823.- Vendredi soir, juste avant le Showcase d'Olivier SAUTON aux Blancs Manteaux, nous nous sommes faits une toile avec ma chère mlle Sand - bon courage à toi ma chouchoute - le premier film de Michel Delgado, autrefois scénariste de l'Enquête Corse et l'Auberge Rouge, pas franchement des références.
Emballé par la bande-annonce fort prometteuse, j'ai entrainé sandrine pour commencer ce long we du 11 novembre dans la bonne humeur. La surprise était excellente. L'avis de la salle était unanime, nous étions tous pliés en quatre. Le duo fonctionne très bien entre l'apprenti et le maître. Les moments de complicité familiale entre Depardieu, Marthe Keller et le très talentueux acteur de C.R.A.ZY. Marc-André Grondin sont crédibles. L'alternance entre pure comédie et scènes tendres donne de l'oxygène à ce film plein de bonheur qui tourne pourtant autour des pompes funèbres. La thématique est bien documentée et nous fait rentrer de plain-pied dans les coulisses de ce métier pas comme les autres. Didier Bourdon est épatant et nous fait basculer du rire aux larmes avec une sincérité troublante. Assurément un bon film qui mérite ses 3 étoiles, nous avons beaucoup aimé et la musique de Frédéric Porte est également une réussite.
"Bouquet Final" de Michel Delgado avec Bérénice Béjo, Marc-André Grondin, Marthe Keller, Gérard Depardieu et Didier Bourdon
822.- Avec Jean-Luc du Lieu, nous avons assisté à la première de Kebab.com, la dernière pièce écrite et mise en scène par Paul. Tout commence dans le 34 m2 de Pascal célibataire depuis peu à Barbès qui reçoit la visite inopinée de ses parents, de son pote Franky vendeur de kebab, d'une Patricia journaliste nymphomane rencontrée sur internet et de Cécile son ex. Tout d'abord, je mettrai une mention particulière pour les décors de Thierry Daire car on se croirait vraiment dans un taudis du XVIIIème. J'avais ratée la création de la pièce rue de Trévise, par rapport à la distribution originale l'auteur-metteur en scène a ajouté des scènes et gardé un seul acteur, l'inénarrable Eric Belkheir qui joue le rôle comique de la pièce, celui de Franky. Sa présence et son charisme font de chacun de ses passages un moment de pure comédie. Il en est de même pour les excellentissimes Delphine Brosset et Brigitte Lo Cicero dans les rôles respectifs de Carole la belle-mère de Pascal et de Patricia la reporter qui rendrait marteau n'importe quel moine cénobite. Elles sont si habitées par leurs rôles que leur composition vaut le passage. Je mettrais un léger bémol au fait que je n'ai pas vibré pour l'histoire entre Pascal et Cécile. Je n'ai pas ressenti l'émotion qui devrait ressurgir de la confrontation d'ex qui ne sont pas parlés depuis cinq mois et qui se donnent une nouvelle chance. Le père donne un peu trop dans le pathos à mon goût. Si mon paternel me parle comme cela un jour, je pense que je ne le prendrais pas trop au sérieux à déclamer des tirades à la tragédie grecque. J'ai passé un excellent moment dans l'ensemble, on rit souvent et on a passé une superbe soirée en leur compagnie. Merci à vous les merveilleux comédiens de nous donner tant de plaisir et bravo Paul ;o) (Crédit photos : DFQM Productions - 14 rue de la Félicité 75017 Paris -[email protected]-www.dfqm-prod.com) "Kebab.com" de Paul Burési avec une mise en scène par l'auteur, avec Olivia Gotanegre, Delphine Brosset, Brigitte Lo Cicero, Francis Lacotte, Pierre Marthos et Eric Belkheir au Guichet Montparnasse, 15 rue du Maine 75014 Paris à 21h30
821.- Avec ce métier de dingue, on passe son temps à parcourir des contrées et des provinces.
On s'attache aux personnes de qualité que l'on rencontre mais lorsque vient l'heure du départ, on est tristes mais riches d'enseignements que nous as procuré ces merveilleuses rencontres.
Heureusement ce blogounet est là pour garder le contact avec les personnes de qualité que j'ai croisées tout au long de mes voyages.
Aujourd'hui je pense précisément à Muriel de Pau qui a un très joli regard clair, Valérie de Clermont-Ferrand et Alain du marché de la Cathédrale. C'est leurs anniversaires et je leur envoie tous mes voeux pour cette nouvelle année pleine de surprises, de joies de nouvelles un peu plus tristes mais tout aussi importante à leurs coeurs que les précédentes.
820.- J'ai pris la journée de RTT mercredi pour le tournage de M6. Le cadreur m'a appelé dimanche soir pour avoir plus de détails et voir comment nous pouvions nous organiser.
Rien n'est fixé, cela va se faire à l'arrache comme on dit. Un passage prévu à Simplon, peut-être inZeSentier pour le début de l'interview. Entretemps, je ferai un footing car le semi-marathon de Boulogne c'est le 16 novembre et le marathon de Paris en avril. Un passage sur M6 dans l'émission 100% MAG sera prévu prochainement !
Ce soir, ce sera l'avènement du 44ème Président des Etats-Unis élu au suffrage indirect. Les électeurs de chaque Etat d'Amérique vote par les moyens les plus simples au plus incongrus de l'urne à la borne du McDonald's, la majorité des voix fait basculer un Etat et donc l'intégralité des votes de ses grands électeurs. Le plus grand Etat, la Californie dispose de 55 grands électeurs pour 15 millions de votants. En tout il y a donc 538 électeurs, autant que de membres au Congrès américain.
Se dire que le Président de la plus grande démocratie au monde va être élu par 538 pékins, cela fait quand même froid dans le dos. Ils sont fous ces Ricains. Et comme on dit, "Yes we can !"
819.- L'interview de Jean-Christophe Capelli avec la participation fugace de Catherine et de votre serviteur a été diffusée le 31 octobre sur RFI elle est disponible ici. L'émission Accents d'Europe a pour vocation de présenter l'économie sous un angle différent. Les journalistes n'ont pas vocation à décrypter les méthodes des banques et des gouvernements de gérer les problèmes, mais présentent comment des gens comme vous et moi font usage des trucs et astuces pour s'en sortir en cette période de récession.
Longue vie à Friendsclear et bon anniversaire à mon pote JC, c'est le 1er novembre et c'est aujourd'hui !
818.- Vu avec M le dernier James Bond avec un titre abscond tout à fait intraduisible, Quantum of Solace qui aurait donné Tant de Réconfort traduit en mot-à-mot.
Le film est aussi décevant que son titre. A la fin de la projection, nous nous sommes regardés perplexes et pensions la même chose : tout cela pour ça. C'est sûr, ce film va faire un carton car l'attente et le phénomène de manque ont été savamment orchestrés. C'est sûr, le produit ne se dépare pas de saveurs exquises : de beaux acteurs, une belle musique, une image ultra-léchée, un Mathieu Amalric crédible en méchant français après Simon Abkarian effacé trop tôt dans le premier volet, des décors somptueux, des endroits grandioses, des carosseries sublimes et toujours un Daniel 007 Craig à la quarantaine resplendissante, animalement so classe dans son tuxedo bondien. Malgré tout cela, il ne manque qu'une chose : un scénario ! Et pourtant c'est Paul Haggis qui s'y était collé, le fameux Paul Haggis oscarisé pourMillion Dollar Baby et très talentueux réalisateur de l'excellent Collision. Le pré-générique est plein de promesses, James y pilote une Aston Martin gris nuit dans une course-poursuite digne du final d'un blockbuster en se débarrassant de tous ses poursuivants de manière musclée. Puis vient le générique toujours aussi bien mis en valeur, chanté par Alicia Keys et je me frotte les mains, ça va être épatant. Au bout de quinze minutes je suis perdu, après avoir poursuivi un traitre, James se retrouve devant une table à la Surface de Microsoft puis en train de lutter contre un tueur sans discuter et que l'on ne s'est pas comment il est parvenu jusqu'à lui et pourquoi. En fait tout le film est comme cela, linéaire et le spectateur est balancé d'une scène à une autre avec un timing prévisible : une scène de baston, un moment de discussion puis une scène de poursuite, puis re-discussion. Si l'on n'avait pas compris que tous ceux qui approchent du héros meurt, ils meurent tous à part sans doute Félix Leiter qui avait failli mourir dans Permis de tuer avec Timothy Dalton. Je regrette un peu avec la nouvelle franchise que les automatismes ne soient plus là. La réplique culte "Mon nom est Bond, James Bond." a disparu au profit d'un ersatz censé être spirituel "Miss Fields, just Fields", bof bof. Terminé le vodka martini secoué non agité, fini le bullet shot où l'on voit le viseur d'un sniper suivre James et Bond qui se tourne vers lui et dégaine plus vite que son agresseur pour l'achever dans le sang. Tout se perd. Les images sont belles oui, mais je suis resté sur ma faim, je n'ai rien appris et surtout j'ai été déçu. Heureusement que la salade fitness du Frog & Rosbif du mk2 Bibliothèque était bien fraîche, accompagnée de pignons et saupoudrés de mes meilleurs amis, le goût en a été nettement meilleur que le navet vu aujourd'hui !
"Quantum of Solace" de Marc Forster avec Daniel Craig, Olga Kurylenko, Mathieu Amalric et Giancarlo Giannini
817.- Ron Perlman a toujours eu des seconds rôles, il a joué Salvatore le moine bossu dans Le Nom de la Rose, Vincent dans la série La Belle et la Bête avec Linda Hamilton et souvent des rôles de méchant comme dans Blade 2.
Le dernier film du réalisateur du Labyrinthe de Pan se laisse suivre avec plaisir car il est très soigné, les décors ne semblent pas être du carton-pâte et les costumes sont superbes. De plus, les héros se moquent d'eux et ne se prennent pas au sérieux, on est souvent amusés. Il flotte une odeur d'atmosphère d'Outre-Monde portée au summum lorsque l'on pénètre dans l'antre de l'Ange de la Mort, sublime. En résumé un film de bonne facture destiné aux mecs dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde, mais qui n'est pas le chef d'oeuvre annoncé.
"Hellboy 2" de Guillermo del Toro avec Jeffrey Tambor, Selma Blair et Ron Perlman
816.- Ben Stiller a un style de comique plus réfléchi qu'il n'y parait au premier abord, témoin son dernier film Tropic Thunder en VO. Avec Mlle Sand, nous avons pu nous glisser à la séance de 18h05 aux Halles et nous n'avons pas été déçus du voyage en Asie du Sud Est. Ben Stiller se gausse des acteurs qui se sont immergés pendant 1 semaine en centre d'entrainement commando pour se mettre en condition et qui disent dans les interview "être allés au bout d'eux-mêmes et d'avoir dépassé leurs propres limites" ! La pléiade d'acteurs fait plaisir à voir comme Matthew McConaughey dans le rôle de l'agent tiraillé entre un jet privé qui lui est offert et la vie de son meilleur ami Ben Stiller emprisonné dans la jungle. Le pilier de l'Eglise de Scientologie, Tom Cruise, joue un rôle à contre-emploi mais peut-être pas si proche de la réalité, celui d'un producteur qui se prend vraiment pour le caïd. J'ai passé un bon moment, même si parfois certains dialogues frisaient la vulgarité et un peu le bas de la ceinture. Excellentes toutes les bandes-annonces du début avec les supposés acteurs du film de guerre le plus cher de toute l'histoire du cinéma hollywoodien. Vraiment un film très bien fait avec une vraie réflexion et pas qu'une blague de potache à la Wayans Brothers qui ont fait la veine des Scary Movies à deux euros.
"Tonnerre sous les Tropiques" de Ben Stiller avec Robert Downey Jr, Jack Black, Matthew McConaughey, Steve Cooghan et Ben Stiller
815.- Dans la belle salle art déco du Grand Rex, j'ai vu le dernier film français le plus attendu après Coluche. Autre thème, autre film, à côté de l'énorme bouzasse d'Antoine de Caunes l'Instinct de Mort du confirmé Jean-François Richet assure un maximum et se révèle autant un film haletant, divertissant et prenant qu'un portrait acéré d'une personnalité complexe. De bout en bout, le récit est passionnant, le suspense toujours présent tant le charisme de Vincent Cassel est éclatant. Malgré toutes les têtes d'affiches et les acteurs de talents comme Gilles Lellouche, Depardieu, Cécile de France, Michel Duchaussoy, Catherine Allégret et Cassel, le film ne vaut que parce qu'il bénéficie d'un excellent scénario. Les images sont belles, la reconstitution des années 50-60 ample et la musique prenante. Parfois on se croirait devant un thriller américain. Jean-François Richet auteur du très bon remake Assaut sur le Central 13 assure dans cette nouvelle réalisation nerveuse et sans fausse note. J'ai beau cherché, je ne trouve pas de mauvais point à ce film qui fait passer un bon moment, à part peut-être un manque d'émotion et de grands sentiments, sans doute le seul point faible des films de Richet.
"Mesrine" de Jean-François Richet avec Gérard Depardieu, Cécile de France, Gilles Lellouche et Vincent Cassel
814.- "Il ne peut en rester qu'un", ben il est tombé bien bas mon Cricri... La seconde partie est un peu moins cocasse, plus Highlander ;o) Ouïe ! Ouïe ! Ouïe !
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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