"Consultant. Si vous ne détenez pas une partie de la solution, il y a beaucoup de pognon à vous faire à propager le problème"
568. - A peine deux mois que je suis parti de ma précédente boutique et j'en entends des bruits pas toujours florissants qui en écornent toujours plus l'image que j'en avais en l'intégrant fin mars. D'une part, une espèce de pipelette à trois francs six sous qui n'a jamais travaillé avec moi se permet de colporter de sales ragots (neaux) sur moi alors qu'elle ne me connait même pas. C'est
fou cette propension chez les jeunes fats à casser du sucre sur le dos de ceux qui bossent. D'autre part, j'ai appris qu'il était arrivé le même sort qu'à moi, à l'un de mes camarades. Il s'est fait lourder à quelques jours de la fin des 6 mois de sa période d'essai, nous ne sommes ni les premiers, ni les derniers à essuyer ce genre de désagrément. Les consultants très pointus en période d'essai sont devenus une variable d'ajustement.
Payés relativement chers, nous travaillons sur des projets sans imputer dessus, ce qui permet aux dirigeants de protéger leurs marges et donc leurs primes annuelles et nous pouvons nous faire virer au bout de six mois soi-disant pour incompétence.
La peste de vingt-six ans qui me connait si bien n'a visiblement pas assez de matière grise dans sa tête de grosse conne pour envisager les choses sous tous les angles.
A côté il y a de gros enc... qui arrivent à onze heures en mission pour lire l'Equipe, détruisent leurs coéquipiers devant leurs managers tout en les appelant régulièrement pour demander des nouvelles de madame et de leurs prouesses tennistiques. Lorsqu'un manager en appelle un pour l'avertir d'une réunion matinale chez le client, il "oublie" de communiquer l'information si bien que tous les autres collaborateurs arrivent en cours de séance et se font allumer au contraire du consultant-modèle qui est arrivé à 8h30 au lieu de onze, pour se payer un café en one-to-one avec son chef !
Belle mentalité en réalité. J'en ai vu d'autres et des pires.
Après on va dire de mon pote qu'il a été embauché à un trop haut niveau et ceci et cela. Toujours facile de baver sur ceux qui ont un genou à terre.
J'ai été appelé pour travailler comme Manager chez ALENIUM une boite montée par Jean-Marie et Brice mes ex-collègues de PricewaterhouseCoopers. Et bien pourquoi pas ? S'il s'agit de botter les fesses aux consultants qui m'ont massacré dans une vie antérieure, mais je me dis que c'est sans fin.
La loi du talion n'est pas la solution, je préfère chercher la voie de la sérénité ... pour l'instant.
La France recherche ses élites, je sais où il y a de belles têtes de vainqueurs.
Hopla... ca c'est fait
Rédigé par : maurice l'alsacien | 06 décembre 2007 à 16:51
C'est exactement ce que j'ai vu, et aussi ce que j'ai aussi vécu. La France des Elites? La France des réseaux, des féniasses et des crapules.
Merci Giao enfin qqun qui n'a pas peur de dire les choses commes elle sont !
Rédigé par : Mzelle_carla | 06 décembre 2007 à 17:47
c'est la même chose dans la vie autre que professionnelle giao....
Rédigé par : sandra | 06 décembre 2007 à 19:44
Histoire hallucinante mais bien réelle dans notre vie de tous les jours. J'espère en tout cas ne pas vivre les mêmes déboires que vous deux... Ils méritent tout sauf la gloire...
Vengeance, vengeance..
Rédigé par : laroche | 07 décembre 2007 à 23:59
La Rochefoucauld => J'espère bien que tu vivras les mêmes aventures que nous car cela prouvera que ton talent bien réel aura suscité la jalousie de ton entourage pas toujours bien intentionné à ton égard ;o)
Bonne route Mister, tu nous surpasseras tous
Et pis j'ai peut-être démissionné d'un CDI astronomique pour rencontrer des nanas et des ptits gars 'achement sympas !
Rédigé par : giao | 08 décembre 2007 à 00:57