inZeSentier

Aujourd'hui c'est SON Anniversaire

Elle est née le 9 décembre 2002  peu après le mariage de ses parents, ah le miracle de la nature ! J'ai failli m'évanouir lorsque je l'ai vue pour la première fois,  le sang de mon sang, la chair de ma chair puisque c'est ma nièce et filleule. La plus mignonne des petites filles à son Parrain.
Bon Anniversaire Mon Petit Bonhomme ;o)

Madame Bourdon

Cela fait du bien de décompresser un peu les idées en allant au ciné voir un film simple et attachant. C'est le cas du dernier Bourdon / Fanjberg avec le duo d'inconnus Bourdon / Légitimus. Pas trop lourd et assez proche de notre réalité sociale actuelle. Mine de rien, ce petit régal nous met face à nos contradictions : on a besoin de winners mais passé 45 ans on est has been.  Mon papounet travaillait dans une worldwide company hollandaise aux quatre lettres de feu dans l'audit et le conseil - décidément, c'est de famille ! - à cinquante ans, des "petites jeunes" de 38 ans le traitait d' "épave" et je l'ai vu une fois alors que j'y étais stagiaire, dans le bureau du chef du personnel, dire "oui Monsieur" à un mec haut comme trois pommes qui le regardait de haut avec ses manières. J'en étais révolté. On est dans une société qui fait du racisme anti-vieux et pourtant en 2050 lorsque nous manquerons de ressources naturelles et surtout d'eau, nous serons quand même un bon tiers à avoir plus de 60 ans ! Je ne sais pas comment on vivra, ce sera comme aujourd'hui chacun pour soi, avec un fossé entre les happy few et la masse des moins riches. Mais revenons au film, entre "Madame Doubtfire" et l' "emploi du temps". Ce dernier film relatait l'histoire d'un cadre licencié qui continuait à faire croire à sa famille qu'il avait toujours son boulot, en partant tôt le matin et qui passait des nuits à l'hôtel en leur racontant qu'il était en voyages d'affaires. Ce genre de film me fascine toujours un peu de façon morbide ou sordide car j'ai connu le chômage à une période de ma vie et cela a duré quand même 18 mois. C'était au moment d'une crise de l'informatique vers 1995-96 et où j'ai été victime de harcèlement moral d'un petit patron qui passait ses nerfs sur moi et me prenait pour de la shit. J'ai préféré partir sans rien derrière plutôt que de rester travailler pour ce con. Parfois on fait des choix difficiles dans la vie mais il faut se dire après coup que l'on avait pris les meilleures options compte tenu des circonstances même si avec le recul on se rend compte de l'énormité de la chose. Donc allez voir ce film, cela m'a fait vogué bien loin quand même.
(TheZique : Dido - Thank You)

Et ça continue encore et encore

Bon j'ai vu la conseillère de la banque impopulaire, quelle prise de tête. Une vraie c...e de première catégorie qui m'a sortie qu'elle ne traitera pas mon dossier de façon urgente car elle a du travail, des rendez-vous etc. Non mais !!! Le topo est simple, j'ai 2 comptes l'un débiteur de 123 euros, l'autre créditeur de 4 616 euros et il serait impossible pour eux de se servir du PEA pour combler le trou béant du compte clôturé passé en pertes et profits. Quelle conne !!! Ca m'énerve grave car c'est un coup à perdre de un à deux mois cette histoire et cette bande de fonctionnaires à deux neurones. J'ai sa carte, dorénavant c'est ma "meilleure amie", je vais lui envoyer un mail par jour et un téléphone pour la rappeler à mon bon souvenir et je ne la lâcherai pas avant qu'elle débloque mon dossier. Pas cool vraiment la situation, je suis vert de rage comme l'incroyable Banner.
(TheZique : Rage Against The Machine - Wake Up)

The Departed et Cross Over

Je viens de voir le dernier Scorsese au Max Linder Panorama un cinéma épatant que j'aime bien, car c'est un ancien théatre ce qui lui donne un certain cachet. Après des bandes-annonces à faire péter un sourd, le film a très bien commencé pour finir de façon inouïe. On en est encore choqués dis donc ! Il s'agit d'un remake d'un film coréen intitulé "Internal Affairs" avec Andy Lau vu dans "Le Secret des Poignards Volants" l'année dernière avec Danièle Gilbert dans la salle du Gaumont Ambassade sur les Champs, le 23 novembre 2005, jour de mon anniversaire. Avant, rencontre bien sympa avec thé à la menthe, fingers, piano, pop-corn, musicologue, pianiste et violoniste réserviste. C'est ce que l'on appelle dans l'univers des séries, un cross-over. Comment on appelerait cela alors, un "blog-cross-over" ? En tout les cas, allez voir "Les Infiltrés", cela vaut le détour même si on risque parfois dans certains cinémas, de se recevoir une bouteille d'eau sur le coin de la tête !!!
(TheZique : The Rolling Stones - Let It Loose)

La banque et le processus automotive

Je reviens de la Banque qui n'a de populaire que sa dénomination. J'étais prêt à tout casser, à faire un esclandre pour obtenir gain de cause. En substance, ils m'ont inscrit au FICP de la Banque de France parce que j'ai encore un PEA chez eux où il y a plus de 4 000 euros qui dorment tranquille-mimile ... fichtre, tout ça pour ça ! C'est loufoque mais en quelque sorte logique puisqu'un PEA cela consiste par contrat à s'engager à verser une somme fixe tous les mois à partir de son compte principal. Mais voilà, mon compte n'étant plus approvisionné depuis belle lurette, il n'y avait plus de somme à virer et ce, durant deux échéances successives et on entre bien dans le cadre de l'inscription au FICP. Vive le Deus Ex Machina en cette fin d'année mouvementée ! Grrr ...
Retour au bureau de bonne heure et de bonne humeur puisqu'il est 11h14 et je viens de prendre mon café avec mon pote Marc. Mon directeur des opérations vient de me coincer à mon poste, je dois pondre 10 slides sur le processus Program Management au travers des différents flux financiers qui viennent alimenter les coûts de la chaîne d'exploitation au cours du développement des produits. Pffff... Et dire qu'au moment de la signature de la promesse de vente, quand j'ai dit que j'étais consultant informaticien, la proprio m'a dit "Ah ! Justement, mon neveu m'a installé Office 2003 et j'ai des problèmes sur mon pécé, vous pourrez me dépanner", c'est cela oui. Je suis bon à tout, bon à rien. Mon boulot ce n'est pas de dépanner les pécés ni de débloquer Word et Excel, c'est d'aider les clients à mettre en place un système complexe de gestion des processus financiers. C'est pourtant simple !
(TheZique : Stevie Wonder - Free)

Je voudrais te dire

Je t'aime beaucoup,  j'ai beaucoup d'affection pour toi, tu es une personne très gentille. Mais ce qu'il y a de particulièrement pénible en toi, c'est ta façon de donner des ordres, de te poser en donneur de leçons. Nous, on n'a rien demandé, on est tes amis. Et peu à peu, malgré toute ta gentillesse et ta bonne volonté, on est moins enclin à t'inviter à nos activités et c'est dommage car tu n'es pas méchante, juste un peu prise de tête. Je te le dis pour que tu réfléchisses un peu et que tu essaies de t'améliorer, tu le peux encore. Moi je suis convaincu que tu es une personne très bien et qu'en améliorant un petit peu ton relationnel, tu seras vite indispensable. On te sait cultivée, intelligente et pleine de ressources, seulement on est gavés que tu nous le rappelles continuellement. Quand on dit "non" à une proposition, il ne faut pas nous relancer par téléphone ou par mail jusqu'à ce que l'on cède, c'est inutile ;o) Remarque, ton attitude a ceci de positif qu'elle m'a fait remonter mes propres errements dans mon comportement et m'a fait prendre compte combien je pouvais être lourd et mal perçu quand j'agissais de la sorte. Mais, avec l'âge on mûrit et on accomplit ce qu'il convient de faire pour devenir un être meilleur comme tu peux le devenir. Le progrès est en nous.

La politique de la Terre Brûlée

C'est dommage diront certains, extrême diront d'autres et cela n'a rien à voir diront encore d'autres. Je l'appelle la politique de la terre brûlée. Il y a une personne qui m'a fait mal dans mon passé tourmenté, qui m'a peut-être pris pour un con et je préfère non seulement ne plus la croiser et me couper de toutes les personnes de mon entourage qui continuent à la fréquenter. C'est dommage car j'ai retrouvé un très gentil garçon que j'aimais bien qui la voit assez souvent et j'ai pris le parti de ne plus l'inviter. C'est peut-être puéril tout ce que l'on veut mais je n'y peux rien, c'est ma nature impulsive qui guide cette décision. Dans trente ans, je me dirais que c'était une erreur de jeunesse mais aujourd'hui je ne me vois pas faire autrement. J'ai été bien blessé, on m'a emmené en hors bord et je réagis en conséquence. Parfois, par de tels comportements, les âmes sont blessées et cela fait naître de bien coupables pensées.

Amour à Mort

Ce dimanche j'ai assisté à l'Opéra de Monteverdi, intitulé "Amour à Mort" qui décrit le combat de Tancrède et de Clorinde. La fille du Roi d'Ethiopie et le chevalier chrétien luttent à mort et pourtant ils s'aiment. La blessant mortellement, Tancrède soulève son heaume et révèle à l'être aimée sa véritable identité alors qu'elle lui pardonne à son vainqueur. Une bien belle oeuvre exécutée par les solistes de l'Opéra de Paris dans une mise en scène assez originale avec des tables et des chaises en érable pour tout décor. Ce très beau spectacle joué avec des instruments baroques tels que la viole et le clavecin m'a faut passé un très beau moment au théatre Jean Vilar de Suresnes, merci Jérôme et Michelle pour ce beau cadeau. Nos estomacs gargouillant, nous avons tenté notre chance au Paris Hanoi, rue de Charonne dans le XIème, malheureusement il était plein à craquer mais qu'est-ce que cela humectait bon la boufaille vietnamienne. Nous nous sommes rabattus au bistrot du Peintre, du 116 avenue Ledru-Rollin où l'entrecôte de salers, la cuisse de canard confit avec ses pommes sardalaises et la soupe de poisson étaient tout simplement divins arrosés d'un pot de Pécharmant fort gouteux. Après les 8 kilomètres aux Buttes Chaumont et le jap du midi avec Jean-No, quel sympathique dimanche !
Vendredi soir à l'occasion d'une soirée parisienne dans le XVème chez Lorraine, sous l'emprise d'un énième chagrin d'amour, j'avais bu comme  un trou jusqu'à 3 heures du matin et je me sentais d'humeur très mélancolique. C'était reparti à Boissy-sur-Saint-Yon dans l'Essonne pour l'anniv de mon amie Capou le samedi soir où l'on a dansé jusqu'au moment des cadeaux sur la musique mixée de main de maître Alessio. Il y a eu des bas et il y a eu des hauts ce premier we de décembre.
Merci à Lorraine, François-Marie, Jean-No, Nico, Capou, Aurélie, Alessio, Michelle et Jérôme. C'est si bon d'avoir des amis sur qui compter.
(TheZique : Héléna Noguerra - Can't get you out my head)

Les cons sont heureux

Je suis timide parce  que j'hésite à demander une rallonge de 15-20% lors d'un entretien d'embauche, je ne me sens pas la promptitude à taper du poing sur la table quand un banquier ne veut pas faciliter les démarches, quand elle est en face de moi. Je ne suis pas timide quand je rencontre des gens divers de plein d'endroits différents, quand je reçois régulièrement les potes pour des soirées chez moi où l'on est plus de 80 ou bien des apéros dinatoires entre intimes à une quarantaine de personnes, quand je mets 10 minutes pour signer un appartement qui va me faire m'endetter sur 20 ans. On a tous cette dualité en nous.  Je doute bien souvent et je n'ai pas l'aplomb des jeunes cons qui sortent d'école et savent déjà tout, ou bien ces jeunes qui font le service dans les endroits branchés de la capitale, les places où il faut être, qui te regardent avec mépris et te parlent mal car tu portes un jean's et un Lafraise sur toi au lieu du Cerutti ou de l'Hugo Boss de rigueur, et qui le soir après la fermeture reprennent leur mobylette pour rentrer à Franconville. Parfois je me dis que j'ai envie d'être con, d'avoir le sentiment d'être le meilleur, mieux que tout le monde et que tout le monde me doit le respect et cela faciliterait bien des choses ! Cela me rappelle Sébastian Corbier un jeune collègue tout frais émoulu de l'école qui se posait en donneur de leçons, toujours tiré à quatre épingles, sûr de tout et surtout de son inestimable valeur quand il allait voir son banquier ou quand il s'adressait à moi avec une misérable condescendance car nous n'avions pas fait la même école, que ma famille était pauvre, ou tout autre excuse bidon. Certains, surprotégés par la famille, qui se font payés des appartements par Papa Maman sont privilégiés et n'ont pas de doutes, ils sont heureux. C'est bien. Mais quand on a un crédit et des factures et que son supérieur se la joue petit chef et fait du harcèlement moral, on se dit qu'on aimerait bien être un petit con parfois.
(TheZique : Joe Cocker - You are so beautiful to me)