549. - Dupontel excelle dans un ovni vu cet après-midi au Pathé Wepler de la Place Clichy de Julien Leclercq . Passé les vingt premières minutes de ce film qui parait aseptisé, d'ailleurs un couple est parti à ce moment-là, on vit les péripéties d'un Dupontel perdu entre sa vie brisée et son enquête policière avec la jolie Marie Guillard. Les images sont léchées et fait étonnant, tout se déroule à huis clos, on ne voit quasiment pas le ciel dans ce polar futuriste où l'on découvre une superbe vue de Paris imaginée avec des buildings en plein centre. Le nombre de décors est assez réduits car on navigue entre le petit studio de Dupontel et l'hôpital où Marthe Keller et Estelle Lefebure. Outre la belle musique, les plans fouillés et les effets de photographie soignée avec en bonus un combat à la "Jason Bourne", le propos manque cruellement de fond. Le potentiel émotionnel de Marthe n'est pas assez exploité et Estelle est aussi glaciale que les pages d'un magazine de mode, elle n'arrive pas vraiment à donner une once d'humanité à son personnage dont on se demande la fonction. Dupontel arrive à peine à tirer son épingle du jeu et Mélanie Thierry est la plus touchante dans son rôle surprenant.
"Chrysalis" de Julien Leclercq avec Albert Dupontel, Marthe Keller, Mélanie Thierry et Estelle Lefébure
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