1355.- Adrien Marlault a 30 ans et il habite Vincennes. Marathonien en 2h59 au Marathon de Rome 2014, il est l'un de mes très grands amis coureurs avec son frère Baptiste et seulement 2 ans après ma CCC, il s'est mis en tête lui aussi de récupérer la polaire de FINISHER. Au terme de 24h d'efforts inouïs et d'un don de soi incroyable, il est arrivé au bout de son rêve de 101 km et 6100 m de D+.
Ceci est son histoire.
Cela faisait plusieurs mois que cette course me trottait dans la tête, plusieurs mois qu’elle me faisait rêver. A force de regarder des vidéos, de lire des comptes rendu de course et d’écouter les
expériences de Giao et de Carine sur l’édition 2012, je n’avais plus de doutes, je voulais absolument vivre cette expérience hors du commun !
On peut toujours rêver après tout, cela ne coûte rien, je ne suis pas du tout un traileur, loin de là, si je décroche un dossard l’objectif sera d’être finisher, rien de plus et cela reste déjà un bel objectif
! Quelques précisions tout de même, la CCC (Courmayeur, Champex, Chamonix) est un trail qui se court dans les alpes et compte pas moins de 101 km avec 6100m de dénivelé positif.
Je vous rassure tout de suite on ne s'inscrit pas si facilement à une telle course, il faut avoir validé des courses qualificatives et être retenu au tirage au sort.
Une fois les formalités d'inscription derrière moi il me fallait maintenant m'entrainer, à Paris ce n'est pas simple de trouver des endroits avec du dénivelé mais on y arrive tout de même.
Malheureusement je n'ai pas été le plus studieux des élèves durant ma préparation, je n'ai pas réussi à inclure dans mon planning de we choc afin d'aller repérer le parcours, voire même tout simplement un trail de préparation dans l'année, bref ça sera avec en tout et pour tout quelques sessions aux 25 bosses de fontainebleau et quelques heures par semaine à monter et descendre la rue Bauyn de Peureuse à Nogent sur marne, inutile de vous dire que c'est loin d'être suffisant pour
s'attaquer sereinement à mon escapade alpine.
En plus d'une préparation qui laisse à désirer je me rends compte au tout dernier moment qu'il me manque plusieurs éléments obligatoires dans mon paquetage pour la course; en vrac ils nous demandent un sac avec un litre d'eau, une veste goretex, deux lampes frontales, un
stock de gels, un bonnet, des gants, un collant de rechange, un sur pantalon goretex et encore plein d'autres choses... dans la précipitation j'ai réussi à laisser chez moi mes gants et de n'avoir
même pas cherché à savoir à quoi pouvait bien ressembler un sur-pantalon... Bref j'étais au top pour bien réussir ma CCC !
Heureusement pour moi le temps était magnifique à Chamonix et devrait durer toute la semaine, tant mieux nous allons avoir le parcours classique avec tous les sommets à gravir ! Chamonix durant une semaine devient la Mecque des traileurs, il n’est pas rare de croiser en ville de nombreuses personnes se balader avec une polaire finisher.
Pour moi la course à pied ne se conçoit pas sans les amis, il serait impossible d’aller à une course sans plein d’amis pour partager l’expérience avec moi ! J’étais ravi d’avoir à mes côtés Patrice,
Nicolas et Etienne, cela faisait plusieurs semaines que nous préparions ce moment, ca y’est on y était !
Etienne et Olivia nous avaient trouvé un superbe chalet aux Houches, toutes les conditions étaient réunies pour passer la plus belle des courses.
Après avoir retiré nos dossards sous un soleil radieux et un petit ice tea en terrasse avec les amis (olivier et Marie Amelie étaient venus passer une semaine à Chamonix et m’informent qu’ils seront sur la fin du parcours pour nous encourager), il est temps de regagner le chalet pour la traditionnelle pastaparty !
Pendant que nous nous gavions de pates et de malto, Olivia et Dominique étudiaient soigneusement leur plan d'action pour nous encourager à certains endroits stratégiques, surtout, elles seront
bien à Champex lac dans la soirée avec des vêtements secs, cela devrait bien nous aider à mieux vivre notre challenge du lendemain !
Reconnaitre le parcours et connaitre les bons horaires des bus sont toute une organisation, une véritable CCC en coulisse, merci encore les filles pour votre aide !!
Le lendemain c’est le grand jour, le réveil sonne à 04h30, il ne faut surtout pas être en retard pour le bus qui part à 06h15 de Chamonix pour rejoindre le départ à Courmayeur, bien sûr j’ai très peu dormi, j’ai peur de m’attaquer à un défis sans doute trop ambitieux, bref je gamberge à mort dans le bus qui nous amène à Courmayeur, heureusement les amis sont là pour me faire penser à autre chose !
Encore quelques minutes à patienter, quelques selfies plus tard et c’est déjà le moment des hymnes nationaux, l’italien, le suisse puis le français sont repris en cœur par les coureurs, enfin nous partons au son du mythique Conquest of Paradise de Vangelis !
Quel plaisir de parcourir la ville de Courmayeur ou l’ambiance est géniale, de nombreuses personnes nous encouragent avec leur cloche des alpages.
Très vite le petit village fait place à une très longue montée qui se terminera pour moi deux heures après à la tête de la tronche, cette très longue montée en single track s’est bien passée, j’arrive à
garder en visuel Nico, Etienne et Patrice qui sont partis légèrement plus vite que moi, comme nous sommes tous à la queue leu leu, il m’est impossible de doubler le moindre traileur, du coup je prends mon mal en patiente et je profite du paysage qui est déjà simplement sublime !
En haut de la Tête de la tronche il est déjà 11h44 et le soleil tape fort à plus de 2500m d’altitude. La descente vers le refuge Bertone commence, les sensations sont là et je fais super attention à mes
appuis pour ne pas tomber ou me retourner une cheville ! Jusqu’à Arnuva tout se passe nickel le parcours de grande randonnée que nous empruntons est simplement magistral, j’en prends plein la vue, j’ai un sourire de fou et je ne vois pas les kilomètres, ou les heures passer.
Nous arrivons Etienne Nico et moi à ce grand ravitaillement à 14h36 soit après 05h24 de course, j’arrive sans problème à garder le rythme mais je sais que cela ne sera plus le cas très bientôt, du coup je profite à fond de ces bonnes sensations, après tout ce qui est pris
n’est plus à prendre ! Malheureusement nous avons déjà perdu Patrice, lui qui attendait si impatiemment cette course n’est malheureusement pas dans un bon jour et pour lui les kilomètres sont de plus en plus difficiles, pourtant il s’accroche.
Après Arnuva commence la longue montée vers le grand col Ferret, Nico et Etienne passent devant et montent ce col sans problème. De mon côté j’en garde sous la semelle, après tout nous avons simplement fait 27 km depuis le départ, la route est encore très longue. Il me faudra
près de 1h30 pour rejoindre le sommet du grand col ferret et parcourir 4,4km, je vous laisse imaginer la fabuleuse montée ! Durant cette ascension je retrouve Karine Levy, nous avons à peu près le même rythme et je suis ravi de ne plus être seul dans ma terrible montée !
Ça serait sympa si j’arrivais à tenir son rythme jusqu’à l’arrivée, c’est devenu mon objectif: ne jamais la laisser me distancer !
Je vous passe les détails sur la féérie du paysage, je ne peux d’ailleurs que vous conseiller de passer vos prochaines vacances à Chamonix et parcours les sentiers de la TMB, de la Tête de la tronche
au grand col Ferret le parcours est simplement magique et je pèse mes mots !
Un bref check-point au sommet et la terrible descente jusqu’à la Fouly commence, Karine est très à l’aise sur ce parcours plutôt technique, de mon côté je suis avec mes battons et j’essaie tant bien que mal de suivre le rythme endiablé, j’ai toujours un énorme sourire et je profite à fond de tout, j’adore, c’est un vrai plaisir.
A la Fouly ou nous attend un énorme ravitaillement nous sommes tout de même à plus de 8 heures de course et je n’ai vraiment pas vu le temps passer.
Vingt minutes et quelques soupes aux vermicelles plus tard nous ressortons du ravitaillement. Jusqu’à Champex-Lac tout va bien, le parcours est au top, j’arrive à tenir le rythme de Karine, les autres traileurs sont encore souriants, j’arrive à relancer dans les montées.
Nous avons un vrai leitmotiv: tant qu’on peut relancer et se faire plaisir sur le parcours : on y va ! Tant qu’on peut kiffer, on kiffe !! On verra après pour les passages ou le morale n’est plus la !
Nous atteignons Champex Lac vers 20 heures après 10h43 de course, j’ai toujours la forme, le sourire toujours très présent sur mon visage, je kiffe à fond !!
Ce ravitaillement arrive tout de même à point nommé car il pleut de plus en plus et mes vêtements secs dans mon sac le sont de moins en moins.
Quel plaisir de retrouver Dominique et Olivia au ravitaillement, je leur donne avec plaisir mes vêtements trempés et j’enfile ma tenue de nuit ! Je passe un temps fou sous la tente du ravitaillement, je mange beaucoup de fromage suisse, des pâtes, des barres Overstims … bref au
bout de 40 minutes Karine s’impatiente, et je sors enfin de la tente, si j’avais pu je serais resté bien plus longtemps mais bon nous avons encore 44 kilomètres à parcourir sous la pluie et ils ne vont pas se faire tout seuls !
En sortant de Champex l’ambiance de la course à totalement changé, il fait désormais nuit noire et avec 56 km de course les jambes sont moins faciles qu’avant, Etienne n’arrêtait pas de nous dire que la course commençait véritablement qu’à Champex, il avait tout à fait raison !
La montée de 838m vers la Giète est simplement interminable, les battons m’aident énormément à ne pas tomber dans les chemins qui se sont décomposés avec la pluie ! Durant la montée reçois l’appel de Dominique, tant bien que mal j’arrive à délocker mon téléphone et elle m’apprend que Patrice vient d’arriver à Champex et qu’il souhaite s’arrêter la, j’essaie de le raisonner en lui disant de rejoindre au moins Trient et de faire le point sur sa course une fois la bas, mais j’ai peur de ne pas avoir trouvé les bons mots pour le remobiliser, cela devait se s’entendre à ma voix que je galérais vraiment que j’étais aussi à deux doigts de jeter l’éponge également. Finalement c’était simplement le fait de voir Karine juste devant moi et continuer à avancer coute que coute qui me motivait à l’imiter. Aller un petit effort Adrien, l’abandon n’est même pas une option, pense à ta polaire finisher !! Cette polaire je vais souvent l’avoir en tête durant cette nuit. Je comprends mieux pourquoi tout le monde l’arbore si fièrement à Chamonix ! Elle a une grande signification.
Peu avant la Giète nous passons par Bovine et c’est assez bizarre de croiser un bovin en sens inverse s’interposer entre les traileurs, il a du être attiré par nos lumières !
J’attends avec une très grande impatience le ravitaillement de la Giète mais finalement dommage il n’y en a pas, simplement un petit check-point chronométrique. La pluie tombe de plus en plus fort quand nous entamons la descente vers Trient. Karine devant moi gère les descentes vraiment très bien et rejoint la tente bien avant moi, elle est simplement incroyable, avec elle le trail parait si facile, encore un grand bravo pour ton impressionnante course.
J’entends mon téléphone vibrer, je reçois des texos plutôt alarmants, ma position n’est plus actualisée sur le livetrail, pourtant je suis encore là, toujours fidèle au poste avec mes battons en train de mobiliser toute mon attention pour ne pas tomber dans la descente.
C’est super technique surtout après 15 heures de course. Les bâtons m’ont sauvés de la chute beaucoup de fois (note pour plus tard : allumer un cierge à l’inventeur des bâtons de trail dès que je serais sorti de cette galère !!).
C’est avec la plus grande peine du monde que je rejoins le ravitaillement de trient, juste avant la tente je croise Dominique, Olivia, Nicolas et Etienne qui eux reprenaient la route. Pour la
première fois depuis Courmayeur je n’ai plus le sourire, je ne fais plus le mariole avec le public, je n’ai qu’une envie : un bol de vermicelle et toujours cette pensée qui me hante : décrocher ma
polaire finisher !
Aller tout n’est pas perdu, au ravitaillement je retrouve Karine et la pluie s’est arrêtée ! Hauts les cœurs il ne reste « plus » que 28 kilomètres et deux grosse cotes ! Ca va le faire !!
Il est 00h53 lorsque l’on sort de Trient, étonnement je vis beaucoup mieux cette deuxième montée nocturne, je ne suis plus distancé par Karine et j’arrive presque en même temps qu’elle au ravitaillement de Vallorcine. Il nous aura tout de même fallu trois heures pour défère
de cette seconde bosse et parcourir 10 kilomètres depuis Trient ... Nous avançons toujours !
Au ravitaillement, entre un bol de soupe au vermicelle et un morceau de fromage suisse je regarde mon téléphone, je vois de très nombreux messages de soutiens, je suis tellement heureux de découvrir tout ça.
Grâce à vous et vos pensées si positives mon moral remonte en flèche ! Je ressorts de la tente boosté comme jamais après tout, il ne nous reste que 7,5 kilomètres de course et une bonne cote à passer : facile !
Bien sûr cela est loin d’être le cas, nous sommes à 18 heures 25 minutes course et mes jambes ne sont plus ce qu’elles étaient à Courmayeur … Allez encore un effort, on va y arriver !
La longue montée de 857 mètres d’altitude de la tête aux vents est enfin la, c’est la dernière montée je me jette de la bataille à corps perdu, je donne toutes mes forces dans ce passage plutôt technique, je me concentre au maximum pour garder le rythme et ne pas trop gêner les autres traileurs, je pense si fort à vous tous, cela m’aide beaucoup, au sommet de la tête aux vents la récompense est bien la, je rejoins le sommet au moment où le soleil se lève, le spectacle est simplement magistral : quelle claque !! Avec cette montée si violente je ne suis plus que l’ombre de moi-même, j’ai beaucoup de mal à garder mon équilibre entre les rochers très glissants, après plusieurs chutes
sans gravité je rejoints le check-point de la tête aux vents. Karine m’a depuis longtemps doublé avec une facilité déconcertante…Le moral en prend un sacré coup surtout après avoir discuté brièvement avec un bénévole du check-point le passage jusqu’à la Flégère s’annonce des
plus périlleux. Je suis au bout du rouleau, je rassemble mes dernières cartouches, je suis dans un état de nervosité important, le moindre coup de coude d’un autre traileur pour me double m’irrite, je ne me reconnais plus, je n’en peux plus je suis à deux doigts de déclarer forfait, je shoote par inadvertance dans un rocher, en plus de tout ça j’ai maintenant mal au pied … Enfin, après une heure dix de galère je rejoints la Flégère, je commence à m’en prendre aux pauvres bénévoles
qui n’y peuvent rien.
Comme un con, à cause de la fatigue et de mes nerfs à vifs je leur lance : « Vous ne vous rendez pas compte, que c’est dur,comme le passage depuis le haut de la Tête aux vents est technique, vous êtes
des grands malades de nous faire passer dans des endroits si dangereux et glissants … » En fait j’étais bien plus virulent mais je n’étais plus moi-même à ce moment-là … j’avais besoin de parler, j’avais
besoin que cela sorte, finalement j’arrive à me calmer, il était temps, je n'allais tout de même pas craquer aussi près de la ligne d’arrivée !
Encore un coup d’œil sur mon téléphone, vos messages m’aident à reprendre le contrôle de ma course, je suis maintenant super ému, après la colère, place à l’émotion, il est temps que cette course s’arrête !
Encore quelques kilomètres j’essaie de parler avec d’autres traileurs mais je vois très vite que je suis le seul à vouloir parler, chacun est dans sa bulle ... soudain au détour d’un virage je tombe sur
Olivier et Marie Amélie, ils m’avaient dit qu’ils allaient être la pour les derniers kilomètres, il est 7h30, ils sont tous les deux tout sourire Merci encore de vous être levés tôt pour nous accompagner, quel plaisir de partager ces derniers efforts avec Olivier, je peux
enfin parler à quelqu’un, ça me manquait, du coup je lui sors tout ce qu’il me passe par la tête, peu importe du moment que je pense à autre chose que cette satanée course !
A deux kilomètres de la délivrance je fais une dernière halte improvisée, j’enlève ma goretex et mets mon maillot des Etoiles pour le finish, je vais mieux je reprends des couleurs, le fait de parler
un peu avec Olivier m’a fait un bien fou.
Dans la descente vers Chamonix je suis toujours avec Olivier, je croise Emir le Lapin Runner qui lui aussi avait mis le réveil pour nous accompagner. Dans cette descente je croise à mon grand étonnement Karine avec un bandage sur le genou, finalement elle a dû s’arrêter à
la Flégère pour se strapper. Je continue à avancer, les dernières centaines de mètres sont pour moi un vrai chemin de croix, mais je n'y fais pas attention, le sourire revient, il n'y a pas encore grand monde dans chamonix mais qu'importe je savoure comme jamais ce finish tant attendu, je tape dans les mains de tous les supporters, bon ok ils ne sont que dix à être sur la zone d’arrivée mais qu'importe, c'est mon moment !
Dans ces derniers mètres je pense à vous tous, à vous qui m’avez supporté pendant toute la nuit, je pense à patrice et sa bête noire à Champex, je pense à Karine qui finalement me rejoindra quelque minutes après, je pense à tellement de chose que j’ai l’impression que ce moment dure des heures. Finalement je ne suis pas seul à passer la ligne d'arrivée au bout de 23 heures 56 d'effort, nous sommes en fait très nombreux je passe la ligne avec vous tous et cela me mets en joie
comme jamais auparavant. C'est grace à vous si je termine cette course en finisher alors du fond du coeur je vous remercie.
Je n'avais encore jamais vue une course aussi difficile, une course ou le mental était plus important que le physique, une course qui nous pousse jusqu'au bout de nos capacités, cette nuit à été la plus
difficile de ma vie et vous ne vous rendez pas compte à quel point je suis heureux de me dire enfin que je suis finisher.
Je retrouve sur la ligne d'arrivée Etienne, Nicolas et leurs deux plus fidèles supportrices. Ils sont arrivés il a presque une heure et veulent à tout prix rentré prendre une douche, moi aussi j'en ai besoin je ne sens pas très bon et je marche difficilement avec mon pouce en compote... mais tant pis je l'ai fait, je suis tellement soulagé d'être enfin arrivé que je saoule tout le monde en racontant déja des passage de la course... Mais faites le taire !!
Comme après tous les trails je me dis: plus jamais ça, plus jamais je n'irai me chercher aussi loin, plus jamais je ne me pousserai dans de telles limites, à quoi bon tant d'effort, je ne veux même pas entendre parler de courses plus longues, plus difficiles.
L'UTMB c'est encore une classe au dessus et quand je vois dans quel état j'ai du me mettre pour terminer celle-ci dans les temps je n'imagine même pas tenter l'utmb.... en tout cas pas tout de suite, il faudrait que je sois entouré de beaucoup d'amis, il faudrait que je puisse m'entrainer bien plus souvent en montagne.
Pour l'instant j'ai trouvé mes limites, mais bon il ne faut jamais dire jamais... un jour peut être ...
Je m'arrête ici pour mon compte rendu j'ai essayé d'être le plus sincère possible, je vous remercie de m'avoir lu jusqu'au bout. Je ne saurai trop vous conseiller de tenter vous aussi l'aventure CCC
mais attention, cette course vous entraine dans un voyage au bout de vous même.
Oserez vous tenter l'aventure ?
(Crédit photos : Maindru)
Superbe article mon pote, on sent que tu l'as vécue au plus profond de tes tripes cette course, il te fallait la rentrer celle-là !
bisouxxx
Rédigé par : Giao | 09 septembre 2014 à 16:40
Bravo Adrien, c'est très touchant comme texte, et révèle tellement bien ton vécu sur cette course. Sensations fortes !!! Merci ! Bizz
Rédigé par : Laure | 09 septembre 2014 à 20:44
on se croirait dedans !!! encore bravo - tu mérites bien ta polaire @bientot matt
Rédigé par : matt | 09 septembre 2014 à 20:46
Ce n'est pas très sympa de taper sur les bénévoles ;-) Heureusement que je ne t'ai pas croiser à la Flégère :-) Beau récit et belle aventure, ça me rappelle ma rencontre avec Giao sur la CCC proche de l'arrivée il y a quelques années qui avait eu la chance d'éviter la tête aux vents. Bonne récupération
Rédigé par : Cédric alias "sherpa" | 09 septembre 2014 à 22:59
Encore un grand bravo Adri !
Ton récit est top et nous fait bien ressentir la part de mental dans une telle course. D'ailleurs tu parles beaucoup plus de tes pensées (positives ou négatives) que de tes jambes ou de tes sensations physiques. On sent bien que c'est une course principalement mentale ! Merci de nous le faire partager.
En tout cas, c'est ce genre de défis auxquels j'aimerai bien me confronter dans qqes années. :)
A bientôt à Faber. Arnaud
Rédigé par : Arnaud J. | 10 septembre 2014 à 16:42
Tu as raison Cédric, cela ne se fait pas du tout, en plus ils étaient super sympas et m'ont bien aidé à reprendre le controle de ma course. La tête au vents ca se mérite. Merci pour ton message !
Rédigé par : adrien | 10 septembre 2014 à 18:22
Superbe récit pleins d'émotions et de justesse. Tu es un grand et tu s raison une doudoune finisher ça vaut bien une petite balade dans la montagne . Tu es mon héro de l'année avec ta copine au même rang que Yann Diniz , Christelle Daunay. J ai hâte de te retrouver et vivement que tu nous motives comme meneur d'allure à la foulée du 8 eme mais retrouve la forme car on veut retrouver ton sourire et pas les engueulades !!!
Rédigé par : hugues | 10 septembre 2014 à 22:22
Excellent ton article aérien!il m a ému ! Encore félicitations tu es un grand champion et un bon écrivain ^^
Rédigé par : celine | 12 septembre 2014 à 00:35