Le charmant jeune homme a des accointances plus que marquées pour l'Amérique du Sud et le Brésil en particulier, d'où cette délicieuse idée de nous faire découvrir une table typique à Paris. C'est au coeur du beau Montmartre que se situe la rue des Trois Frères où se succède une impressionnante série d'échoppes de tailles fort modestes et pourtant avec beaucoup de charme. Comme le disait Charlotte : "On a envie de tous se les faire !" ... Les restos, bien entendu.
En l'occurrence, ce soir c'était le Carajas tenu par la dynamique et souriante Ana-Paula tout de vert et jaune vêtue. Le restaurant contient au plus 20 places mais on y est très bien, comme à la maison sauf que chez soi, à la fin la jolie maîtresse de maison ne te tend pas la note avec quelques bonbons emmitouflés dans leurs papillotes couleurs bleu et argent. Des Caïpirinhas,  des alcools de guaranas, une sublime mousse de maracuja, du feijoada, du xin xin de galinha ... la seule évocation des noms des spécialités nous fait déjà voyager au sein d'une tribu au fin fond du centre Ouest du Brésil. Quel régal pour le palais, accompagné d'un vin chilien et de jolies filles du cru aux doux prénoms de Jussara, Fernanda, Veronica, Carlotta et Fernanda, la détente fut bonne après cette dure semaine entamée à travailler un peu plus que d'habitude. A la fin du repas, chacun s'en est retourné à ses pénates et pour nous, la station la plus proche était "Abbesses"
... ton froc, ouf ! ouf ! Merci Adrien pour ce bon moment passé tous ensemble.

LE CARAJAS, 24 rue des Trois Frères 75018 Paris métro Abbesses

(TheZique : Stan Getz & Astrud Gilberto - The Girl From Ipanema)

Son Mec à Moi, la fesse cachée du mâle

306. - Si vous voulez  passer une excellente fin de week-end, je vous conseille la pièce de Patrick Hernandez, "Son Mec à Moi" avec Magali Miniac, Amaury de Crayencour et Olivier Sauton. Ce dernier y joue un rôle de composition épatant et bien surprenant. Cela fuse dans tous les sens, les 3 comédiens se renvoient la balle comme dans une partie de ping pong virevoltante qui donne bien la pêche pour la semaine. A prescrire en forte dose en cas de baisse de moral et même si le moral va bien d'ailleurs !
Auparavant, j'ai essayé deux restaurants ma foi de haute tenue, dans un genre différent : Le Petit Mâchon, idéalement placé à côté du Palais Royal et géré par Bernard Mâchon qui nous racontait ses déboires quant à l'installation de son cinéma à domicile sur un écran de 3m sur 2m25. Autrement, sa cuisine lyonnaise est fort goûteuse, appétissante et remplit bien la panse d'un honnête homme.
Sur Montmartre, pour nous restaurer avant la pièce, nous sommes tombés sur Un Zèbre à Montmartre, bon, rapide et très bon marché. Le confit de canard à la gersoise et la mousse au chocolat maison accompagnée de son coulis par-dessus sont à tomber. Pour une fois, dans notre porte-monnaie il nous en restait pour aller au Théâtre Michel Galabru, rue de l'Armée d'Orient.
Enfin pour terminer la semaine au Café Bruant, avec Sandra Parker et Bélinda, nous avons eu le privilège d'assister à une joute verbale endiablée entre Capou à ma droite et Olivier Sauton dans le coin gauche avec pour thème les fables de Lafontaine. Ma pote Capou a brillé de mille feux dans ses interprétations du gai Laboureur et de l'Âne, chapeau ma ptite Dame ;o)

UN ZEBRE A MONTMARTRE 38 rue Lepic 75018 Paris, métro Abbesses
THEÂTRE MICHEL GALABRU 4, rue de l'Armée d'Orient 75018 Paris, métro Abbesses
AU PETIT MÂCHON 156, rue Saint Honoré 75001 Paris, métro Palais Royal

(TheZique : Karpatt - J'aime pas)

Voler encore maintenant

305. - Ce soir, avec Lou, ppC, Oderik, Captain Lolo, nous sommes remontés sur le ring encourager Rocky Balboa, 59 ans au garrot, 98.5 kilos, l'Etalon Italien, face à Mason Dixon, Champion du Monde Poids Lourds invaincu en 33 combats dont 30 par KO. La trame d'un Rocky est évidente : 1h15 de errances dans Phily, 6 minutes d'entrainement au son des trompettes orchestré par Bill Conti et l'inévitable combat final à Las Vegas pour l'occasion, qui dure 20 minutes. Et bien c'est bien fait, on a quand même bien vibrer, ça fait du bien par où ça passe !
Il les porte vraiment bien ses 59 ans, Sly, pas ridicule pour 3 dollars. J'aime bien Geraldine Hughes et ses grands yeux bleus. Adrian est omniprésente, même si elle a disparu à l'opus précédent. Elle apparaît sous la forme d'un restaurant italien, le Adrien's Café car comme le dit la chanson : "Quand tu vis longtemps dans un endroit, tu deviens cet endroit".
La morale est un peu cul cul la praline : "Si tu reçois des coups, continue d'avancer et tu lèveras la tête pour devenir quelqu'un" mais j'adore et j'adhère totalement à ce précepte qui n'est pas si bidon que cela. Je rencontre dans la vie des gens qui se plaignent de la leur, baissent les bras à la moindre difficulté, mais moi si j'avais été pareil, je ne serais jamais sorti de ma HLM et de ma cité près de Villetaneuse ! Bougez-vous, remuez-vous les fesses pour vous offrir un monde meilleur ou tout du moins celui auquel vous aspirez, Hassan Céhef, c'est possible.
Avant, j'avais pris un pot avec ma troyenne préférée qui se rendait à Bagatelle. On s'est posés près de chez moi au Tavern Café, mon vieux repère où j'allais noyer mes nombreux chagrins d'amour à l'Irish Coffee. Ce bar à l'ambiance qui ne change jamais, tourne pourtant beaucoup de gérants. L'emplacement est bien mais n'attire pas les foules.
Après le cinoche, petite collation bien méritée pour nous remettre de nos émotions au Pizza di Roma avec les mêmes sous le ciel étoilé de spots encastrés du 3ème niveau. A nous le week-end !
(TheZique : Bill Conti - Gonna Fly Now)

Sur la route encore

304. - Comme le dirait la chanson de Bernard Lavilliers, encore sur la route. Mon ordre de mission est tombé, à compter de lundi et pour terminer ma période de préavis, je démarre une nouvelle mission chez un acteur majeur des télécommunications qui a énormément d'implantations en France. Il a déployé une solution en Pologne et je vais intervenir au sein de l'équipe finances, sur des documents de spécifications en anglais dont je vais assurer ... la traduction en français.
Cela me sidère mais no soucy, je vais effectuer mon travail de la manière la plus sérieuse qui soit et la plus rapide. C'est toujours mieux que de venir pointer à Suresnes de 11h à 16h tous les jours depuis novembre. Cela s'appelle l'intercontrat et c'est dans cet état que se trouvent les intermittents du spectacle sans représentation dans notre activité. Ce sont les risques du métier !
D'habitude cette période n'excédait guère trois semaines, dans ma PME manifestement elle est un peu plus longue. Cela me fait plaisir donc de changer d'environnement, de voir de nouvelles têtes et de facturer un peu le Client.
A 9h je visite rue Montorgueil un appart de 72 m2 commercialisé par Saggel-Nexity dont j'ai vu l'annonce. Il s'agit d'un 1948 acheté libre 418 000 euros et le vendeur me fait un prix d'ami ... à 480 000. Il y en a qui ne doutent de rien quand même .
Le copain d'une copine a retrouvé un job après près d'un an de chômage.
Message d'une "amie" à cette annonce : "Ah super, maintenant que tu es sorti de la précarité, tu vas nous reparler !"
Il parait que cela s'appelle un "Private Joke" dixit la poétesse. J'ai connu les errements et les interrogations du chômage pendant 18 mois en 1996-97. J'avoue que j'ai réfléchi et je ne sais pas où il faut rire, entre le point ou la virgule.

Les conseilleurs

303. - Mon ami Peter a un gros défaut dans la vie,  c'est la générosité. C'est une qualité en soi, mais le problème c'est qu'il y a toujours des personnes bien intentionnées dans son entourage qui en usent et abusent. Il a beau être fils de pigeons, frère d'un pigeon et pigeon lui-même, quand tu t'en rends compte, ce n'est pas toujours très agréable. Fort heureusement, il n'est pas le seul. Il me racontait qu'il avait invité deux-trois fois un collègue et ami au restau avec toute sa famille en Bretagne dans un table sympa, 1 000 euros quand même à chaque fois, lorsque aujourd'hui il lui demande un coup de pouce pour le boulot alors qu'il se trouve en difficulté, le gars l'évite tout simplement et ne lui donne aucune réponse.
La solution c'est sans doute d'arrêter les restaurants car on s'y trouve parfois confronté à des travers que l'on ne soupçonnait pas chez ses bons amis. J'étais au Panam en face du Cnit de la Défense cette semaine avec un vieil ami et au moment de l'addition, lorsque j'ai proposé de prendre le vin, je n'ai vu aucune opposition, aucune  velléité de prendre la note ou même la moitié, juste un "d'accord, tu as dit que tu prenais le vin !". Je m'en suis tiré à payer le double alors qu'en face c'était "je suis en train d'acheter, je dois faire attention", tout en sortant 3 tickets restaurant ! Pfff ... Quand je vois le côté de radin de certains, cela me débecte, ceux qui me prennent la tête pour 1 ou 2 euros ne sont vraiment pas intéressants. Isa m'a dit que cela n'est pas une question de moyens, c'est une question d'éducation. Elle a bien raison. C'est si rare aujourd'hui d'aller prendre une bière à 1h du matin après un ciné avec des amis comme Cédric et Nico et de voir les potes se battre pour payer sa tournée. C'est con mais cela fait plaisir.
Au restaurant Le Gavroche avec Isa et Peter qui sont bien généreux et tenaient à inviter, heureusement j'ai prétexté aller me laver les mains pour les devancer ;o) Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour ses amis. Peter et moi, cela fait 13 ans que l'on se connait, on s'est fâchés 7 ans mais cela nous a laissé le temps de la réflexion. Après être passé sur le piano et avant de rejoindre Isa, il a jeté un gentil "Qu'est ce qu'on a de la chance de jouer au piano !".
Finalement c'est peut-être cela le plus important, jouer comme si demain n'existait pas.
Dans notre monde actuel, on devrait réécrire un manuel de savoir-vivre et le distribuer à tout le monde !

LE GAVROCHE 19 rue Saint Marc 75002 Paris, métro Richelieu-Drouot

Retour de monnaie

302. - J'ai vu Cashback  avec Sandra au lieu de Sandrine et cela m'a bien plu. On avait organisé au dernier moment à l'arrache comme d'habitude après 30 sec de msn. Elle n'en avait pas entendu parlé, partie émigrer sur les flancs des montagnes de Sibérie française et j'avais vu la bande-annonce très surprenante et surtout lu d'excellentes critiques. Nous n'avons pas été déçus, bien au contraire. Il s'agit d'une poésie orchestrée par un photographe, Sean Ellis. On y reconnait Sean Biggerstaff, le chef de l'équipe de Quidditch de Harry Potter dans le rôle de Ben, un peintre qui a pour faculté de figer le temps et de croquer ses contemporaines. Tiens, c'est vrai ça, pourquoi il ne déshabille que les jeunes et jolies filles ? Ca fait fantasmer et donne envie d'aller faire ses courses chez ED, toutes ses belles donzelles en caddie dignes de figurer dans un FHM. Comme dans un rêve, on s'est laissés transporter dans les effets de transition originaux et un humour potache so british parfois très lourd, parfois très fin et léger. Excellent film à voir de toute urgence.
(TheZique : Frou Frou - Let Go)

La Follle Soirée de Capou et Giao

301. - Il est des soirées étranges  que l'on est amené à vivre et qui laissent en nous un souvenir impromptu. Parfois le chemin parcouru est plus important que le but lui-même. Avec Capou, nous avons fait une virée samedi soir digne de celle de Ferris Buller, avec des rebondissements, des invités-surprises et des surprises tout court.
Tout commence samedi après-midi. Je me réveillais d'une soirée de mélanges où j'avais goûté au fameux punch de Viviane et Doumé à assommer un troupeau d'éléphant, à plusieurs crus de Bordeaux, Graves et autres cépages du Portugal ainsi qu'à du champagne Veuve Cliquot et autres. Lever à 13h15, je n'avais nul autre dessein que de passer mon samedi tranquille-mimile devant la télé et le soir à me faire un petit cinématographe de quartier au Gaumont Opéra. Après avoir passé un coup de serpillière dans ma garçonnière, un coup de fil m'a sorti de la torpeur dans laquelle je m'étais peu à peu accoutumée.
"Hello c'est Capou ! je suis partante pour aller à l'inauguration du bar de ta copine car je dois rejoindre des amis beaucoup plus tard dans la soirée !"
J'appelle Pierrot car c'est son amie qui ouvre un bar épatant dans le XXème non loin du Père Lachaise. Nous nous donnons rendez-vous au bout milieu de la foule interlope du "Zindem Café" qui fêtait son ouverture. Pierrot nous présente à Nadia la proprio qui y pensait depuis 10 ans. Elle a sauté le pas, racheté le fonds de commerce, tout vendu et pris un crédit auprès de la banque et voilà ! c'est courageux toutes ces personnes qui se lancent pour donner corps à leurs rêves de toujours, je suis très admiratif et cela me dirait bien, plus tard d'avoir moi aussi mon bar. Le Zindem Café, c'est anciennement le Condor et ils font concert tous les vendredis et samedis.
Une pinte de bière et une coupe de champagne plus tard, j'étais revigoré et décidé à accompagner mon amie Capou au Showcase, un endroit branchouille ouvert tout récemment par Dove Attia de la Nouvelle Star. On se retrouve Pont Alexandre III et les voituriers nous demandent déjà 10 euros pour garer la voiture. Fissa, Capou a la présence d'esprit de dire non et on se gare à peine plus loin, non mais ! On arrive au Showcase : immense boîte-bar de 2 000 m2 où il n'y avait "que" 500 personnes. L'endroit est magnifique avec une très belle hauteur sous plafond, d'énormes baies vitrées donnant sur la Seine, une Scène avec des danseuses genre "Cotton Club", des plafonds voûtés et des  Chesterfield. Enfin, des faux Chesterfield, ce qui faisait un peu cheap ! Cela faisait style mais clairement ça venait de la Redoute. Par-contre ils exagèrent : tu paies 10 € le voiturier, puis 10 € l'entrée puis le vestiaire obligatoire et la boisson en plus ! Une arnaque avec une espèce de faune de dandys et de pétasses qui te regardent de haut sauf si tu arbores ta Breitling au poignet, ton costume Boss et tes Weston aux pieds. Bref tout ce que je conchis sauf un mec rigolo qui nous faisais des signes alors que l'on étaient encore dehors à regarder les clients à travers la baie sous le Pont genre "Don't feed the animals !". J'ai ressenti un petit malaire mais heureusement que mon amie était là pour me prêter assistance ;o)
Vers une heure on a décollé car mon amie Astrid nous a convié à prendre un pot chez elle. Trop sympa cette super-nana ! On y a retrouvé des amis dont le comique Belge Stefan Cuvelier qui nous a bien fait rire en relançant un éternel débat sur les relations hommes-femmes et l'incompréhension des codes afférents à un premier contact. Quelques chocolats belges, du vin et du champagne plus tard, je me suis couché à 5h bien content de la soirée à déambuler dans le Paris By Night.
Merci Capou, merci Astrid, vous êtes des chouttes !

Le ZINDEM CAFE 144 rue de bagnolet dans le 20ème
200 metres plus haut que la Fleche d'or
c'est l'ancien Condor, la devanture jaune

Le SHOWCASE, Pont Alexandre III
Port des Champs Elysées, Rive Droite

(TheZique : Franz Ferdinand - Darts of Pleasure)

300ème post : Apéro dinatoire spéciale Monet

Vendredi soir,  j'avais organisé à la casa un apéro dinatoire en comité restreint pour fêter l'arrivée de mon premier tableau que j'ai trouvé chez ma propriétaire du local commercial. La recette de l'apéro dinatoire ? Quelques cochonailles, des fruits, des galettes des rois pour l'occasion, du bon vin style "Plaisir de Nicod" et bien sûr le PAF incontournable, du champagne. Musique pas trop forte pour pouvoir discuter entre amis, retrouvailles entre anciens du Bureau, des gens sympas et ouverts à toutes les discussion, c'est une formule de base pour réussir un bon événement. Parfois c'est embêtant de constater que l'on est seul à en organiser et que le retour s'il dépasse 10% c'est le Pérou. Les effets secondaires qui peuvent survenir sont également assez prise de tête mais bon, c'est sans doute la rançon du succès. Au fait, c'est déjà le 300ème post sur mon blogounet, que le temps passe vite !
Vous me suivez toujours ?
(TheZique : Steeve Miller - I'm a Joker)

Vincent et Vincent

Parmi les nombreux auteurs émergents, je voudrais en mettre deux en avant. J'ai rencontré Vincent Eggerixc par une amie styliste et il a exactement mon âge puisqu'il est né en mille-neuf-cent-septente-dix. Il a une formation pas très identifiée mais il a une plume agréable est de très belles tournures de phrase pour mettre en musique les situations les plus banales. J'ai lu "Le Village des Idiots" qui parle d'un désserveur parti à New-York qui y devient un voleur d'âmes jusqu'au 11 septembre... Un bon bouquin qui se lit vite et qui est assez plaisant quoique parfois déstabilisant dans la nature quelque peu interlope des propos qu'il y tient. Prenez-le pour l'encourager puisque début 2007 il sort son troisième roman, "Les Procédures" aux éditions Léo Scheer.
Le second auteur dont je voudrais parler est Vincent Petitet.  Il vient de sortir son premier roman aux Editions Jean-Claude Lattès, "Les Nettoyeurs". J'ai été particulièrement marqué par cette évocation sans concession d'un cabinet d'audit et de conseil américain dont le siège social était situé à Chicago. Nous avons fait le même 4ème cycle dans le plus prestigieux Big Five à l'époque et tous les émoulus de cette Grande Ecole hors norme se reconnaitrons dans le témoignage impressionnant des coulisses d'un certain pouvoir, d'un monde feutré et élégant où nagent les requins, les jeunes loups, les raptors et les tyrex. Il faut le voir et le vivre pour le croire. Il est indéniable que Arthur Andersen, jadis le plus prestigieux cabinet au monde, a changé nos vies et a mis un incroyable vernis à nos cévés et je suis revenu d'une adoration quasi-mystique après l'affaire Enron.

Le Kaiten sur les Champs

Ce soir pas de ciné, car je retrouvais une ancienne camarade de l'armée Arthur Andersen, Catherine, experte en SPA et autres produits de relaxation et du bien-être, une véritable pionnière avant que l'on connaisse le présent engouement ! Sur ces conseils éclairés, nous nous sommes rendus au Kaiten, un japonais ô combien onéreux que je vous décommande fortement. Il est vrai que les toilettes sont top luxueuses et que l'établissement a tout misé sur son emplacement sur les Champs Elysées, mais pour ce qui est du rapport qualité/prix, ce n'est pas le meilleur plan. L'assortiment de sashimis ne comprend que 3 types de poisson, c'est pourquoi je me suis rabattu sur un plateau de sushis tout riquiqui pour 28 euros tout de même. Catherine s'est laissé tenter par 3 assiettes du sushis bar dont le principe est un tapis roulant avec des assiettes de couleurs différentes qui représentent le tarif des mets présentés : l'assiette verte à 4 €, la bleue à 7, la grise à 9 et la noire à 10€. Cela fait cher la dégustation, vous en conviendrez. A côté, un bonhomme en était à sa douxième assiette, ce devait être un gars qui aller passer ce petit plaisir en note de frais sûrement ! Donc n'y allez pas alors que l'on trouve rue Dantin, ma cantine le Tama-Sushi qui est vraiment d'un très bon rapport ;o) BANZAAAAAAAÏ !!!