980.- Samedi soir nous avions tous rendez-vous à Châtillon chez la sémillante Fouzia pour une soirée rock endiablée. La jolie mauresque sait recevoir entre la décoration marocaine, le risotto à tomber et les différentes tartes salées et sucrées. Tout le cours Sauton ou presque était présent et nous nous sommes bien éclatés grâce à un jeu de société fort sympathique, Times Up où le principe est de faire deviner à son équipe des noms de personnages célèbres d'abord par une description libre, puis au second tour par un seul mot et au final par un mime. L'ambiance était folle et heureusement qu'il n'y avait pas de voisins au-dessous puisque nous avons fait un peu de bruit jusqu'à pas d'heure. Au retour, j'ai pris un taxi à la Porte d'italie car la bella Sophie a fait le tour des popotes mais quelle arnaque. Comme j'habite au Centre, une course doit me faire 9€ à tout casser où que l'on soit dans Paris, le mien a fait des tours et des détours pas possible et n'arrêtait pas de parler alors que j'étais embrumé dans les vapeurs d'alcool que j'avais absorbé. Sympa les taxis, heureusement qu'ils ne sont pas tous comme cela. Quoiqu'il en soit, un grand merci à Fouzia pour cette superbe soirée réussie. Les photos de la fiesta rock sont sur Flickr.
979.- La saga Destination Finale est issue de la même équipe de fous furieux qui ont réinventé le fim d'horreur américain en apportant un souffle nouveau avec la série des Saw. Dans cet épisode ce n'est pas le très doué James Wong qui s'y colle à la réalisation mais c'est tout comme. Avec Sandrine, nous l'avons vu en Grand Rex puisqu'il passe en grand large, écran panoramique en numérique et surtout en 3D. La semaine dernière nous avions revu Là-Haut en 3D, les films en relief deviennent à la mode et ce film de tueur en série où la Mort elle-même est le coupable nous fait entrer de plain-pied dans l'action avec cette superbe nouvelle technologie. On rigole plus qu'on a peur pour les anti-héros qui tentent en vain de se débattre contre leur inéluctable destin. Le film est nul mais en bonne compagnie on passe toujours un bon moment et la 3D est vraiment géniale et beaucoup mieux exploitée que dans Là-Haut. Je parie que George Lucas va nous ressortir des Star Wars version 3D pour bien relancer le filon de sa célèbre saga. Ma Note ¶ (pour les effets spéciaux et la 3D vraiment réussis)
978.- Derrière ce titre de film d'horreur se cache une sympathique comédie romantique à l'américaine avec happy end à la fin que tout le monde attend. Fort heureusement il est à mille lieues du méga-cul-cul-la-praline The Hollidays avec Cameron Diaz, Kate Winslet et Jack Black. Le début est punchy et le personnage de Mike Chadwick est génialement subversif interprété avec brio par un Léonidas roi des 300 Spartes revenu à la civilisation, Katherine Heigl la petite soeur alien de Roswell a bien grandi et joue formidablement bien la comédie. On s'amuse bien pendant les trois quart du film et la fin reste conventionnelle limite ennuyeuse et gâche malheureuse son excellente amorce. La trame de départ était pourtant pas mal, c'est un remake de Hitch à l'envers où le love coach conseille une femme pour conquérir l'homme de ses rêves et chez Gerard Butler on retrouve des mimiques de Mel Gibson. Je n'ai pas été emballé mais ma voisine de droite portait un string tellement peu discret que je ne peux m'empêcher de penser à cette séance avec un certain émoi. Ma Note ¶
"L'Abominable Vérité" de Robert Luketic avec Katherine Heigl, Gerard Butler et Bree Turner
977.- Il est des journées qui restent gravées dans sa mémoire et ce 29 août sera à marquer d'une pierre blanche car mes très chers Céline et Nicolas se sont unis pour le meilleur et pour le rire à la mairie de Charenton-le-Pont. Ils l'ont fait, ils ont sauté le pas et c'est fantastique. Céline, c'est grâce à ce blogounet inZeSentier que j'ai rencontré le DrButterfly en 2006, elle tenait elle-même un journal sur sa vie à Baltimore et j'ai immédiatement accroché sur cette personnalité attachante et sa gentillesse infinie. Déjà douze ans que nous vivons des aventures extraordinaires depuis que j'ai rencontré Nicolas "Bac+10" Guillaume alors qu'il était consultant et moi technicien à la hotline informatique. Aujourd'hui c'est merveilleux car ils ont une Eloïse magnifique, une belle maison du bonheur et un mariage célébré de manière fugace mais chargée en émotion. Le Premier Adjoint au Maire de Charenton, M. Gicquel qui officiait a prononcé deux fois mon nom sans faire d'erreur et m'a conforté dans ma position d'instigateur d cette union et je n'ai eu qu'un mot à déclarer : "Présent !".
Je serai toujours là pour vous également pour le meilleur et pour le rire, je vous aime. Le carnet de bal est sur Flickr.
976.- Les copains de FriendsClear continuent leur conquête des médias avec le passage dans l'émission Télématin de William Leymergie le 30 août 2009 à 7h10.
Bravo les copains, vous êtes trop télégéniques. En sus du reportage présenté par la charmante Aurélia Bloch, l'article sur le site de France2 apporte des informations complémentaires.
975.- Le monde post-apocalyptique très sombre de Numéro 9 est issue de l'imagination fertile de Shane Acker qui a d'abord réalisé un court-métrage d'animation. Tim Burton touché par son travail et son univers proche de ses films a produit son long métrage avec Timur Bekmambetov le talentueux réalisateur de Wanted et des fameux Nightwatch et Daywatch. On retrouve Dany Elfman à la partition comme dans toutes les productions de Tim Burton. J'ai trouvé le film très sombre bien qu'esthétiquement très abouti. Les décors sont grandioses, l'animation des personnages et le placement des caméras est bien pensé. Ce film n'est pas à réserver à un public enfant même si c'est de l'animation. Ma note ¶
"Numéro 9" de Shane Acker avec Jennifer Connely et Elijah Wood
974.- A l'origine le film devait s'intituler Inglorious Bastards mais ce titre ayant déjà été pris par un film de série B italien dans les années 70, Quentin Tarentino a dû modifier l'orthographe en conservant le phonème et donc l'esprit de son commando de salopards ou de bâtards d'origine, les Inglorious Basterds. Ceci dit en préambule, je ne peux que saluer le génie créatif de Quentin Tarentino. Loin de nous délivrer un énième film de guerre sur la Seconde Guerre Mondiale avec effets spéciaux à la Stephen Sommers ou de baston de série B dans le style Roberto Rodriguez, il signe avec ce chef d'oeuvre et déjà film-culte une véritable tragédie en cinq actes comme au théâtre. On navigue en plein Britannicus de Racine ou Andromaque. La bande-annonce est trompeuse car elle fait penser à un film d'action. J'avais un peu peur d'un film verbeux comme Kill Bill 2 que je n'avais pas aimé contrairement au premier, où l'on assisterait à des numéros d'acteurs mais là, j'ai été conquis. Il n'y a pas de baisse de rythme au niveau de l'histoire et de la tension dramatique. Tous les acteurs sont éclatants et ont chacun leur tour leur moment de grâce. Parmi ceux-là, Mélanie Laurent est juste touchante et fait ressentir dans son regard et son attitude toute la profondeur de son personnage marqué et Christoph Waltz campe un nazi que l'on aime détester et qui pourtant nous fait pleurer de rire dans son numéro de cabotinage de dandy chasseur de juifs pour lequel il a eu un prix d'interprétation à Cannes quand même. On retrouve l'inoubliable Daniel Brühl de Goodbye Lenin! qui fait vraiment gentil dans son rôle de nazi héros national, Eli Roth réalisateur du terrible Hostel, Michael Fassbender qui m'avait fait avoir peur pour lui dans Eden Lake avec Kelly Reilly, Till Schweiger dont les traits teutons l'ont cantonné pendant longtemps aux rôles de méchants comme dans le Roi Arthur d'Antoine Fuqa ou Lara Croft et le Berceau de la Vie. Brad Pitt est à l'affiche mais fort heureusement tout le film ne parle pas que de lui. J'ai beaucoup aimé ce bon mais trop rare moment de cinéma. A la fin de la projection, les autres spectateurs ne s'y sont pas trompés car nous avons tous applaudi dès le générique après 2h28 et cinq chapitres qui ont paru très courts. Attention, si vous pouvez le voir de préférence en VO car dans le film compte tenu des nombreux acteurs européens, ça parle beaucoup le français, l'anglais, l'allemand et même l'italien. Ma Note ¶¶¶¶
"Inglorious Basterds" de Quentin Tarentino avec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Diane Kruger, Eli Roth, Michael Fassbender
973.- Le titre original est Staten Island du nom de l'île située au sud de Manhattan et qui constitue la cinquième circonscription de New York avec Manhattan, Brooklyn, Le Queens et Le Bronx. Il a été renommé pour une meilleure exploitation en France car il est beaucoup moins connu que les autres de ce côté de l'Atlantique. Construit en trois parties bien distinctes, Little New York est un film à tiroir ou un puzzle où les pièces s'assemblent lorsque l'on suit le point de vue des trois protagonistes. La définition des personnages est très originale car ce sont des types de caractères que l'on n'a pas l'habitude de voir dans un film de mafia : un boucher et un nettoyeur de fosses septiques. Le film est un peu lent à démarrer, j'ai moi-même décroché au début car je ne suivais pas trop la finalité du propos, heureusement lorsque Ethan Hawke est passé au premier plan, j'ai été plus accroché. Seymour Cassel joue superbement bien alors qu'il n'a aucune parole à dire pendant tout le film. Un bon film de mafieux original et qui se laisse voir avec plaisir. Ma note ¶
"Little New York" de James De Monaco avec Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, Seymour Cassel
972.- j'étais parti voir ce film pour voir l'actrice dont j'avais apprécié la performance dans Un Couple Presque Parfait avec David Bottet en ayant lu ici et là qu'il s'agissait d'un "LOL en moins bien". J'ai été agréablement surpris alors qu'il n'est diffusé que sur deux salles à Paris à peine trois semaines après sa sortie. Il n'a pas rencontré le succès de LOL évidemment car ce dernier était calibré pour cartonner. J'ai beaucoup aimé le film du réalisateur qui nous avait offert Irène (2002) avec Cécile de France et On va s'aimer (2006) que j'avais également apprécié. Loin de s'embarquer dans des vannes faciles ou dans un film de potache amusant mais sans saveur, Ivan Calbérac nous raconte avec une juste sensibilité et une profonde émotion l'histoire de cette famille décomposée à partir du jour du divorce des parents. Mathilde Seigner est égale à elle-même en plus sensible dans son rôle de maman et Bernard Campan prouve une fois de plus que les Inconnus sont individuellement de formidables acteurs. Les enfants sont formidables dont la petite Bertille Chabert qui joue admirablement bien sur plusieurs registres. On n'est pas dans les amourettes de jeunes mais bien dans une histoire autrement plus ancrée dans la réalité. Le scénario est imprévisible mais bien construit et pour une fois, ce n'est pas tout à fait une happy end à l'américaine. C'est crédible, souvent touchant et là je dis bravo. Ma Note ¶¶
971.- Stephen Sommers est le réalisateur inventif de films intimistes comme La Momie et Le Retour de la Momie, Van Helsing. Loin de réaliser un navet dans la veine de Street Fighter alors qu'il aurait pu facilement tomber dedans quand on considère le ratage total de Van Helsing, Sommers réussit à rendre le passage du statut de jouet à héros de guerre des jouets Hasbro avec un certain panache. Au passage, il place ses acteurs qui lui ont apporté la gloire dans des passages fugaces : Arnold Vosloo et Brendan Fraser. Cela se laisse suivre sans déplaisir, l'histoire se tient, les effets spéciaux sont époustouflants et surtout il y a une très belle scène d'action qui se déroule à Paris et se solde par un moment un peu dur pour les Parisiens. Un bon divertissement pop corn décérébré mais cela fait du bien parfois pour bien apprécier l'été avec une très bonne composition de Christopher Ecclestone dans le rôle de McCullen, le dandy anglais et très méchant de service. Ma note ¶¶
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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