inZeSentier

Appel au Vote Citoyen

1039.- Comme vous le savez, j'ai une activité annexe de régisseur de théâtre et je développe avec mon compère OLIVIER SAUTON un projet de société de production visant à promouvoir son one-man-show comique en France et en Navarre.

OLIVIER SAUTON c'est un travailleur acharné et sérieux qui commence à prendre de l'ampleur, il joue dans divers festivals et en ce moment au POINT VIRGULE, gage de son sérieux et d'une certaine reconnaissance qu'il a acquis à la force du poignet.
Pour encore franchir une énorme marche, nous avons besoin de vos votes pour remporter les 10.000€ du concours FriendsClear Pro qui lui permettra de s'auto-produire dans de plus grandes salles, cela vous prendra juste 30 secondes et nous permettra de réaliser un vieux rêve. Merci

http://monprojetpro.friendsclear.com/?q=project-contest/1029

à bientôt,
 
giao

Ben au Point Virgule

1025.- Ben est un jeune humoriste épatant passé par les bancs du Jamel Comedy Club et du Fou du Roi de Stéphane Bern. Il a à peine trente ans mais son aisance sur scène et son jeu assuré constituent l'apanage d'un professionnel aguerri du rire. C'est un très bon comédien qui sait fait rire par un geste, une intonation ou un froncement de sourcil. La salle du Point Virgule pleine à craquer était pliée en quatre et il faisait mouche à chaque réplique de son show loufoque entre absurdité et moultes digressions bizarres. Il s'appelle Cédric Ben Abdallah à l'état civil et a choisi un nom de scène facilement identifiable surtout sans renier ses origines celtiques par sa mère, ce qui est tout à son honneur. J'ai passé un excellent moment en sa compagnie même si j'ai trouvé l'écriture peut-être pas toujours aboutie. Qu'importe, ce qui est primordial pour un comédien est sa présence sur scène, sa capacité à faire se déplacer les foules, son charisme et Ben sur tout ces plans est plein de promesses. Les histoires qu'ils racontent n'ont ni queue ni queue et sur le moment peuvent sembler vides de sens, il n'empêche qu'avec Alex et Jeanne dans la soirée on se remémorait en rigolant les expressions ou des moments qui nous avaient fait bien rire, c'est un très bon signe.

"Ben" au Point Virgule du mercredi au samedi à 21h15, 7 rue Sainte Croix de la Bretonnerie 75004 Paris

Le Journal d'Anne Frank mise en scene par Max Cros avec Laure Millet

1016.- Grâce à mon ami Cyrille Gayet du théâtre, j'ai pu découvrir une belle pièce mise en scène par Max Cros d'après le livre éponyme sur la Shoah. L'histoire tout le monde la connait, durant la Seconde Guerre Mondiale, la famille Frank - et pas ck - après s'être exilée à Amsterdam pour échapper aux Nazis, se trouve obligée de se cacher dans les combles des bureaux d'Otto Frank le chef de famille avec une famille et un médecin. La petite Anneliese Marie Frank a juste 13 ans et recoit pour son anniversaire un journal dans lequel elle consignera toute l'histoire de leur cache pendant plus de 2 ans, du 12 juin 1942 au 1er août 1944. Ainsi le journal intime d'une adolescente retrouvé par son père quelques années plus tard, deviendra un des témoignages les plus lus dans le monde de la Shoah. La pièce que nous avons vue à l'Espace Landowski à Boulogne-Billancourt dure près de deux heures et on se trouve immergé six décennies en arrière avec un astucieux décor qui permet de voir toutes les pièces du débarras dans lequel les protagonistes ont passé deux longues années sans pouvoir jamais sortir dehors de crainte d'être arrêtés par la Gestapo et les nazis. C'est bouleversant surtout la fin, souvent drôle, touchant et très émouvant. Max Cros le professeur de théâtre de l'association Théâtre & Vie joue un sublime Otto Frank, la jeune Laure Millet est juste parfaite dans le rôle-titre d'Anne Frank, une adolescente insouciante mais étonnamment mature, tous les comédiens sont authentiques et font de la pièce un peu plus qu'un simple spectacle avec un petit plus pour Etienne Dalibert qui joue un M. Dussel pince-sans-rire. Plusieurs fois, on s'est retenus d'applaudir pendant les noirs, on aurait pu faire une standing ovation mais les applaudissements nourris et chaleureux ont signifié aux comédiens Merci pour cette belle leçon d'humanite et à très bientôt. La pièce tourne notamment à Artenay dans le Loiret le vendredi 5 mars 2010.
"Le Journal d'Anne Frank" mise en scène de Max Cros avec la Compagnie des Hauts de Seine : Laure Millet, Sarah Gaumont, Béatrice Chappe, Laure Compain, Nathalie Trégouët, Franck Buirod, Patrick Girod, Denis Qbitz, Etienne Dalibert et Max Cros, régie son et lumières  Maxime Le Guichard

Le Proces de Dom Juan mise en scene de Stephanie Raphael avec Nadia Bammou et Leon Abravanel

1014.- J'ai attaqué mon week-end de la plus belle des manières avec une pièce sur le thème de Dom Juan jouée par une jeune troupe de comédiens épatants à l'Espace Jemmapes dans le Xème.
La mise en scène inventive est signée Stéphanie Raphaël, comédienne qui a su exploiter les possibilités de jeu de ses interprètes et l'espace de la scène du Quai de Jemmapes à deux pas du mythique Hôtel du Nord. J'étais encore resté sur ma déception du Dom Juan de Molière mis en scène par Cyril le Grix au Théâtre Mouffetard qui m'avait endormi pour le prix de deux tickets de cinéma quand même, cela fait cher la sieste. De plus, je savais qu'il s'agissait à nouveau d'un Dom Juan vieillissant donc j'avais peur d'une pièce académique au pouvoir soporifique sans pareil jouée en plus par des non-professionnels. Quelle ne fut ma joie quand le rideau virtuel s'est levé. J'ai passé un excellent moment avec les interprètes de cette adaptation de la première pièce de théâtre d'Erik-Emmanuel Schmitt, La Nuit de Valognes dont j'avais apprécié l'originalité dans l'exploration du mythe du célèbre séducteur, tout en étant déçu de la relative faiblesse du niveau de langage utilisé. Passer après Molière est quasi-impossible pour un auteur contemporain. 
La scène d'exposition des personnages du procès est un peu longue mais permet de bien dessiner le contour des victimes devenues juges du séducteur, dont les talentueuses Marie Ramos et Nadette Jaulin. Quand Léon Abravanel arrive enfin avec une prestance majestueuse, il met en place une qualité de silence que sa voix claire et charismatique arrive à troubler sans choquer nos oreilles. Il fait jeune mais en plus il nous captive dans ses tirades qu'il sort avec style et assurance. J'ai étudié le rôle, il compose un superbe Dom Juan.
Gloria Michberg est épatante dans le rôle de la bonne soeur et chacune de ses paroles déclenche l'hilarité générale, le rôle comique de la pièce. Béatrice Gornet est remarquable également dans celui de La Comtesse hystérique et elle est à fond dans son personnage de nymphomane prête à tout pour assouvir ses désirs animals. Fabienne Letullier-Lanson a énormément d'autorité et de présence dans son rôle de la maîtresse de cérémonie qui semble tirer toutes les ficelles du procès. Renaud Richard est un Sganarelle criant de vérité à tel point que l'on ne voit pas la différence quand il retire son costume de scène et vient prendre un verre à la fin de la représentation. 
Nadia Bammou qui joue Angélique de Chiffreville m'a le plus surpris. Je n'avais vu d'elle que quelques improvisations approximatives et plutôt timides, j'ai été épaté par sa prestance et sa maitrise lorsqu'elle apparu dans son duo avec Dom Juan toujours impérial. Toute la salle a retenu son souffle pendant sa tirade et le silence a été brisé par les premiers applaudissements nourris des spectateurs émerveillés par la qualité de ce qu'ils voyaient. Les comédiens nous ont diverti de la meilleure façon : ils nous ont raconté une histoire et c'était loin d'être un procès ennuyeux et quasi-métaphysique. J'ai bien apprécié les références au Dom Juan de Molière avec Stéphane Piacentini qui fait bien l'automate en mimant la statue du Commandeur et la dernière parole de Sganarelle qui dit "Mes gages, il m'a donné mes gages !" alors que dans la version originelle de Molière il fait "Mes gages, mes gages" car Dom Juan part sans le payer, je me suis bidonné mais j'étais le seul sur ce coup-là.
 
Frédérique Bernard est tout à fait charmante, j'espère qu'on l'entendra plus dans la prochaine pièce de cette formation pleine de promesses. Cela fait très plaisir de voir un tel spectacle de qualité qui respecte à ce point l'esprit de Molière : nous faire passer un bon moment avec une bonne pièce qui donne le sourire jusqu'aux oreilles à la sortie.
"Le Procès de Dom Juan" Mise en scène Stéphanie Raphaël avec Léon Abravanel, Fabienne Letuilier-Lanson, Nadia Bammou, Stéphane Piacentini, Béatrice Gornet, Marie Ramos, Gloria Michberg, Nadette Jaulin et Frédérique Bernard les 9, 12 et 13 novembre 2009 à l'Espace Jemmapes, 116 Quai de Jemmapes 75010 Paris

Gregory Charles au Theatre Dejazet

1001.- Grâce à Juste Pour Rire et mon pote Olivier Sauton, j'ai pu assister à une représentation du Canadien inconnu en  France produit par la grosse boite de production comique. Nous avons été surpris car nous nous attendions à un  comique de one-man-show avec des vannes efficaces qui fait de la musique, c'est plutôt un musicien qui s'essaie à  des blagounettes. L'essentiel n'est pas dans l'essence de l'écriture des interludes mais plus dans le génie musical  de l'interprète et de ses six musiciens. Après une première partie où il nous présente d'où il vient, ses parents et  ses origines musicales, il poursuit la soirée avec ni plus ni moins un boeuf musical. Au moment de retirer nos  billets, les guichetiers nous invitent à écrire notre chanson préférée qui sera tirée au sort pour être jouée par  Charles et son orchestre, tout le spectacle est basé dessus. C'est le fond de commerce du juke-box humain. Avec  Hélène et Olivier, nous étions stupéfaits. Ce n'était pas vraiment drôle mais efficace à cause de quoi ? Des  lumières éblouissantes, des musiciens et un chanteur survoltés accompagnée par le timbre céleste de Kim, la superbe  chanteuse à la voix de soprane, j'ai ressenti un vrai frisson quand elle a entonné Amazing Grace. A part cela, le  spectacle était plaisant et satisfera la ménagère de moins de cinquante ans. On a l'impression d'être dans son salon  en mieux avec un pianiste talentueux certes mais qui ne fait rien moins que de réinterpréter les standards qui lui  sont soumis. Il a énormément de mémoire, il joue bien au piano, il chante juste et ses musiciens pareil mais après ?  Il ne chante pas With or Without You mieux que Paul Hewson, pas de quoi non plus se taper la tête contre un  radiateur. Si vous pouvez le voir c'est bien, mais on dit qu'il enflammerait un stade ok mais peut-être pas avec la  même émotion qu'une Mylène Farmer ou au hasard U2 qui ont le mérite de présenter leur propre oeuvre. Alors oui,  Gregory Charles, vous n'avez jamais rien entendu de tel et je vous rassure, vous vivez très bien sans.
"Gregory Charles" au Déjazet

Olivier Sauton dans Ce Soir ou Jamais de Frederic Taddei sur France 3

1000.- Il y a quelques années j'avais assisté à l'émission avec DrButterfly, Azelma Zel, Gérald Bonne Etoile et Nicolas "Bac+10", je n'aurais jamais douté que mon pote Olivier Sauton passerait un jour à l'émission.
 
C'était le 15 octobre un peu avant minuit et au beau milieu d'un débat sur Oussama Ben Laden, il a joué un extrait de son sketch. Cela m'a fait bien chaud au coeur car depuis que je connais le petit auteur comique, ma vie a énormément changé et il m'apporte vraiment beaucoup, c'est un fait.
J'ai adoré suivre à nouveau les cours de théâtre avec lui après deux ans d'interruption et je dois les interrompre malheureusement car je débute une mission en province à Courtenay près de Montargis pour une entreprise japonaise implantée en Europe.
En attendant, je vous laisse en compagnie de mon Ami Olivier Sauton.
C'est un tour de force prodigieux que d'arriver au beau milieu d'un débat de spécialistes sur Al Qaida et Oussama Ben Laden, hors contexte d'un spectacle de one-man-show et de faire rire sans se démonter face à la relative froideur d'un plateau de télévision. La réaction du public n'a pas été aussi détendue et enthousiaste qu'au Point Virgule mais tous étaient content d'avoir goûté ce soir-là à cette bulle d'oxygène d'humour dans la lourde ambiance sérieuse des studios du Pont de Gargliano.

Alex Nguyen stand up one-man-show au Pandora Comment Stefan Edberg a change ma vie

Samedi soir entre le ciné avec Sandrine et l'anniversaire de Sarah, j'ai eu le temps de caser un nouveau one-man épatant et plein de promesses. Il s'agit d'un comique qui n'est pas d'ici puisqu'il vient de Levallois-perret, Alex Nguyen qui a écrit son propre texte "Comment Stefan Edberg a changé ma vie". C'est original, frais, plein d'excellentes vannes. A l'entrée en matière, il y a un peu le côté gauche des débutants qui manquent un peu de scène, la voix sèche et pâteuse à cause du trac et du manque d'eau. Le texte est efficace et fait quasiment mouche à chaque fois avec une blague intelligente et vraiment originale à chaque phrase. Il a le bon rythme comique. Alex passe au Pandora, une salle de théâtre près de Bastille de 25 places relativement confortables et aimerait passer dans une scène plus conséquente, programmateurs à vos agendas !
Magicien, musicien et comique, il bénéficie d'un capital sympathie indéniable avec son physique de vrai gentil et vous balance ses vannes avec un naturel déconcertant une fois qu'il est lancé. Je trouve son débit un peu lent et la gestuelle pas encore maîtrisée par rapport à un Olivier Sauton ou un Jean-François Cayrey où absolument rien n'est laissé au hasard. Mais la base comique est là et son potentiel de progression présage d'une valeur sûre quand il se lâchera encore plus avec les scènes, les plateaux d'autant qu'il a déjà des relations dans le milieu et travaille sérieusement et sans pression. A la fin du show, il m'a présenté Paul Séré et son acolyte Karim Farès venus l'encourager, visiblement croisés au Comedy Club de Jamel.
Ca fait toujours plaisir de rencontrer un nouveau comique efficace et gentil, un mec au top et c'est normal puisqu'il est vietnamien !
"Alex Nguyen, Comment Stefan Edberg a changé ma vie" de et avec Alex Nguyen au Pandora 30 rue Keller 75011 Paris

Les Femmes Savantes mise en scene par Arnaud Denis avec Jean-Laurent Cochet et Stephane Peyran

983.- L'événement de la rentrée sur les planches est indiscutablement la dernière pièce montée par La compagnie de la Chimère, Les Femmes Savantes de Molière. La première est le 8 septembre 2009 et j'ai hâte de me régaler car avec cette troupe, le spectateur redécouvre avec le plus grand plaisir les classiques. C'est frais, plein de joie et de générosité à l'image de Molière qui en son temps était l'auteur comique le plus apprécié du public comme un Franck Dubosc aujourd'hui ou Gad Elmaleh. Stéphane Peyran mon ami et prof de théâtre pendant le stage Sauton au Cabartbey cet été joue dans la pièce, Arnaud Denis également mais avant tout, le public va être époustouflé par la prestation de Jean-Laurent Cochet dans le rôle de Philaminte. Jean-Laurent Cochet a une longue carrière de théâtre, comme metteur en scène, comédien, chef de troupe et professeur notamment de Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Arnaud Denis, Maxime d'Aboville, Stéphane Peyran et Olivier Sauton. Je loue ce dernier pour m'avoir fait redécouvrir le plaisir des belles lettres, qu'elles soient de Lafontaine, Racine ou Molière alors que j'y étais profondément réfractaire lorsque j'étais au collège ou au lycée.
Le pitch de la pièce est le suivant : Clitandre est amoureux d'Henriette et ils projettent de se marier. Pour réaliser leur dessein, il leur faut convaincre toute la famille dont Chrysale le père et Ariste l'oncle, informer la soeur Armande et surtout faire basculer la reine mère qui est un véritable dragon, Philaminte, qui par ailleurs a prévu d'autres plans pour sa fille.
Vivement le 8 septembre, youpie

"Il n'est pas bien honnête et pour beaucoup de causes qu'une femme étudie et sache tant de choses." Acte II, scène 7

"Les Femmes Savantes" de Molière au Théâtre 14, mise en scène par Arnaud Denis, décors par Édouard Laug, costumes par Virginie Houdinière, une coproduction Théâtre 14 et Les Compagnons de la Chimère
avec Jean-Laurent Cochet, Jean-Pierre Leroux, Anne-Marie Mailfer, Elisabeth Ventura, Marie-Julie Baup, Bernard Métraux, Nicole Dubois, Arnaud Denis, Jonathan Bizet, Alexandre Guansé, Stéphane Peyran et Baptiste Belleudy
(Crédit photos : Arnaud Denis)

Baptiste Lecaplain au Theatre Le Temple

964.- Grâce à mon ami François que j'avais revu au Théâtre du Popul'air ce mardi, j'ai pu enfin découvrir Baptiste Lecaplain au Théâtre Le Temple ce vendredi. J'en avais beaucoup entendu parler notamment par Dominic le Bé, organisateur du festival de théâtre comique "Top in Humour" à Chartres qui a une certaine renommée dans le milieu.
Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années, comme le disait Corneille et cela s'applique parfaitement au jeune artiste de 24 printemps qui a une présence incroyable. Il jouait au Bout rond avant, là où jouait Séverine Broussy dans Q du Plaisir et il a bien su gérer l'espace de la scène du Temple large et peu profonde. Dès les cinq premières minutes, on est captivé, il bouge, il sourit et sort ses vannes avec son phrasé si particulier que l'on pourrait déjà commencer à l'imiter, ce qui est l'apanage des talents sûrs. Il a son propre personnage, son propre style, il arrive à renouveler le genre du one-man et apporter un souffle nouveau. Ce ne sont pas les vannes d'un génie littéraire qui sont à se tordre par-terre, mais bien l'interprétation qu'il en fait. Baptiste a un côté potache du gamin un peu farfelu mais le résumer à cela serait bien mal apprécier le travail du comédien qui exploite son sens comique naturel pour se fondre instantanément dans chaque personnage de son show. On a pu échanger quelques mots à la fin de la représentation et je l'ai remercié pour la façon dont il se moque des Pierre-Marc. Avec François on se rendait compte de son potentiel car il attrape chaque phrase, chaque situation et arrive spontanément à déclencher le rire. Comme il passait en dernier, il a pu nous régaler de 1h15 de show qui m'a semblé durer 45 minutes. Bravo Baptiste et bonne continuation

"Baptiste se tape l'affiche" au Temple avec Baptiste Lecaplain, mise en scène par Aslem Smida 

Olivier Sauton et son cours de theatre

961.- Depuis début juillet, j'ai commencé les cours de théâtre avec Olivier Sauton, il est épatant. Nous ne sommes pas nombreux, une dizaine tout au plus mais l'alchimie fonctionne bien entre les différents caractères et chaque jeudi soir est toujours plein d'enseignement même si l'on ne passe qu'une vingtaine de minutes sur les planches. Le prof joue tout l'été au Point Virgule les dimanche, lundi et mardi à 21h15 c'est pourquoi il dispense ses cours le jeudi au 22 rue des Epinettes.
Si vous souhaitez venir, il est préférable de contacter au préalable pour l'avertir de votre venue sur [email protected] .
Loin des habituels exercices de respiration et d'écoute de son corps dispensé dans les autres formations plus classiques, nous travaillons directement sur la matière que sont les textes classiques et les intentions. Pour l'instant je n'ai pas le trac mais cela viendra sans doute avec le talent. Il m'a donné à joué des scènes de La Crise de Coline Serreau, de La Vieille Dame qui marchait dans la mer et cette semaine, jendosserai le costume de Dom Juan face à mon ami Fouad des Zactoux qui interprètera Sganarelle son serviteur dans l'Acte III Scène 1. Parmi les grands moments et les belles rencontres du cours, je citerai Grégory qui jouait Arnolphe une scène époustouflante de L'Ecole des Femmes de Molière face à Ptit Bigorneau et Clémence dans Andromaque plus vraie que nature, du vrai travail d'artiste-interprète. 
"Cours de théâtre Olivier Sauton" les jeudis au 22, rue des Epinettes 75017 Paris métro Guy Môquet ou Brochant