1020.- Depuis Le Seigneur des Anneaux, j'ai toujours plaisir à retrouver le fabuleux Aragorn dans l'interprétation de tous ses rôles dramatiques.
Il nous a épaté en cowboy roi de la gâchette dans Appaloosa, en officier espagnol dans Capitaine Alatriste, en homme de main russe et ambitieux dans Les Promesses de l'Ombre et en patron de bar violent dans A History of Violence. A chaque fois l'acteur apporte de l'épaisseur à ses rôles et joue aussi bien de son regard, de ses gestes que des paroles qu'il prononce. Cela est pertinent car il n'y a pas de long discours philosophique dans ce f ilm qui peut rappeler Seul au Monde avec Tom Hanks sauf que l'île déserte en question est la planète entière dévastée après une catastrophe nucléaire. Le film apparait dans la catégorie "science-fiction" mais on est très loin de Star Trek. On est plus dans l'idée de Mad Max, I am Legend ou Waterworld qui évoquent également la vie quotidienne de survivants après que la population ait été entièrement dévastée. L'ambiance post-apocalyptique est rendue avec l'absence de soleil sur tous les plans bien qu'il fasse jour. L'histoire de cette famille est très triste mais émouvante quand on voit ce qu'un père de famille est capable de faire, de se surpasser pour protéger son fils et d'assurer de sa sécurité.
L'acteur qui joue son fils est parfait, à la fois innocent comme un enfant mais aguerri aux pires difficultés de cette vie au vu des obstacles auxquels ils doivent faire face ensemble. Le film est tiré d'un livre qui a eu le prix Pulitzer 2007 de Cormac McCarthy. Dans sa vision de notre futur, nous les survivants sommes les SDF d'un monde en désolation totale dans lequel l'argent n'a plus aucune valeur. C'est hyper-réaliste car il n'y pas de zombie qui cherche à nous manger mais d'autes hommes qui atteste que l'homme est bien un loup pour l'homme.
Avec la crise actuelle où de plus en plus de monde a des difficultés, où j'ai connu le chômage plusieurs fois, lorsque je vois un SDF dans la rue je ne peux m'empêcher de penser que cela pourrait m'arriver un jour. L'auteur nous dit donc que cela nous arrivera, ce n'est pas très réjouissant mais il faudra faire une réserve de boites de conserves et de nourriture lyophilisée. En bref, j'ai bien aimé cet excellent film qui a différents niveaux de lecture : quoi de plus important à transmettre à son fils de sa propre existence, comment marcher des centaines de kilomètres quand on n'a pas une bonne paire d'Asics, où trouver un bon caddie de supermarché pour transporter sa nourriture et ses habits, pourquoi éviter de manger ses enfants quand on a vraiment faim, ... un film qui nous projette à mille lieues de notre société de consommation.
"La Route" de John Hillcoat avec Viggo Mortensen, Charlize Theron, Guy Pearce et Kodi Smit-McPhee
Il nous a épaté en cowboy roi de la gâchette dans Appaloosa, en officier espagnol dans Capitaine Alatriste, en homme de main russe et ambitieux dans Les Promesses de l'Ombre et en patron de bar violent dans A History of Violence. A chaque fois l'acteur apporte de l'épaisseur à ses rôles et joue aussi bien de son regard, de ses gestes que des paroles qu'il prononce. Cela est pertinent car il n'y a pas de long discours philosophique dans ce f ilm qui peut rappeler Seul au Monde avec Tom Hanks sauf que l'île déserte en question est la planète entière dévastée après une catastrophe nucléaire. Le film apparait dans la catégorie "science-fiction" mais on est très loin de Star Trek. On est plus dans l'idée de Mad Max, I am Legend ou Waterworld qui évoquent également la vie quotidienne de survivants après que la population ait été entièrement dévastée. L'ambiance post-apocalyptique est rendue avec l'absence de soleil sur tous les plans bien qu'il fasse jour. L'histoire de cette famille est très triste mais émouvante quand on voit ce qu'un père de famille est capable de faire, de se surpasser pour protéger son fils et d'assurer de sa sécurité.
L'acteur qui joue son fils est parfait, à la fois innocent comme un enfant mais aguerri aux pires difficultés de cette vie au vu des obstacles auxquels ils doivent faire face ensemble. Le film est tiré d'un livre qui a eu le prix Pulitzer 2007 de Cormac McCarthy. Dans sa vision de notre futur, nous les survivants sommes les SDF d'un monde en désolation totale dans lequel l'argent n'a plus aucune valeur. C'est hyper-réaliste car il n'y pas de zombie qui cherche à nous manger mais d'autes hommes qui atteste que l'homme est bien un loup pour l'homme.
Avec la crise actuelle où de plus en plus de monde a des difficultés, où j'ai connu le chômage plusieurs fois, lorsque je vois un SDF dans la rue je ne peux m'empêcher de penser que cela pourrait m'arriver un jour. L'auteur nous dit donc que cela nous arrivera, ce n'est pas très réjouissant mais il faudra faire une réserve de boites de conserves et de nourriture lyophilisée. En bref, j'ai bien aimé cet excellent film qui a différents niveaux de lecture : quoi de plus important à transmettre à son fils de sa propre existence, comment marcher des centaines de kilomètres quand on n'a pas une bonne paire d'Asics, où trouver un bon caddie de supermarché pour transporter sa nourriture et ses habits, pourquoi éviter de manger ses enfants quand on a vraiment faim, ... un film qui nous projette à mille lieues de notre société de consommation.
"La Route" de John Hillcoat avec Viggo Mortensen, Charlize Theron, Guy Pearce et Kodi Smit-McPhee
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