1147.- Il était parti le 17 octobre 2009 à 11h06, très exactement il boucle son Tour d'Europe de toutes les capitales européennes en 365 jours et plus de 27.000 kilomètres. Serge Girard est un héros et ce matin à l'INSEP, il était un peu au centre du monde. J'avais donné rendez-vous à Yann pour un footing du dimanche un peu particulier, devant les portes de l'INSEP à 9h car Serge bouclait son incroyable périple en y arrivant à 9h30. Plusieurs centaines de personnes, supporters, coureurs, sponsors, familles et proches étaient présents ce matin pour le soutenir dans ses derniers kilomètres. Quand je courrais à Courtenay, j'avais un rituel quotidien dans ma chambre d'hôtel, celui de consulter le résumé de sa course du jour. Je me mettais à rêver de ses 72-76 kilomètres journaliers qu'il parcourait à une vitesse de 10,5-11,5 km/h. Il court vite et loin le Sergio !
Il a un corps en acier ou des os en élastique car quand on sait que durant un marathon c'est plus de 50.000 micro-chocs auxquels sont soumises les articulations du corps humain, qui justifient que l'on ne doit pas courir plus de trois ou quatre marathons dans l'année, on se demande comment il fait pour courir 600 marathons sur un an. Quand il est arrivé à l'INSEP, il y avait une chaleur d'émotion palpable et nous avons commencé à courir derrière lui, avec lui. Le camion caméra devant nous prenait les images et le speaker rappelait les principales étapes de son voyage fantastique. Serge Girard est un coureur comme vous et moi de 56 ans qui a découvert la course à pied alors qu'il était conseiller financier dans une banque. Il a tellement eu le déclic qu'il n'a eu de cesse de repousser sans arrêt les limites de l'ultra-fond. (Yann et Serge) Courir avec lui les quelques douze derniers kilomètres de son fantastique voyage, c'était un peu comme réaliser un rêve fou. Je voulais l'encourager plus tôt pendant son parcours en France mais à cause des missions et des déplacements professionnels de ses derniers temps, cela n'avait pas été possible. Je suis bien content d'avoir vécu cette journée qui est une belle parenthèse dans ma vie de running man. Toutes les photos sont sur Flickr. Les statistiques de la course du jour. Bravo Serge et à bientôt ! http://www.sergegirard.com/
1146.- Je cours depuis 2002 mais ma première vraie course en compétition c'était en 2004 avec les 20 km de Paris. A l'époque j'ai fait la course de bout en bout avec mon frérot Bao qui m'avait accompagné tout au long du trajet. J'étais affuté et j'ai terminé mais pas si tranquille que cela en 1h56'09'' en craquant sur les cinq derniers kilomètres pendant que mon pote Nicolas "Bac+10" Guillaume finissait en 1h44 et les frères Réalé en 1h28 et 1h25. A l'époque ma vitesse moyenne était de 10,33 km/h sur une course. Au fil des ans et des courses, elle n'a que très peu progressé jusqu'en 2008 où j'ai "bondi" à 10,90 km/h sur les 20 km de Paris que j'avais accompli en 1h50'04'', ma meilleure marque jusqu'à dimanche le 10/10/2010 à 10h. Pour moi la barre des 11 km/h restait infranchissable et ce, en toute occasion que ce soit à l'entrainement ou en compétition. Jusqu'à la mission à Courtenay où je rencontrais l'homme providentiel qui allait changer ma vie de running man. Son nom c'est Waldy mais on le surnomme Le Coach. Il m'a prodigué tant de conseils et a permis au gros poussin jaune poussif et peu véloce d'éclore et de faire des bonds considérables. On s'est entrainés ensemble tout l'hiver dans le Loiret à courir jour et nuit, tout le temps et surtout en variant les sorties, les allures et les exercices. J'ai fait des accélérations en côtes, des fractionnés, du run & bike. Le 07 mars 2010, je vis les premiers résultats avec un premier semi-marathon en-dessous des deux heures à 1h54'41'' et à 11,04 km/h de moyenne ! Malheureusement, sans doute victime d'un surentrainement notoire, je connus le même sort que ma camarade Frogita sur le marathon de Paris où je dus abandonner au dixième kilomètre à mon grand dam. Cette mésaventure et déception m'a servi de leçon c'est pourquoi j'évite de courir tous les jours de la semaine même si je me sens bien car "c'est lorsque l'on se sent bien, que l'on est plus susceptible de se blesser" dixit le Coach. Plus serein, pétri de bonnes résolutions et amaigri de huit kilos depuis cet été je me présentais donc bien affuté au départ des 20 km de Paris ce dimanche. Grâce à mon ami Julien, j'ai couru sous les couleurs des Enfants du Mékong en compagnie de quelques 250 bénévoles qui ont récolté suffisamment d'argent pour construire une école au Laos. Après un rendez-vous au pilier sud de la Tour Eiffel pour une photo de groupe, nous nous sommes engouffrés dans la foule danse du pont d'Iéna pour attendre tranquillement le coup de feu du départ donné sous la bénédiction de la marraine de cette année, Marie-José Pérec championne d'Europe, championne du monde et championne olympique du 200 mètres et du 400 mètres.Les Les cinq-cent premiers mètres sont en faux plat montant sur l'avenue d'Iéna jusqu'à la place du Trocadéro et j'ai eu beaucoup de mal à me frayer un chemin parmi la foule bien dense. J'ai perdu une bonne minute dans les premiers kilomètres pour essayer de trouver mon rythme d'autant que j'avais envie de faire pipi. Peu après être rentré dans le bois de Boulogne, je fis une escale technique puis je me relançais l'esprit allégé ainsi que la vessie. J'avançais bien en dépassant tout ceux que je pouvais sans me presser et les kilomètres défilèrent plus vite que d'habitude. Cinquième kilomètre en 26'15'' alors que ces derniers temps je suis plutôt à 25 minutes, dixième en 50'57'', toujours cette minute perdue du début qui faisait que j'étais en deça de mon chrono de Lyon. Vers le douxième, je rejoignis Thibaut parti en tenue à peu près correcte après sa Course des Chasseurs de Temps qu'il avait couru en pyjama (!) Il me lança un "vas-y termine ta course !" bien encourageant.Un peu avant d'arriver le long de la Seine, j'entendis une voix féminine me crier "Giao ! Giao !", je me retournais et croisais le regard de ma pote Frogita toute pimpante sans doute l'effet de son apéro de la veille. Cette fille est extraordinaire car elle arrive à courir à un bon rythme quasiment sans s'entraîner. Nous arrivions sur les quais de Seine avec tous les ponts et les rampes moins terribles quand on a fait le Paris-Versailles. De temps à autre, je jetais un oeil à mon Garmin et voyais une vitesse instantanée de 13,7 km/h waouhhhh ! J'étais bien parti et mon coeur aussi s'emballait sous l'effet de l'adrénaline. Je croisais énormément de tee-shirts verts fluo aux couleurs des Enfants du Mékong. (Crédit photo : Jean-Matthieu Gautier / Enfants du Mékong) Après la passerelle Debilly, nous passions dans la rampe sous le Pont de l'Alma tristement célèbre depuis le décès de Diana le 31 août 1997. A la sortie c'était le km 15 après 1h15'31'' et Sandrine déguisée en pom pom girl qui criait à tout rompre un "Vas-y Giao ! Cours !" bien revigorant.
(Asics Gel DS Racer 8 chaussures ultra-rapides pour pronateurs, 210 gr au lieu des 345 gr de la Gel Nimbus 11) Ca donne de l'énergie des visages connus qui vous encourage sur la route bien que c'était le début de la fin et les cinq derniers kilomètres étaient un peu durs. Je ressentis une baisse de forme contre laquelle je me munissais d'une bouteille d'eau et d'un Pom'Potes. Encore un tunnel où je pris mon temps pour terminer le Pom'Potes, il m'a donné le coup de boost dont j'avais besoin. Par terre, des tubes de gel antioxydant jonchaient le sol, je n'avais pas tenté le coup après ma désastreuse aventure du marathon. J'ai couru les quatre derniers kilomètres avec l'énergie du désespoir en coiffant au poteau Julien qui m'avait mis huit minutes l'année dernière, j'avoue avoir ressenti un petit plaisir emblématique de mon caractère roublard. Après la ligne du 19ème kilomètre, j'étais à 1h35' de temps couru, j'avais envie de m'écrouler, de m'évanouir mais j'ai essayé de donner tout ce que j'avais, de décoller l'asphalte avec mes Asics Gel DS Racer 8 achetées la veille (!) pour passer en-dessous de la barre mythique des 1h40'. Mon temps final sur mon Garmin 1h40'17'' soit dix minutes de mieux que mon meilleur temps'. Le temps officiel fut exactement le même. J'avais couru 20,41 km soit une vitesse moyenne de 12,21 km/h avec des temps de passage aux 5 km de 26'15'', 24'42'', 24'34'' et 24'46'' pour les derniers 5 410 m soit des vitesses moyennes de 11.43 km/h, 12.15 km/h, 12.21 km/h et 13.11 km/h, soit une bonne course en negative split où je cours la seconde partie beaucoup plus rapidement que la première. Merci à mon coach Waldy de m'avoir donné des conseils techniques qui m'ont vraiment fait bondir en avant et merci à mon ami Laurent avocat et diététicien qui m'a permis de dépasser les objectifs que je m'étais fixé. Mon parcours et toutes mes statistiques sur Garmin Connect. Tous les résultats des 20 km de Paris sont ici. Téléchargement Resultats 20 km de Paris 2010 (crédit photos : Sandrine Redcent)
"20 de Paris 2010 le 10/10/2010 à 10h"
PIERRE MARC GIAO DUONG HUYNH - Dossard 7470 - Catégorie VH1
1144.- Cette année, je fais le tour de France de mes amis et je profite au passage pour courir un semi-marathon ou une autre course dans le patelin où ils se trouvent. Avec mon ami Raphaël de Lyon, deux heures avant la course Cela a commencé avec Fanny et le semi-marathon de Reading en Angleterre, Célinette de Troyes où j'ai couru le semi-marathon, cela s'est poursuivi à Lyon avec Raphaël avec qui j'ai couru non pas un semi-marathon mais un 10 km. Je m'étais positionné au préalable sur ma distance de prédilection mais mon pote avait pris l'option de s'entraîner et courir les 10 km, je me suis donc ravisé pour partager les joies de la même épreuve. Arrivé samedi matin, nous avons partagé une collation avec Isabelle et Clara puis nous sommes allés récupérer nos dossards Place Bellecour au village sportif dans une ambiance de joyeux bordel. Avec May Elisabeth une coureuse d'Ultra qui a déjà fait plusieurs fois les 100 km de Millau Après un dîner léger où nous avons fait ripaille avec des spaghettis bolognaises et les délicieux macarons de la Maison Sève, nous nous sommes couchés avec les poules pour être frais et dispos avant d'affronter la terrible épreuve. Raph était tout stressé car c'est sa toute première course en compétition. Nous nous sommes connus en 2002 lorsque nous travaillions pour un équipementier dans l'industrie ferroviaire à Genève. C'est à ce moment également que j'ai commencé à courir vingt minutes deux fois par semaine après le travail le long du Lac Léman et que j'ai entraîné Raph à la joie du footing. Il faut dire qu'avec les délicieux plats suisses nous avions tous les deux pris du poids sur la mission, environ huit ou neuf kilos chacun. La bidoche et l'alcool forgent l'amitié. Huit ans plus tard nous nous sommes retrouvés quasiment inchangés pour courir la première compétition du Raphaël volant. Macarons de chez la Maison Sève Le dimanche matin, après une nuit agitée pour l'un et paisible pour l'autre, nous avons pris un petit-déjeuner complet avec des oeufs, du thé, des fruits et du jus de fruits pour avoir la pêche. Nous avions rendez-vous avec ses collègues runneurs au McDo de la Place Bellecour, la plus grande place piétonne d'Europe soit dit en passant et la troisième plus grande place de France après La Place Concorde à Paris et La Place des Quinconces à Bordeaux. Au total une demi-douzaine, nous nous sommes séparés en deux groupes avec d'un côté la team de Sandra qui visait moins d'une heure et de l'autre Maxence et moi qui visions autour de 45'. Pour ma part, mon record sur cette distance était de 53' et j'espérais faire moins de cinquante minutes soit 12 km/h de moyenne. L'ambiance était comme toujours festive et le soleil était lui aussi au rendez-vous du McDo de la Place Bellecour contrairement à Paris où il a fait gris. Comme dirait Clara, Raph a rempli son contrat en courant une heure et vingt-cinq secondes et moi également en signant un satisfaisant 49'17'', soit une vitesse moyenne de 12.24 km/h, qui m'a moi-même épaté. Heureusement que Max était là au début pour m'ouvrir la route car il y avait une foule compacte au départ et le système de mesure des temps était moins bien maitrisé qu'à Paris puisque sur la ligne d'arrivée, toutes les prises de temps étaient faite par des bénévoles à l'aide d'un panneau de signalisation. Anne, autre coureuse d'ultra et troisième à l'Urban Trail de Lyon Pour nous remettre de nos émotions, nous avons goûter à la joie d'une raclette party en compagnie de Sandrine mon amie nouvellement lyonnaise et ancienne collègue d'Oracle, de son mari Philippe qu'elle a rencontré en Afrique du Sud et d'Anne qui est arrivée troisième de sa catégorie à l'Urban Trail de Lyon, une énorme épreuve de 42 km avec 1.300 m de dénivelé en pleine ville. Quel plaisir de voir tout ce beau monde réuni, j'ai vraiment passé un superbe week-end en compagnie de mes amis, merci Isabelle, Raph et Clara pour votre accueil et votre gentillesse. Les prochaines étapes de mon périple amical et sportif sont le Marseille-Cassis le 30 octobre et le marathon de Nice-Cannes le 14 novembre. Toutes les photos sont sur Flickr. Les résultats du Run In Lyon 2010 sont ici.
1141.- Pour la deuxième année consécutive je courrais le Paris-Versailles, la grande classique à l'assaut de la terrible Côte des Gardes. Une montée de 2.200 mètres au bout de six kilomètres d'échauffement cela fait du bien aux guiboles si l'on n'a pas les jambes coupées. Contrairement à l'année dernière où je suis parti trop vite et je me suis cramé au pied de la difficulté, j'ai démarré tranquillement avec Victor mon lièvre habituel des dernières sorties (20 km, semi de Paris) et j'ai commencé à produire mon effort juste après avoir franchi le premier obstacle. Cette année les montées qui ont suivi m'ont paru moins dures et je n'ai pas vraiment subi un coup de pompe au fur et à mesure de ma progression vers la longue avenue qui mène au Château de Versailles. J'ai pulvérisé mon précédent record de plus de cinq minutes à 1h26'09'' à dix secondes j'arrivais en 1h25 ce sera pour l'année prochaine peut-être sauf si je décide de courir les 100 km de Millau qui ont lieu le même week-end. Je gagne quelques places au classement général et ne suis pas trop fatigué à l'arrivée. Ca m'a bien aidé de perdre huit kilos depuis la fin de l'été. Parmi les mésaventures qui me sont arrivées cette année, la forte envie de faire pipi juste avant de passer la ligne de départ, j'ai donc laissé filer Victor pour aller sur le côté tatonner des pots de fleurs avec d'autres camarades. Mon Garmin Forerunner 305 tout nouveau tout beau s'est éteint dans le sas de départ car je ne l'avais pas rechargé la veille, quelle erreur de débutant ! Le temps du coureur arrivé 7 557ème en milieu de classement hommes est de 1h25'24'' soit 11,45 km/h de moyenne et celui du coureur arrivé 9 071ème en milieu de classement général est de 1h27'04'' soit 11,34 km/h de moyenne. Pour finir, c'était le pompon car j'avais mal attaché ma puce électronique à ma chaussure et elle s'est détâchée en pleine descente alors que j'étais lancé comme une balle. J'ai bien perdu ... dix secondes avant de remettre la main dessus en manquant de me faire écraser par les autres compétiteurs. Il y avait moins de fanfare sur la route surtout en pleine forêt mais le temps était au soleil et à l'air frais, très agréable pour gambader au bon air.
Tous les résultats sont sur le site officiel du Paris-Versailles. Merci à Vic pour la photo souvenir.
1140.- Mon amie Maxime voulait fêter son anniversaire le 23 septembre jour de son anniversaire, malheureusement les agents du service public en ont décidé autrement. Ils se sont mis en grève ce jeudi c'est pourquoi elle a décidé de reporter sa soirée de 24h. Après ma régie au théâtre Le Lieu pour Alex Nguyen, j'ai donc pu passer au Franprix et faire un saut chez elle. Avec grand plaisir j'y ai retrouvé les vieux amis comme Michelle, Patrice et leur progéniture Alexis déjà trois ans, Marjane et ses filles, l'inaltérable Alix et les fidèles Astrid et Véronique ainsi que Christian, Jocelyn et Franz. Les années passent, les enfants viennent surtout chez les autres mais nous ne changeons pas. C'est bien agréable de passer une soirée de jouvence avec de tels amis. Merci Maxou et bon anniversaire, groasses bises.
1135.- Dans le bois de Vincennes est organisée la Course des Chasseurs de Temps par l'association Sport Passion et la Boutique Marathon. C'est une course familiale qui présente l'originalité de proposer d'une part plusieurs formats sur une même boucle de sept kilomètres, d'autre part toutes les courses démarrent à 10h du matin pétantes hormis les 7 km féminines. On est loin de l'ambiance des grandes courses comme les 20 km de Paris, le Paris-Versailles ou même La Parisienne qui a fait courir 22.000 jeunes femmes en chaussures de running la semaine dernière. L'ambiance est bon enfant comme toutes les courses bien que nous n'avons pas de fanfare qui nous encourage sur le parcours, la boucle est agréable avec un chemin étroit dans la forêt avec deux virages très serrés et deux faux plats montant à l'aller et descendant en seconde partie. Je participais pour la première fois après avoir encouragé mes camarades l'année dernière. Nous avions constitué une équipe avec Nico "Mad" Max, Yann la flèche bretonne et votre serviteur. Mon objectif était de boucler la boucle en 35' minutes soit 12 km/h sachant qu'en course je n'ai jamais dépassé la vitesse de 11.66 km/h en moyenne. C'était mission impossible mais porté par l'ambiance, le beau soleil et la fraîcheur, ainsi que les multiples lièvres qui m'entouraient, je me laissais porter et a réussi un temps inouï pour moi de 32'18'' soir 13 km/h en moyenne. Les Mousquetaires 40naires (Crédit photo : Nicolas Guillaume) La preuve que l'entrainement paye mais plus que tout le régime alimentaire que je poursuis avec l'aide de mes diététiciens Clémence et Laurent avec qui j'ai fait le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. J'ai perdu six kilos depuis août et la perte de poids est directement corellée avec la distance et la vitesse que j'arrive à atteindre à chaque sortie. Comme beaucoup de sportifs me l'ont dit, l'alimentation est la clé de tout. Nous avions constitué notre équipe de 21 km trio dans la catégorie TRH trio hommes. Nicolas le troisième relayeur a terminé en 28'59'' et Yann qui a reçu la puce à mon arrivée au sas de passage de relais a fait un temps canon de 27'30''. Avec ces temps excellents et mon record personnel pulvérisé, nous nous sommes issus à la 5ème place de notre catégorie sur 28 et à la 8ème place au classement général du 21 km trio. Mes camarades Xuoan, Gérald et Thibaud avaient nommé leur équipe "Les Chasseurs de 40naires" en réponse au nom que j'avais trouvé "Les Mousquetaires 40naires", notre concours a été tué dans l'oeuf par Yann-la-locomotive qui a signé une vitesse ahurissante de 15,6 km/h en moyenne sur sa portion. Mais cette course a été bien agréable, cela change de jouer en équipe dans ce sport qui est avant tout individualiste.
Un bon dimanche avec mes amis runneurs donc ! Tous les résultats de la Course des Chasseurs de Temps 2010 sont là. La Boutique Marathon, 26 rue Léon Jost 75017 Paris est une enseigne spécialisée dans la pratique de la course à pied avec matériel, chaussures de running à essayer impérativement avant d'acheter, compléments alimentaires, poudre de perlimpimpin, GPS et chronomètres, etc. non loin du métro Wagram
1134.- Après avoir donné la réplique à Keanu "He is The One !" Reeves qui portait la soutane de curé, Lambert Wilson à son tour a décidé de revêtir l'habit qui ne fait pas le moine mais permet de rentrer dans l'abbaye. J'avais vu Boonmee le navet qui a reçu la Palme d'or du Festival de Cannes et lu le papier de Rygo, je pensais que j'allais m'ennuyer surtout au vu du thème traité mais après avoir lu l'article d'Aurore, mon coeur a balancé et j'ai décidé de tenter l'expérience. Par ailleurs, Xavier Beauvois avait déjà réalisé Le Petit Lieutenant (2004) avec Nathalie Baye et Jalil Lespert qui m'avait bien fait vibrer donc je pouvais m'attendre à une belle surprise et c'est exactement ce qui s'est produit. Outre Lambert Wilson très touchant dans son rôle de meneur élu et les répliques de l'énorme Michael Lonsdale qui déclenchent des rires, la prestation d'Olivier Rabourdin vu dans Taken (2008) avec Liam Neeson est remarquable et émouvante. Les huit frères occupent un monastère dans les montagnes du Maghreb au côté de leurs frères musulmans et leur apportent une protection plus spirituelle que martiale. Après que des travailleurs croates aient été sauvagement assassinés par des terroristes dans le village voisin, leur présence sur le territoire est remise en cause. Ils peuvent décider de partir pour sauvegarder leur existence ou bien de rester pour affronter le danger tous ensemble coûte que coûte. Le choix parait simple et s'impose de lui-même pour qui aime et a le plus profond respect pour la vie et la sienne en particulier. Jusqu'à la fin, le metteur en scène réalise la prouesse de nous faire admettre le contraire. Malgré notre intime conviction, on peut aimer la vie et choisir de rester en pays hostile puisque "le bon berger ne peut laisser son troupeau lorsque le loup approche". A l'instar du Petit Lieutenant où nous vivions au rythme des missions d'un petit commissariat de quartier, nous sommes immergés dans la vie des frères, nous partageons leurs discussions, leurs repas, leurs messes, leurs peurs et leurs joies. Nous vivons parmi eux l'expérience d'une vie retirée au service des autres, sans attrait pour la vie matérielle ou superficielle de la société de consommation dans laquelle nous sommes enfermés. Lorsque l'on est réunis au sein d'une telle congrégation, le fait d'être ensemble et de tout partager permet de vivre de belles expériences. Les sentiments qui les animent sont d'autant plus forts qu'ils sont répartis entre eux et qui permettent d'améliorer l'existence de leurs frères musulmans. Ils apportent secours et réconfort au peuple du Maghreb et soignent tous les blessés qu'ils soient paysans, enfants ou même terroristes. "Laissons le Seigneur dresser la table où nous dînons tous, amis comme ennemis" comme le dit Olivier Rabourdin à un moment pour appuyer sa décision. La force de ce film n'est pas dans les scènes d'action vous l'aurez compris ce n'est pas Le Nom de la Rose (1986) de Jean-Jacques Annaud, il est dans la mise en avant de l'importance du don de soi. Dans un monde actuel voué à l'individualisme, il faut se rappeler que donner aux autres, leur tendre la main permet de s'enrichir autant que l'énergie positive que l'on peut leur apporter. Si tout seul on peut aider son prochain, ensemble on réalise des prouesses exceptionnelles. J'ai bien aimé ce film malgré le fait qu'il ait reçu le du Jury oecuménique au Festival de Cannes. Merci à toi, je serais passé à côté d'une belle surprise sans ton opinion éclairée.
"Des Hommes et des Dieux" de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale et Olivier Rabourdin
1132.- Avec ce film en partie autobiographique, la réalisatrice dresse un portrait de la jeunesse chinoise née après la Révolution Culturelle de 1966 lancée par Mao Zedong dont le bras armé était constitué par les gardes rouges élevés aux préceptes du Livre Rouge de Mao. (Je préfère cette affiche allemande à celle choisie par le distributeur français) La jeune Li Mei nait dans une Chine en pleine reconstruction après cette période tourmentée où les intellectuels furent brimés, les temples et les statues de Bouddha saccagés et détruits. Son histoire est découpée en petites phrases numérotées et qui apparaissent comme autant de chapitres à ce qui ressemble parfois à un documentaire tellement le réalisme est saisissant. La vie est restituée dans sa forme brute sans fard ni exagération. Mei Li observe son monde et s'extirpe de son quotidien parfois malgré elle, par la force des événements. Sa vie passionnante l'emmène de son petit village de province à la grande ville de Shenzen où la vie n'est pas conforme à ce qu'elle en attendait, jusqu'à Londres où elle erre peu farouche en marchant toujours en avant sans jamais se plaindre et en prenant le meilleur que la vie lui offre. On peut la trouver stupide, trop docile, parasite et toujours prête à se jeter dans les bras de tout homme qui pourra prendre soin d'elle mais elle est plus que cela. Elle n'hésite pas à dire non lorsqu'elle n'en a pas envie même si en définitive elle est abusée. Ce qui la rend proche de nous est qu'elle est capable de faire de bons choix et aussi des pires qui la font perdre une bonne place qu'elle avait réussi à se faire au soleil. Un film prenant avec une bonne musique de John Parrish qui a travaillé avec PJ Harvey, Eels et Tracy Chapman. "Une Chinoise" de Xiaolu Guo avec Lu Huang, Geoffrey Hutchings, Wei Yi Bo et Chris Ryman
1130.- j'ai rencontré Sylvie lors d'un apéro que j'organisais chez moi inZeSentier un peu avant ma crémaillère du 31 mai 2003. Elle était si belle que je n'en croyais pas mes yeux de voir une quasi-mannequin dans ma datcha. Si elle était d'une beauté à couper le souffle, le premier contact n'avait pas été facile non plus. Lorsque nous nous sommes trouvés à cours de pain, elle a sorti un "Allez les garçons, on s'active et on va chercher du pain à l'épicerie du coin !". Bon soit, cela avait moyennement commencé entre nous mais avec le temps nous avons pris à nous connaître et nous apprécier. Les mois et les années ont filé et aujourd'hui nous sommes bons potes et nous voyons régulièrement pour les anniversaires, des cinés, théâtre ou des dîners que nous organisons dans lesquels chacun apporte sa contribution gustative. C'était un peu un dîner presque parfait, formule que nous avons inaugurée à partir de 2004 !La belge aux cheveux et blonds, belle et insaisissable sait garder tout son mystère et c'est très bien comme cela. Elle détient le nombre record de participations à la villa de l'été, séjour en vacances que nous organisions à plusieurs qui consistait à louer une villa avec piscine que nous occupions à une dizaine quand nous étions jeunes, beaux et pas fauchés. Et surtout le plus important elle a un cerveau et elle sait s'en servir, diplômée de physique nucléaire, éclectique dans ses lectures et les expos qu'elle parcourt, elle collabore également avec un styliste qui lui prépare toutes ses tenues et belles toilettes qui ne manquent pas de nous charmer à chaque apparition.
Merci Soeurette, bon anniversaire et à tout bientôt, bisouxxx
1125.- Ondine est un conte étrange. Il était une fois, l'amour impossible entre un pêcheur irlandais et une sirène. Dans une atmosphère douce et fantastique, cette histoire étonnante de mythe et légende nous assure un dépaysement dans le pays de Cork, terre natale des irlandais Neil Jordan, Stephen Rea et Colin Farrell. La polonaise Alicja Bachleda-Curus prête ses traits à la sirène évanescente et joue bien la vaporeuse apparition qui est attrapée dans les filets de Colin. La petite Alison Barry compose un rôle difficile car elle joue une personne à mobilité réduite qui souffre d'une insuffisance rénale. Elle est touchante et craquante cette petite, une parfaite Alice qui découvre la vraie nature de la mystérieuse invitée de son père. Le duo Stephen Real et Colin Farrell nous gratifie de bonnes scènes plus légères au confessionnal. Au final, un film bien construit et scénarisé par son réalisateur et qui pourrait même presque se produire dans la réalité. Neil Jordan est habitué aux histoires bien ficelées et un habitué des succès puisqu'il a dirigé Mona Lisa (1984 - Bob Hoskins Palme d'Or à Cannes), Michael Collins (1996 - Liam Neeson) et surtout Entretien avec un Vampire (1994, Kirsten Dunst, Brad Pitt et Tom Cruise). J'ai bien aimé et le public irlandais également puisque Farrell a d'une part eu l'équivalent d'un César du meilleur acteur et d'autre part car il est tombé sous le charme de la jolie sirène qui lui a donné un enfant en 2009. Pour finir, notez que "Ondine" est dans la mythologie germanique, un génie sorti des eaux. C'est également le titre d'une pièce de théâtre de Jean Giraudoux créée en 1939 au Théâtre de l'Athénée, basée sur un conte Undine (1811) de l'auteur allemand La Motte-Fouqué, aucun lien de parenté avec La Motte-Picquet Grenelle qui s'appelait en réalité Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte et qui était amiral. Tout cela n'a rien à voir avec la choucroute sauf l'Alsace, mais surtout allez voir Ondine.
"Ondine" de Neil Jordan avec Alicja Bachleda-Curus, Colin Farrell, Stephen Rea et Alison Barry
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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