808.- Nous étions 20.000 à courir ce dimanche matin aux couleurs des Antilles à l'honneur cette année, du Pont d'Iéna au Bois de Boulogne en passant par la Porte d'Auteuil. Le temps était clément et les kilomètres s'enchainaient plutôt bien au rythme des chaussures de running battant avec un bruit sourd contre les chaussées goudronnées de Paris. Cela n'a pas été sans mal mais je suis content d'y être arrivé. Ayant raté son rendez-vous à l'arrêt de bus de l'Avenue de la Bourdonnais, Jean-No m'attendait en queue de file sur le côté gauche. Il imprima dès les premiers mètres de la course un rythme d'enfer très au-dessus de celui que nous suivons pendant nos entrainements dominicaux aux Buttes Chaumont. Après le KM4, j'entendis un "on verra après pour le ravitaillement" alors qu'il me disait en réalité "va au fond à gauche !"
Ceci ajouté au "Vas-y avance, je gère et te suivrai !", j'ai lâché la bride et ai foncé à toute berzingue pour nous tirer le plus vite possible.
Pendant les 8 premiers kilomètres, j'arrivais à aller plus vite que la vitesse moyenne du peloton et à dépasser régulièrement les concurrents doucement mais sûrement. Au bout de 54 minutes, je passais les 10 premiers kilomètres, je n'entendais plus Jean-Noël derrière moi et il ne me restait plus que la moitié à effectuer.
J'avais fait l'impasse sur les deux premiers ravitaillements des KM5 et KM10. Je m'élançais à l'assaut de la fin du parcours mais commençais à perdre de ma superbe.Le souffle allait, les muscles aussi mais j'avais de bonnes ampoules aux pieds qui me faisaient mal et un point de côté commençait à se faire sentir.
Au KM14, la tendance s'inversait largement et tous les coureurs me dépassaient, je tentais de faire bonne figure en adaptant mon rythme sans perdre trop de terrain.
Les 4 kilomètres suivants furent terribles avec les descentes et les montées dans les tunnels le long des quais. Le temps était magnifique, les gambettes des joggueuses joliment fuselées également.
Au KM18, alors que nous avions tourné du Quai des Tuileries au Quai Anatole France, je mis mes écouteurs et lança la musique.
Waouh, c'était ROCKY et la musique me porta, me transporta et je regagnais quelques places jusqu'à la fin où je voyais pointer les boudins rouges de la ligne d'arrivée avec le plus grand plaisir.
Cela fait plaisir quand ça s'arrête ! Je suis content, j'ai battu mon record personnel de 5 minutes mais mon frérot Bao a pulvérisé le sien (le même) ... de 15 minutes, soit 1h40m10s ! Chapeau frérot ;o)
Vivement les prochaines courses, youpieMon temps : 1h50m04s
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