1087.- C'est fait, j'ai enfin participé à mon tout premier barcamp. J'ai eu la chance d'en avoir deux pour le prix d'un : le Coworking et le Community Management organisé par Luc Legay et Christophe Ducamp d'une part et les Femmes Entrepreneurs monté par Sophie Januel et Hayat Outahar d'autre part. Qu'est ce qu'un barcamp ? un concept issu du web 2.0 et de la communauté Open Source avec en tête de pont les Explorateurs du Web. Il s'agit de faire se rencontrer des professionnels autour de sujets fédérateurs et leur permettre de faire un échange d'expérience et pourquoi pas de jeter les bases d'une future collaboration ou entraide. La règle de base est "aucun spectateur, tous participants !" . Après une collation offerte par les filles, les organisateurs ont exposé le déroulé de la journée de travail. Chaque participant doit inscrire sur un post-it de couleur les trois tags qui le caractérisent en relation avec les thématiques du jour. A partir de ces idées, des ateliers sont définis en direct en regroupant les personnes par intérêt convergent : "Comment démarrer son activité, démarches et difficultés rencontrées", "coworking", "community manager quel métier ?", "Comment développer et animer un réseau", etc. Les ateliers sont assez courts et permettent à chacun d'exposer son point de vue sur une problématique. Une restitution est ensuite faite en séance plénière ce qui favorise la communication transverse. J'ai glané des idées ici et là car mon objectif était de trouver des leviers pour faire lever les yeux de leurs écrans et faire sortir les gens pour aller voir les spectacles des one-man de mes potes. A ce propos, Sophie Lepert ex-LaFraise et future Community Manager de FriendsClear m'a donné pas mal d'idées que je vais exploiter dans les mois à venir. Je n'ai pas pu rester jusqu'à la fin mais avec les nouvelles technologies et surtout un netbook, on peut retransmettre une conférence en direct sur UStream, ainsi j'ai pu suivre la fin du Barcamp grâce à l'initiative de Fadila Brahimi. Merci aux organisateurs et vivement le prochain Barcamp ! Toutes les photos sont sur Flickr.
1086.- Les distributeurs ont de curieuses façons de donner les titres français aux films américains. Up in the Air avec George Clooney est devenu In the Air, The Date Night est devenu Crazy Night et The Hangover est devenu Very Bad Trip ! Très subtil de remplacer un titre anglais qui comprend un anglicisme - l'expression "up in the air" signifie que l'on n'est pas fixe dans sa vie, un peu tête en l'air, "Date Night" signifie la nuit du rendez-vous amoureux et "hangover" décrit l'état après une bonne nuit de cuite - par un titre anglais plus compréhensible par un public frenchie élevé au McDo et Nike. Là ils ont fait fort avec Prince of Persia : The Sand of Time en faisant la traduction à moitié. Je trouve que cela sonne pas mal aussi Prince de Perse : Les Sables du Temps, peut-être que les distributeurs avaient peur que le public perde la référence au jeu vidéo ! On nous prend vraiment pour des imbéciles. Cette lourde parenthèse étant fermée, parlons un peu du film du réalisateur de Harry Potter et la Coupe de Feu que j'avais bien aimé, de Donnie Brasco et bien sûr de Quatre Mariages et un Enterrement. La musique de Harry Gregson-Williams fait bien conte des mille et une nuits, la photographie signée John Seale est belle ainsi que les paysages, les cités perses sont magnifiques et les cascadeurs font des prouesses étonnantes, de vrais yamakasis en plein parkour. Cela change quand même du jeu original sur Atari créé par Jordan Mechner :
Il y a une chose qui m'a chagriné, c'est la manière de filmer les combats de façon trop serrée. On y perd en lisibilité et on est un peu perdu sans voir précisément qui frappe qui et quel coup est feinté ou évité. C'est brouillon. Le duo amoureux crève l'écran. Le personnage du commerçant véreux Sheik Amar joué par Alfred Molina apporte heureusement un peu de légèreté à ce divertissement qui se prend parfois un peu trop au sérieux. Les cascades sont bien faites mais les scènes de bataille manquent de réalisme. Les personnages des Hassansins, tueurs à la solde du Roi de Perse qui deviendront ensuite les Assassins, sont inquiétants à souhait et on aimerait mieux connaître ce peuple spécialisé dans les meurtres sophistiqués. L'histoire est pas mal car à aucun moment je n'ai vu les ficelles, tout était possible et on ne s'est pas ennuyé alors que ce film est quand même tiré à la base d'un jeu vidéo. Il manque un souffle épique qu'il y avait dans Troie, Gladiator ou même parfois Pirates des Caraïbes et des des batailles un peu plus sanglantes ainsi qu'une meilleure façon de filmer les combats bien chorégraphiés. A voir en grand écran, une fois car plus cela serait vraiment de la perte de (sable du) temps.
"Prince of Persia : Les Sables du Temps" de Mike Newell avec Jake Gyllenhaal, Ben Kingsley et Gemma Arterton
1085.- Communiqué de presse. NASTY inaugure les ateliers d’artistes du 14e . Les Journées portes ouvertes des ateliers d’artistes du 14e, se déroulent les 29 et 30 mai. Invité spécial : Nasty, qui réalisera un happening. 150 ateliers ouverts au public : Avec plus de 150 participants, les Journées portes ouvertes des ateliers du 14e constituent la plus importante manifestation de ce genre à Paris. Durant deux jours, peintres, sculpteurs, photographes, artisans d’art ouvrent les portes de leur atelier pour accueillir le public dans l’intimité de leur lieu de création. Les ateliers se concentrent dans le quartier Montparnasse, toujours haut lieu de la création, autour du parc Montsouris et dans le quartier Pernety. Nasty, performance graffiti art : l 'artiste urbain reconnu pour ses supports uniques reconstituera un mur de 30M2 a partir de Lunablock : legos géants créés par la marque Lunatic Construction, avec laquelle il s'était associé lors de sa dernière exposition a la Galerie Bailly Contemporain, en Septembre 2009. Il réalisera dessus une immense fresque sur le thème des droits de l'homme. Une occasion unique de présenter le Graffiti Art sous un angle résolument urbain et original : _La fresque sera ensuite exposée à l'intérieur de la Mairie pour une durée de 2 mois. _Un atelier pédagogique permettra aux enfants de reproduire la fresque de l'artiste et de les sensibiliser au droits de l’homme a travers une technique ludique et une approche originale.
Un grand marché de la création : Les amateurs pourront aussi faire un tour (et pourquoi pas, céder à un coup de cœur et repartir avec une toile ou une sculpture) sur le marché de la création où plus de 70 artistes peintres, sculpteurs, artisans d’art et photographes exposent. Journées portes ouvertes des ateliers d’artistes du 14e : Samedi 29 mai de 14h30 à 20h ; dimanche 30 mai de 11h à 19h. Nombreux ateliers accessibles aux personnes handicapées. Happening de Nasty : Parvis de la mairie du 14e. Vendredi 28 mai de 11h à 18h, samedi 29 et dimanche 30 mai, de 15h à 17h. Marché de la création : Boulevard Edgard Quinet, dimanche de 11 à 19h. Programme complet sur www.mairie14.paris.fr Contacts presse : Cyrille Boitel. Mairie du 14e : 01 53 90 67 17 - [email protected] Galerie Bailly Contemporain (Nasty) : 01 42 60 36 47 -
Nasty sur Arte dans "L'Art et la Manière"
1084.- Ou le réalisateur génial de Alien a essayé de faire mieux que le Prince des Voleurs de Kevin Reynolds avec Kevin Costner. On reprend l'équipe de Gladiator , sauf Hans Zimmer et on recommence. C'est long mais c'est beau, la forêt de Sherwood est belle tout comme la musique et les comédiens. Mark Strong le méchant de Sherlock Holmes est un bel enfoiré d'Anglais vendu à la solde des français Philippe Le Bel / Jonathan Zaccaï et Adhémar / Denis Ménochet qui jouait Monsieur LaPadite dans Inglourious Basterds de Tarentino et qui reprend le rôle du messager puisque Tomer Sisley semble-t'il ne l'a pas senti assez étoffé pour lui. C'est donc l'histoire de Robin des Bois avant qu'il ne devienne précisément le prince des voleurs puisqu'on le voit guerroyer en France aux côtés du Roi Arthur. Il n'est pas noble comme dans la version d'Errol Flynn mais juste archer. Le scénario astucieux fait qu'il se fait passer pour tel - pas Guillaume - et qu'il gagne l'amour de Lady Marianne jouée par Cate Blanchett. Normal c'est Russel Crowe le What Else ? du film d'action. Heureusement, il a perdu son bide de Mensonges d'Etat et Jeux de Pouvoirs, deux films où l'on avait du mal à reconnaître la superbe de Maximus tellement il était caché sous les cheveux longs ou les big mic. Il est très fort à l'arc mais pas comme Kevin Costner et là où il nous ébouriffe le plus c'est quand même lorsqu'il vient à bout de ses puissants ennemis français à l'aide ... d'un marteau. Oui un marteau qui n'est pas le mjolnir, le marteau de Thor, mais un simple marteau qu'il tient à cheval y compris sur l'affiche du film. Pour ajouter au ridicule, la scène de débarquement finale ressemble au début de Il faut sauver le Soldat Ryan, je ne sais pas si c'est fait exprès mais c'est original en tout cas. Le Roi Jean est presque gentil, heureusement qu'il se rebiffe et montre son vrai visage de lâche. Au final, encore un Robin des Bois au niveau de Patrick Bergin et Uma Thurman et bien au-dessous de Kevin Costner et Mary Elizabeth Mastrantonio avec la fabuleuse chanson de Bryan Adams.
"Robin des Bois" de Ridley Scott avec Russel Crowe, Cate Blanchett
1083.- Cette année, je fais la marche de la route vers Saint Jacques de Compostelle avec mon ami Laurent qui la suit par tronçon depuis plusieurs années. Pont de L'Hospital de Orbigo Parti depuis Vézelay, il est arrivé jusqu'à Leon en Espagne l'année passée et c'est donc notre point de départ pour cette dernière ligne droite. Partis mardi soir par un train de nuit pris en Gare d'Austerlitz, nous profitons d'une cabine couchettes privative avec service d'étage comme à l'hôtel, luxe qui va bien nous changer de la rigueur qui nous attend sur les dizaines de kilomètres à venir. Doux confort de la cabine couchette Mercredi à 8h03 nous embarquons dans un second train depuis Vallodolid bien au Sud pour remonter jusqu'à Leon. Laurent me remet l'indispensable Credencial, le livret du pélerin à faire tamponner à chaque étape et qui permet de bénéficier de l'hospitalité des gites. De plus il permettra de justifier de l'itinéraire parcouru et de recevoir la Compostela correspondant à au moins cent derniers kilomètres réalisés à pied en bicyclette ou à cheval. Rafraichissements offerts par un bon samaritain C'est assez éprouvant de marcher sept à huit heures par jour et faire trente-cinq kilomètres en moyenne. Le Camino de Santiago comme ils disent en Espagne est assez bien balisé surtout dans les villages où l'on trouve des flèches jaunes tous les deux mètres alors qu'en pleine nature, le doute est parfois présent pour aller à droite ou à gauche lors d'un embranchement. Heureusement certains peregrinos ont pris soin de laisser des flèches en pierres pour nous indiquer la direction. On croise des pélerins moins rapides, on se fait dépasser par des bicyclettes et on se dit à chaque fois "Ola ! Buen Camino !" avec un sourire franc et courtois. Escale à l'Hospital del Orbigo C'est assez convivial en fait. On rencontre à chaque étape des finlandais, des suédois, des allemands, des autrichiens, des français, des suisses, des espagnols et même un breton parti de Quimper ! on échange nos impressions, on partage nos souvenirs, chaque village traversé et chaque tampon apposé est reçu comme une gratification. On se satisfait de peu et on apprend à ne porter que l'indispensable. C'est rageant de devoir porter des affaires inutiles comme des vêtements que je n'ai pas enfilé ou des accessoires que je n'ai pas beaucoup utilisé. On apprend par ses échecs également. Je peux facilement recharger mon iphone à chaque auberge car nous avons des pécés mis à notre disposition, ainsi qu'une cuisine équipée où nous faisons cuire nos repas. Arrivée à Rabanal del Camino Avec Laurent, nous avons surtout mangé des pâtes et des fruits pour compenser la perte quotidienne de nos 7.300 calories. La première portion Leon - Orbigo était moyenne avec un passage le long de la nationale N120 à côté des voitures et des camions. Après notre nuit à l'Abergue de l'Hospital del Orbigo - 5€ pour les pélerins -, c'était plus agréable avec des beaux paysages de plaines et de montagnes. La Cathédrale de Leon Entre 100.000 et 200.000 pélerins demandent la compostela chaque année et le Camino Francès, le chemin de l'Espagne du nord que nous empruntons a été dessiné lors des Xème et XIème siècles, suite à la découverte en l'an 800 du tombeau de l'apôtre Jacques, premier apôtre martyr de la chrétienté. Depuis la France, il y a quatre voies qui mènent à Saint Jacques : Vézelay, le Puy-en-Velay, Arles et Tours. Laurent le guide spirituel du voyage Les pélerins rapportaient une coquille maximus pectens pour preuve de leur voyage, sur notre route on a donc croisé de nombreux marcheurs avec leur coquille attachée au sac à dos. Le secret d'une marche réussie, c'est de la crème solaire, de la crème pour les ampoules, de bonnes chaussures et des chaussettes de marche et surtout un sac à dos bien préparé. Je m'en rappellerai pour fin août où nous retournerons terminer notre voyage de Ponferrada vers Santiago ! La Cruz de Ferro, la Croix de Fer (1470 m) où chaque pélerin dépose une pierre qu'il a ramené de chez lui Toutes les photos sont sur flickr.
Bande-annonce de "Saint Jacques ... La Mecque" de Coline Serreau
1082.- La dernière réalisation d'Antoine Fuqa après notamment les bons Training Day avec Denzel Washington et Le Roi Arthur avec Clive Owen aurait pu être fabuleux sur le papier. C'est l'histoire de trois flics du nord de Brooklyn joués par des acteurs d'exception qui vivent des instants cruciaux de leur vie durant une semaine jusqu'à une nuit sanglante où leurs destins croisés va les pousser à se réunir. Cela aurait pu être un très bon thriller car les acteurs sont excellents et l'atmosphère lourde est bien rendue mais l'intrigue ne décolle pas vraiment. On s'ennuie durant tout le film, on ne comprend pas du tout ce qui se passe car les scènes s'enchainent sans réelle cohérence. Dans sa multiple narration d'histoires croisées, le directeur nous perd dans les méandres du récit. Aucune histoire n'est vraiment prenante entre Richard Gere le futur retraité suicidaire, Ethan Hawke le chien fou prêt à voler l'argent de la drogue pour aider sa famille et Don Cheadle l'infiltré qui flirte trop avec le côté obscur. Les scènes d'actions sont bien faites mais nous sortent à peine de notre torpeur dans laquelle le film nous plonge dès le début avec une scène pourtant censé être choc. En conclusion, je déconseille d'y aller ca vous fera des économies pour aller voir L'Amour c'est bien mieux à deux, cucul la praline mais où l'on passe au moins un vrai bon moment.
"L'Elite de Brooklyn" d'Antoine Fuqa avec Richard Gere, Don Cheadle et Ethan Hawke
1081.- Depuis que je suis revenu de Courtenay, j'ai le loisir et le plaisir de pouvoir assister à des avant-premières parisiennes. Ce soir c'était le premier film d'Arnaud Lemort pote de son co-réalisateur et producteur Dominique Farrugia. Sur un scénario de Franck Dubosc, le scénario ne passe pas trois pattes à un canard mais il nous fait passer un très bon moment et cela c'est déjà très bien. Ecrit à la manière d'une pièce comique, les vannes se succèdent aux vannes, les numéros d'acteurs sont tordants et les situations rocambolesques et improbables sont des prétextes à autant de blagues de potaches. Virginie Efira la présentatrice belge est charmante et pétillante comme ses copines Annelise Hesme aperçue dans des petits rôles dans Trois Amis, Hors de Prix qui est enfin au devant de l'affiche, Laurence Arne jamais vue encore au cinéma, Shirley Bousquet de Caméra Café et la jolie Sophie Vouzelaud dans le rôle d'une handicapé sourde et muette qui se trouve être réellement sourde et muette dans la vie. Du côté des garçons, l'ultra-bankable Clovis Cornillac prouve pourquoi il est l'un des plus sympathiques acteurs français actuel qui sait se rendre attachant et Manu Payet l'amuseur-né vu dans le seul registre des comédies, il n'a pas pu être présent à la projection car il jouait au Théâtre Edouard VII avec Audrey Dana et Jean-Pierre Marielle. A noter la participation de Jonathan Lambert bien meilleur dans des rôles de composition que dans son one-man-show L'Homme qui ne dort jamais. Après une rapide présentation des acteurs par le réalisateur Arnaud Lemort, Dominique Farrugia étant blessé en béquille et fauteuil roulant, nous avons passé un bon moment en regardant le film et le côté sympa est que toute l'équipe est restée jusqu'à la fin pour le visionner avec nous en salle pour constater qu'il passait très bien. Il manque un peu d'émotion et de frisson dans cette comédie romantique mais la qualité des vannes et de l'imagination débordante des auteurs nous fait sortir avec un grand sourire et c'est très bien. Toutes les photos de l'avant-première sont sur Flickr.
"L'Amour c'est mieux à Deux" de Arnaud Lemort et Dominique Farrugia avec Clovis Cornillac, Manu Payet et Virginie Efira
1080.- En réalité c'est plutôt Le Point Virgule qui le fait comme tous les ans mais cette année, le petit auteur comique a gagné son slot parmi les dix participants à ce plateau de rêve. C'est assez énorme car L'Olympia est une salle mythique rue des Capucines. J'ai déjà réservé les places, faites-en autant. (Crédit photo : Le Point Virgule) Cela me fera chaud au coeur de voir mon pote Olivier Sauton sur la scène pour nous faire rire le temps d'un sketch, quel plaisir énormissime cela doit être de faire plier L'Olympia avec tant de professionnels venus voir et découvrir les comiques de demain. Bon courage my buddy ! (extrait du site Le Point Virgule) "Le Point Virgule fait L'Olympia" le 8 juin 2010 avec Olivier Sauton, Alex Lutz, Arnaud Cosson, Ben, Claudia, Delphine Mac Carty, Donel Jack’sman, Malik Bentalha, Mathieu Madenian, Olivier de Benoist, Walter, Jérôme Daran
1079.- Après ou plutôt avant le dernier film du vampire de Twilight Robert Pattinson, j'ai vu le troisième long métrage de Julie Delpy. Actrice touche-à-tout parfaitement bilingue, réalisatrice, elle est même musicienne puisqu'elle a composé et dirigé la musique de son film. Elle excelle dans le registre de la femme autoritaire et meurtrière, Elizabeth Bathory nièce d'Etienne Bathory Roi de Pologne bien que Hongrois d'origine. Elle a vécu la plus grande partie de sa vie dans le château de Cachtice dans les Carpathes en Roumanie. Elle est à l'origine du mythe des vampires car elle est soupçonnée d'avoir ordonné le meurtre de centaines de jeunes filles afin de se baigner dans leur sang et conserver sa beauté et sa jeunesse. Son personnage a inspiré de nombreux films, opéras, romans et même des jeux vidéos. La version de Delpy n'est pas aussi spectaculaire que le Dracula de Coppola mais bénéficie d'une solide interprétation avec l'immense William Hurt. On retrouve avec plaisir Daniel Brühl qui jouait Frederick Zoller le héros de guerre allemand d'Inglourious Basterds de Tarentino. Un film à voir certes, mais pas obligatoirement sur grand écran. Vous pouvez attendre sa diffusion sur M6.
"La Comtesse" de Julie Delpy avec William Hurt, Daniel Brühl et Anamaria Marinca
1078.- Le deuxième film d'Allen Coulter après Hollywoodland est un roman à l'eau de rose qui ressemble à une bleuette. J'avais vu la bande annonce et cela ne me semblait que cela mais ce film est terrible. Le twist final est hallucinant et bien qu'il distille des éléments au fur et à mesure de l'intrigue, je m'y attendais mais je l'ai découvert avec effroi et fascination car le réalisateur nous avait bien tous piégés. En arrivant dans la salle, il n'y avait que des midinettes toutes acquises à la plastique du beau Bob Pattinson qui joue Andrew dans la série des Twilight. Il est co-producteur sur le film de Coulter et joue un gentil bad boy qui n'a pas vraiment de souci d'argent. Echappée de son île mystérieuse de Lost, Emilie de Ravin lui donne la réplique dans un rôle pas facile de fille qui vit seule avec son père flic depuis que sa mère a été assassinée. Pierce Brosnan campe le père tout puissant de Pattinson, son flegme et son élégance nous rappelle que le rôle de l'Agent 007 au Service Secret de Sa Majesté lui allait comme un gant. Au final, un bon film qui vaut par sa pirouette finale totalement hallucinante !
"Remember Me" d'Allen Coulter avec Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Chris Cooper et Pierce Brosnan
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"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
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"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
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"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
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"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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