inZeSentier

Vends place U2 pour le concert du 12 juillet 2009 au Stade de France

956.- Je me retrouve avec une place U2 à céder en pelouse pour le mythique concert de U2 au Stade de France ce dimanche 12 juillet avec Kaiser Chiefs en première partie.  Le premier qui me contacte a gagné, c'est 61,80 € la place prix coûtant.

Public Ennemies de Michael Mann avec Johnny Depp

955.- Le rôle de Johnny Dillinger sied fort bien à Johnny Depp sur qui le temps n'a pas d'emprise.
Marion Cotillard joue Billie Frechette avec un accent américain plus vrai que nature, merci la coach.
Le film est long et ennuyeux, il ne se passe pas grand chose. C'est un film de gangsters attendu : ils dévalisent des banques, ils sont en cavale, ils affrontent les forces de l'Ordre à la carabine. Le face-à-face entre Johnny et Christian Bale n'est pas aussi haletant que celui entre De Niro et Al Pacino dans Heat. Michael Mann a beau être un fabuleux réalisateur, je n'ai pas ressenti la sensation viscérale de Collatéral ou la tension dramatique de Miami Vice. On pense aux Incorruptibles de Brian de Palma mais il n'y a pas de scénario et encore moins le lyrisme fou de cette vision romancée de la vie d'Eliott Ness-Kevin Costner. En revanche, la reconstitution d'époque est très bien et le décalage est total avec le style reportage accentué par l'usage de la caméra numérique. Le public n'est pas simple spectateur d'une histoire qui s'est déroulée au siècle dernier, il est présent sur la scène comme si tout se passait en direct. En cela, le film arrive à exprimer un réalisme saisissant. Autrement je n'ai pas trouvé le film topissime.
Ma cote : ¶

"Public Ennemies" de Michael Mann avec Johnny Depp, Billy Crudup, Christian Bale et Marion Cotillard

ARLO voit la Vie en Drole au Theatre Popul'air du Reinitas

954.- Après avoir failli changer de nom pour adopter le patronyme de Faustin sur scène, François redevient tout simplement ARLO pour son retour sur la scène du Théâtre Popul'air du Reinitas.  Je l'avais vu il y a deux ans aux Planches du Canal chez Jean-Luc Boni et le moins que l'on puisse dire, il ne m'avait pas convaincu, ni mes camarades venus avec moi pour découvrir un formidable talent.
Ce mardi, j'ai découvert Cendrillon ou plus exactement un talent extraordinaire. Au-delà du texte qui reste sensiblement le même dans le style et dans l'esprit, François a fait un énorme bond en avant dans l'interprétation. J'avais des hallucinations, je voyais carrément François-Xavier Demaison sur scène.
Il est beau, il est agile, il pose des situations pour mieux en jouer ensuite en endossant plusieurs personnages toujours plus loufoques les uns que les autres : un pingouin coincé au milieu de ses potes, une Wonder Woman accroc du shopping, un directeur de marketing en pleine séance de brainstorming, cela n'arrête pas.
Plutôt calme et réservé d'ordinaire comme peut l'être Skalp, il se lâche complètement sur scène dans un délire de gags visuels portés par une succession de vannes à la Stand Up.
Je l'ai vivement félicité à la fin de ses 55 minutes explosives pour sa prestation tonitruante, quelle transformation et j'ai eu le privilège d'être présenté à l'artisan de cette transformation, le comique Francisco e Cunha qui joue actuellement à la Main d'Or tous les mardis et qui a également ouvert son propre cours de théâtre.
pour finir, nous avons pris un sympathique pot tous ensemble en compagnie de Sandra Bellin qui était passée à La Providence dans son one-woman, de JB qui donne des cours avec Francisco, de Christian Cébéji et d'un couple fort sympathique.
J'étais content de venir à cette grande première de François après un an et trois mois d'absence mais ô que cela valait le coup, j'y retourne le 21 juillet et ce sera encore bien meilleur. Bravo mon françois ! Tu vas casser la baraque.
"ARLO voit la Vie en Drôle" de François, mise en scène de Francisco e Cunha au Théâtre Popul'air du Reinitas

Stage de Theatre Sauton 2009 a Cabartbey

953.- Je reviens de mon premier stage de théâtre, fatigué mais ravi et comblé de cette aventure extraordinaire. Plus qu'un simple week-end d'étude sur l'art de jouer, c'est une expérience sociologique comme dirait mon ami Nicolas.
J'en avais tellement entendu du bien de ce stage de théâtre que j'étais intrigué et curieux de voir de quoi il en retournait de mes propres yeux.
Tout ce que je voulais, c'était rencontrer de nouvelles têtes et découvrir des personnalités, j'ai été comblé au-delà de mes attentes. Parmi les belles rencontres :
- Sophie : la jolie charentonnaise qui nous a véhiculé de Paris à Barbey et a délivré une prestation tout en douceur qui contrastait avec le jeu loufoque de Michel dans La Jeune Fille sur le Pont de Patrice Leconte,

- George : le timide et gentil informaticien a su progresser et monter sur scène pour la dernière impro finale et a paru vraiment à l'aise au fur et à mesure de ses différents passages devant un public impressionnant de parfaits inconnus
- Cécile : la prof volontaire qui avait la lourde tâche de tenir tête à Maro dans la scène de la dispute de La Crise en reprenant le rôle de Michèle Laroque
- Maro : ma pote dont je ne connaissais pas du tout les qualités d'interprète et qui nous a ébloui dans un extrait de Ruy Blas de près d'un quart d'heure avec des changements de ton, une occupation de l'espace et une conviction tels qu'Olivier l'a affilié à la famille de Bob l'Eponge,
- Agnès : prête à tout lâcher dès le début du stage et qui a fait une scène impressionnante de maîtrise face à mon ami Cyrille dans un extrait des Caprices de Marianne de Musset
- Hélène : le Ptit Bigorneau qui nous a transporté au cinéma dans sa scène de Céline Voyage au Bout de la Nuit, terrible son pouvoir évocateur, on était avec elle dans la chambre d'hôtel new-yorkaise,
 
- Marjolaine et Sandrine : respectivement Louis XIII et Bellegarde dans un monologue du monarque où Marjo a réussi le tour de force de faire oublier son apparence frêle et fragile pour laisser transparaitre une certaine prestance et une autorité toute royales
- Jean-Paul : le lillois qui a écrit jadis son propre one-man-show et qui a montré un naturel bluffant et une aisance de comique très sympathique. Grâce à lui, j'ai compris comment je devais jouer ma propre fable de La Fontaine, le Mal Marié.
Malheureusement je n'avais pas réussi à apprendre la fable pour la délivrer à l'auditoire mais in extremis et poussé par l'émulation ambiance, j'ai pu apprendre les quelques répliques de La Vieille qui marchait sur la Mer que m'avait passé Olivier.
J'ai eu un tel plaisir à monter sur les planches avec Nawel que j'ai décidé de poursuivre l'aventure théâtrale au cours Sauton tous les jeudis de l'été en compagnie des bizuths Sophie et Cédric.
Comme professeurs de théâtre nous avons eu Olivier Sauton et Stéphane Peyran, formidable acteur de la Compagnie de la Chimère, que j'avais vu dans L'Ingénu de Voltaire et les Fourberies de Scapin où il endossait le costume de Sylvestre le serviteur. Les deux styles d'enseignement sont proches mais la différence essentielle entre les deux tient au fait que Stéphane laisse le stagiaire jouer sa scène en entier et fait toutes les remarques qu'il juge utiles seulement à la fin alors qu'Olivier interrompt quasiment dans les premiers vers lorsqu'il trouve que l'intention n'est pas bonne ou que le contresens est flagrant. Nous avons tous énormément appris. Le rythme était soutenu car cela n'arrêtait pas avec une première séance vendredi soir de présentation des protagonistes jusqu'à 2h du matin, deux cours de trois heures le samedi et pareil le dimanche. Ce fut bref et intense, nous avons appris à tous nous connaitre bien au-delà du superficiel week-end de farniente entre copains que l'on aurait pu passer dans le cadre aussi enchanteur que bucolique de Cabartbey. Mina et Jean-Luc les gérants nous ont gâtés et accueillis comme des "amis" et on n'avait pas du tout l'impression d'avoir été des clients, cela fait chaud au coeur, à l'âme et un tel moment restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Merci Olivier, merci camarades stagiaires, nous vivons des aventures extraordinaires.
Les photos sont sur Flickr.

Very Bad Trip de Todd Phillips avec Bradley Cooper et Ed Helms

952.- Todd Phillips est un habitué des comédies potaches avec Road Trip et Starsky et Hutch notamment et il réalise un  petit bijou des familles avec The Hangover curieusement traduit en français par Very Bad Trip.
Le titre est une référence directe à Very Bad Things (1999) avec Christian Slater où un enterrement de vie de garçon  tournait très mal. Ici l'idée de départ est reprise mais la narration très astucieuse passe justement sur la soirée  d'EVG elle-même et décrit le lendemain de la cuite universelle, où tout le monde se demande sur quelle planète il a  attéri. Sous forme d'une enquête policière, les protagonistes reconstruisent la soirée loufoque qu'ils ont passés  puisqu'ils ne se souviennent plus de rien. C'est très bien fait et le générique final explique pas mal de  sous-entendus égrénés durant toute l'histoire. Le seul défaut c'est que c'est un peu court, 1h30, mais on se régale  du début à la fin. Les spectateurs présents étaient pliés en quatre et ont applaudi à la fin de l'histoire tellement  ils avaient passé un bon moment. Parmi les acteurs, on reconnaitra Zach Galifianakis délirant dans son rôle de  marginal alors qu'il campait un médecin légiste timide et réservé dans Tru Calling Compte à rebours, la jolie  Heather Graham de L'Espion qui m'a tirée et Bradley Cooper alial Will Tippin de la série Alias. Excellent moment.
Ma cote : ¶¶¶
"Very bad Trip" de  Todd Phillips avec  Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis et Heather Graham