inZeSentier

Le Centième Post ...

Hello c'est Giao et me voilà déjà arrivé au centième post   de mon blogounet . Incroyable ! Depuis le 26 avril 2006, date de l'avènement de ce inZeSentier créé sous l'impulsion de Boris, je n'arrête pas de vivre une formidable aventure intérieure au travers de cette fenêtre grande ouverte sur la blogosphère. La vie est faite de rencontres déterminantes qui font pencher la balance de tes sentiments dans un sens ou dans l'autre. Bien que doués de la conscience, nous sommes inéluctablement humains, la confusion des genres nous atteint fatalement.
Je profite de cette mise en abîme pour répondre à un entretien de missparker qui, à la manière de la tagueuse la plus célèbre de France, Ghislaine Marchal, a glissé une petite coquille dans son titre, le jour de la fête de la musique.
Pourquoi j'ai fait un blog, dans quel but et quel intérêt ? Pour garder le contact et partager mes émotions avec les gens. J'ai tellement bougé, rencontré de monde au hasard de mon boulot essentiellement, je me suis lié d'amitié avec tellement de personnalités différentes que j'ai cru mourir cent fois à chaque fois que je devais les quitter,  la mort dans l'âme pour revenir à la Capitale. Ce blog je le fais pour Alix à New-York, les papys de Clermont-Ferrand, Maurice du Havre, Maxime et Véro, Bertrand de Stapples à Boston, mes copines Maria, Rosa, Carolina, Angéla, Lauretta de Lisboa, ma filleule Juline de Laboissière, ma meilleure amie Christine de la rue du Caire, Boris, Nico, Cédric, Laurent et tous ceux qui pensent à moi et que j'aime.
Qu'est-ce que l'on attend, des commentaires, des gens ? Ce qui est fascinant avec les blogs c'est leur interactivité, le fait que tout le monde peut réagir sur un événement qui nous a particulièrement touché ou marqué. Chacun peut te soutenir ou exprimer son désaccord en direct live, un vrai dialogue s'instaure et on apprend à connaître l'autre, les autres.
Un blog c'est un miroir, une image de soi, un faire-valoir ? Je le prends comme un journal intime. Lorsque j'étais au lycée, j'ai en quelque sorte tenu mon premier blog : en 1987 (!), je tenais un journal de bord de tout ce qui se passait dans la classe dans l'école, dans le groupe de copains que je fréquentais. Au début mes amies et copains en lisaient quelques paragraphes puis très rapidement ils se l'échangeaient dans la cour de récré pendant les pauses et se lisaient à plusieurs pour en débattre à la manière de "t'as vu ce qu'il y a eu ? incroyable, comment cela s'est passé !" j'y parlais d'histoires de coeur, de classe de neige, de trafic de copies, il avait quand même son petit succès mon journal intime, j'étais devenu un blogger influent (dans son lycée ;o)
Est-on intime avant de rencontrer les gens en vrai ? Le blog étant un formidable vecteur de notre personnalité, il permet de situer son auteur dans ce qu'il a de plus authentique : ses joies, ses peines et ses espoirs. C'est vraiment le miroir de l'âme et le fait d'apprécier le blog d'une personne fait que l'on va sûrement apprécier la personne.
Pourquoi certains se font insulter alors qu'ils ne le méritent pas ? les commentaires permettent de porter un jugement hâtif et facile sur l'auteur des propos. Caché derrière leur adresse IP, certains individus ne se privent pas d'incendier des consoeurs ou confrères sur leur prose. Je trouve cela un peu facile et lâche car ils n'oseraient peut-être pas le faire dans la vraie vie. Une critique non constructive sans proposer rien derrière est mal à propos et vulgaire car elle blesse sans raison les âmes de celles et ceux qui ont mis la leur sur le tapis.
Est-ce une partie de nous réellement, est-on comme cela dans la vraie vie ? On peut travestir la vérité mais on ne peut pas se cacher continuellement derrière un masque. L'écrit est plus fort que les paroles et porte ce qu'il y a de plus profond en nous. Les bons sentiments et les autres.  Même si je m'amuse à m'inventer un tout autre personnage que moi-même et que je lui ferais vivre des aventures que j'aimerais bien vivre, le vrai moi reviendrait sur le devant de la scène inexorablement. C'est mon opinion et je suis en harmonie avec moi-même.
Merci à missparker qui vient de fêter sa ... 200ème note !

Ouïe la goutte

Depuis l'âge de 30 ans j'ai régulièrement des crises de goutte, c'est-à-dire un excès d'acide urique dans le sang qui provoque des crises d'arthrite aigües. Et ce n'est pas agréable je vous le dis : imaginez que dans votre circuit sanguin se créent des cristaux qui empêchent la circulation normale. C'est très douloureux ! Et en plus on se sent mal fichu, j'ai froid et j'ai des frissons. C'est comme être amoureux sauf que la sensation est nettement moins agréable puisque je boîte du pied gauche comme si j'étais un estropié de la dernière guerre. Je suis donc en crise depuis dimanche, la conséquence d'un demi-citron de trop car je n'ai pas souvenir d'avoir bu du vin blanc ou rosé, ou des abats. Cet aprem, la douleur commence à se résorber avec les médicaments, la Colchicine, que je prend en cas de crise et l'élimination des purines se fait par les voies naturelles donc je reprends du poil de la bête, non mais ! Je me dis quand même que si je suis dans un tel état à mon âge, qu'adviendra-t'il à 50, 60 ans ?!?

La Maison du Lac

Je ressors d'une séance de ciné épatante avec les cousines Maxime et Véro  au Gaumont-Parnasse, nous sommes allés voir une de ces toiles qui vous donnent par moment des frissons, en tout cas un film qui fait aimer le cinéma et je ne saurai trop le recommander, il faut aller le voir ! Près de douze ans après Speed sorti en 1994, Sandra et Keanu se retrouvent pour cette histoire d'amour "hors du temps" comme le précise l'affiche du film qui m'a tout de suite fait penser à un film fantastique comme pouvait le laisser supposer cette référence à Highlander, sous-titré "un film hors du temps" en 1986. Ce film bien plaisant se laisse voir avec délectation bien qu'il m'ait fait pensé à "Fréquence interdite" (2000) avec Jim Caviezel et Dennis Quaid qui jouaient le rôle d'un fils et son père décédé qui communiquaient à travers le temps avec sa radio à deux balles, bricolée avec un électro-aimant et un écouteur dans le grenier. Parfois avec les silences assourdissants et les regards perplexes de Sandra et de Keanu sur leurs existences respectives, on se croirait presque dans un film de M. Night Shyamalan ! Malgré tout ce pompage à tire larigui et le fait que ce film n'est pas une oeuvre originale mais le remake d'un film coréen, "Siworae" réalisé par Hyun-Seung Lee en 2000, j'ai bien aimé et je me suis retourné plusieurs fois vers Max pour sussurer "génial!" ou "extra!".
Selon mon opinion et je la partage, il y a deux critères déterminants d'un bon film : si au bout de 20 minutes, je ne roupille pas d'ennui comme ce fût le cas pour "Superman Returns", c'est qu'il tient sur une bonne idée de départ. Par contre, si le cinéspectateur averti devine malheureusement la fin aux 3/4 du film, j'estime qu'il y a eu un petit dératé. Et malheureusement c'est ce qu'il s'est produit. Imaginez si dès le début de Usual Suspects, on vous aviez mis un écriteau sur Kaiser Sözé ou que vous aviez compris tout de suite le sort de Bruce Willis dans 6ème Sens ! Malgré ce petit défaut scénaristique, je trouve le film épatant et je vous le dit allez-y, cela vaut mieux qu'un téléfilm sur M6 en prime-time même avec Vanessa Demouy !

Photo d'époque

Cette photo prise sur le vif à midi au métro Corentin  Celton me rappelle mes années Marseillaises ;o) J'y gambadais sur la Cannebière avec mes copains Pascalito et Gilou, ah le bon vieux temps de l'été 2004 ! Elle me rappelle également quelqu'un que j'ai rencontré par hasard récemment mais dont je n'ai jamais vu la tête. La vie nous amène à être confrontés à de bien curieuses situations de nos jours.
Cette semaine, bonne pioche : j'ai récupéré une écharpe toute neuve auprès d'une collègue dont le fiston travaille chez Louis Vuitton. Les collaborateurs de la prestigieuse maison bénéficie de tarifs préférentiels à 10% ou 20% du prix de la valeur des produits de luxe de la collection. Elle est sublime et fort utile pour protéger les touches d'ivoire de mon délicat instrument. Pas de La Fraise épisode 4 hier, je dinais tranquille-mimile rue des Gravilliers au 404, un restaurant à l'esprit oriental avec beaucoup d'anglais et assez cher pour ne pas avoir envie d'y prendre ses habitudes. Fort heureusement, la compagnie était sympathique et cela rompt avec l'agitation des soirées de bloggers car à un moment, trop de blogs tue le blog.

Des hommes, des légendes

Ce soir les papys se font plaisir au Stade De France devant 65.000 spectateurs ! Les Rolling Stones jouent à guichets fermés devant un parterre de fans entièrement acquis à leur cause. Mon pote Maurice de Strasbourg, comme moi intermittent du spectacle, se rend au mythique concert et pour seule recommandation, je lui ai dit de se munir d'une paire de boules Quiès car à près de 240 ans à eux 4, les pépés vont pousser la sono à fond les ballons pour entendre le retour du chant. Les tympans vont céder. J'espère qu'il ne fera pas trop lourd, mais la canicule s'est levée depuis hier, ce qui augure de superbes conditions de dégustation musicale en perspective. Je ne peux pas avoir de la non-satisfaction, car j'essaie, j'essaie, j'essaie et j'essaie. Je ne peux pas avoir en avoir, je ne peux pas en avoir ;o) Bon concert les Djeuns !

Un oeil neuf sur ma Life

Après la dernière note sans queue ni queue, il convient d'amener de la matière dans la présente. Par respect pour ceux qui me lisent régulièrement, je me dois de produire des posts à la hauteur de la qualité de mon exigeant lectorat. Au gré de mes pérégrinations dans la nébuleuse blogosphère, j'ai rencontré des personnes très intéressantes qui ont un regard différent sur la vie. En l'espèce, ils la voient au travers de l'optique de leur appareil photo numérique mais pas n'importe lequel, un Reflex. Quelle que soit la marque de l'extension de leurs yeux, Canon, Konica-Minolta ou Sony, Goon,  Neuro et Lafouine arrivent à saisir les instants fugaces de notre vie et les couchent sur l'écran de nos micros et les font apparaitre à nos yeux profanes telles de véritables œuvres d'art numériques. En prenant l'avion pour Clermont-Ferrand il y un an, j'ai attrapé le magazine Air France et je suis tombé sur une magnifique photo des 2 Magots à Saint-germain des Prés. C'était trop beau : sur le cliché hors du temps, figurait un couple attablé en terrasse et l'on distinguait clairement le panneau du célèbre café restaurant du Boulevard Saint Germain. A la vision de cette image onirique, coulait en moi une agréable sensation de bien-être. Les photos réussies sont celles qui donnent du plaisir à ceux qui les goûtent. La carte postale la plus vendue à Paris est celle d'une table d'un bistrot parisien avec un bon café chaud et des volutes qui s'en échappent, le tout en noir et blanc. Il faut voir le site de Goon ou de Jean-Philippe Karé pour apprécier la poésie des couleurs derrière les thèmes qu'ils ont choisi.
Je me suis donc décidé à me renseigner sur le sujet car je pense que ce domaine n'est pas réservé à des amateurs avertis, je situerai plus la limite de la sélection aux portes de ce hobby à un niveau pécuniaire. En effet, j'ai flashé sur un boitier Canon EOS-20D à 2 800 euros avec tous les objectifs mais on peut trouver le Nikon D50 à 570 euros avec un objectif, ce qui tend à populariser la discipline. Un bon matos, du style et de l'assurance, telles sont les ingrédients qui mènent au succès escompté. En attendant d'avoir les sous pour investir dans mon futur jouet, j'ai fait quelques tests concluant avec mon Kodak de base, le même que Chab'So et que Charles Liebert, un V570 à double focale.
C'est fou ce que l'on peut faire avec un compact, un pied et un bon sujet !
La photo "Avant" est prise en direct, sans flash et caméra au poing.
La photo "Après" est prise avec le Kodak V570 vissé sur un pied premier prix à la Fnac, temps de latence de LT = 1 seconde pour la prise.

Farniente à Paris

On a toujours de bonnes raisons de se plaindre, cela ne sert absolument à rien, relevons la tête et marchons droit devant, au-devant de nos rêves les plus fous ! Je travaille activement pour donner corps à mon voeu le plus fou que j'ai depuis tout gamin, il y a des possibilités mais il faut bûcher, donner de sa peine et transpirer sans compter les heures. Quand tu penses à certains prédicateurs qui parlent beaucoup pour ne rien dire, qui n'alignent que citations vaseuses et fumantes et qui fascinent, tu restes quand même dubitatif sur la capacité de l'esprit humain à distinguer la richesse intrinsèque d'un être à part de l'aridité intellectuelle d'un tocard.
Un bon thé et cela ira mieux, au boulot je file !

Saint Michel a terrassé le Dragon

YEAH ! J'ai obtenu gain de cause auprès du Trésor Public, ci-joint l'extrait du courriel reçu dans ma banette ce matin :
"Madame, Monsieur,
Je fais suite à votre message en date du 26 juin 2006.
Après vérification de votre dossier, l'accord de paiement que vous aviez passé est toujours valide.
Je vous informe que vous ne devez pas tenir compte du commandement de payer, ce dernier a été annulé, ainsi que les frais engendrés qui s'élèvent à 61 euros.
Si vous regardez votre délai, vous pouvez voir que la majoration a été prise en compte à la création du délai, donc cette dernière reste dûe.
Les prélèvements s'effectueront jusqu'au mois de novembre 2006.
J’espère que ces précisions répondent à votre attente.
Séverine A."
Tout s'arrange, youpie ! Cela me conforte dans l'idée que j'étais dans mon bon droit, il y a des jours comme ça ;o)

Illustration : Saint Michel terrassant le dragon, d'après une enluminure gothique germanique - vers 1300 Peau de veau, feuille d'or 22 carats sur gomme ammoniaque pour le fond, feuille d'or sur gesso pour l'auréole, détrempe médiévale - 12,5 x 17,5 cm

Loin des Yeux, Proches du Coeur

Mes copines Béné et Gér sont actuellement à Palenque dans le Yucatan à 2034 m d'altitude pendant que mon pote ppC est en trekking à La Paz en Bolivie. Ici en France on a de la chance par rapport à elles car elles font non seulement l'objet d'attaques incessantes des fortes chaleurs mais aussi des terribles mosquitos qui sévissent durant la nuit. Géraldine travaille dans les statistiques et a donc visité l'institut de Statistique de Campeche, un pur moment de bonheur dixit l'intéressée. C'est curieux de voir lorsque l'on se déplace autour du monde, a curiosité naturelle nous pousse à voir ce qui fait notre quotidien chez les autres, on a toujours besoin de se raccrocher à des valeurs communes pour mieux se comparer. Mon ami Frédéric, grand pianiste amateur  de son état, ne passe pas dans une capitale sans aller visiter les majestueux magasins de pianos à queue ou les plus prestigieuses salles de concert. Donc pour revenir à Géraldine, elle a pu apprécié l'absence flagrante de moyens dont disposent les fonctionnaires mexicains. Je vous le disait : il faut aller à 6.000 km de chez soi pour s'apercevoir que l'on n'est pas si malheureux que cela et que l'on n'a pas vraiment de raison de s'apitoyer sur son pauvre sort ;o)
Bonne route les filles, revenez-nous en pleine forme, bisouxxx !

Paris or not Paris

Mon manager a appelé pour m'envoyer à Bordeaux à compter du 14 août sur une mission secteur public.  J'ai passé les six dernières années de ma vie en déplacement entre Brest, Toulon, Cherbourg, Genève, Kourou, Dunkerque, Bordeaux, Tulle, Aix-les-Mille, Pardies, Chicago et Clermont-Ferrand. Six ans dans les trains et les avions, ça use l'intermittent du spectacle, à se retrouver seul le soir dans une chambre d'hôtel impersonnelle au possible ou pire, à se faire un Quick devant la télé pour se prendre des kilos qui te font rester vis-à-vis des copines dans le rôle du petit gros qu'elles aiment bien mais avec qui elles ne s'imaginent pas sortir, préférant des tocards bien foutus. Je ne leur jette pas la pierre, les mecs raisonnent pareil. Et tous t'affirment dans une joyeuse hypocrisie consensuelle que ce qui compte le plus est la beauté intérieure. Oui, après …
Hier pot pris avec les potes au Nomad's, vers la Place du Marché St-Honoré dans le Ier arrondissement à deux pas de l'Opéra Garnier. Cet endroit est bien agréable avec ces terrasses ouvertes sur la place où brillent de mille et un feux les jolies devantures des énormes magasins de décoration de prestige. Par-contre les prix des cartes nous confortent dans ce que nous savions déjà : pas de doute, nous sommes bien à Paris. La pression* à 6 euros, le café à 3,50 , ils ne s'embêtent pas les bistrotiers, ils profitent de leur position stratégique et de leur clientèle bobo** à fond les ballons. A leur décharge, le droit au bail doit être de 1.000.000 € et le loyer mensuel de 4.000 € pour un fonds de commerce de 80 places. Même s'ils tournent bien, ils ne sont pas du tout sûrs de la rentabilité de leur affaire. On s'était penchés sur la question avec Jean-No pour au final, abandonner l'idée de notre bistrot parisois à cause de cette évidence : tu commences par raquer une somme astronomique pour t'apercevoir que tu vas galérer toute ta vie pour rembourser cet emprunt et payer le loyer. Les seuls qui y parviennent sont ceux qui partent de rien, montent l'endroit à la mode et revendent 4-5 ans plus tard. L'autre possibilité envisagée était de s'expatrier en grande banlieue comme Marne-la-Vallée vers chez Mickey et monter un restaurant à plus forte capacité en zone industrielle, les loyers y sont moins élevés, pour le même prix tu as beaucoup plus grand et la rentabilité d'échelle compense les tarifs moins onéreux que ceux pratiqués à Paris intra-muros.
Bon plan pour Alberto et Alessandro, de Milan et de Naples : Chaque premier vendredi du mois, les Italiens en goguette se retrouvent au Pain Quotidien sur la Place du Marché St-Honoré. Mais bon, Alberto m'a prévenu, l'Italienne est jolie mais difficile à attraper, chiante au quotidien et pour finir, à la maison elle porte la culotte … on la préfère nettement sans !
C'est quand même bien agréable de travailler là où tu vis : tu peux t'organiser de petites sorties improvisées dans la Ville et profiter et faire profiter des endroits sympas disséminés un peu partout.

* pression = bière sous pression, pas à la bouteille
** bobo = bourgeois-bohêmes, CSP++ avec au minimum 200 euros de budget sorties-restau par semaine