798.- La deuxième superproduction du neveu de Christian Perrin va faire un carton. Elle en a tous les ingrédients : des comédiens en vue (Gérard, Clovis et Kad), de beaux décors, une superbe musique, une jolie révélation, un scénario gentil et un message d'espoir un peu cul-cul-la-praline si on se retrousse tous les manches, on arrivera à faire quelque chose de nos vies". C'est de l'ultra-naif trop gentil à mon goût. Comme film sur la même période, j'ai par exemple préféré Blak Book de Paul Basic Instinct Verhoeven et dans le genre film de cabaret, j'ai adoré Cotton Club. Le choix du chef opérateur de Clint Eastwood, Tom Stern en directeur de la photo, assure une image et des couleurs d'une qualité sublimée.
L'actrice est très belle et quelle voix, elle est déjà attirée par les sirènes d'Hollywood, elle est promise à une belle carrière. Bernard-Pierre Donnadieu campe un méchant crédible et Julien Courbey tire son épingle du jeu dans celui de son porte-flingue en adoration devant son boss. Ce qui m'a d'abord frappé c'est l'ambiance très années 30 que le réalisateur a su mettre en scène à coup de détails multiples, de figurants et de recherches que l'on devine minutieuses. J'ai trouvé le film moyen, il tente de nous faire tirer la larmichette sans vraiment y parvenir, témoin les deux histoires d'amour entre Pigoil et son fils et entre Douce et Milou, je ne suis pas entré dedans malgré les larmes de crocodile versées par ces acteurs de talent.
"Faubourg 36" de Christophe Barratier avec Nora Arnezeder, Gérard Jugnot, Clovis Cornillac et Kad Merad
797.- Cela fait 10 ans que les fans de films de genre attendait une telle affiche, les deux stars du film romantique à l'écran et le moins que l'on puisse dire est que cela déménage.
On n'est pas déçu du voyage vers la Chine pleine de clichés : des immortels, le roi des singes, de la fourberie et surtout des scènes de combat vertigineuses et bien filmées. Le réalisateur est un poids lourd de Hollywood puisqu'il s'agit de Rob Minkoff qui avait co-réalisé Le Roi Lion avec Roger Allers en 1994. Pour une fois heureusement, il n'y pas la sempiternelle Michelle Yeoh mais elle est avantageusement remplacée par Yifei Liu.
Le scénario est simpliste mais j'ai passé un bon moment car les images sont belles et l'ensemble se tient bien avec un soupçon de Kung Fu Panda et un zeste d'aventure de La Momie 3 sans tomber dans le catalogue des dernières productions de Stephen La Momie Sommers. Ce qui reste impressionnant est la vitesse d'exécution des deux papys Jackie (54 ans) et Jet (45 ans). Lors de leur combat, le réalisateur leur a demandé d'aller moins vite car la caméra n'arrivait pas à capter tous leurs mouvements ! "Le Royaume Interdit" de Rob Minkoff avec Jackie Chan et Jet Li
796.- Pour une fois que la télé-réalité ne nous fabrique pas des people strass et paillettes qui vont se lancer dans une éphémère carrière de mannequin, d'acteur de film d'action ou bien tout simplement des people invités à des soirées d'inauguration de boîtes ou d'ouverture pour le dernier magasin Louis Vuitton.
Non, j'ai bien apprécié le Koh Lanta de cette année et son vainqueur, la pétillante Christelle de Bordeaux aussi belle, gentille que déterminée.
Petit pincement au coeur également car elle est flic comme mon gentil beau-frère, ancien CRS passé par un commissariat et aujourd'hui à la BAC. Avec 100.000 euros qui amélioreront bien son quotidien pour des projets somme toute simples et réalistes, l'achat d'un appart et des cadeaux à sa famille retrouvée, elle est retournée poursuivre sa carrière dans un corps d'Etat dont on entend peu parler mais qui fait tellement pour notre bien-être quotidien. Mon beauf le dit souvent "Dans la police, on n'est pas bien payé mais on a du temps ..." et on a du coeur comme je l'ai souvent constaté. Bravo Christelle et tous mes voeux de bonheur pour la suite !
795.- Mon pote Stef s'est acheté un nouveau jouet : un scooter Roadsign 125 GT.
Livré samedi et encore en rodage, il m'a fait faire une ballade de Simplon à Sentier par des chemins sineux du Square Clignancourt, en passant par la Porte de Saint Ouen et en revenant par le Boulevard Ornano et Magenta sur la rue de Maubeuge. Il faisait froid, j'étais en costard avec mon poulet rôti à 4€ cuit selon les rites islamiques, très bon d'ailleurs avec des capellini sauce bolognaise de chez Panzani. Quel pilote le Stef ! Même pas peur le giao à l'arrière, j'étais plutôt confiant car il maîtrise bien la bête, l'itinéraire peut-être un peu moins ;o) Paris, ah Paris by night le ciel dégagé en deux roues, c'est quand même bien agréable !
La pensée du jour :
Je peux sourire, mais c'est très extérieur, Mon rire moqueur, un rien ne désarme, Si vous sondiez mon coeur tout baigné de larmes, Vous verseriez avec moi un pleur.
794.- Mes camarades comédiens les Z'actoux sont au Théâtre de Laurette pour leur show épatant qui mèle le burlesque à la parodie de toutes les séries, jeux vidéos et bandes dessinés qui ont bercé notre enfance.
Avec talent , ils se sont essayé à la parodie de blockbusters comme 300 et le résultat est quasiment à la hauteur de l'original. Les Z'actoux ce sont six comédiens de Toulouse qui sont montés à la capitale et font tout ensemble, de l'écriture à la mise en scène en passant par les cascades, le montage vidéo et parfois même la mise en musique.
Epatant les effets que l'on peut obtenir avec trois fois rien. Ils ont énormément de talent, d'imagination et sont d'une inspiration créatrice assez remarquable. Le spectacle est une bouffée d'air pur dans notre monde pollué par les subprimes, crise de l'immobilier, d'inflation galopante et de récession économique.
5 comédien(nes) et un DJ dans un spectacle nourri de cartoons, de cinéma et de bandes dessinées. Libérez le burlesque, libérez l'absurde, libérez la folie et libérez-vous pour venir voir la troupe des Zactoux. "Le rire peut-être une chose extrêmement puissante. C'est que parfois dans la vie, c'est la seule arme qu'il nous reste..." Roger Rabbit "Les Z'actoux" au Théâtre de Laurette les dimanches et jeudi à 19h / 21h30 selon les jours, mise en scène d'Eric Antoine avec Chantal, Sonia, Fouad, Mortimer, Nicolas et François le DJ
793.- Lundi soir c'était la mise en boite de Pliés en 4 pour France 4, produit par Christophe Meilland avec Audrey, Vanessa Fery, Pascal Brau, Zeu Dogs, Majid, David Bostelli, Arsène, Marco et Olivier Sauton.
Le tournage se déroule comme un marathon, sans discontinuer de 19h à minuit, les comiques se succèdent avec une qualité inégale et le tout est remonté pour faire plusieurs émissions présentées par Cyril Hanouna.
Olive m'a fait faire un tour dans la loge avec tous les techniciens, maquilleuses et artistes, pour goûter à la bonne ambiance des coulisses.
Avec Hélène ils ont réussi l'exploit de repartir en moto avec un costume, deux sacs et une jupe. Il faisait très chaud à l'intérieur et Christophe le jeune producteur trentenaire nous a distribué des bouteilles d'eau bien agréables. Je ne connaissais pas la plupart des artistes sauf Yann Stotz dont j'avais entendu parlé et que j'avais croisé dans la rue de Trévise ou à Avignon avec Hélène et Olivier mais que je n'avais jamais vu sur scène. J'ai bien rigolé sur Zeu Dogs et David Bostelli, il a vraiment de la pêche ce gars. Il a l'air sympa mais c'est vrai qu'en coulisses avec les seins qui tombent très légèrement ca fait nettement moins glamour. Depuis Avignon, je n'avais jamais revu le Sauton sur scène, ça fait plaisir de le revoir dans le rôle du macho
et sa mère.
Si le premier titre a remporté un vif succès des hommes et des filles qui le houlaient, le premier a fait sourire, la plupart n'ayant manifestement pas compris la chute. D'autant qu'au beau milieu du sketch, la musique a démarré sans raison et le micro d'Olive s'est barré, on le comprenait à moitié. Mais bon, ça va il est toujours aussi précis et se révèle un vrai orfèvre du rire car certains artistes vus cette soirée donnent plus dans le style cartoon visuel que dans l'écriture des textes. C'est pas mal finalement d'alterner tous les genres. Par-contre la princesse-animatrice d'Audrey avait un poil de temps mort par-ci par-là et les rires avaient du mal à fuser alors que la salle était bien chaude au propre comme au figuré. Dommage car elle est plutôt mimi. Merci Olive pour cette belle soirée qui fait du bien par où ça passe et à mercredi, sauf s'il y a La Ligue, le Championnat, la Champion's League ;o) (Crédits Photos : BO Production, Floriane Vanuxeem)
792.- Une excellente surprise que cette parodie réussie des films de James Bond et de Mission Impossible.
Steve Carrel n'a rien du visage élastique et foldingue de Jim Carrey mais pourtant il arrive à nous faire bien rire avec son humour pince-sans-rire. Témoin ma sympathique voisine de fauteuil de gauche fort bien dotée qui n'arrêtait pas de s'agripper tellement elle s'amusait aux multiples facéties et gags du film. Bien loin d'un film à la Zucker, Abraham et Zucker, auteurs des Y'a t'il un Flic... ou Y'a t'il un Pilote..., qui a donné naissance à un genre, la parodie de blockbusters avec des gags toutes les 10 secondes et un niveau plutôt ras des pâquerettes, ce remake de la série créée par Mel Brooks et Buck Henry avec l'inoubliable Don Adams dans le rôle-titre, est une vraie réussite. Les effets spéciaux sont soignés, les seconds rôles sont épatants avec James Caan en Président des Etats-unis, Terence Stamp en Siegfried et Alan Arkin dans le rôle du Chef. Le scénario est bien écrit comme une mission de James Bond avec des vrais méchants et le permis de tuer bien utilisé par le héros. Les scènes d'actions sont bien filmées et servent le propos et les gags ne sont pas du tout lourdingues, plutôt intelligemment amenés, cela fait plaisir de voir un film comique ricain qui ne prend pas les spectateurs pour des neuneus ou des gros bourrins. Un bon film où l'on passe un moment agréable et d'où l'on ressort avec le sourire jusqu'aux oreilles !
"Max la Menace" de Peter Segal avec Dwayne Johnson, Anne Hathaway et Steve Carrel
791.- Bacri et Jaoui sont fidèles à eux-mêmes dans leur septième film après entre autres Cuisine et Dépendances (93), Un Air de Famille (96) et Le Goût des Autres (00).
Jaoui est aussi autoritaire et diva que dans Le Rôle de sa Vie et Bacri fait du Bacri, l'ours mal lêché mais bien sympathique. Jamel Debbouze démontre sa sensibilité et fait preuve de son charme attendrissant, bien loin du rôle de bouffon auquel on était habitué à le voir tel le fabuleux destin de Numérobis aux Jeux Olympiques. Peut-être un bon film pour les fans, mais je me suis endormi tant de fois que je n'ai pas bien accroché et saisi le réel intérêt de ce long-métrage où il ne se passe pas grand chose. A voir que si on a la carte ou bien si on est fan absolu du tandem Bacri-Jaoui et qu'il reste un peu de sous après son opération de lipposucion.
"Parlez-moi de la Pluie" d'Agnès Jaoui avec Jean-Pierre Bacri, Pascale Arbillot, Agnès Jaoui et Jamel Debbouze
790.- Le film de Vadim Perelman est une ancienne réflexion sur la vie et les petits événements banals de notre quotidien qui façonnent au gré des années notre personnalité.
On y découvre la vie de Diana à deux moments de sa vie, en adolescente insouciante et en mère de famille meurtrie. Les deux héroïnes qui interprètent le rôle, l'excellente Evan Rachel Wood et la touchante Uma Thurman, sont très convaincantes et cela nous change de voir cette dernière jouer autre chose que des superwomen de film d'action à la Kill Bill. Le rythme du film est un peu lent et il n'y a pas trop d'histoire, juste une succession de faits dont le plus important événement tragique, le massacre de lycéens par un déséquilibré, est au coeur de l'intrigue du film. La fin du style Vanilla Sky est surprenante et amène tout plein de questions. A ne pas voir si l'on est au bord de la crise de nerfs.
film de ppC et de Lou from Xuoan on Vimeo. Plus fort qu'Indiana Jones, plus malin que Jason Statham et plus haletant que Voyage au Centre de la Terre avec Brendan Fraser, un étonnant remake de Braquage à l'Anglaise avec ppC dans tous les rôles et une musique de ... de ... ? Et cela change des bouzes que je vais voir au cinéma, du bon blockbuster à la française ! Un conseil : restez jusqu'à la fin du générique, une énorme surprise vous y attendra, prélude à un deuxième épisode. Trop fort j'adoôore !!! "Un film de ppC et Lou" de Lou avec ppC
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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