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Resultats de mon Marathon de Paris 2013

1327.- Neuvième marathon officiel, j'ai couru ce 7 avril 2013 mon quatrième Paris et c'était épique. A mon humble niveau c'était l'explosion médiatique : un article sur la Runnosphère, un article dans le Journal L'EQUIPE daté du 6 avril et un article dans LE PARISIEN MAGAZINE paru le vendredi 12 avril.

J'avais tenté de suivre un plan de huit semaines à raison de six sorties hebdomadaires mais très vite, mes obligations professionnelles et sans doute un peu l'envie me firent quelque peu sortir du droit chemin. D'autant que les résultats n'étaient pas au rendez-vous : 46' aux 10 km de Paris 14^ème, 1h13 aux Foulées Charentonnaises et 1h46 au semi de Paris, je n'étais pas dans les meilleures dispositions pour réitérer mon exploit de l'année passée ou même de m'approcher des 3h45 avec une marge suffisante.

C'est donc un peu tendu que j'abordais cette édition du Marathon de Paris. Le temps était doux, le soleil bien présent et le sourire sur tous les visages et d'abord sur celui d'Amandine ma douce amoureuse qui m'avait préparé le petit déjeuner de champion à 6h30 du matin : deux œufs sur le plat, un bon bol de flocons d'avoine, deux verres de smoothie et un bon thé à la cannelle. Un vrai amour.

(Crédit photo : Béatrice Gastebois)
7h20 nous avions rendez-vous avec Cyrille le photographe du PARISIEN MAGAZINE pour un shooting in situ au métro Charles de Gaulle sortie 5 Avenue Carnot. Je retrouvais les trois autres comparses héros de l'article et nous nous sommes dirigés vers l'Arc de Triomphe pour avoir la meilleure lumière et le bon angle de vue pour une belle photo. Mon ami Eric Elron me rejoignit et nous sommes allés au point de rendez-vous que j'avais fixé à mes amis au 67, avenue des Champs Elysées devant la Boutique Nike.
Avec plaisir j'y retrouvais Yannick qui m'avait fait découvert le NRCP en décembre 2010, Cécile dont la sœur Sandrine était partie affronter le terrible Marathon des Sables avec l'association Je Cours pour Toi, Roland qui faisait son premier marathon, Aziz le commando avec qui j'avais eu le plaisir de courir à Levallois un soir d'été à minuit, Sebastien Réveillère, Vivien et les copains du Nike Running Club Paris.

Aicha, Jean-Pierre Bardera, Monique et Mélika étaient là également tous réunis pour la fête.

Quel plaisir de retrouver tous ses potes et se souhaiter une bonne course. Je ne retrouvais pas Baptiste avec qui j'avais prévu de courir son premier marathon. Avec Eric nous nous sommes placés dans notre sas, celui des 3h15. Je savais que ça allait partir vite, je me plaçais en queue de sas. Quand le coup de feu retentit, nous fûmes la partie droite la première à partir. Les départs étaient en décalé et chaque sas partait en deux vagues.

L'avenue des Champs Elysées remplie de quelques 40.000 coureurs était magnifique, quelle ambiance de folie. Je me faisais dépasser de partout et je marquais déjà une première pause peu avant la place de la Concorde pour faire une vidange, j'avais bien trop bu.

 Rue de Rivoli, la Mairie de Paris, très vite nous sommes arrivés sur Bastille et au ravito du 5^ème km, je marquais déjà une courte pause en marchant. Eric avait eu peur de me perdre, je lui disais que quoi qu'il en soit, je m'accrocherais à la ligne bleue tracée pour indiquer la trajectoire idéale des 42,195 km qui nous séparaient de la ligne d'arrivée. Sabrina alias Brinouille était placée à gauche en pom pom girl à côté des pompiers, Laetitia à droite elle attendait Virginie pour faire son lièvre jusqu'au semi.

Victor passait près de moi en m'encourageant, il s'accrochait fermement au ballon des 3h15 à la recherche d'un objectif qui était plus en rapport avec sa forme du moment qui lui laissait espérer un bon 3h20.

10 km en 51'. J'étais trop rapide je le savais, loin d'être en aisance respiratoire, j'avais du mal à tenir l'allure des 12 km/h alors que l'année précédente j'avais été plus rapide en sous-régime. J'étais mal parti et j'allais le payer, j'en étais sûr.

(Crédit photo : Christophe Jullien)
Dans le Bois de Vincennes, j'entendis un : "Vas-y Giaoooo !" sur la droite, c'était Sandrine en doudoune blanche que j'avais croisée à la Running Expo. Son mari Christophe était juste à côté et il eut le temps de viser et shooter. J'étais content de voir mes amis, cela me mit du baume au cœur alors que je n'étais pas du tout serein pour la suite du voyage.

Un peu avant le ravito du 15^ème, Franck mon pote des fractionnés de Montsouris me dépassa par la gauche avec sa gourde porte-bonheur. Il était bien le runner in black avec son bandeau autour du crâne. A côté de moi, j'avais l'impression qu'il volait. Au ravitaillement, qui retrouvâmes-nous ? Baba ! il était parti un peu derrière et nous avait rattrapés. Il était bien, dans une forme épatante tel que je l'avais vu au semi de Paris au ravito du 5^ème.

(Crédit photo : Maya) 

Non loin du Lac Daumesnil, nous allions revenir sur Paris et passer sur la grande descente de l'avenue Daumesnil. J'allais respirer un peu. Le semi fut passé en 1h50 contre 1h43 l'année passée. J'étais au bord de l'explosion et tentait de me mettre dans l'allure de confort. Je me retrouvais seul car mon "Frère de Running" avait décidé de me lâcher pour courir avec Baba déjà loin devant.

Marc Sèbe me dépassa tout en m'encourageant pour la suite non loin de Bastille. Je passais l'Arsenal et nous nous dirigions sur les voies sur berges.

Après le 25 km c'était le terrible tunnel des Tuileries, un trou béant de 1.500 mètres qui allait faire pas mal de dégâts. Je mis mon casque pour écouter de la musique pour faire passer la pilule. Le bruit des coureurs qui criaient pour se donner du courage retentit en fond sonore tel un brouhaha avec l'écho. Heureusement ce ne fut pas si long que cela mais déjà quelques coureurs marchaient ici et là. Je décidais de ne pas céder et continuait à courir coûte que coûte.

(Crédit photo : Pathé Lo)
30 km je voyais des coureurs assis sur des chaises qui se faisaient masser, les pompiers avaient activé une lance pour arroser les coureurs, trop sympa.

L'ami Pathé sur le côté me vit marcher, il m'encourageait : "Calme Giao, marche et reprend des forces, tu repartiras plus tranquille après !" Adorable de m'exhorter comme ça, merci copain.

Dans Paris XVIème, je croisais coup sur coup Annie qui prenait des clichés et me dit : "ben t'es pas en train de courir toi ?"

(Crédit photo : Anny Anaïs Keldaï)
"Je suis en promenade, c'est total relax !"

Ensuite je vis Alain La Moustache qui faisait le bénévole et signalait la route aux coureurs un peu hagards. Je vins vers lui et le serrais bien les bras :"trop content de te voir mon pote, j'en chie des ronds de chapeau".

La course c'était cela aussi, le plaisir de voir les copains parmi les spectateurs et sur la route, malheureusement je ne vis pas Anne-Gaëlle qui était par là ni Rodolphe des fractionnés de Montsouris venu nous apporter du soutien.

A 3h de course, je pensais à Adri et Jean-Pierre qui visaient un premier marathon sous la barrière fatidique des trois heures. Y étaient-ils parvenus ? J'en étais persuadé et je me voyais déjà les féliciter tous les deux pour leur exploit du jour.

Après le ravito du 35 km, nous entrions dans le Bois de Boulogne par le faux plat montant de la Porte d'Auteuil. Elle n'était pas méchante mais après tous ces kilomètres elle était dure à gravir cette montée. Plus que 7 km et c'était la fin. Ne pas lâcher l'affaire nous y étions presque. A 36 km, Anneso la Souris lit ma souffrance sur mon visage et me crie de ne pas baisser les bras de tenir bon d'autant que j'étais rompu à ce genre d'épreuve. J'alternais marche et course, j'étais dans le dur. Je n'avais mal nulle part mais j'étais dans l'incapacité d'aller plus vite ou plus exactement je n'avais pas envie de me faire violence pour m'écrouler plus loin.

39 km, l'ami Greg Runner était  là avec son sac à dos. Le tout jeune papa qui fêtait son anniversaire le lundi 8 avril eu droit à mes embrassades également et m'accompagnait sur quelques dizaines de mètres avant le dernier virage en direction de la Porte Dauphine.

Je pris mon dernier gel avec une bouteille d'eau et m'élançais pour les deux derniers kilomètres. En arrivant au rond point de la Porte Dauphine c'était gagné. L'ami Eric qui avait terminé, était revenu en marche arrière pour m'accompagner il me criait d'accélérer dans les deux cent derniers. Je fis un sprint d'honneur pour arriver au tapis. C'était fait. 4h11 temps officiel et 4h05m18s en temps réel.

Un temps anecdotique bien loin de la course de ma vie de l'année précédente, je n'étais pas vanné mais bien content d'être arrivé jusqu'au bout.

(Crédit photo : Camille Hermann)
Au rendez-vous convenu de l'angle de l'avenue Malakoff et de l'avenue Foch, je retrouvais les amis du NAC dont Seb Barraud qui m'avait accompagné sur la fin de mon deuxième Eco-Trail de Paris, Saadia et Béné qui avait explosé son record de New York en réalisant un très beau 3h36 et quelques.

Franck nous rejoignit en nous offrant des muffins chocolat-banane, trop adorable d'autant qu'il avait fait un formidable 3h16 pour son second marathon. Emilie était satisfaite de son premier marathon déjà sous les 4h en 3h54, elle avait laissé sur place son camarade de course Jean-Alain aux alentours du 30 km.

Je retrouvais mes amis Jean-Pierre et Adri, ainsi que Giao qui faisait le lièvre pour ce dernier. L'Etoile du 8^ème avait bel et bien rempli son objectif en 2h59m51s. Fabuleux.

Jean-Pierre était vert, il avait échoué de pas beaucoup et j'étais un peu triste de voir mon ami désemparé, je restais néanmoins persuadé et n'étais pas le seul qu'il allait réaliser son objectif un beau jour mais ce n'était pas ce jour.

Alors que l'année précédente était l'année des records personnels pour tous mes amis, cette année c'était soit tout l'un soit tout l'autre. Entre des records battus de beaucoup à l'image de Gianny 3h24, Baptiste 3h38 et de Victor 3h24, il y eu aussi des explosions en cours de vol.

En reprenant le métro pour rejoindre mon amour, je vis José qui avait repris le dossard de Gigi pour qui j'ai une pensée de prompt rétablissement physique et moral et Isabelle Frogita qui réalisait un beau chrono de 3h56 alors qu'elle était plutôt devenue une triathlète. J"ai également une pensée pour mon ami Vincent Machet qui est allé au bout de son marathon en 6h30 malgré ses 138 kg et Nadia à ses côtés ;o)

La joie, la peine, le masque ou la banane, toutes les expressions s'imprimaient sur le visage des marathoniens.

C'est la beauté de notre sport, il y a des hauts et des bas et l'incertitude d'une épreuve comme le marathon est inhérente au bonheur que l'on ressent quand on bat ses propres records.

Malgré mon résultat, j'ai passé une formidable journée en compagnie d'amis exceptionnels.
"Résultats du Marathon de Paris 2013" ASO Amaury Sports Organization

Les Foulees du Tertre 2013

1325.- Le très beau quartier de Montmartre dans le XVIIIème arrondissement de Paris autour de la Basilique du Sacré Coeur est le terrain d'un très beau 10 km avec des montées et des descentes sur les pavés de la Capitale.

Le temps était sublime et bien que j'en avais formulé l'intention je n'ai pu courir complètement la course. En effet, en ayant pris mon plat de pâtes à 14h je n'ai pu rejoindre les retraits de dossards à temps et j'ai eu juste le temps de me poster à une place idéale afin de prendre des clichés des copains qui avaient pris part à la course. J'ai pu flasher tout le monde du premier au dernier notamment Greg Runner, Stéphane et Nicolas d'OVS, Cathy, Dare Dare Marathon, Monique, Jipé Bardera, José, Camille et énormément de coureurs. Mon album est sur Flickr n'hésitez pas à me demander le format original si vous vous reconnaissez sur l'une ou plusieurs d'entres elles.
Ma prochaine compétition sera L'Eco-Trail de Paris sur le format 80 km que je parcourerai pour la troisième fois consécutive.
La compétition se gagne en 34 minutes, bravo à Nico qui termine 21ème en 39:29"
Sportivement. Force & Honneur
"L'album Flickr Les Foulées du Tertre 2013"

Die Hard Belle journee pour mourir de John Moore avec Bruce Willis

1324.- John McClane le flic le plus burné de New York est de retour dans cette cinquième mouture qui est sensée se dérouler à Moscou. Après avoir sauvé sa femme et sa fille, ainsi que les otages du Nakatomi Plaza dans "Piège de Crystal" (1988), il revient délivrer son fils Jack ou John McClane Jr des méchants russes. C'est Jai Courtney qui joue le rôle de ce dernier, on l'avait vu dans Jack Reacher en alter ego méchant de Tom Cruise. La moitié du film est assez agréable car on retrouve notre cher sauveur du monde qui n'a pas pris une ride ou presque malgré ses cinquante-huit ans et il nous ressort son célèbre "Yippee-Kay-Yee" et son "je suis venu en vacances" qui nous font sourire.
La bagarre est bien lancée avec des limousines qui explosent, un tribunal qui vole en éclat et des Tchéchènes fous lancés aux trousses du père et du fils. Malheureusement il ne se passe pas autre chose que des scènes d'action. L'intrigue est nulle et le faux suspense tombe à l'eau tellement elle était quasi-évidente depuis le début. L'histoire est à dormir debout puisqu'il n'y en a pas, aucune crédibilité au scénario juste le prétexte à enfiler les scènes de bravoure où Willis se reçoit des fenêtres en verre, traverse des pièces en feu et saute d'immeubles qui explosent, bref tout ce que l'on voit dans Die Hard 1, Die Hard 2, Die Hard 3 et Die Hard 4.
John Moore avait réalisé un excellent film de guerre "En Territoire Ennemi" (2000) avec Owen Wilson mais je n'ai pas retrouvé sa patte dans le dernier John McClane.
Ils ont repris la recette, enlevé ce qui faisait le bonheur des fans à savoir une histoire un peu fouillée sur fond de guerre des voyous et de nouvelles répliques cultes balancées par des personnages secondaires et n'ont gardé que Papy Bruce qui cabotine en incarnant une caricature de lui-même pour payer ses impôts. Ma note 3/10. Passez votre chemin.
Die Hard : Belle journée pour mourir - Bande... par 20thcenturyfoxfrance
"Die Hard : Belle Journée pour mourir" de John Moore avec Bruce Willis, Jai Courtney et  

Interview d'Anne Valero par Jean-Pierre Giorgi

1223.- Au cours de la Pasta Running Party #31 de la Runnosphère,
(Crédit photo : Photorunning)
nous avons eu la chance d'avoir comme invités exceptionnels Dominique Chauvelier dit Chau-Chau, plusieurs fois champion de France de Marathon avec un record à 2h11 et Anne Valéro, 1ère femme à L'Eco-Trail de Paris en 2008, 1ère à l'Ice-Trail et 4ème à la CCC 2012.
Mon ami Jean-Pierre Giorgi dont elle est le support pour la préparation physique et l'entrainement en vue de passer la barre mythique des 3h au Marathon de Paris, l'a interviewée.
"Pasta Running Party #31 de la Runnosphère" le 28 février 2013 au Quartier Latin 1 rue Mouffetard 75005 Paris 

Mon frère en héritage de Didier Dahan avec Alice Luce avec Didier Dahan, Richard Mekour, Thierry Degrandi et Caroline Sahuquet

1322.- Grâce à mon amie Sandrine alias Biloute, j'ai découvert une pièce fine, tendre et attachante, servie par des comédiens talentueux.
Philippe est un écrivain à succès parti dans sa maison de campagne passer un week-end avec son amoureux, mais alors qu'il pensait se retrouver au calme avec sa moitié, il y retrouve son frère comédien quasi-SDF. Ce dernier a conservé une folle énergie et est venu passer quelques jours au vert avec sa fiancé. Entre secrets de famille et relations tendues entre les personnages, le séjour bucolique va se révéler riche en émotions.
Le salon d'une jolie maison de campagne de caractère est en désordre, deux hommes pénètrent dans la pièce et ont compris qu'ils viennent d'être cambriolés.
La pièce commence gentiment sur un duo d'amoureux ancré de plain pied dans le contexte sulfureux du projet de loi et sur l'adoption pour les couples homosexuels dite "loi sur le mariage pour tous" qui supprime l'exigence de la différence des sexes comme condition du droit au mariage. On n'en est pas encore là car cela commence doucement, très vite l'action s'emballe lorsque le frère de Philippe l'écrivain célèbre apparait sur scène, joué par le viril Richard Medkour. Il a de la gouaille et une certaine présence ce doux rêveur qui veut être comédien et a inventé un concept innovant de spectacle.
Un psy passe par là et sort mille citations à plier de rire, joué par l'excellent Thierry Degrandi qui est par ailleurs l'un des auteurs du scénario original du film Le Concert (2009) de Radu Mihaileanu. Le comédien excelle dans plusieurs registres, il sait à la fois être léger, grave et totalement loufoque.
Le seul rôle féminin est tenu par Caroline Sahuquet , malheureusement son personnage n'apparait qu'au dernier tiers de la pièce mais sa présence comique, pétillante et son jeu parfait relancent énergiquement l'intrigue.
Didier Dahan passé par le Cours Florent et expert auprès des compagnies d'assurance dans le civil, cumule les fonctions de co-auteur de la pièce avec Alice Luce et de comédien puisqu'il interprète le rôle de Philippe l'écrivain.
Alice Luce, impétrante de La Sorbonne et du CIFAP de Montreuil, le Centre International de Formation à l'Audiovisuel et de Production, met en scène la pièce avec sa sensibilité, on n'est pas dans la gaudriole et le coussin péteur n'est pas sorti, tout le comique repose sur le jeu des comédiens et les vannes qui touchent et font mouche.
Au final, on sort avec le sourire jusqu'aux oreilles de cette pièce à tiroir où l'on ne s'ennuie jamais avec toutes les révélations et les rebondissements qui la composent. J'ai passé un excellent moment et je remercie Alice Luce et ma Biloute qui m'ont permis d'assister à ce beau morceau de comédie. Ma note 7/10.
"Mon Frère en Héritage" une pièce écrite par Alice Luce et Didier Dahan mise en scène de l'auteure avec Caroline Sahuquet, Didier Dahan, Thierry Degrandi, Richard Medkour en alternance avec Jean Rieffel  musique originale William Rigout production Compagnie Mi-fugue Mi-raison 
(Crédits photos : Compagnie Mi-fugue Mi-raison) 
Sur Facebook : Mon Frère en Héritage 

Mes Resultats des Foulees du 8eme 2013

1320.- Traditionnellement, la première course de l'année pour les parisiens est celle des 10 km du 14ème. Cette année 2013 elle a été reportée au 24 février pour cause de conditions climatiques exceptionnelles, la neige et le froid ayant rendu impraticables et dangereuses les voies de circulation.

Avec les copains nous avons entamé la saison sportive de running avec les Foulées du 8ème organisée par l'un de mes clubs préférés, les Etoiles du 8ème.
Après un bon diner avec ma chérie (ça fait très Toto Running mais c'est vrai ;o) au Pho Bi Dà que je lui faisais découvrir, je me réveillais à 6h30 pour me préparer. Chaussette gauche, chaussette droite, écouteurs, iPhone, slip de compète et amulette porte-bonheur, un gel pour le coup de pompe du 8ème kilo et l'affaire était dans le sac. 
Arrivé à 8h15 sur les lieux du crime, je retrouvais tous les copains dans l'annexe de la mairie du 8ème du 3 rue de Lisbonne au retrait des dossards où il faisait bien chaud : Monique, Francine, Francky qui avait signé un super 42:57" en entrainement, Hervé Leplat, Benjamin Rondet, Nicolas Armengaud, Tatsuhei Iwazaki, David Voisenet et Rémi de la sortie OVS sur laquelle j'étais inscrit, Laurent et Thibaud, Hugues et Roland du Nike Running Club Paris.
Tout le monde était content de se voir et on se faisait des papouilles, on se préparait ardemment à affronter le vent la pluie et le froid. J'adorais ces conditions, j'ai toujours préféré le froid aux grosses chaleurs, c'est plus supportable.
Je récupérais mon dossard et l'accrochais à mon tee-shirt Runnosphère rouge, les potes Salvio et Philippe portaient leur tee-shirt Runnosphère bleu. Comme j'étais arrivé suffisamment tôt, j'ai pu m'échauffer avec eux, Jean-Pierre Giorgi alias Jean-Pierre Run Run de Run, Reporter Run et Laurent Wilk. Entretemps, Adri et Giao s'était changés pour arborer leurs beaux fanions de meneurs d'allure. C'était le moment de la photo de famille de départ.
(de gauche à droite : Laurent Wilk, Victor Lamant, Florent Poleyn, Salvio, Giao, Giao, Adrien, Philippe, Jean-Pierre Run Run, Pierre Finot, Nicolas)
Quelques accélérations plus tard, j'étais bien chaud et rejoignis la ligne de départ à trois minutes du coup d'envoi. L'année passée, nous nous étions perdus avec Jipé Bardera lors de l'échauffement et nous étions arrivés dans les trente secondes qui précédaient le départ.
Mais ça c'était avant. Je me suis mis la musique dans les oreilles, mes lunettes de soleil pour passer incognito et j'attendais patiemment le coup d'envoi de la compète. J'aperçus Hugues qui était posté un peu en retrait car le sas de départ était plein des 1.600 inscrits.
Et ce fut le départ, nous poussions une clameur de joie et nous sommes partis pas comme des flèches car la foule était bien ramassée. Impossible de faire les côtés, nous piétinions un peu trop malgré le peu de coureurs présents. J'étais parti derrière Giao et son ballon des 50' et derrière Adri mon meneur d'allure des 45'.
Je dépassais facilement Giao et rattrapais bizarrement aussi aisément mon pote Adri. Ce n'était pas parce que j'étais dans une forme olympique ce matin-là mais plutôt parce mon ami souffrait d'une densité de population devant lui telle qu'il ne pouvait avancer à l'allure cible de 4:30" au km. 
Les Foulées du 8ème sont constituées de deux boucles de 5 km avec des montées et des descentes. Le parcours est roulant et nous fait passer tout près de l'Arc de Triomphe et en bordure du très joli Parc Monceau. J'étais très content de repartir sur des courses rapides après mes ultras de fin de saison en préparation du marathon de Paris où il faudra assurer un tempo assez élevé pour moi de 4:49" au km. 
Je retrouvais mes copains que j'encourageais quand je les dépassais comme Hugues et Klip Klop alias Denis Rousseau qui me suivait jusqu'au 8ème km. Avec plaisir nous saluions l'ami Bastien alias Djaila qui était sorti de sa Tour d'Argent pour venir nous encourager, je vis aussi Gregory Molinaro mon autre comparse de la Runnosphère me dépasser sur le dernier kilomètre juste après Monceau. 
Je ne fis pas un negative split car j'eus vraiment un coup de mou sur la deuxième boucle en direction de l'Arc de Triomphe, heureusement que Jean-Pierre était là pour m'encourager. Il était parti pour sa sortie de 1h30 en prépa marathon 2h59 et me dit même au moment de passer devant le ravitaillement : "Continue ta route, je vais te chercher de l'eau"
(Monique La Tortue, Francine Hervier et Franck Gineste)
Quel ami ! Une rasade et c'était reparti.  A ce moment de la course, alors que j'étais devant Adri et son ballon des 45' durant les sept premiers kilomètres, il me dépassa avec la meute et je les voyaient s'éloigner. Je réunis mes dernières forces et avec l'énergie du désespoir me lança à coeur perdu à sa poursuite. Jean-Pierre continuait de me pousser et je repris peu à peu du terrain sur l'Etoile du 8ème. Il nous poussa sur la dernière ligne droite fort heureusement en descente et je passais la banderolle d'arrivée juste avant mon ami le meneur d'allure que je pris dans mes bras pour le remercier de m'avoir encouragé jusqu'à la fin. Quel plaisir de s'être donné autant.
Parmi les super perfs, saluons celle de Roland Guibé Mino qui signe un 48:29" et entre dans le top 10 de sa catégorie, Monique fait deuxième de la sienne et Franck excelle avec un 40:15" nouveau record sur la distance, nul doute qu'il passera sous le mur des 40:00" aux prochains 10 km des Foulées de Vincennes. Le plus fort c'est Salvio qui fait 4ème des V1H avec son 38:40", Forza Italia !
Une belle course et de belles sensations comme on aimerait en vivre souvent.
Bravo et merci aux meneurs d'allures qui ont assuré leur contrat : Nicolas, Jeff, Adri, Giao, Sophie et Sabrina que j'ai vue à l'arrivée et qui a assuré son rôle de lièvre des 1h00 comme une championne avec une précision diabolique.
Merci Jean-Pierre, merci Adri et tous les amis de cette première course de 2013, la saison est lancée ! 

De l'autre Cote du Periph de David Charhon avec Omar Sy et Laurent Lafitte

1319.- Après Intouchables, Omar Sy a bien rebondi avec ce film de genre buddy movie où deux policiers que tout oppose et qui se détestent doivent faire équipe pour le bien d'une enquête et qui deviennent à la fin les meilleurs amis du monde.
La recette est vieille comme le monde mais elle fonctionne. Ici c'est à coup de vannes de one-man show des deux artistes et Monsieur Laurent Lafitte de La Comédie Française n'est pas en reste côté déconnade. On rigole franchement du début à la fin et même si l'intrigue n'est pas excellente et l'histoire à tirer par les cheveux, cela n'a pas vraiment d'importance puisque le film est basé sur l'opposition des deux héros. L'un est le nouveau Jean-Paul Belmondo et l'autre est le représentant d'Eddy Murphy. Heureusement, le puritain moralisateur n'est pas celui que l'on croit et la première scène de François Monge est très drôle bien qu'elle pourrait choquer des âmes bien pensantes ou qui ne font pas souvent l'amour.
Pas le film de l'année ou du mois mais il y a eu tout de même quelques applaudissements à la fin de la séance pour ce deuxième film après Cyprien (2008) et j'ai passé un bon moment sur les excellents conseils de la miss Aurore grâce à qui j'aurais pu passer à côté de cette belle pépite. (7/10)
A noter la présence de la jolie Sabrina Ouazani, découverte dans L'Esquive (2003) et qui m'a envie de la voir dans La Source des Femmes (2011)
"De l'autre Côté du Périph" de David Charhon avec Omar Sy, Laurent Lafitte,  Lionel Abelansky et Sabrina Ouazani

Jack Reacher de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Werner Herzog et Rosamund Pike

1318.- A cinquante ans tout juste bien sonnés, le grand maître de la Scientologie revient dans un superbe thriller avec de l'action, du suspense et une intrigue mise en scène par un maître du suspense, scénariste de Usual Suspects (1995) de Bryan Singer qu'il avait rencontré au lycée du New Jersey, la West Windsor-Plainsboro High School.
Dès les premières images, la musique de Joe Kraemer nous plonge dans l'action et la scène d'ouverture est forte et chargée en émotion. L'arrivée du nain est soignée et contrairement à ce que la bande-annonce laissait penser, à savoir un film d'action bourré de cascades en voiture et de bagarres, on a droit à une enquête policière fouillée qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
J'ai retrouvé la verve des vieux films comme Des Hommes d'Honneur (1992) ou ceux avec un héros taciturne et froid comme Un Justicier dans la Ville (1974) avec Charles Bronson. 
Le film est adapté du roman Folie Furieuse (2006) ou One Shot (2005) en vo, il décrit un héros, ancien enquêteur de l'armée devenu vagabond et qui reprend du service de temps en temps, il n'a pas perdu de son acuité d'esprit ni de ses réflexes de combattants.
Ca se laisse suivre comme on boit du petit lait de chèvre avec de belles images et une réalisation soignée. Les seconds rôles sont étoffés depuis la jeune avocate Rosamund Pike vue dans le dernier James Bond avec Pierce Brosnan, Meurs un autre Jour (2002) à Robert Duvall l'inoubliable avocat de la famille Corleone dans Le Parrain (1972) qui avait déjà tourné avec Tom Cruise dans Jours de Tonnerre (1990) en passant par Werner Herzog, l'immense réalisateur allemand de chefs d'oeuvre comme Aguirre, la Colère de Dieu (1972), Fitzcarraldo (1982) et dernièrement Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle Orléans (2009).
Richard Jenkins le gars que l'on voit souvent mais dont on ne se rappelle jamais le nom, il a tourné dans Silverado (1985), Le Royaume (2005) et Sexe entre Amis (2011) et David Oyelowo vu dans La Planète des Singes : Les Origines (2011) et dans Lincoln (2013) de Spielberg, complètent avantageusement le casting.
A noter dans le rôle d'un des méchants, l'inquiétant Jai Courtney au générique du dernier Die Hard (2013) avec Bruce Willis dans le rôle de son fiston.
J'ai passé un bon moment de cinéma et je vous recommande Jack Reacher, première adaptation d'un roman de Lee Child d'une série qui en compte dix sept, de quoi entretenir une belle franchise pour Tom Cruise ! (8/10)
"Jack Reacher" de Christopher McQuarrie avec Tom Cruise, Werner Herzog, Rosamund Pike et Robert Duvall 

Le Hobbit Un Voyage inattendu de Peter Jackson avec Ian McKellen, Martin Freeman et Richard Armitage

1316.- Le très attendu film de Peter Jackson sort neuf ans après le dernier opus de la trilogie du Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi (2003).
Il devait être réalisé par Guillermo del Toro mais des incompatibilités d'humeur et de vision artistique ont fait partir le réalisateur de Hellboy qui a été remplacé au pied levé par le génial réalisateur de King Kong (2005), de Bad Taste (1987) et de Lovely Bones (2009).

Le film a été tourné en 3D avec des caméras spéciales et surtout en HFR ou High Frame rate ou 48 images par secondes soit le double de la norme standard qui est de 24 images par secondes. Ce procédé accroitrait la sensation de réalisme de l'image à l'écran. Je n'ai malheureusement pas encore pu en faire l'expérience puisque j'ai vu le film certes deux fois mais à l'UGC Bercy où le film n'est pas projeté avec ce procédé.

Les salles où l'on peut le voir à Paris sont deux salles Gaumont dont celui des Champs Elysées et le Pathé Wepler, Place de Clichy, j'irai peut-être y faire un tour en ces fêtes de Noël pour voir ce que cela donne.

Sorti le 12.12.12, quel coup de marketing au passage, le film tient toutes ses promesses. On a de l'émotion, beaucoup d'humour, de très beaux paysages de Nouvelle Zélande, une histoire et de l'action. Les scènes de combat sont très lisibles, ce qui est un exploit quand il y a autant de personnages à l'écran, pour preuve je veux citer la scène dans le territoire des Gobelins. Elle rappelle un peu Indiana Jones et le Temple Maudit dans son contexte mais le traitement photographique est admirable.

Les fans sont émerveillés de revoir les personnages de la trilogie originelle qui n'ont pas pris une ride par la magie des effets spéciaux : Galadriel, Saroumane, Elrond et Frodon notamment.

La musique de Howard Shore dessert très bien le propos du film. Il nous ressert les thèmes de Bilbo, de Frodon, de l'Anneau sacré et du Gollum qui nous avaient fait tant vibrer et nous fait découvrir les variations autour du thème de la chanson des Nains qui commence lorsqu'ils l'entonnent a capella au coin du feu de cheminée de Bilbo.

La trilogie du Hobbit est tiré d'un livre pour enfants écrit en 1937 par John Ronald Reuel Tolkien un écrivain et professeur d'université anglais de Bornemouth. Quelques vingt années plus tard il écrit les trois livres composant l'histoire du Seigneur des Anneaux en 1954-54 qui devient un phénomène de société dans les années 1960. La première histoire étant une préquelle aux aventures de Frodon, il la remania avant de la republier.

Outre le gentil hobbit tonton de Frodon et Gandalf qui était encore gris à cette époque de l'histoire de la Terre du Milieu, les héros sont les guerriers nains qui ne sont pas au nombre de sept mais de treize avec, on prend son inspiration, Bombur, Bofur, Bifur, Fili, Kili, Oin, Gloin, Dori, Nori, Nori, Balin, Dwalin et Thorin Ecu-de-Chêne le chef et Roi de la Montagne.

L'épisode suivant sortira le 13.12.13 l'Aventure continue ! En attendant un bon 9/10
"Le Hobbit : Un Voyage inattendu" de Peter Jackson avec Ian McKellen, Martin Freeman et Richard Armitage

Concert de la chorale Pop and Soul de Gael Mussati

1315.- Au siège de l'ACP La Manufacture Chanson, il est un rendez-vous incontournable de la fin d'année, c'est le concert de la chorale Pop and Soul animée par la chanteuse Gaël Mussati avec ma soeurette Sylvie parmi les choristes.

Cette année, les filles nous ont surpris avec un beau travail sur plusieurs voix superposées sur le standard "Stand by Me" de Ben E. King.

Au programme cette année :

Down by the Riverside (1918)

Laisse tomber les Filles de Serge Gainsbourg (1964)

You are the Sunshine de Stevie Wonder (1972)

Sunny de Bobby Hebb (1966)

Dans la Chaleur des Nuits de Pleine Lune de Pauline Croze (2005)

Stand By Me de Ben E. King (1961)

et avec la participation du public Laisse tomber les Filles

"Concert Pop and Soul" le 18 décembre 2012 à l'ACP La Manufacture Chanson 124 avenue de la République, Paris