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Charlie et la Chocolaterie à la Villette, Cinéma en plein Air

744.- Pendant tout l'été, le cinéma en plein air s'installe à la Villette. L'écran se gonfle, les transats se louent, les 2.000 à 6.000 spectateurs d'une éphémère séance prennent place et pique-niquent dans l'herbe fraiche. Lorsque le soleil s'est totalement couché, les lumières s'éteignent et après quelques pubs mais pas de bandes-annonces, c'est l'émerveillement pour les petits et les grands en VO.

Ce soir était projeté Charlie et la Chocolaterie, un classique de Tim Burton sorti le 13 juillet 2005 avec Tim Burton dans une composition saisissante de Willy Wonka, Freddie Arthur et les Minimoys Highmore dans le rôle de Charlie, Noah Taylor et Helena Bonham-Carter dans ceux de ses parents.
Bercé par une musique de Danny Elfman le grand habitué des réalisations de Tim Burton, le film nous transporte dans un imaginaire à la Alice au Pays des Merveilles qui va d'ailleurs être repris par Tim Burton dans une version en 3D, wouahhhh !
Superbe soirée à la fraiche donc en compagnie d'Arthur, Romain. Merci Capou.

Cinéma en plein air 2008

15 juillet - 17 août 18ème édition du Cinéma en plein air de la Villette, parrainée par Hafsia Herzi, César du Meilleur espoir féminin 2008. Les étoiles du cinéma vont briller sur l'écran géant du cinéma en plein air de la Villette. Xuoan en parle très bien sur Benjerry.fr

L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier

740.- Choisir Edward Norton dans le rôle-titre a été la meilleure chose qui soit pour un tel projet. Encore une adaptation des bandes-dessinées Marvel, tant que le filon n'a pas lassé les foules et du moment que nous sont proposées des productions de cette qualité et surtout de celles d'Iron-Man, nous sommes preneurs. Si la créature en image de synthèse ne m'a pas du tout séduit ni particulièrement ému, je me suis délecté des scènes avec Liv Tyler, William Hurt et surtout Edward Norton.
Louis Leterrier hors des sentiers bourrins du giron de Luc Besson, a su insuffler la french touch dans ce film à grand spectacle. J'ai été touché au moment où Bruce sort de la cuisine et tombe sans le vouloir face à Betty. Sans un mot prononcé, l'émotion de la scène de retrouvaille poignante est intensément palpable. La musique de Craig Armstrong est pas mal sans plus, je ne l'ai pas trouvée grandiose sauf au début quand retentissent les notes au piano de la fameuse mélodie de la série télé qui nous a fait rêver de 1977 à 1982. De cette série il en est question par bribes lorsque l'on voit la tête de Bill Bixby à la télé et au moment où Norton délivre une pizza et croise l'agent de sécurité qui n'est autre que Lou Ferrigno, l'inoubliable interprète du géant vert bodybuildé.
La toute première apparition du sympathique héros vert où l'on ne le voit jamais en entier car il reste dans l'ombre, est un modèle de mise en scène et cela permet de porter l'accent sur le personnage joué par Tim Roth parfait comme à son habitude, lorsqu'il joue un méchant.
En conclusion, un bon moment agréable pour un excellent film de divertissement pas transcendantal mais qui révèle pas mal de surprises comme à la toute dernière minute lorsque l'on croyait avoir déjà tout vu !

"L'Incroyable Hulk" de Louis Leterrier avec Liv Tyler, William Hurt, Tim Roth et Edward Norton

Le Monde de Narnia : Chapitre 2 - Prince Caspian

737.- Avec Sand, on avait prévu de le voir dès sa sortie le 25 juin 2008, mais il y a eu Vadim, Montpellier, les Stradivarius et Avignon. Ma mission était pour ce mercredi de trouver un cinéma indépendant qui acceptât les deux cartes illimitées et qui passe encore ce conte de Narniens. Ce fut chose faite avec Les Montparnos au 16-18 rue d'Odessa à Montparnasse. Il fait partie des cinémas indépendants avec le Miramar et le Bretagne à permettre l'entrée aux deux Pass et UGC Illimité. Pratique.  Ce deuxième chapitre est plus épique que le premier et l'action vient plus rapidement. Evidemment le vieux lion se fait désirer et s'il est présent tout au long de la bande-annonce, dans le film il ne fait qu'une brève mais intense apparition. Normal avec les millions de poils qu'il a fallu animer un à un, cela faisait un peu plus de travail pour les truquistes.
 
Andrew Adamson a fait passer un nombre incalculable de casting pour trouver son Prince Caspian idéal. Il aurait pu encore chercher car Ben Barnes, si viril sur l'affiche fait quand même minet dans l'intrigue surtout lorsqu'il met sa jupette pour le final larmoyant où il ne tente même pas de retenir la jolie Susan aux beaux yeux clairs cédant au seul prétexte un peu fallacieux qu'elle est plus âgée que lui. Il est amusant de voir des ados se battre comme les X-Men contre des soldats Telmarins armés jusqu'aux dents et parés de très beaux costumes pour aller en guerre contre des mutants en guenilles. Le roi Sergio Castellito est excellent dans le rôle de lâche fourbe contraint de prendre son épée pour affronter un gamin de 17 ans qui le défie en duel très chevaleresque, ma maman apprécierait.
Les effets spéciaux sont très réussis, les scènes de bataille sont fluides et bien filmées, très bon travail de la production design et du réalisateur de seconde équipe,
Le compositeur de la musique originale Harry Gregson-Williams n'est pas un inconnu car outre le chapitre I, il a également signé les musiques de Ennemi d'Etat, Shrek, Domino, Kingdom of Heaven, Phone Game, Rock et le superbe Deja Vu.
La chanson de fin interprétée par Regina Spektor et intitulée sobrement The Call est très belle et appelle à l'apaisement après la bataille.
Bref un bon divertissement familial !
"Le Monde de Narnia : Chapitre 2 - Prince Caspian" de Andrew Adamson avec Anna Popplewell et Ben Barnes

Paroles de THE CALL de Regina Spektor

It started out as a feeling
Which then grew into hope
Which then turned into a quiet thought
Which then turned into a quiet word
And then that word grew louder and louder
Till it was a battle cry
I'll come back when you call me
No need to say goodbye

Just because everything's changing
Doesn't mean it's never been this way before
All you can do is try to know who your friends are
As you head off to war
Pick a star on the dark horizon and follow the light
You'll come back when it's over
No need to say goodbye
You'll come back when it's over
No need to say goodbye

Now we're back to the beginning
It's just a feeling and no one knows yet
But just because they can't feel it, too
Doesn't means that you have to forget
Let your memories grow stronger and stronger
Till they're before your eyes
You'll come back when they call you
No need to say goodbye
You'll come back when they call you
No need to say goodbye

Meet the Spartans, Spartatouille avec Carmen Electra

732.- Je devrais faire une rubrique spéciale "films nuls de nuls" avec les quelques navets que je vois comme récemment Super Heros Movie et ce week-end, Meet the Spartans rebaptisé en France Spartatouille.

Ce qui est impressionnant, c'est la campagne de publicité pour ce genre de film car le distributeur, en l'occurrence la prestigieuse Twentieth Century Fox France, a mis le paquet pour donner un maximum de visibilité à l'affiche il est vrai réussie où l'on voit Sean Maguire en Leonidas aussi crédible que le vrai et Carmen Electra toujours aussi intellectuellement stimulante.
Bien que le propos est de parodier 300 de Zack Snyder, le soin a été apporté pour respecter la même couleur graphique que l'original. Sean Maguire, acteur anglais de talent bodybuildé, joue parfaitement le jeu car reste sérieux quelle que soit la situation la plus loufoque qui lui est donnée de jouer.
C'est ce qui est bien avec ce genre de farce, lorsque les comédiens conservent leur sérieux comme s'il s'agissait d'un film "normal". Heureusement c'est assez court et concentré pour ne pas partir avant la fin comme l'un des six spectateurs qui ont assisté à la séance du samedi matin du Gaumont Ambassade sur les Champs Elysées. Après des sketches inégaux mais tendant plutôt vers le bas avec une propension à tourner en dérision le côté gay de 300, le final est réussi avec comme dans Shrek II, un numéro de comédie musicale.
A éviter surtout si vous payez la place de vos propres deniers car mettre 9,80 € pour cela, ça fait quand même mal !

"Spartatouille" de Jason Friedberg et Aaron Selztzer avec Sean Maguire, Kevin Sorbo et Carmen Electra

Kung Fu Panda avec Jack Black

730.- Le dernier film d'animation de DreamWorks est vraiment excellent. Avec un peu de Chine, un côté mystique et mystérieux ce qu'il faut de précepte du Kung Fu, plein de sagesse et de bravoure, j'ai été agréablement surpris par ce long métrage rempli de qualité et de poésie qui évoque à la fois Tigre et Dragon et Kill Bill.

En outre, dans la VO il faut saluer les présences quand même de Angelina Jolie dans le rôle de la Tigresse - encore une -, Lucy Liu, Jackie Chan, Dustin Hoffman qui jouent des maîtres des arts martiaux et surtout Jack Black qui interprète un Po criant de vérité. L'image est belle, l'animation est fluide et nous fait voyager dans une Chine pleine de clichés sous une douce musique de Hans Zimmer et de John The Bourne Ultimatum Powel.
Un bon moment d'évasion pour ce samedi après-midi !
"Kung Fu Panda" de Mark Osborne et John Stevenson avec Jack Black, Dustin Hoffman, Jackie Chan, James Hong, Lucy Liu et Angelina Jolie

Les Proies de Gonzalo lopez-Gallego

729.- Cela commence comme un huis-clos en pleine montagne espagnole avec un acteur qui nous fait complètement croire au danger et on tremble avec lui.
Un couple formé de la plus étrange façon qui soit se retrouve pourchassé par de mystérieux chasseurs dont l'identité est le fondement même du propos du réalisateur. Au-delà d'une resucée d'un film du genre Chasse à l'Homme ou Les Chasses du Comte Zaroff et autre Délivrance, il délivre une vraie réflexion sur notre monde moderne et les dérives qui peuvent en résulter.
Bluffant, les acteurs sont épatants, un bon moment de détente et d'oubli de nos tracas quotidiens.
"Les Proies" (El Rey de la Montana) de Gonzalo Lopez-Gallego avec Leonardo Sbaraglia et Maria Valverde

Voyage au Centre de la Terre 3D

728.- Extraordinaire !

Je sors de la séance du Gaumont Marignan du classique de Jules Vernes revisité par un magicien de la technique, Eric Brevig ni plus ni moins le superviseur des effets spéciaux de films à petits budgets comme The Island (Bay-05), Le Jour d'après (Emmerich-04), Pearl Harbor (Bay-01), Wild Wild West (Sonnenfeld-99), Men in Black (Sonnenfeld-97), Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet (Spielberg-92), Total Recall (Verhoeven-90), Abyss (Cameron-89), New York 1997 (Carpenter-81). Autant dire que c'est la crème de la crème de la crème pour tout ce qui concerne les effets spéciaux. Le réalisateur ouvre grandes les portes d'un cinéma du millénaire puisque la 3D autrefois cantonnée à des parcs d'attractions pour une durée de 15 minutes vu les tarifs pharaoniques de l'époque pour produire de telles images, entre de plain-pied dans les salles grand public !
Heureusement pour nous, James Cameron et son directeur de la photo Vince Pace, ont conçu une caméra stéréoscopique qui simule l'angle de vision des deux yeux ("système Fusion") et permet de changer de focale avec le système de "convergence active", ce qui permet en définitive au spectateur équipe de lunettes d'être véritablement au coeur du voyage ! 
Le film fait figure de démonstration géante de 1h30 que l'on pourrait voir dans un Disneyland sauf qu'il est à dix minutes de la casa. Cela signifie qu'il est surtout pour les enfants et que côté suspense, on n'a pas vraiment peur pour les héros et on n'est pas triste quand ils pleurent. Ils affrontent des dinosaures, des pierres, des chutes de plusieurs centaines de milliers de kilomètres, ils manquent de se noyer ou de se faire manger par des fleurs et poissons carnivores et s'en sortent toujours sans une égratignure. C'est normal, c'est pour les 6-10 ans. Le jeu d'acteur n'est donc pas fantastique et le soft érotisme avec l'actrice islandaise Anita Briem donne un côté un peu coquin agréable.
"Voyage au Centre de la Terre 3D" de Eric Brevig avec Brendan Fraser

Wanted avec Angelina Jolie et James McAvoy

727.- Jeudi soir avec Catherine on avait plutôt prévu de voir Voyage au Centre de la Terre la dernière attraction des studios New Line / Walden Media. Seulement au Paramount Opéra, il se jouait en version "classique" alors que au Gaumont Champs Elysées Marignan, il était diffusé en 3D polarisant !
Ni une ni deux, nous avons foncé pour décrocher les derniers tickets pour la séance de 19h50 ... Las ! Toutes les séances avaient été gelées pour cause d'avant-première de WALL-E !
Après une belle promenade sur les Champs Elysées où nous avons constaté la montée de la recrudescence des femmes voilées, nous avons rejoint l'Eglise Saint Augustin au bout de l'Avenue malesherbes.
Ayant raccompagné Catherine à demeure, je me suis donc retrouvé à 22h15 au Gaumont Opéra Français pour ce film que j'avais très envie de voir au vue de sa bande-annonce tonitruante.
Timur Bekmambetov, j'avais bien apprécié comme réalisateur de la série des Daywatch et Nightwatch : un style décapant, une bande-son rock musclée, des histoires de héros torturés aux pouvoirs fabuleux et des cascades inimaginables.
Il a parfaitement transposé son univers graphique et filmique à Hollywood avec rien moins qu'Angelina Jolie, James McAvoy et Morgan Freeman dans le rôle de ses assassins surdoués, excusez du peu.
C'est sûr que Morgan Freeman fait du Morgan Freeman et Angelina du Angelina Jolie, ils sont exactement comme on les attends, l'un dans le rôle du mentor et Angie dans une composition à la Mr & Mrs Smith. Mais c'est aussi pour cela qu'on les apprécie. James McAvoy en revanche, on l'avait découvert dans Le Dernier Roi d'Ecosse avec l'énorme Forest Whitaker et le choix de cet interprète au physique plutôt commun et à mille lieues des habituels gros bras beaux gosses musclés de 1m90.
C'est comme dans le cochon, ce film tout est bon. Les cascades scotchantes, une histoire d'initiation classique mais qui prend un tournant surprenant et tout à fait plausible, des méthodes de combat et des gunfights encore inédits, à noter la présence au générique dans un rôle secondaire de Konstantin Khabensky, l'inoubliable héros de la trilogie russe Daywatch / Nightwatch.
Pour finir, la bande-son de Danny Elfman participe à l'action et à l'intrigue et les chansons du films sont très bien choisies, voici leurs titres :

• Happy Birthday to You - Mildred J. Hill and Patty S. Hill
• Every Day is Exactly the Same - Nine Inch Nails
• You Are My Sunshine - Harry Garfield
• Spiat Ustalie Igrushki - Ostrovskij Avraam Ilich
• Con Te Partiro - Andrea Bocelli
• Escape (The Pina Colada Song) - Rupert Holmes
• Flosso Bosso - Harry Garfield
• The Little Things - Danny Elfman

En conclusion, allez voir Wanted, vous n'allez pas le regretter !
"Wanted" de Timur Bekmambetov avec Angelina Jolie, James McAvoy et Morgan Freeman

Le Bruit des Gens autour, Festival d'Avignon Off

725.- Un film sur le festival d'Avignon c'est assez rare pour que l'on puisse s'y pencher d'autant que j'y baigne dedans grâce à mon pote. Le film de Diastème est assez surprenant pour un "non-initié" qui n'a jamais mis les pieds dans le Vaucluse entre mi-juillet et début août.
On y parle de flyer, de tracter, de coller des affiches et de passer son temps entre les représentations de la meilleure manière qui soit, appâter le chaland en faisant des démonstrations ou en jouant des extraits de pièces devant les spectateurs venus consommer des spectacles vivants jusqu'à plus soif.
Parmi eux, la surprenante Linh Dan Pham dans un rôle étonnant dont on ne sait pas trop quoi en penser, un auteur de pièce tourmenté, un couple tout autant pimenté, un duo de chanteuses motivées et une danseuse meurtrie.

J'ai bien aimé la restitution de l'ambiance que j'ai ressentie en foulant la terre du Off et l'excitation jubilatoire que je pouvais presque toucher de tous les comédiens, commerçants et badauds.
Bon film pour prolonger un peu le plaisir du Festival !

"Le Bruit des Gens autour" de Diadème avec Bruno Todeschini, Léa Drucker, Linh Dan Pham et Emma de Caunes

Bienvenue au Cottage !

721.- Rien de tel pour se vider la tête après une journée de synthèse sur les régies, les forfaits, les schémas de comptabilisation des avoirs à établir et autres problématiques de gestion d'avenants sur accords-cadres et facturation afférente, qu'une bonne toile au Gaumont Opéra Premier.
De plus, je voyais en fin de journée une directrice d'un théâtre renommé pour un poste de régisseur vacant car elle m'avait contacté suite au gentil mot laissé par un pote comédien.
The Cottage avec Andy Gollum & King Kong Serkis commence comme un gag à la Benny Hill avec la charmante Jennifer Ellison, kidnappée par des bandits maladroits qui ont toutes les peines du monde à demander sa rançon de 100.000 livres sterling. Je n'avais pas du tout vu la bande-annonce ni aucune critique sur le film, juste attiré par le titre qui racolait du côté des Ch'tis et dont l'affiche qui mettait en valeur Miss Ellison me semblait fort prometteuse pour le contenu.
La musique est bonne, les acteurs tous épatants et le suspense reste entier. Cela se termine en épisode de X-Files, un de mes préférés pour l'ambiance bien gore, Home.
En fait, je voulais voir Le Monde de Narnia 2 mais il ne passait pas ce soir au Paramount Opera.
Un bon petit bijou english avec de l'humour noir et tout plein de rebondissements, réjouissant !
"Bienvenue au Cottage" de Paul Andrew Williams avec Jennifer Ellison, Andy Serkis et Reece Shearsmith