1310.- Le 30 septembre j'ai couru mon troisième Paris-Versailles après 2009
et 2010 où j'avais réalisé des temps de 1h31 et 1h26. En 2011 je n'avais pu le faire pour cause de Millau et mon premier 100 km qui s'était terminé tard dans la soirée. Ce matin la météo était idéale avec un soleil au top et une température douce entre 10 et16°C. Après un rendez-vous pour redonner un dossard que j'avais récupéré pour Nathalie du côté du pont de l'Alma, j'entrais dans le stade Emile Anthoine théâtre de quelques entrainements fractionnés que j'avais exécuté avec Gigi cet été. Après avoir bisouté Camille et Marion, je trouvais le centre sportif noir de monde et pour ne pas trop perdre de temps, j'essayais de poser mon sac aux camions-vestiaires. C'était une véritable foire d'empoigne,
les uns escaladaient les barrières et les autres faisaient passer leurs sacs à l'avant à leurs copains pour les ranger au nez de tous ceux qui attendaient derrière. J'ai eu du mal à laisser le mien, il fallait aller tout au fond vers les camions rangés sous les arbres au fond de la petite cour. L'année prochaine j'y penserai et j'arriverai plus tôt pour ne pas rencontrer ce genre de problème. L'organisation du Paris-Versailles fait un boulot incroyable pour gérer la logistique et la mobilisation de l'armée des bénévoles concentré sur l'objectif de fournir le meilleur service aux 25.000 participants du Paris-Versailles. J'avais eu l'occasion de participer un peu à l'effort en passant l'après-midi à Issy-les-Moulineaux à distribuer les dossards, je comprends mieux la difficulté de servir au mieux les coureurs et la concentration extrême de Jean-Marc Fresnel et son équipe dont Sylvain qui ont la charge de cette énorme machine. Après avoir déposé mon sac aux vestiaires, je me suis dirigé vers le sas d'accès aux dossards préférentiels car grâce à la Runnosphère, nous avions accès à des départs juste après les élites.
Je tombais par hasard sur Aurélie dont le Papa nous immortalisa avec son appareil photo alors qu'Aurélie la frileuse avait gardé sur elle un sac poubelle pour rester au chaud en attendant le départ. La Runnosphère : Sebrom, Nostroomo, Mangeur de Cailloux et Kejaj J'en profitais pour saluer les copains 'R' : Sandrine, Salvio, Maya, Jean-Alex. Nous attendions dans le sas quand je vis un trio de 'R' s'entrainer tout seul, je repassais de l'autre côté et profitais pour faire quelques lignes avec eux tout en saluant Sydoky et Christian Harberts de la Barefoot Runners Society. Il s'agissait de Julien Mangeur de Cailloux, SebRom et le Dr Noostromo. La scène était surréaliste, nous nous entrainions dans la rampe située en contrebas juste entre nous alors qu'en surface, les coureurs étaient entassés dans les premiers sas et pouvaient admirer nos belles lignes droites et nos éducatifs. 10:00 Le départ fut lancé et les élites partirent comme des fusées, dont Jean-Pierre Run Run et les amis du NRCP, du NAC et les Etoiles du 8ème. 10:01 Nous rejoignîmes la seconde ligne et dès le signal de départ, nous sommes partis à fond les ballons à notre tour. Les vagues de départ se succèdèrent jusqu'à 11h du matin à tel point que le dernier concurrent n'était pas parti que le vainqueur de l'épreuve était déjà entrain de se faire masser. (Crédit photo : Jean-Pierre Run Reporter Run) Je vis partir très vite Nostroomo et Julien Mangeur de Cailloux, ils n'étaient pas là pour rigoler et je n'arrivais pas à les accrocher bien que j'étais à 4:16" sur le premier kilo (14 km/h). Paris - Issy-lès-Moulineaux. Les six premiers kilomètres sont relativement plats et tout le monde en profite pour bien se placer et arriver pas trop en retard pour aborder la Côte des Gardes. J'étais plutôt frais quand une abeille arriva par la gauche à vitesse grand V, c'était Maya avec son appareil photo qui me shoota à plusieurs reprises avant de me souhaiter une bonne course.Je vis deux Etoiles du 8ème, une et un, que je décidais d'accrocher jusqu'à Meudon car elles étaient régulières. Toujours sur Issy-lès-Moulineaux, je rejoignis Cécile Bertin partie un peu avant moi qui luttait après avoir bien récupéré de son UTMB 2012 et je l'encourageai en lui disant : "Bon courage Cécile !"
La fusée François482 qui vient de temps aux Fractionnés de Montsouris me passa à grande vitesse en me souhaitant bon courage, je ne le revis plus par la suite et pour cause puisqu'il termina sa folle route en 1h01. Quelques secondes avant le départ Meudon. Au bout de 27:26" en quittant la Seine après un virage à gauche sur Meudon, j'arrivais au pied de la Côte des Gardes que je m'apprêtais à gravir. Cela commençait avec une pente douce de 6% mais je ne m'affolais pas et raccourcis mes foulées alors que tous les coureurs s'excitaient autour de moi. Je rattrapais péniblement un petit vieux - au moins un VH4 - et décidai ce coup-ci de me caler à son rythme pour monter prudemment et en garder sous la semelle pour éventuellement relancer sur la deuxième moitié de la côte. Sur le faux plat avant les pavés, Jean-Alex me passa assez facilement puis Laurent Chardaire le copain du Nike Running Club qui m'encourageait gentiment au passage. Encore une ligne droite et nous allions arriver dans la forêt, je m'attendais à voir Philippe Jahom en haut de la côte et préparais mon plus beau sourire, je ne le trouvais pas. Arrivé au point d'eau, je m'arrêtais pour prendre une gorgée généreuse d'une bonne eau fraiche quand Sylvie passa devant moi ainsi que Eric Whymper des Fractionnés de Montsouris. Je me remis en chasse et je les passais un par un, d'abord Eric puis Sylvie et je poussais un cri d'encouragement en sa faveur au passage : "Vas-y Sylvie, courage Sydoky !" Elle me reconnut et dit à son tour : "Bonne course Giao !" J'entendis une voix féminine qui s'écriait alors : "C'est Giao ?" et je vis une jeune femme courir vers moi pour me saluer et se signaler : "Salut c'est Catherine sur Fessebouc, bonne course !" Sympa. Il y eu la descente puis la montée du cimetière qui n'est pas aussi dure que celle des Gardes mais qui coupe un peu les jambes. Je la passais plus facilement et repartis de plus belle. Nous avions parcouru la plus grande partie du trajet et après des km 7 et 8 catastrophiques où j'avais couru à 6:15" et 6:14" soit 9,6 km/h, je passais le 10 km en 49:48" encore plus long que celui de mon Marathon de Paris 2012. Vélizy. Il restait 6 km et une succession de descentes et de montées. Ce que je gagnais en descente et encore, je n'allais pas plus vite que 14,0 km/h - je le perdais sur les faux-plats montants où je me préservais encore par peur qu'ils perdurent trop longtemps. Indéniablement je devrais travailler encore mes montées et mes attaques en côtes pour que cela ne soit plus un problème, ainsi que mes descentes pour maitriser la survitesse.
Monique, Delphine, Virginie, Stéphane, Olivier et Dominique Viroflay. Après un passage de 8:58" à Vélizy, je séjournais à peine 9:39" à Viroflay avant d'attaquer la dernière ligne droite en direction du Château de Versailles sur l'Avenue de Paris. Les autres années, cette dernière m'avait paru interminable mais bizarrement en 2012 j'avais l'impression qu'elle fut plus courte sans doute parce que j'allais plus vite et que je savais qu'après le virage à droite, se trouvait les tapis d'arrivée. Dans le dernier passage sous les arbres, je vois une fusée blanche nous dépasser par la droite, c'était Nicomu mon ami des fractionnés de Montsouris qui allait finir dans un beau 1h06 que je poussais par un : "Vas-y Nicooo !" sans qu'il se retourne, mais il s'était douté que c'était moi puiqu'il m'a appelé aussitôt après la course. Lorsque les portiques d'arrivée furent en vue, j'enclenchais le turbo et en regardant la montre j'étais content de voir que j'avais dépassé mon record 2010 qui était de 1h26 de neuf bonnes minutes. En 2010 j'avais l'impression d'avoir couru comme un lion et en 2012 j'avais l'impression de mieux maitriser la course sans toutefois en garder sous la chaussure.
Les Fast and Furious : Karine, Jérôme, Maurice, Charles, Caroline et Giao Je rendis ma puce, pris la médaille et le sac qui était distribué à tous les finishers. Au repère ROME, je retrouvais avec bonheur tous les potes pour des tas de photos souvenirs et pour les féliciter.
Les championnes : Sandrine, Catherine et Cécile Par ce superbe temps, tous avaient fait tomber leurs records dont Jean-Pierre avec un superbe 1h07. Une bien belle course, peut-être la plus belle sur Paris, que j'aurai toujours plaisir à refaire ! "Résultats de Paris-Versailles"
1308.- Depuis quelques années, une nouvelle tendance émerge dans le milieu de la course à pied, c'est courir pieds nus. Il paraitrait que cela nous ferait revenir à la manière de se déplacer de nos très lointains ancêtres lorsqu'ils chassaient le mammouth et qu'ils fuyaient les tigres à dents de sabre. J'avais vu un reportage en août 2010 sur M6 dans Zone Interdite sur le "Paléo-fitness" qui était un phénomène dont Erwan le Corre était le gourou. Il proposait des stages où l'on revenait à l'époque des hommes des cavernes donc où l'on ne faisait pas cuire la nourriture et où l'on cueillait et chassait son repas avant de le déguster cru. L'une des particularités de son enseignement était de se mouvoir dans la nature sans équipement sophistiqué : Juste un short, ses pieds et ses bras pour courir, grimper aux arbres et escalader les rochers.
A l'époque il m'avait convaincu que l'on n'était pas obligé de suivre les préceptes qui indiquaient de manger jusqu'à saturation des pâtes et du riz avant une course, c'est ainsi que je me suis mis au Smoothie avant une sortie longue ou une compétition, qui apporte énormément de vitamines et d'énergie sous forme de fibres végétales notamment. J'avais envisagé également de courir pieds nus ou tout du moins en chaussure minimaliste, c'est-à-dire avec des semelles sans pratiquement aucun amorti pour mieux ressentir le sol et avoir une foulée avec une attaque sur l'avant du pied, sensée nous faire gagner de la vitesse par rapport à l'attaque du sol avec le talon. (Reportage France24 avec Aurélie Coviaux et Frédéric Brossard) Les différents témoignages lus ça et là sur les réseaux sociaux d'amis qui tombaient comme des mouches après avoir tenté ou couru en minimalistes ou pieds nus rafraichirent mon ardeur à vouloir essayer à tout prix. Grâce à la Runnosphère, j'ai pu disposer d'un exemplaire du seul ouvrage à ce jour complet consacré à cet art de courir en français car à l'époque de sa sortie, la traduction de Jean-François Lefief de Born to Run de Christopher McDougall n'était pas encore en librairie. J'y ai découvert un ouvrage technique et très bien documenté et qui n'est pas avare de mise en garde pour qui veut tenter l'aventure du minimalisme. La partie anatomique m'avait semblée rébarbative au début, il n'empêche que j'ai lu par ailleurs que notre pied est doté de douze points de vulnérabilité et cinq d'entre eux peuvent être malmenés rien que par le fait de courir en chaussure :
- Le tendon d'Achille peut s'irriter par frottement avec la chaussure, - la malléole interne peut frotter sur le bord de la chaussure si elle est mal adaptée, - le nerf musculo-cutané peut être comprimé si le laçage est trop serré ce qui entraine un engourdissement dans les gros et deuxième orteils, - l'ongle du gros orteil peut virer au noir en cas de chaussure trop courte ou d'ongle trop long et - le calcanéum peut être le siège de bursites et d'autres conflits avec la chassure s'il est bossu en arrière.
(Source : Jogging International n°334 Août 2012)
Je ne dis donc pas que je n'essaierai pas de courir pieds nus de temps à autre et pourquoi pas, rejoindre une session d'initiation de mon ami Christian Harberts le président du Chapitre français de la Barefoot Runners Society et animateur du site dédié Courir Pieds Nus. Pour vous initier donc virtuellement à toutes ces pratiques hors normes, plongez-vous dans le passionnant ouvrage de Fred et Daniel, coureurs et kiné de profession que je croise régulièrement dans des courses et des pasta party, ils ont même eu la gentillesse de me dédicacer leur livre lors de la dernière Pasta Running Party de la Runnosphère de juillet 2012 !
(de gauche à droite : Daniel Dubois, Maria M, Anne-Sophie La Souris qui court, Christian Harberts, Sandra Sineux, Frédéric Brossard) "Barefoot et Minimalisme : Courir Naturel" de Frédéric Brossard et Daniel Dubois aux Editions Amphora
1307.- En 2011, mon ami coureur Doune de la Runnosphère alias
Coureur du Chablais terminait la CCC. Je ne connaissais pas la petite sœur de
l'UTMB autrefois appelée "la petite course" et aujourd'hui une
référence mondiale dans le monde de l'ultra-trail : 98 km pour un dénivelé
positif de 5.600 mètres. CCC sont les initiales des trois villes traversées lors
de ce demi-tour du toit de l'Europe : Courmayeur en Italie, Champex en Suisse
et Chamonix en France. Déjà courir 100 km en montagne et en plus terminer, c'était
un exploit faramineux et je ne manquais pas de féliciter Damien lors d'une
Pasta Party de la Runnosphère où le Suisse était de passage. Comme pour l'UTMB cette course est soumise à un tirage au
sort et pour y participer il faut avoir un certain nombre de points donnés par
des courses qualificatives. J'avais tenté l'inscription en début d'année pour
ladite CCC en inscrivant mon premier Eco-Trail de Paris 80 km en 2011 qui
rapportait deux points. Des amis s'étaient inscrits également notamment
Sebastien sur la CCC avec son titre de Finisher de la SaintéLyon (1 point) et
Yahia qui avait le quota de points pour postuler au tirage au sort de l'UTMB.
Je fus le seul tiré au sort alors que j'avais tenté un peu au hasard. Ayant terminé Millau, je savais que mes jambes pouvaient
encaisser un 100 km et après la SaintéLyon, je savais également que je pouvais courir
de nuit. Pour parcourir les 100 km je visais les 22-23 heures de courses, je
n'avais jamais produit d'effort au-delà de 16 heures lors du Millau et ma capacité à
pouvoir continuer la route sans dormir pendant aussi longtemps était la grande
inconnue.
Je tiens à remercier vous tous pour vos encouragements tout au long de cette journée et de cette longue nuit, j'ai pris le temps de lire les textos et les commentaires à chaque ravitaillement et cela m'a bien réchauffé le coeur alors que je restais frigorifié par la dureté de la météo chamoniarde.
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"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
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"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
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"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
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"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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