966.- Après Brüno, j'ai poursuivi ma soirée ciné en allant voir le dernier film de Tony Scott avec John Travolta et Denzel Washington dont c'est la quatrième collaboration avec le réalisateur de Top Gun, après USS Alabama, Man on Fire et Déjà Vu que j'avais adoré. C'est une redite d'un film de 1974 que je n'ai pas vu et il y a pas mal de références dit-on. J'ai passé un bon moment car avec Denzel et Travolta on est sûr de ne pas s'ennuyer. C'est efficace, bien rythmé mais cela ne laisse pas un souvenir impérissable et j'ai trouvé le film bien inférieur à Déjà Vu avec le même duo acteur-réalisateur avec une bonne musique toutefois de Harry Gregson-Williams qui colle parfaitement à l'action. Ma cote : ¶
965.- Avec ce nouveau personnage haut en couleurs, je m'attendais à une suite de Borat par l'extravagant SBC. Sans tomber dans la redite, il arrive à aller encore plus loin sur le thème de la bêtise humaine. Dans ce film (?), le fantasque Brüno Gehard - prononcer Gay-hard - a décidé de se moquer ouvertement du milieu de la mode en nous racontant les turpitudes d'un présentateur autrichien, fashion victime et homosexuel de surcroît comme il se doit. Pour réussir la performance de se rajeunir puisque le héros (?) a 19 ans, il a pris le parti de s'épiler entièrement. La performance d'acteur est époustouflante et il se passe toujours quelque chose dans la vie de cet extraterrestre que l'on suit dans tous ses déplacements et dans sa quête de célébrité. C'est choquant, c'est cru puisqu'il expose hardiment des scènes et SM homo et d'échangisme, le moment le plus fort étant celui où il joue du twirling avec sa bite. Dans la salle cela riait énormément et les nombreuses folles présentes gloussaient de plaisir, les jeunes femmes faisaient un "ohhh !" bien coquin qui était une invitation à un after bien sympathique. J'ai trouvé le film choquant et servant bien son propos mais je n'aurais pas payé 10€ pour aller voir ce documentaire qui pourrait très bien passer sur Arte. A noter le générique de fin qui m'a fait bien chaud au coeur avec des guests-stars de folie qui participent au clip de Brüno pour aider une cause humanitaire. Ma cote : ¶
964.- Grâce à mon ami François que j'avais revu au Théâtre du Popul'air ce mardi, j'ai pu enfin découvrir Baptiste Lecaplain au Théâtre Le Temple ce vendredi. J'en avais beaucoup entendu parler notamment par Dominic le Bé, organisateur du festival de théâtre comique "Top in Humour" à Chartres qui a une certaine renommée dans le milieu. Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années, comme le disait Corneille et cela s'applique parfaitement au jeune artiste de 24 printemps qui a une présence incroyable. Il jouait au Bout rond avant, là où jouait Séverine Broussy dans Q du Plaisir et il a bien su gérer l'espace de la scène du Temple large et peu profonde. Dès les cinq premières minutes, on est captivé, il bouge, il sourit et sort ses vannes avec son phrasé si particulier que l'on pourrait déjà commencer à l'imiter, ce qui est l'apanage des talents sûrs. Il a son propre personnage, son propre style, il arrive à renouveler le genre du one-man et apporter un souffle nouveau. Ce ne sont pas les vannes d'un génie littéraire qui sont à se tordre par-terre, mais bien l'interprétation qu'il en fait. Baptiste a un côté potache du gamin un peu farfelu mais le résumer à cela serait bien mal apprécier le travail du comédien qui exploite son sens comique naturel pour se fondre instantanément dans chaque personnage de son show. On a pu échanger quelques mots à la fin de la représentation et je l'ai remercié pour la façon dont il se moque des Pierre-Marc. Avec François on se rendait compte de son potentiel car il attrape chaque phrase, chaque situation et arrive spontanément à déclencher le rire. Comme il passait en dernier, il a pu nous régaler de 1h15 de show qui m'a semblé durer 45 minutes. Bravo Baptiste et bonne continuation
963.- Quand on voit le dernier film de Bruno Baretto sur le destin croisés de deux gamins des favelas de Rio de Janeiro au Brésil, on ne peut s'empêcher de penser à La Cité de Dieu de Fernando Mereilles et Katia Lund qui était visuellement très fort. Ce film basé sur un fait réel qui a défrayé la chronique, la prise en otage d'un bus par un jeune homme, n'axe pas son discours sur l'événement médiatique mais tout ce qui s'est passé avant et l'enchainement des actions qui ont abouti à l'inéluctable. C'est très bien réalisé, l'histoire est bonne et bien servie par des acteurs non professionnels, ce qui ajoute en plus au réalisme des situations. On a un sentiment de malaise lorsque l'on pense qu'il y a toujours des enfants qui vivent dans de telles conditions dans les pays en développement. L'immersion est totale et démontre qu'il ne faut pas se fier aux apparences et que la frontière entre le bien et le mal est bien ténue. J'ai bien aimé ce film vu au cinéma Le Balzac sur les Champs Elysées avec Maxime. Ma cote : ¶¶ "Rio, Ligne 174" de Bruno Barreto
962.- En entrant dans la salle étoilée du Rex, je savais que je n'allais pas être déçu même si j'ai vu ce film d'animation en français. Le doublage est excellent avec Gérard Lanvin (Manny), Elie Semoun (Sid), Vincent Cassel (Diego), Christophe Dechavanne et Emmanuel Curtil (Buck). Je n'ai malheureusement pas eu droit à la projection en 3D car la salle n'était pas équipée pour. Malgré l'absence de la 3D, l'histoire se suffit amplement à elle-même. C'est drôle tout le temps, les personnages sont attachants et Buck le chasseur de dinosaures est réjouissant en roublard et vieux briscard du jurassique. J'ai passé un très bon moment. Ma cote : ¶¶
961.- Depuis début juillet, j'ai commencé les cours de théâtre avec Olivier Sauton, il est épatant. Nous ne sommes pas nombreux, une dizaine tout au plus mais l'alchimie fonctionne bien entre les différents caractères et chaque jeudi soir est toujours plein d'enseignement même si l'on ne passe qu'une vingtaine de minutes sur les planches. Le prof joue tout l'été au Point Virgule les dimanche, lundi et mardi à 21h15 c'est pourquoi il dispense ses cours le jeudi au 22 rue des Epinettes. Si vous souhaitez venir, il est préférable de contacter au préalable pour l'avertir de votre venue sur [email protected] . Loin des habituels exercices de respiration et d'écoute de son corps dispensé dans les autres formations plus classiques, nous travaillons directement sur la matière que sont les textes classiques et les intentions. Pour l'instant je n'ai pas le trac mais cela viendra sans doute avec le talent. Il m'a donné à joué des scènes de La Crise de Coline Serreau, de La Vieille Dame qui marchait dans la mer et cette semaine, jendosserai le costume de Dom Juan face à mon ami Fouad des Zactoux qui interprètera Sganarelle son serviteur dans l'Acte III Scène 1. Parmi les grands moments et les belles rencontres du cours, je citerai Grégory qui jouait Arnolphe une scène époustouflante de L'Ecole des Femmes de Molière face à Ptit Bigorneau et Clémence dans Andromaque plus vraie que nature, du vrai travail d'artiste-interprète. "Cours de théâtre Olivier Sauton" les jeudis au 22, rue des Epinettes 75017 Paris métro Guy Môquet ou Brochant
960.- Mais qui est donc ce mystérieux Prince de Sang Mêlé et que fait-il à Dirty Harry ? Vous le découvrirez dans un peu moins de 2h30. Si la réalisation est luxueuse et classique, il manque de l'action et il y a trop peu de scènes par rapport aux très belles réussites de Chris Colombus et d'Alfonso Cuaron. David Yates ne nous avait déjà pas convaincu avec l'Ordre du Phénix, il confirme son statut de non-potterisable dans ce téléfilm excessivement cher dans laquelle l'aventure ne décolle jamais vraiment. Le spectateur ne s'ennuie pas, les personnages ont du relief mais cela manque de matière et d'intrigue, en clair il ne se passe rien. Il n'y a pas le côté que j'aimais bien, l'enquête qu'il faut résoudre et l'illumination à la fin lorsque l'on revoit toutes les scènes clés depuis le début pour voir tous les indices qui étaient semés. Autrement, la petite Ginnie interprétée par Bonnie Wright a grandi et est très jolie, Ron-Rupert Grint fait moins ahuri et Harry-Daniel Radcliffe vraiment petit par rapport à ses camarades, mais c'est ce côté que j'apprécie aussi. On n'a besoin d'avoir la taille mannequin body-buildé pour avoir le premier rôle. Parmi les autres acteurs, on a plaisir à revoir Michael Gambon dans le rôle d'Albus Dumbledore le plus grand sorcier de tous les temps qui se trouve être homosexuel, belle trouvaille Miss JK Rowling, Alan Rickman dans celui du toujours sombre Severus Rogue qui lui sied parfaitement et Jim Broadbent, vu récemment dans Indy 4,Coeur d'Encre, Hot Fuzz et Sweeney Todd, dans celui du nouveau professeur de potions Horace Slughorn qui a un rôle crucial dans cet épisode. Grosse déception pour ce chapitre qui ne restera qu'un volume de transition sans plus et qui bénéficiera mécaniquement d'une bonne audience, espérons qu'ils auront changé de réal pour les deux derniers épisodes de la saga. Ma cote : ¶
959.- Notre garden party a eu lieu à Charenton chez Céline et Nicolas dans leur havre de paix. Les maîtres de maison nous ont reçu sur leur belle terrasse en teck et nous étions une quinzaine à profiter des beaux rayons de l'été. Les salades de pâtes de Françoise, louise, ppC et Lolo nous ont comblé ainsi que les délicieuses brochettes de porc, de boeuf, les saucisses et les merguez, le tout accompagné d'un pur vin d'Espagne au sang de taureau. La princesse Eloïse a fait deux ou trois apparitions très remarquées pour prendre son biberon. Le prince Léonard, fils de Maître Laurent était également présent et nous a fait profiter de son caractère joyeux. Je l'ai porté lors de la promenade qui suivait le barbecue grand luxe avec couverts en argent et assiettes de porcelaine, avec 18 kilos il pèse son poids le petit bonhomme de 2 ans et demi. L'appartement des BAC+10 est très bien situé car à Villejuif ou dans la rue de Tocqueville, il n'y avait pas vraiment d'espace vert où se promener alors qu'ils sont aujourdhui à trois minutes du bois de Vincennes, près de la pagode et des lacs. Merci à nos chers hôtes pour leur accueil dans leur home sweet home, ce fut un après-midi très tranquille et plaisant. Toutes les photos sont sur flickr.
958.- Deuxième jour de ce week-end du 14 juillet exceptionnel et deuxième date de U2 en France, c'était géant. Et oui, je suis un bon client mais j'ai été une fois de plus transporté. De plus avec ma biloute frisée, on était placés encore plus près de la scène en rang 8 du bloc H1 (pas N1). (Crédit photo : Christophe T. alias Cricrii de Chambéry) A côté de nous, un couple sympathique de Péruviens de Paris avec qui on n'a pas arrêté de rigoler, cela changeait des Allemands de la veille qui étaient plutôt froids, mais j'ai l'habitude maintenant avec les Teutons. J'ai pu prendre des vidéos et cette fois, désolé pour mes fans je n'ai pas chanté, réservant mes vocalises pour ma douche le matin et le soir. Que dire de plus à part le fait que j'ai failli aller en pelouse, mais j'ai réussi à troquer ma place pelouse contre deux Carrés OR que j'ai occupées avec Mlle Sandrine. Merci à Cédric d'avoir fait le bodyguard de Gaëlle et Sylvie. L'énormité du concert de U2 tient également à l'équipement pour la première fois sur scène d'un écran à 360° transformable des sociétés Barco et XL Video. Les concepteurs des spectacles de U2 Willie Williams et Mark Fisher l'ont imaginé et la société Barco et son génial ingénieur Chuck Hoberman ont transformé cette folle vision en réalité. L'écran est constitué au total de 500.000 diodes électroluminescentes, les LED, montées sur une structure transformable faite d'alvéoles pour une surface de projection totale de 24x16 mètres de diamètre et qui change de forme dans toutes les directions. Merci à Bono et ses acolytes mais c'est vrai que les discours moralisateurs sont un peu cul-cul la praline. Je ne viens pas pour cela, je profite du mega-show et du bon son du plus grand groupe de rock du monde. Vivement leur retour, après 2001, 2005 et 2009, pour la tournée 2013. Les photos du 12 juillet sont sur Flickr.
U2 - With or Without You, Paris Stade de France 12 juillet 2009
957.- Ce week-end, mes deux soirées sont occupées avec Paul Hewson, The Edge, Adam Clayton et Larry Mullen Jr qui jouent au Stade de France à guichet fermés. Après un Pho avalé dans Paris XIIIème avec le frérot Bao, nous sommes arrivés à 20h à Saint Denis. Je trouvais naze les spectateurs qui allaient voir le show avec les vieux tee-shirt de la tournée Vertigo 2005 qu'ils avaient ressortis pour l'occasion. Nous sommes en 2009, il faut des tee-shirts de la tournée 360°. Nous avons fait la tournée des vendeurs de hot-dogs et de bière dont les enceintes jouaient tous les tubes des quatre irlandais et il n'y avait plus personne au guichet, l'entrée s'est faite en éclair. Je me suis précipité vers le stand des tee-shirts. L'attente était très longue, cela n'avancait pas et pour cause puisqu'ils n'étaient que trois à servir les dizaines de fans qui attendaient pour un tee-shirt à 35€, une casquette, un mug ou un pins à l'effigie du groupe. J'ai pris deux tee-shirts, un Stade de France et un noir et orange de la tournée plus une casquette pour mon frérot qu'il pourra porter fièrement à l'escalade. Nous avons rejoint ensuite nos places dans le Carré Or en bloc G8 rang 16, sur la partie Est du Stade donc à droite de la scène. Le décor était cosmique, c'était une station spatiale prête à décoller vers ISS avec laquelle les membres du groupe ont eu une liaison virtuelle. En attendant le groupe, nous voyons déjà les infirmiers arriver car une jeune femme s'est évanouie, juste avant le début. Elle n'aura vu juste la première partie, c'est un peu dommage quand même. Et puis à 21h11 la musique d'ambiance s'arrête, le groupe arrive avec en tête Larry Mullen Jr qui court et se met à ses batteries. C'est parti pour Breathe et 2h15 de folie U2. A la fin de Desire, Bono en profite pour faire un hommage à Michael Jackson. Comme d'habitude il distille son message politique en faveur de la paix en présentant un discours de Desmond Tutu. Les tubes s'enchaînent ainsi que les titres du dernier album que personnellement j'ai trouvé moins réussi que All That You Can't Leave Behind en 2000 ou Vertigo en 2005 quoique j'ai préféré l'intro guitare de No Line On The Horizon par rapport à l'album et j'ai adoré le moment de Magnificent qui a mis le feu au Stade de France. Superbe concert pour lequel j'ai dépensé suffisamment d'argent pour en faire perdre son dentier à mon banquier.
U2 - I still haven't found what I'm Looking for, Paris 11 juillet 2009
Les photos sont sur Flickr. La setlist du concert :
01. Breathe
02. No Line On The Horizon
03. Get On Your Boots
04. Magnificent
05. Beautiful Day / Blackbird (Snippet)
06. I Still Haven’t Found What I’m Looking For / Movin’ On Up (Snippet)
07. Desire / Billie Jean (Snippet) / Don’t Stop ’Til You Get Enough (Snippet)
08. In A Little While
ISS-Link
09. Unknown Caller
10. The Unforgettable Fire
11. City Of Blinding Lights
12. Vertigo
13. I’ll Go Crazy If I Don’t Go Crazy Tonight (Remix Version)
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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