1304.- Ce film de Joel Schumacher est un contre-exemple de Blair Witch : il a coûté la bagatelle de 35 millions de dollars et en a rapporté 24 000. Le réalisateur de Phone Game (2002), Chute Libre (1993) et Batman Forever (1995) retrouve un genre qu'il affectionne tout particulièrement, le thriller. Je retrouve pour ma part un acteur que j'affectionne tout particulièrement, Nicolas Cage vu récemment dans des navets comme Ghost Rider 2 (2011), Hell Driver (2011), Le Dernier des Templiers (2011) et le très bon Kick-Ass (2011). Soit il a beaucoup d'impôts de retard à payer, soit on ne lui donne plus de vrais choix de films. Il retrouve Joel Schumacher qui l'avait dirigé dans 8 mm (1999). Contrairement à ma Biloute préférée qui a trouvé le film nul, j'ai bien aimé le suspense, le scénario à tiroirs et l'interprétation de tous les acteurs depuis Cage inhabituel dans le rôle d'un énigmatique négociant en diamants à Kidman en femme pas très nette mais prête à tout pour défendre sa famille en passant par la fille pas si pimbêche qu'elle en a l'air et les méchants qui ont tous leur personnalité propre. Schumacher aime bien jouer avec ses personnages, nous faire fixer une certaine image d'eux dans la première partie du film et la faire évoluer au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue. Je n'avais rien vu venir et me demandait bien comment tout cela allait bien se terminer. On tombe un peu dans le grand guignolesque mais au moins c'est le point de vue assumé d'un réalisateur qui n'hésite pas à aller au fond de ses idées tout comme dans l'étonnant Phone Game où le héros passait tout le film dans une cabinet téléphonique. Un bon thriller pour terminer ce week-end allongé et au moins je ne me suis pas ennuyé. 7/10
"Effraction" de Joel Schumacher avec Nicole Kidman, Cam Gigandet et Nicolas Cage
1303.- Pour me remettre de mes émotions sportives de ce we, je décidais de comater dans une salle obscure avec mon ami trailer fou Seb et son épouse Rui. Sur les conseils éclairés de Céline amie cinéphile rencontrée au Cours Sauton, nous décidâmes d'aller expérimenter ce petit film de 1h17. C'est le deuxième film de Sophie Lellouche treize ans après un court-métrage où elle mis en scène Gad Elmaleh avant qu'il ne devienne la superstar du rire qu'il est aujourd'hui. Son premier long-métrage est bourré de qualités : une distribution épatante avec Michel Aumont, Marine Delterme le juge qui est une femme est dans le film une avocate, Patrick Bruel qui a un faux air de Mentaliste et la pétillante Alice Taglioni. La musique jazzy est belle et l'image de Paris sublimée par la photographie de Laurent Machuel nous fait rêver à un Paris romantique. Les personnages sont hauts en couleurs, il y a des situations intéressantes mais malheureusement cela ne décolle jamais vraiment. Tout reste à plat et au niveau d'une bleuette comédie gentillette. Il manque de bonnes vannes et un rythme comique. C'est une comédie romantique à la Woody Allen mais ce n'est pas vraiment au niveau du Maître. Le rythme n'est pas là, l'enquête policière tombe à plat, reste le couple Taglioni-Bruel qui sauve un peu les meubles sur la fin. L'apparition surprise à la fin en est une fausse car téléphonée depuis le début et je n'ai pas retrouvé les subtilités scénaristiques du réalisteur jazzman. Pas une déception pour moi qui avait vu des critiques moyennes mais un terrible constat d'un sous-emploi de bonnes ressources qui prouve qu'il ne suffit pas de mettre bout à bout des acteurs et des qualités sur le papier pour faire un bon film. 4/10 "Paris Manhattan" de Sophie Lellouche avec Alice Talglioni, Marine Delterme, Michel Aumont et Patrick Bruel
1302.- La 6000D est une course mythique et la première en son genre, un trail en haute montagne. A l'origine en 1989, la classique faisait 55 km pour 3000 m D+ et 3000 m D- d'où son nom. L'édition 2012 proposait un parcours de 60 km avec 4.000 m de dénivelé positif avec un départ à Aime situé à 673 m au-dessus du niveau de la mer et un point culminant à 3047 m avec un parcours allant des stations d'altitude du domaine skiable de la Grande Plagne et se terminant dans la forêt de Montchavin. J'ai eu le plaisir de participer à cette édition aux côtés de mon camarade Guillaume avec qui j'avais couru L'Eco-Trail de Paris et en préparation de notre projet commun ultime de 2012 : La Diagonale des Fous. C'est la première vraie course de montagne que je termine et c'est sensiblement différent du trail marin de Roscoff to Roscoff que j'ai fait avec Bénédicte cette année, même L'Eco-Trail 80 km et la SaintéLyon paraissent faciles en comparaison. Je ne connaissais pas la station de ski de La Plagne et je fus étonné de voir qu'il y a plusieurs Plagne : Aime Plagne, Plagne Centre, Belle Plagne, etc. séparés par plusieurs kilomètres et constituant un domaine skiable de 225 km de pistes et d'un glacier équipé.
Pour la première année, la course se déroulait le samedi au lieu du traditionnel dimanche c'est pourquoi Guillaume et moi sommes arrivés de Paris le vendredi en fin d'après-midi. Une fois nos dossards récupérés, nous nous sommes trouvés confrontés à notre première galère puisque la dernière navette qui partait de la gare d'Aime et qui allait à La Plagne-Centre où se situait notre hôtel partait à 17h35 soit cinq minutes après notre arrivée en gare. Pas pratique du tout, nous avons dû partager les frais d'un taxi avec un couple et des runners égarés qui voulaient se rendre à Belle Plagne et Bellecôte. La course débutait à 6h du matin, nous avions donc commandé un taxi pour 3h50 du matin. Le petit-déjeuner spécial 6000D étant servi à partir de 3h30, il nous fallait nous réveiller à 2h45 du matin. Dommage cela ne nous a pas permis de voir la très belle cérémonie d'ouverture de JO de Londres. Avec d'autres parisiens dont Jean-Marc qui s'essayait à son premier trail après un record sur marathon à 3h10, nous sommes arrivés sur Aime vers 5h. La nuit avait été très courte mais je ne sentais pas vraiment le manque de sommeil puisque j'avais bien dormi la veille avant de prendre le TGV en Gare de Lyon avec Guillaume. Vers 5h30 nous rejoignîmes le sas de départ pour ne pas nous retrouver à l'arrière du peloton car pour les trails en montagne, nous devons passer par des sentiers étroits et il n'y a pas d'autre moyen de passer qu'en file indienne, autant ne pas se pénaliser en partant avec les plus lents qui irions nous ralentir et seraient de surcroît difficile à dépasser. Avec Guillaume mon compagnon de course de L'Eco-Trail et de la 6000D A six heures, pas de coup de feu mais un décompte au micro un peu perturbé par la pluie battante qui commence à tomber. J'avais choisi de partir léger avec mon tee-shirt Fast & Furious, je sortis fissa ma veste Gore pour me protéger. Et le départ fut lancé. Sur un faux plat descendant de deux kilomètres avant la montée, nous avons réalisé une bonne entame avec Guillaume à 12 km/h. Malheureusement je ne m'étais pas échauffé et je n'aime pas du tout commencer à courir à un rythme aussi élevé. Je ralentis un peu, d'autant que la pluie s'était arrêtée et que je commençais à avoir chaud sous ma combinaison. Peu avant la montée, je me rangeais sur le côté et me remis en léger tout en faisant une pause technique, il y en aura eu une palanquée tout au long du parcours. En gros le parcours de la 6000D c'est une montée de 30 km et une descente de 30 km et en montagne ce n'est pas comme sur route, chaque kilomètre coûte cher et défile lentement. Je ne suis pas fort en montée et Guillaume le savait, je laisse filer mon ami et faire sa course car je le ralentirais beaucoup trop, lui qui s'est bien entrainé en vue de la Diagonale mi-octobre. La pente au début n'est pas très forte mais elle avoisinait tout de même les 10-15%, je voulais économiser mes forces et n'avançais pas plus vite en trottinant donc je marchais. J'avais pris le parti de faire la course sans bâtons d'une part car sur la Diag ils sont interdits, d'autre part car je n'en avais jamais fait l'apprentissage durant les entrainements. (Crédit photo : Morgan le Lann) Sur la route des Mairiers, nous avions avalé 1.000 mètres de dénivelé positif. Je ne me sentais pas du tout entamé et sentais que j'en avais encore sous la semelle quand nous abordions des pentes à plus de 20-25%. Elles n'étaient pas techniques selon les montagnards mais chaque pas demandait plus d'effort d'autant qu'avec l'altitude, je ressentis des effets auxquels je ne m'attendais pas. Je commençais à ressentir des maux de tête du fait du manque relatif d'oxygène, par ailleurs mes doigts étaient tout gonflés, tout boudinés sans doute à cause de la pression. De plus une tendinite au bras gauche commençait à se faire sentir. La pente était bien raide et même si la route était longue, c'était impressionnant de voir que devant moi il n'y avait pas 50 ou 100 mètres de montée mais plutôt deux-cent ou trois-cent mètres de mur. Le ciel était gris et la pluie tombait de plus belle. J'avais oublié ma casquette, heureusement ma veste me protégait bien. Après cette première ascension épique nous arrivâmes à Aime 2000 puis à Plagne Centre juste à côté de notre hôtel.
Une femme de l'organisation nous répétait au micro que compte tenu des conditions météo, la route vers le glacier était barrée et que nous n'aurions pas le plaisir de monter les 500 m de dénivelé pour admirer le panoramique exceptionnel cette année. Je laissais sortir un : "Oh mince trop dommage !" Alors que j'étais bien soulagé d'avoir cela de moins à faire. Elle nous disait que le changement de trajectoire nous faisait gagner de 10 à 12 km. Nous étions aux deux-tiers de l'ascension, il restait une dizaine de kilomètres avant le point d'inflexion de la Roche de Mio à 2681 m d'altitude. La pluie toujours la pluie, je regrettais de n'avoir fait plus de dénivelé en entrainement mais le volume de 60 km par semaine que j'avais avalé les semaines passés m'avait bien renforcé les muscles et j'avais la bonne technique de poussée des jambes avec les mains pour accompagner chaque pas. Je me faisais dépasser par tous types de grimpeurs mais n'étant pas un spécialiste, je ne m'en formalisais pas plus que cela. J'avais une jeune femme asiatique prénommée Caroline en repère qui progressait au même rythme que moi et je veillais à ne pas perdre trop de terrain par rapport à elle.
(Crédit photo : passion-aviculture.com) Peu après le passage par le télésiège Quillis à 2363 m, nous sommes passés devant Le Lac des Blanchets, le paysage était sublime. Le beau temps est revenu et nous pouvions continuer plus sereinement notre ascension vers la Roche de Mio. Je devinais tout au loin les spectateurs sur le bord de la route qui encourageaient les coureurs et je me disais : "Encore un effort et cela va être que du bonheur sur la seconde partie". A mesure que nous montions patiemment, nous fûmes dépassés par des trailers qui couraient avec un souffle léger par petites foulées comme s'ils étaient en footing tranquille à plus de 15% sur 300 m de dénivelé, incroyable. Il s'agissaient des premiers concurrents du Trail des 2 Lacs, hormis le deuxième, ils avaient tous l'air d'avoir moins de trente ans et ils étaient beaux à voir, aériens face à nous qui marchions comme des cloportes. Quand ce fut mon tour d'arriver tout en haut, je vis Caroline qui avait un peu lâché l'affaire et sur qui j'avais pris 200 mètres d'avance. Les spectateurs m'applaudissaient en scandant mon nom affiché sur le dossard et je tapais dans leur main au passage, c'était hyper chaleureux, quel plaisir à l'état pur ! Voyant que cela descendait de l'autre côté, je rangeais soigneusement ma veste, me mis en manches courtes et après une vidange express, je me jetais dans le vide. (Crédit photo : Guillaume Grosjean) Enfin je revivais en dévalant la pente à 12-13 km/h alors que je l'avais péniblement escaladée à 3 km/h. Nous arrivâmes au Col de la Chiaupe à 2492 m d'altitude mais le chemin vers le glacier était fermé malheureusement. Nous redescendions donc sur Belle Plagne en passant par le Télésiège du Chalet de Bellecôte. Le mur était le même qu'à l'aller mais dans l'autre sens, je n'osais pas y aller franco car la pente était bien forte. Je me disais qu'en ski je n'aurais eu aucun état d'âme mais en chaussures de trail, je n'avais jamais vécu cela, ce n'était pas le jour pour faire des essais. Je restais timoré et fus dépassé par des jeunes des environs qui filaient bien vite, on aurait dit qu'ils étaient sur des skis. Je ne pus donc profiter du dénivelé favorable pour prendre un peu plus de vitesse mais profitais quand même du paysage. A Belle Plagne, c'était l'arrivée des engagés sur le trail des 2 Lacs et pour les concurrents de la 6000D il restait encore 18 km. Le plus dur était fait, ce n'était plus que de la descente avec quelques faux-plats montants, du moins c'est ce que je croyais. Globalement nous avions un dénivelé de 600 m D- jusqu'à Montchavin mais je n'allais pas plus vite car je commençais à sentir l'effet de la fatigue sur mes membres inférieurs, sans doute l'absence de sortie longue durant ma préparation. (Crédit photo : Guillaume Grosjean) Les Frasses puis Les Tuiles plus tard, nous pénétrions dans la forêt de Montchavin. C'était encore long et en fait de racourcissement de la course de 10 à 12 km annoncés à Plagne Centre, il s'agissait en réalité de six petits kilomètres. Nous n'avions pas le mur de 500 m du glacier par le Télésiège de la Traverse mais nous en avions quand même pour notre déplacement. Au dernier ravitaillement, je pris du pepsi, du jambon en dés et du fromage, la soupe était bienvenue et elle m'apporta le même réconfort qu'à la SaintéLyon ou Millau. A deux kilomètres de la fin, je commençais à être fatigué mais j'étais heureux de pouvoir accrocher à mon tableau de chasse cette course mythique sobrement surnommée "La Course des Géants". En arrivant dans la vallée à Sangot mes doigts étaient dégonflés et je ne sentais plus de gêne au bras gauche. Les effets de l'altitude avaient disparus. Une averse rafraichissante m'accueillit lorsque je passais enfin la ligne d'arrivée devant la Basilique d'Aime. Michel, Bruno et Yannig de la Team BERCI Quelle course mes aïeux, je remercie mon ami Guillaume pour avoir organisé toute la logistique, pour le choix de notre nid douillet de l'hôtel Araucaria où nous avons bien repris nos forces après une bonne nuit réparatrice précédée d'une délicieuse fondue et de la désormais traditionnelle Banana Split d'après-course au restaurant La Grolle. Nous avons fait la connaissance d'une équipe de Bretons bien épatants originaires de Saint Brieuc, la TEAM BERCI du nom de Michel le patron entrepreneur d'une société de maisons individuelles qui nous a dispensé de conseils fort judicieux dans le cadre de notre préparation de la Diagonale des Fous qu'il a déjà faite deux fois. Avec Yannig de la Team Berci, la 6000D en 6h Il était accompagné de Bruno et de Yannig qui a réussi à boucler sa course en 6h alors que j'ai fait 9h34 et Guillaume 7h40. Le champion faisait la course alors que Michel et Bruno étaient en repérage pour l'UTMB et la C.C.C. qui avait lieu fin août 2012. En attendant, la 6000D est une bien belle course qui restera dans les annales de mes plus beaux challenges relevés.
"La 6000D" le 28 juillet 2012, Aimé La Plagne, 6h du matin
1301.- La part des anges est la partie du volume d'un alcool qui s'évapore pendant son vieillissement en fût, l'expression aurait pour origine l'alchimie qui désignait par anges les substances volatiles : L'esprit est essentiellement formé d'eau et d'air. Ken Loach réalisateur britannique et fils de bonne famille est émoulu d'Oxford où il a étudié le droit. Il capte de façon saisissante les drames de la société comme dans Sweet Sixteen (2002) ou It's a Free World (2007) avec toujours à chaque fois peu de comédiens professionnels et souvent des personnages qui jouent leur propre rôle ou les écorchés vifs qu'ils ont été. C'est le cas de Paul Brannigan qui est le personnage principal de cette histoire de paumés qui cherchent à réussir un gros coup dans le monde du whisky. Cela tombe bien car depuis quelques années, j'apprécie les bons malts surtout ceux issus d'Ecosse comme le Lagavulin avec son goût prononcé de tourbe, le Oban ou le Glenlivet à déguster avec un bon D4 de Partagas entre gentlemen confortablement lové dans un canapé Chesterfield. Le milieu dépeint est dur car c'est celui des jeunes qui évoluent dans un contexte désespéré, les désoeuvrés sans formation ni famille quasiment qui n'ont d'autres moyens que de survivre par des petits boulots ou des menus larçins. Malgré le contexte difficile, le réalisateur choisit d'en faire une comédie pour apporter une lueur d'espoir bien salvatrice et pour dire que même si la situation semble bien mal engagée, tout n'est pas perdu et il existe toujours un échappatoire pour se tirer d'affaire. Robbie est un jeune délinquant qui a vécu une jeunesse difficile mais depuis qu'il a rencontré l'amour, il est prévenant et prêt à devenir un bon père pour sa fille à peine née. Il vit deux histoires celle de la découverte de son talent caché et la grande aventure de la paternité. Pour lui donner la réplique, il se retrouve face à Thaddeus le collectionneur interprété par Roger Allam qui est un acteur chevronné, un de ces visages connus dont on ne se rappelle jamais le nom. Il a joué dans Pirates des Caraïbes, la Fontaine de Jouvence (2011), dans Tamara Drewe (2010) de Stephen Frears et dans La Dame de Fer (2011) avec Meryl Streep. Il y a deux milieux dépeints dans le film : celui de la petite délinquance et des officiers chargés de surveiller les travaux d'intérêts généraux et celui des clubs feutrés des collectionneurs de whisky écossais qui s'étend de Bladnoch au sud du pays jusqu'à Old Pulteney. Harry qui est chargé de surveiller les jeunes a un coeur énorme et leur apporte plus qu'un rôle de chien de garde. On est transportés par tous ces acteurs qui sont d'un naturel déconcertant. Il ressort de ce film un message positif et rien que pour cela je lui décerne un bon 8/10 car j'ai passé un excellent moment.
1300.- Starbuck est un film à "petit" budget de sept millions de dollars et c'est le deuxième film du réalisateur après Les Doigts Croches (2009) qui n'est jamais parvenu Outre-Atlantique. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, Ken Scott a écrit le scénario de son long avec Martin Petit un humoriste de Québec. Imaginez un donneur de sperme avec une qualité génétique si exceptionnelle qu'il parvient à donner naissance à une progéniture de 533 enfants, faramineux et c'est le point de départ de ce qui s'avère être une excellente comédie familiale. Starbuck vient du nom d'un célèbre taureau Hanoverhill Starbuck, reconnu comme ayant eu le plus d'impact dans la population bovine à l'échelle mondiale. Né le 26 avril 1979 ce fier réprésentant de la race des Holstein a donné naissance à plus de 200 000 filles à travers le monde, sa semence a été vendue sous forme de 685 000 doses vendues dans 45 pays. Le surnom était tout trouvé pour David Wozniak ce quarantenaire qui vit comme un adolescent et qui découvre du jour au lendemain qu'il est papa par insémination artificielle d'un nombre colossal d'enfants. Autour d'une idée époustouflante et complètement farfelue qui nous a tous scotchés lors de la bande-annonce, le réalisateur parvient à dresser une histoire émouvante, crédible avec des personnages très attachants. Avec plaisir on voit qu'on n'avait rien vu dans le teaser heureusement et les situations comiques se succèdent aux moments de tendresse qui font même tirer la larmichette aux plus durs d'entre nous. On rit beaucoup même si ce n'est pas la grande pantalonnade et parfois un simple rictus de l'acteur principal ou un numéro de ses excellents partenaires nous font exploser. Son ami et avocat joué par Antoine Bertrand est épatant et sa femme Julie Lebreton a le regard aussi bleu qu'elle sait être émouvante et drôle tout en gardant sa gravité. Les enfants aux multiples personnalités sont autant de facettes d'un prisme d'un patrimoine génétique humain et c'est fascinant de voir toutes les combinaisons que peut revêtir la descendance d'un même individu. David fait face comme il le peut et son coeur énorme le sauvera des pires situations. Un film qui nous redonne le sourire quand on en sort et que l'on a envie de raconter aux autres. 9/10 pour la comédie de l'été
"Starbuck" de Ken Scott avec Patrick Huard, Julie Lebreton et Antoine Bertrand
1298.- Lorsque j'ai pris le départ de la deuxième édition de cette course qui se déroule intégralement dans l'infrastructure gigantesque du Stade de France où Les Bleus ont remporté la Coupe du Monde de football le 13 juillet 1998, je ne m'attendais pas à y prendre autant de plaisir. Pour moi, c'était un événement un peu fun comme la Frappadingue ou bien la Strongman Run, pas une véritable course mais une succession d'obstacles à surmonter en équipe. Sous l'impulsion de Jérôme rencontré lors de sorties matinales du BdB, nous avions donc monté l'équipe des Fast & Furious composée de Karine, Caroline, Charles, Maurice, notre capitaine Jérôme et votre serviteur alias dans l'ordre Spécial K, Carotte, Lapinou, El Guerrouj, Gébréjéjé et Tigrou. Après moultes négociations, les tee-shirts à notre image sont sortis d'un vert de l'espoir fluo et plutôt réussi avec au devant le nom de l'équipe et à l'arrière nos surnoms respectifs. Nous avions déjà arboré fièrement nos couleurs pas plus tard qu'à la Paris - Saint-Germain et aux 10 km de L'Equipe, quant à moi je l'avais porté systématiquement à toutes les courses post-Marathon de Paris. Comme à l'accoutumée, lors du retrait des dossards j'avais retrouvé plein de têtes connues comme Stéphanie et José d'OVS, Abdel qui sortait le nez de son Paris Running Tour où il pointait en deuxième position, Victor et quelques amis Fessebouc comme Pascal Rousseau, Elodie Zhou que je rencontrais pour la première fois accompagnée de son mari, l'infatigable Renaud Landon et mon ami Romuald Le Viking avec qui j'avais couru le Trail du Mascaret il y avait un an jour pour jour organisé par notre ami Nicolas Contrain de OffRun. Pendant la course, je fis également la connaissance de Romain un lecteur de mon blogounet que je salue et qui arriva juste après moi dans cette course haute en couleurs. La course en elle-même est très courte puisqu'elle fait 7 km et nous étions 4.000 à y participer. Avec un départ par sas de 300 coureurs tous les dix minutes, cela laissait le temps de tous en profiter sans nous gêner les uns les autres. Je m'attendais à un footing tranquille et beaucoup d'obstacles puisque la bande-annonce nous présentais les épreuves mises bout à bout. En réalité l'exercice s'apparente plus à du fractionné. On court à peu près entre un et deux mille mètres à fond les ballons puis on a une épreuve à franchir plus ou moins difficile mais qui casse bien le rythme, ensuite il faut repartir. Les obstacles disséminés sur le parcours étaient au nombre de huit :
Les barrières urbaines (km 0,8)
Les containers (km 1)
Les pneus (km 1,6)
Les poubelles (km 2,3)
Le bac à sable et haies au stade annexe (km 2,8)
L'embouteillage de voitures (km 5,1)
Les murs de franchissement (km 5,7)
La rivière "fosse remplie d'eau" (km 7,2)
Au coup de feu de départ, nous sommes partis comme des flèches avec Charles le plus rapide en pointe, suivi par Jérôme puis Maurice et moi. Karine et Caroline partaient prudemment. Dans les méandres du sous-sol, nous avons fait une boucle qui nous a mené vers trois barrières qu'il fallait enjamber ou sauter pour les plus grands et les plus agiles. Deux cent mètres plus loin, nous sommes sortis prendre l'air et nous avions des containers à franchir et j'avais peur que cela fasse un peu haut. La difficulté est de devoir passer les difficultés en arrivant essoufflé. Les poubelles furent un non obstacle car il suffisait de passer entre, sans être obligé de monter par-dessus. Au niveau du stade annexe, il y avait des bacs à sable et des haies mais on pouvait passer sur le côté pour éviter les difficultés et j'avais sauté par-dessus les haies en prenant appui sur elles. Des voitures garées en épi toutes serrées représentaient la difficulté de quasi-fin de parcours mais il y en avait peu, juste six, donc ca allait vite. J'avais peur de me blesser donc j'y étais allé prudemment. Juste avant de prendre l'escalier pour monter tout en haut du stade, il fallait escalader des murets avec des prise comme pour les antreblocs de la salle de mon frérot. A ce moment Karine me rattrapais et j'ai eu un peu plus de mal que sur les autres épreuves. J'étais encouragé par Abdel, Pascal Vilain qui m'a pris en photo et la jolie Lucie du Nike Running Club qui court vite et qui avait terminé son tour, partie elle dans la première vague. J'étais un peu fatigué par cette course effrénée et j'avoue que j'ai marché pour monter les escaliers qui menaient tout en haut du SDF où nous devions encore faire les trois-quart de la circonférence avant de redescendre tout en bas en direction de la ligne d'arrivée. Je suis arrivé en 35:41" ce qui est plutôt moyen comme temps mais la bonne nouvelle est que comme nous avons tous fait un temps au-dessus de la moyenne, nous sommes arrivés 8ème équipe sur 200 engagées, pas mal du tout. 1er rang : Caroline, Maurice, Karine / 2ème rang : Charles, Giao, Jérôme J'étais très content de prendre part à cette course et sans nul doute je la ferai l'année prochaine pour la troisième édition avec pourquoi pas les Fast & Furious à nouveau. "Résultats de la Crazy Jog 2012" 8 juillet 2012 au Stade de France, Saint-Denis, Seine-Saint Denis (Crédit photos : mur d'escalade Abdel Slimani Arrivée, voitures PhotoRunning / Annie Moudzé )
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