inZeSentier

Sanctum 3D de Alister Grierson avec Richard Roxburgh et Ioan Gruffudd

1205.- Pour finir le we en beauté, rien de tel qu'un bon film d'aventures produit par le grand James Cameron.

Dès le générique on reconnait la patte du génial réalisateur d'Avatar, les scènes 3D sont à couper le souffle quand on survole la forêt Australienne. L'histoire peut sembler banale et là encore, le scénario tient en deux lignes : Une équipe de spéléos sont coincés dans une grotte suite à un orage, il cherchent la sortie.
A la tête des explorateurs, Richard Roxburgh on reconnait sa tête mais on ne se souvient jamais de son nom. Il est habitué aux rôles de méchants depuis Mission Impossible 2 (2000), Moulin Rouge (2001) et Van Helsing (2004) où il jouait le Comte Dracula. Le spoonsor milliardaire est interprété par Ioan Gruffudd qui avait joué Mr Fantastic dans l'adaptation très BD des comics Marvel. C'est tout pour les têtes connues.
Dans le film il est fait référence à un poème de Coleridge sur Xanadu qui est le nom du palais de Kubilaï Khan, premier empereur mongol de la dynastie Yuan qui régna sur la Chine et la Mongolie au XIIIème siècle. Le film pourrait faire penser à The Descent (2005) de Neil Marshall mais il n'y a pas d'aliens cannibales  dans Sanctum, juste la foi d'hommes passionnés par les cavernes qui ne peuvent pas vivre à l'air libre comme le commun des mortels.
Ce film de perfectionniste ravira non seulement les plongeurs, les fous de varappe comme mon frérot actuellement mais aussi ceux qui aiment les films d'aventure.
Les belles prises de vue sous-marines rappellent que James Cameron a réalisé Abyss (1989) et Titanic (1997).
Comme seul bémol, je trouve que les femmes dont Alice Parkinson ont un rôle limité et son trop fragiles alors qu'elles aussi sont des aventurières : l'une est rompue aux grands fonds et l'autre escalade l'Everest au petit déjeuner.
Il y aussi un zeste de Voyage au Centre de la Terre en moins farfelu et la technique de la caméra spéciale 3D est au point car on est immergé dans l'action sans se faire mal aux yeux.
Pour toutes ses qualités et la belle partition de l'australien David Hirschfelder, je met un bon 8/10.

"Sanctum 3D" de Alister Grierson avec Richard Roxburgh, Alice Parkinson, Rhys Wakefield et Ioan Gruffudd 

Xanadu - Kubla Khan
Un poème de Samuel Taylor Coleridge (1772-1834)

In Xanadu did Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Where Alph, the sacred river, ran
Through caverns measureless to man
Down to a sunless sea.

Requiem pour une Tueuse de Jerome le Gris avec Melanie Laurent

1204.- On a beau critiquer Luc Besson, pas facile d'égaler Le Grand Bleu (1988), Léon (1994) ou dans le cas présent, Nikita (1990).
Ici l'affiche et l'histoire lorgne ouvertement du côté de la géniale histoire de la redoutable tueuse avec bien sûr la présence de Tchéky Karyo dans le rôle du mentor de Lucrèce. Si le scénario est pas mal, la mise en scène est loin de la servir efficacement. L'action est trop longue et le seul effet spécial remarquable est le décor du film, un superbe château incrusté numériquement dans les Alpes et qui dispose d'une superbe salle de concert.
Xavier Gallais est excellent dans le rôle du châtelain torturé par ses remords, trop de Clovis tue le Clovis et c'est fatiguant de le voir omniprésent dans tous les films français actuels. Frédérique Tirmont qui joue la Colonelle au style M. donne un côté James Bond.
L'ensemble est lourd, lent et on est à peine surpris par les grosses ficelles de l'intrigue. Cela fait très téléfilm de France Télévisions par moment, ça fait cher le téléfilm à 8.500.000 €
Allez-y pour Mélanie Laurent, pour elle je mets 5/10. 
"Requiem pour une Tueuse" de Jérôme le Gris avec Mélanie Laurent, Tchéky Karyo, Clovis Cornillac et Xavier Gallais 

Semaine 2 preparation de l'Eco-Trail de Paris 80 km

1203.- Il reste cinq semaines avant l'Eco-Trail de Paris et j'ai une semaine au ski en famille du 12 au 19 mars, il va falloir inclure ce paramètre dans mon planning après le semi de Paris le 6 mars prochain !

Programme du lundi 21 au dimanche 27 février 2011

lundi : repos 

mardi matin : Semi du mardi avec test du Camelbak du Coach 23 km

Je fais mon tour des Quais de Seine depuis les Tuileries devant la Tour Eiffel et jusqu'à l'Île Saint Germain, c'est l'occasion de tester le Camelbak du coach avec de l'Effinov menthe. J'en prends régulièrement toutes les dix minutes ou quand je m'arrête contraint par les feux rouges du parcours. C'est magique car j'ai l'impression de pouvoir tenir plus longtemps en retardant l'effet de la fatigue que je ne ressens même pas au terme des vingt-deux bornes de la sortie

Mardi soir : Tours du Champ de Mars avec Julien, Xu & Eric 10 km

Julien est un grand jeune homme qui court naturellement vite, il fait les 20 km de Paris en 1h40 et a terminé le semi de Boulogne 2010 en 1h43.

J'ai rendez-vous avec Xuoan et Eric devant le Mur de la Paix pour faire cinq tours soit une petite dizaine de kilomètres tranquille. C'est le jour de la sortie longue de Xu à son programme Jiwok soit deux heures. On fait quatre tours avec Julien à une allure de 11 km/h, deux copains de Julien nous croisent à 14 km/h et je les suis sur un demi-tour mais pas plus car je suis en sur-régime.

Avec Xu on fait un gros cinquième tour et je le rejoins jusqu'à son vélo où il prend son ravitaillement avant de terminer ses vingt-deux kilomètres. Je rejoins le métro et regagne mes pénates pour une bonne nuit de récupération après les trente-trois kilomètres avalés dans la journée.

Mercredi : Fractionné du Pont de l'Alma avec Willy et Will I Am 5 km

Le soir après le travail, j'ai rendez-vous avec Willy et William pour une séance de fractionnés. On fait un tour du côté du Pont d'Iéna devant la Dame de Fer puis on rejoint notre espace de jeu, l'Esplanade Habib Bourguiba avec ses deux "pistes" de sable. Les conditions sont un peu dures car il fait froid et il pleut. Cela ne nous empêche pas de faire une bonne séance.
Un 8 x 400 m, récupération de 1 minute entre chaque répétition. En fait quand le dernier arrive, on attend une minute le temps de reprendre notre souffle et l'on repart de plus belle.
Pendant deux-trois répétitions, on le fait tous ensemble notamment pour voir jusqu'à quelle vitesse peu monter le plus lent d'entre nous soit 16,2 km/h quand même.
On s'est bien dépensés et le coca bien frais pris en terrasse du Café George V est le bienvenu. 

Jeudi : Préparation Marathon d'Annecy avec Anne de Clichy à l'Île de la Jatte 10 km

Je rejoins Anne au métro Mairie de Clichy pour sa sortie au seuil en préparation d'Annecy. Après l'échauffement, on alterne huit minutes au seuil et cinq minutes au trot. A un moment donné, je sens un passage à vide, une baisse d'envie et je pense à l'Eco-Trail ou au mur du marathon. Le corps ne souffre pas mais le mental a des difficultés à faire avancer la machine. Je retrouve mon image mentale et je passe ce moment en patientant quelques minutes. L'accumulation des sorties, des fractionnés et une nuit de sommeil insuffisante de quatre heures me permettent d'approcher cet état particulier de lassitude que l'on ressent violemment lorsque l'on n'y est pas préparé.

Vendredi : Endurance active 10 km

Depuis Corentin Celton où je pars à 6h30, je reviens chez moi par les quais de Seine en endurance active AS21, c'est l'allure du semi-marathon. Ce type d'entrainement ne doit pas représenter plus de 25% du volume global au risque d'être nuisible et dangereux pour la santé.

Durant cette séance, je me concentre sur le mouvement des bras : en accélérant la vitesse de déplacement de mes avant-bras, les jambes adoptent naturellement une plus grande fréquence et cela fait aller plus vite. J'arrive bio-mécaniquement à dépasser les 13 km/h et à maintenir ce rythme relativement élevé pour moi.

Samedi : Accélérations en côtes à Montsouris 8 km

Le samedi matin à 10h30 j'ai l'habitude de faire six tours du Parc Montsouris du côté de la Cité Universitaire avec Emilie et une bande de joyeux drilles dont Ivan le clerc-tennisman, Rodolphe-Maka le jeune trentenaire photographe de nuit, parfois la jolie Elsie et Philippe le V2H bondissant qui bat record sur record - 1h12 aux 15 km quand même ! -. A cause de la pluie, nous ne nous sommes pas tous retrouvés au rendez-vous car comme certains chats échaudés mes compagnons de running de Montsouris craignent la pluie. Je me suis donc rendu au rendez-vous seul et j'ai fait ma série en solitaire. Un tour de 1.400 m pour m'échauffer puis j'ai fait ma série d'accélérations en côtes soit 12 x 250 m à fond les ballons sur la montée et descente au trot à chaque fois avec une petite pause au bout de six répétitions. Bon exercice pour travailler mon explosivité et mon allure dans les montées, notamment la terrible de Daumesnil à laquelle nous serons confrontés dimanche prochain !

Dimanche : Promenade en Bois de Boulogne au Nike Running Club Paris 13 km

Toujours pas de travail en fractionnés cette semaine, avec Gwen et Laurent nous avons pris le chemin du Bois de Boulogne où nous nous sommes séparés en deux groupes. J'ai rejoint le groupe de Gwen où nous avons tourné à un rythme de 12 km/h environ avec un emballage final le long du Lac Inférieur. Retour pour une joyeuse collation comme d'hab au magasin des Champs Elysées, toujours un plaisir du dimanche de courir avec les Nike Boys and Girls.

Total de la semaine 79 km

 

127 Heures de Danny Boyle avec James Franco

1202.- Après Black Swan, James Franco l'acteur quasi-unique du dernier film de Danny Boyle nous livre une performance d'acteur saisissante.
Le scénario tient en deux lignes : "Un type se coince la main dans un rocher, il se coupe la main".
Mais Danny Boyle arrive à faire de ce synopsis un film d'action et d'aventure de une heure et trente-quatre minutes. L'entreprise est originale mais l'ensemble est moins bien réussi que Slumdog Millionnaire (2009).
Cela me choque un peu de payer le prix d'une séance dix euros pour voir l'histoire d'un gars qui a la main coincé sous un rocher, c'est comme si on racontait pendant tout un film un type dans une cabine téléphonique, un autre dans un cercueil ou même enfermé dans les toilettes !
Le film affiche complet à toutes les séances mais c'est limite du foutage de gueule quand même.
Ma note 6/10.

"127 Heures" de Danny Boyle avec Clémence Poésy et James Franco 

Semaine 1 préparation de l'Eco-Trail de Paris 80 km

1201. Ma semaine running du lundi 14 au dimanche 20 février 2011 !

lundi : footing de récup de ma course de dimanche > 23 km

Après mes foulées charentonnaises où je me suis bien donné, je me devais de courir à un rythme  plus relax.
J'étais parti le matin pour 10 km comme je me sentais bien, j'ai continué et fait mon tour jusqu'à l'Île Saint Germain en rentrant par les Halles.
Bêtement à la question de mon Garmin : "Êtes-vous en intérieur ?" j'ai répondu "oui" et mon GPS ne m'a pas localisé donc je n'ai pas de tracé sur la carte, ni la vitesse et l'allure.
Bonnes sensations, les jambes déroulent toutes seules le parcours.

mardi : fractionné 50' échauffement puis 10 x 15s (récup 45s)

Avec Gérald et Xuoan, j'ai pris l'habitude de courir le mardi soir selon l'entraînement suivi par Xu pour le Marathon de Paris 2011.
Ce soir c'était donc un fractionné avec dix répétitions de sprint pendant 15 secondes suivies d'un temps de récupération relativement confortable de 45 secondes. 
J'ai plus l'habitude de faire une récup en moins de temps que pendant l'allure soutenue.
J'en profite donc pour aller un peu vite entre 18 et 24 km/h.

mercredi : 3 tours du Champ de Mars de plus en plus rapides

Je retrouve le groupe OVS du mercredi soir qui fait un footing hebdo sur le Champ de Mars, c'est Nicolas "CaptainNemo" qui organise la sortie et nous sommes assez nombreux dix coureurs dont trois filles.
Le premier tour est assez cool à 8-9 km/h pour que tout le monde suive le même rythme.
Lors du second tour, Michel lance une accélération légère à 11 km/h et pour le troisième François et Hervé "Kinley" sont présents pour l'emballage de la dernière ligne droire.
Je me tenais en embuscade à l'arrière du peloton et je remonte le groupe juste derrière les deux kenyans.

jeudi : semi-marathon du matin > 21 km

C'est le jour de la grande sortie où je décide de faire mon grand tour.
J'ai un peu de mal sur la fin au 20ème km et je décide de couper mon tour au Pont des Arts au lieu de tourner un pont plus tard.
Je ne trouve pas mon rythme mais termine quand même mon chemin relativement serein.

vendredi : repos

samedi : accélérations en côtes 4 x (250m x2, récup 1')

Samedi matin à 10h30 c'est le groupe OVS d'Emilie à Montsouris.
Il pleut et il vente donc on n'est pas nombreux, juste Ivan le clerc-tennisman qui court vite et Emilie qui court à 11,5 km/h en moyenne sur le parcours.
Suite aux recommandations de Yahia un ami chevronné qui a fait un 7 km en 22 min à 19 km/h, je décide de ne faire que des accélérations en côtes.
La partie côte fait à peu près 540 mètres et la descente 960 mètres.
Je la fais en deux fois avec une pause au milieu.
A cause de la pluie qui embête tout le monde, on ne fait que quatre tours au lieu des six habituels mais Ivan et moi arrivons à bien sprinter sur les deux parties de la montée.
Superbe exercice à refaire dès la semaine prochaine sur les six tours cette fois.

dimanche : matin PPG et aprem Bois de Vincennes récup de la semaine

je cours deux fois, je m'attendais à faire un fractionné avec le Nike Running Club Paris mais tout le monde est embarqué sur de la PPG, préparation physique générale on fait des montées d'escalier, du squat, des abdos, du renforcement musculaire.
C'est bien mais je suis un peu déçu car ce que j'apprécie au NRCP c'est le niveau relevé des coéquipiers, la compétence des entraineurs et surtout leurs exercices de fractionnés qui me font vraiment progresser au prix de quelques tripes laissées dans le Jardin des Tuileries.
L'après-midi je retrouve mon ami Gilles Masson rencontré aux Foulées Charentonnaises et il me fait faire un tour du Bois de Vincennes avec une montée jusqu'au promontoir qui donne une belle vue de Paris et sur le Château de Vincennes.

Je boucle la semaine content et pas trop fatigué prêt à attaquer la deuxième.

Total de la semaine 85 km

Black Swan de Darren Aronofsky avec Natalie Portman

1200.- C'était intrigué par tant de louanges entendus sur ce film que je suis entré dans la salle cet après-midi pour en avoir le coeur net.

J'en suis retourné choqué comme tout le monde, quel film fabuleux !
Celui qui vous laisse pantois et silencieux au générique de fin et qui empêche même d'applaudir d'admiration tellement il vous a pris aux tripes du début à la fin.
La musique de Clint Mansell compositeur de Requiem for a Dream (2001) basée sur le livret de Tchaikovsky est lancinante et se marie parfaitement avec les images.
Tous les seconds rôles sont épatants campés par de formidables acteurs : Vincent Cassel plus que crédible en maître de ballet, Barbara Hershey inquiétante en mère possessive à la fois ambitieuse pour sa fille et presque jalouse de son succès et Mila Kunis amie, amante et rivale de Natalie-Nina.
Je l'avais déjà trouvée piquante dans Forgetting Sarah Marshall (2008) et dans Le Livre d'Eli (2010) où elle donnait la réplique à Denzel Washington.
Natalie Portman a reçu le Golden Globe de la meilleure actrice et on comprend pourquoi. Elle nous avait surpris dans sa composition d'une étonnante maturité dans Léon (1993) de Luc Besson en volant la vedette à Gary Oldman et Jean Réno à seulement douze ans.
On l'avait retrouvée lumineuse en reine Amidala dans la nouvelle saga Star Wars à partir de 1999, elle rencontre le rôle de sa vie avec Black Swan.
Elle nous scotche par son interprétation douce et forte de Nina la danseuse étoile qui parvient aux limites de la folie à force de travailler tout en sang et sueur pour décrocher la lune et atteindre la perfection de son art.

Ce qui est remarquable par dessus-tout, c'est qu'elle n'a finalement pas tellement de répliques à prononcer, pour autant la caméra est sur elle sans discontinuer, sur son dos, son visage aux mille expressions, sur ses pieds meurtris par les répétitions et ses bras, ses jambes qui exécutent les pas de danse comme si elle les avait faits toutes sa vie.
Par son regard et son expression, elle nous mène à un état émotionnel où nous ressentons très fort les souffrances de son personnage, son désarroi intérieur.
Ce travail d'actrice tout en ressenti et en intention est complètement fabuleux.
Rien que pour cette performance exceptionnelle d'actrice, je mets un 10/10. 
"Black Swan" de Darren Aronofsky avec Natalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel, Barbara Hershey et Winona Ryder 

Resultats des Foulees Charentonnaises 2011

1199.- Ce dimanche 13 fevrier la veille de la Saint Valentin, j'ai participé à la course des Foulées Charentonnaises qui se passait dans la ville de mes amis Céline, Nicolas et Yann.
C'était la troisième course de la saison 2011 et la distance à courir est peu commune, 15 km cela change des classiques 10 km ou des 20 km et semi-marathons de 21,1 km.
Sur OVS je m'étais inscrit à la sortie de Valrie une runneuse qui avait mis en ligne tous nos objectifs et après un 44m55s encourageant aux Foulées de Vincennes, je visais raisonnablement un 1h10 pou r 15 km en espérant passer sous les 1h15.
Les 15 km je les fais régulièrement en entrainement mais mon meilleur temps constaté est de 1h22. Passer sous les 1h15 me paraissait réaliste, en revanche sous les 1h10 c'était possible sur le papier puisque cela faisait une vitesse moins rapide que celle que j'avais réussie à tenir sur le 10 km de Vincennes (12,86 km/h contre 13,36 km/h).En course à pied, c'est sûr que l'on peut faire ses petites additions dans son coin mais ce qui compte en définitive c'est la forme du moment et le dénivelé du circuit.Le pari était donc un peu fou mais pas complètement irréaliste au vu de mes dernières performances.
En arrivant au métro Charenton-Ecoles, je croisais plein de gens que je connaissais et cela réchauffait l'ambiance, on en avait tous besoin puisqu'il devait faire 3°C dehors : Monique, Anne-Gaëlle, Victor et Philippe, Florence Flobisounours, Jacky Lyliom, Nicolas koridwen qui visait 1h10 comme moi et qui était vêtu d'un tee-shirt vert fluo comme le mien !
Je ne pars plus à froid et prends l'habitude de m'échauffer avant chaque course quelle que soit la distance. Pour les 10 km et les semis, je fais dix minutes au trot et 3-4 accélérations à fond les ballons soit 22 km/h sur des lignes droites. Cela me permet de faire monter le coeur et d'attaquer la course directement avec un bon rythme.
Quelques minutes avant le coup de feu, je me suis mis dans le peloton avec Philippe Fil75 qui court tous les samedis matin à Montsouris avec Emilie et moi entre autres.
Dans le gymnase au moment du retrait des dossards
On a prévu de partir ensemble, après que le coup de feu ait retenti nous avons piétiné une vingtaine de secondes pour atteindre les tapis de mesure et j'ai déclenché mon chrono à ce moment.Il y avait peut de monde donc on a pu s'extirper bien vite de la foule, toujours par la gauche.
Je suis parti comme une balle c'est peu de le dire avec un premier kilo en 4:06 (soit 14,63 km/h) et un deuxième encore plus rapide à 3:58 (soit 15,13 km/h) jamais je n'ai été aussi rapide en course !A tel point que j'ai rattrapé mon ami Nicolas qui avait lâché Yann et Vincent dès le début en partant comme une trombe.
Je l'ai dépassé en faisant l'effet running man slow motion au passage avec un gros clin d'oeil et un "Coucou Nicolas !", trop drôle.
Je faisais la course en tête devant mes potos, j'étais bien jusqu'au 5ème km où j'ai entendu une voix familière qui me sussurait dans l'oreille : "C'est bien ces petites fioles, il est temps de passer à la seconde !"C'était Nico qui m'avait remonté et qui me dépassait à ce moment-là !!!
Nicolas en plein effort, juste après m'avoir dépassé à l'entrée de la ville de Charenton, il garde un oeil dans ses rétroviseurs pour guetter le souffle du phacochère !
Je n'avais plus de jus pour relancer mais pour autant, je ne le perdais pas de vue et gardait espoir de le dépasser sur la toute dernière ligne droite.
A partir de ce point, j'ai continué sensiblement à décliner jusqu'au 8ème kilo où Vincent m'a rattrapé lui-même pas très frais.
Heureusement nous arrivions au ravitaillement et je me suis arrêté pour boire le verre d'eau gentiment servi par un sympathique bénévole.
Mes forces et mes jambes sont revenues et j'ai pu enfin redémarrer ma folle course.Je n'ai pas eu trop de difficulté sur la deuxième moitié de course et surtout j'ai pensé à mouliner des bras pour maintenir une bonne vitesse après être descendu à 4:44 soit 12,68 km/h .
Philippe avec qui je suis parti, termine en un formidable 1h12 !
Je n'ai pas assez anticipé mon sprint final à 16,8 km/h ce qui fait que j'ai sans doute perdu un peu de temps sur la fin.Je dois remercier le numéro 876 qui m'a servi de lièvre entre le 10 et 13 car je ne le lâchais pas, de même le non-voyant qui courrait avec son accompagnateur à une vitesse de 13 km/h.
Son partenaire n'arrêtait pas de l'encourager et je prenais pour moi tous les bons conseils qu'il prodiguait, cela m'a bien aider à tenir jusqu'à la fin.Verdict final, je visais 1h10 et j'ai terminé en 1h07m55s !
De plus sur les 10 km, je voyais sur mon Garmin un temps extraordinaire de 43m47s j'avais pulvérisé mon record de 10 km en courant un 15 km, "c'est couillu" comme dirait Lilian.
Mon sprint final à 16,8 km/h juste devant le non-voyant guidé par son partenaire
Tous mes potes ont fait des super temps Monique signe un joli 1h17, Victor 1h13, Hervé 58m, Yann 1h05, Nicolas "Bac+10" 1h06, Vincent 1h07, Anne-Gaëlle 1h30, Virginie Inzemoud 1h25, Philippe Fil75 1h12, Gilles 1h17, Nicolas CaptainNemo 1h11, Jacky Lyliom 1h12
Course très satisfaisante donc et de bon augure pour mon prochain semi-marathon de Paris le 6 mars prochain avec tous les copains !
(crédit photos : Xuxu) 
Les splits de ma course :

 

Split	Time	Distance	Avg Pace	01:00:00
Summary	01:07:59	15.28	04:26	vitesse
1	00:04:06	1.00	04:06	14,63
2	00:03:58	1.00	03:58	15,13
3	00:04:11	1.00	04:11	14,34
4	00:04:15	1.00	04:15	14,12
5	00:04:21	1.00	04:21	13,79
6	00:04:28	1.00	04:28	13,43
7	00:04:34	1.00	04:34	13,14
8	00:04:44	1.00	04:44	12,68
9	00:04:34	1.00	04:34	13,14
10	00:04:32	1.00	04:32	13,24
11	00:04:31	1.00	04:31	13,28
12	00:04:44	1.00	04:44	12,68
13	00:04:36	1.00	04:36	13,04
14	00:04:42	1.00	04:42	12,77
15	00:04:33	1.00	04:33	13,19
16	00:03:40	0.28	03:40	16,36

Les résultats sur topchrono.biz

Largo Winch II de Jerome Salle avec Sharon Stone, Tomer Sisley et laurent Terzieff

1198.- La seconde mouture des aventures de l'héritier milliardaire par le réalisateur de Largo Winch (2008) et de Anthony Zimmer (2005) tient presque ses promesses.
La musique d'Alexandre Desplat nous baigne dans la mythologie de la bande dessinée avec son thème récurrent et en pleine jungle birmane au son d'une petite flûte qu'il a lui-même jouée.
Les scènes d'actions sont nombreuses mais montées trop en fouillis, elles donnent plus mal à la tête qu'elles nous permettent d'entrer dans les combats et les courses-poursuites.
C'est moins bien filmé que dans Anthony Zimmer et cela fait un peu Jason Bourne du pauvre.
Les mouvements ne sont pas du tout lisibles.Les points positifs sont la présence de Sharon Stone toujours magnifique à 53 ans notamment dans une scène où elle remet sa robe blanche et croise ses jambes à la Basic Instinct (1992).
Laurent Terzieff le grand acteur nous livre sa dernière interprétation et quel rôle ! La dernière scène est une référence directe à un film de Hitchcock, Sueurs Froides (Vertigo, 1958), elle a un côté décalé involontaire assez comique.
Les seconds rôles sont excellents avec Olivier Bathélémy dans le rôle de l'acolyte et surtout Nicolas Vaude qui joue Gautier le majordome zélé de Largo.
J'ai trouvé la suite moins bien que le premier Largo Winch car cela faisait trop bande dessinée et j'ai été bien ennuyé par le montage désastreux des scènes d'actions hormis celle du combat en chute libre qui a été tournée en conditions réelles.
Elle est un clin d'oeil à la scéne d'ouverture de Moonraker (1979) mais mieux tournée.
En résumé un 7/10 pour Sharon Stone et la scène de la chute libre.
 "Largo Winch II" de Jerome Salle avec Sharon Stone, Tomer Sisley et laurent Terzieff

Sympa aussi la reprise de la chanson de Cat Stevenes "Father and Son" par Puggy au générique de fin de Largo Winch II

paroles et musique de Cat Stevens :

Father
It's not time to make a change,
Just relax, take it easy.
You're still young, that's your fault,
There's so much you have to know.
Find a girl, settle down,
If you want you can marry.
Look at me, I am old, but I'm happy.

I was once like you are now, and I know that it's not easy,
To be calm when you've found something going on.
But take your time, think a lot,
Why, think of everything you've got.
For you will still be here tomorrow, but your dreams may not.

Son
How can I try to explain, when I do he turns away again.
It's always been the same, same old story.
From the moment I could talk I was ordered to listen.
Now there's a way and I know that I have to go away.
I know I have to go. 

Father
It's not time to make a change,
Just sit down, take it slowly.
You're still young, that's your fault,
There's so much you have to go through.
Find a girl, settle down,
if you want you can marry.
Look at me, I am old, but I'm happy.

Son
All the times that I cried, keeping all the things I knew inside,
It's hard, but it's harder to ignore it.
If they were right, I'd agree, but it's them you know not me.
Now there's a way and I know that I have to go away.
I know I have to go.

TRON L'Heritage de Joseph Kosinski avec Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde

1197.- J'ai attendu ce film 29 ans après avoir découvert émerveillé le monde des programmes conscients de TRON l'original en 1982 de Steven Lisberger.
A l'époque, on touchait du doigt la technologie et les plus rîches ou chanceux étaient dotés d'un magnétoscope bétamax, d'une télé couleur et plus tard d'un minitel qui permettait d'accéder à l'annuaire électronique.
La révolution numérique était en marche et TRON m'avait bien plu avec ses questions métaphysiques et ses programmes doués de conscience pour qui les concepteurs i.e. les programmateurs étaient des Dieux.
Les images de synthèse étaient superbes et je repassais plus tard en boucle la fameuse séquence avec les motos-lumière qui est devenu un classique dans l'animation par ordinateur.
Près de trois décennies plus tard, je retrouvais donc avec plaisir le même univers réactualisé mais la technologie nous a bien rattrapé et nous n'avons plus cet immense décalage entre la fiction et la réalité qui faisait tout son charme. Les images sont sublimes surtout quand on regarde la séance en 3D car les images dans le monde réel ont été volontairement tournées en cinéma classique et on accède à la magie du relief lorsque l'on est dans la Grille, l'équivalent de la Matrice des frères Wachowski.
L'histoire est tout autant métaphysique avec les algorithmes génétiques et autres déplacements quantiques, mais elle s'essouffle rapidement et on a beau avoir les plus beaux effets spéciaux de la Terre entière, sans un bon scénario le film n'est qu'un énorme vacuum destiné à être consommé avec un paquet de popcorn sur les genoux.
Le plus bel effet spécial c'est la présence d'Olivia Wilde absolument craquante dans le rôle de Quorra le programme dissident qui aide les Flynn à s'enfuir de la Grille.
Ce qui est impressionnant également est la performance de Jeff Bridges qui se donne la réplique à lui-même dans une version années 80. L'acteur de 52 ans a été rajeuni en images de synthèse et si on ne le sait pas, on voit que ce n'est pas naturel mais on ne s'en douterait presque pas. Le prochain pas de cette phénoménale prouesse serait de faire jouer des acteurs disparus avec des comédiens de maintenant comme Marylin Monroe ou Elvis Presley.
La bande originale du film composée par Daft Punk est une pièce maîtresse à elle-seule et elle rend bien hommage à la musique originelle composée par Wendy Carlos qui avait signé les partitions de Shining (1980) et d'Orange Mécanique (1972).
En principe la vérité sort de la bouche des enfants mais hier soir elle est sortie de celle de mon papounet qui s'est écrié immédiatement en sortant de la séance : "Pas terrible !". Bien résumé Papa.
Ma note 7/10 pour les effets spéciaux, l'impact visuel et Olivia Wilde.
A noter l'apparition fugace de Cilian Murphy en rejeton de Dillinger le méchant de la première histoire et la présence de Bruce Boxleitner qui semble étonnament jeune et très bien conservé pour son âge.

"TRON L'Héritage" de Joseph Kosinski avec Jeff Bridges, Garrett Hedlund et Olivia Wilde 

Resultats des Foulees de Vincennes 2011

1196.- J'ai couru les Foulées de Vincennes ce dimanche. J'avais arrêté l'entrainement après les 43 km courus en un jour mardi dernier et le footing de récupération avec William le long des quais de Seine le lendemain soir. J'aime bien cette ambiance, quand j'arrive sur la place de la Mairie de Vincennes, les tentes sont montées, le présentateur fait ses annonces dans le micro et tout autour les coureurs s'agitent et commencent à échauffer. Il est 9h25 et la course démarre à 10h45.
Je récupère mon dossard dans une salle annexe, le temps de me préparer en fixant la puce sur la chaussure et le dossard sur mon maillot vert fluo des Enfants du Mékong, je ressors prendre l'air direction les marches où nous nous sommes donnés rendez-vous avec les copains du Nike Running Club. Je croise Alain Legrand la fameuse moustache la plus rapide de Paris que je connaisse qui court avec un gamin en me lançant "tu as vu ? j'entraine la relève !"
Un tour aux commodités et je rejoins la joyeuse troupe des gazelles de Marrakech : Hodha et les soeurs Jouot Sandrine et Cécile. Tout le monde est là : Alessandro, Running Guy, Jean-Pierre Run Reporter Run Giorgi et même Folly Teko que je rencontre pour la première fois en chair et en running. Tout le monde porte des Nike, j'ai choisi de courir en AdiZéro aujourd'hui pour dire adios à mon précédent record de la distance, 45'09'' qui date d'il y deux semaines.
Je retrouve Philippe du groupe OVS avec qui je cours le samedi matin à la sortie d'Emilie à Montsouris et mes potes Gérald et Victor avec qui j'ai l'habitude de faire des courses depuis plusieurs années. Xuoan n'est pas là car il estime qu'un dix kilomètres, ce n'est que pour les enfants.
Bientôt le départ et je m'échauffe avec Phil et Vic autour de la mairie et un peu dans le bois de Vincennes qui est juste à côté. Quelques accélérations à 18-20 km/h pour faire monter le palpitant et je suis prêt à fouler le bitumes avec mes chaussures ultra-légères qui ont permis à Haile Gebreselassie de battre son record du monde au marathon en 2h03m59s à Berlin en 2008.
Elles font 210 gr la chaussure mais je m'y sens moins confortable que dans les Asics Gel DS-Racer 8 avec lesquelles j'ai battu mon record des 20 km de Paris en octobre.
Muni d'un gel Aptonia Energy avec lequel je compte terminer les 10 kilos sans coup de mou, je me place sur la grille de départ parmi les anonymes du sas bleu alors que mes potes sont en vert car ils se sont inscrits sur des références de 46-45 minutes. Pour ma part, j'avais indiqué ma "vieille" marque du RuninLyon de 49'17''.
Comme il y a deux semaines dans le XIVème arrondissement de Paris, la course consiste en une boucle de 5 km à faire deux fois et quel plaisir, c'est roulant et plat voire en descente avec un mini-faux plat montant à la fin de la boucle au retour devant la mairie de Vincennes.
Je me fraye difficilement un chemin dans la cohue du début et je suis un groupe de dissidents qui s'extirpe de la mélée et attaque par le trottoir de gauche, nous sommes à 4:43 sur le premier kilomètre soit un poussif 12,72 km/h petite attaque pour commencer. Je poursuis les deuxième et troisième kilomètres à 4:30 et 4:14 soit 13,33 puis 14,17 km/h.
Ensuite je n'ai pas arrêté de décliner entre les km 4 et 7 en passant de 13,53 à 12,85 km/h je sentais le coup de mou arriver comme aux 10 km du 14ème j'ai donc avalé mon gel Aptonia spécial coup de fouet dans le 7ème km en prévision de l'envolée des trois derniers. L'effet a été rapide, j'ai senti le moral revenir et tous ceux que je suivais devant moi commençaient à faiblir quand j'ai pris le meilleur de moi-même et ai pu les remonter pour les dépasser un par un à la vitesse de 13,89 km/h au huitième kilomètre. A ce moment je me sentais vraiment bien mais j'ai hésité à me lâcher plus pour aller jusqu'à l'essoufflement car j'avais peur de me perdre et de ne pouvoir tenir le rythme.
Je me suis donc économisé jusqu'à la fin en accélérant sur les derniers 100 m à 18,2 km/h.
Conclusion : je bats mon précédent record de 14 secondes, je passe sous la barre fatidique des 45 minutes avec un 44'55'' (temps officiel) qui me prouve que la perf réalisée il y a quinze jours n'était pas qu'un simple accident mais je suis déçu car j'ai clairement l'impression de m'être économisé et de ne pas avoir donné la pleine mesure compte tenu du fait que le parcours était très roulant et propice à un super temps contrairement au 14ème où il y avait deux faux plats montants.
En bref, je suis content mais réaliste et surtout conscient qu'il y a un travail important de soutien à réaliser pour aller encore plus vite et plus longtemps.
La prochaine course ce sera dimanche prochain aux Foulées Charentonnaises, cette fois sur 15 km que j'espère boucler en 1h10. Yalaaahhh ! 
Bravo aux copains qui ont très bien couru : Cécile en 51' , Sandrine en 1h01', Hodha en 57' après avoir arrêté complètement pendant trois semaines, Roberto en 40'39'', Guy et Jean-Pierre qui ont battu leur record respectif en 38'34'' et 38'16'' soit 15,68 km/h en moyenne quand même, Philippe en 47', Victor en 48', Monique en 50' et Gérald en 47' le même temps que l'année dernière avec dix kilos en plus chapeau.
Pour finir je remercie Folly Teko que j'ai croisé pour la première fois en live et qui m'a donné un coup de boost supplémentaire en me donnant une tape sur l'épaule dans les derniers 200 m en me souriant gentiment, c'est m'a fait chaud au coeur et m'a bien revigoré pour la fin, merci man !
Résumé de la course sur mon Garmin. 
Comparatif de la vitesse 10 km du 14ème et Foulées de Vincennes : J'avais bien plus la pêche en janvier qu'en février !
Résultats des Foulées de Vincennes sur TopChrono.biz