inZeSentier

L'image des 20 km de Paris 2015

1367.-  Quand mon objectif s'est trouvé nez à nez avec Adrien, son regard déterminé et revanchard m'a transpercé l'objectif, il a touché mon âme. Passible et silencieux, serein comme la mer calme, l'ami Adri faisait ce qu'il aime le plus au monde, courir, courir jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et faire reculer au plus loin les limites de son corps, 2h55 au Marathon de Berlin 2015, 1h19 sur semi-marathon, 35' sur 10 km, il n'en a pas fini de descendre tous les chronos et après toutes les terribles épreuves que son corps lui a fait endurer, il nous donne chaque jour sa leçon d'humilité et de combativité en nous adressant à nos âmes et disant en notre for intérieur :

"NE LÂCHE RIEN"

Bravo mon pote

Photo GiaoRunning 11.oct.2015 — with Adrien Marlault.

Enceintes Harman Kardon Bluetooth Soundsticks

1366.- Grâce à mon ami Nicolas, j'ai eu un bon plan pour acheter de très belles enceintes Harman Kardon par la boutique Harmon Audio spécialiste de la marque. J'avais des Creative Laps achetées en 2005 à Clermont Ferrand à 29€, évidemment on ne peut pas comparer le rendu du son de ces merveilles qui délivrent une puissance cumulée de 40 watts.
Il dispose d'un look remarquable qui a valu son entrée au MOMA le Museum of Modern Art de New York grâce à son designer britannique surdoué Jonathan Ive actuellement senior vice-président chez Apple.
Le son délivré est clair quel que soit le niveau sonore, quel bonheur. La première fois que nous l'avons utilisé nous avons mis le son au minimum et il était cristallin, c'est un vrai plaisir de profiter d'une telle acoustique. J'avais mis les satellites de part et d'autre de la télé.
J'avais hésité entre le modèle filaire, je n'ai pas regretté mon choix c'est un plaisir de programmer la musique que l'on écoute depuis la cuisine ou depuis sa chambre et envoyer le bon son au salon.
Le polycarbonate utilisé permet de voir les fils et le matériel brut utilisé, les fils qui relient les satellites au caisson de basse sont blindés pour assurer le transport d'un son sans perte, les branchements sont intuitifs et 10 minutes après avoir déballé la merveille de son joli carton, le système est prêt à fonctionner.
Parmi les quelques points faibles, il y a des soucis d'ergonomie avec le bouton de marche / arrêt situé derrière le caisson de basse, l'absence de télécommande mais c'est bien minime par rapport à l'esthétique et à la qualité technique à ce prix. 8/10

Star Wars 7 Le Reveil de la Force The Force Awakens de J J Abrams

1365.- Après un premier visionnage à l'Opéra UGC le 22 décembre 2015 et une impression mitigée, je décidais d'aller revoir le 7ème épisode de la saga StarWars que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Je me souviens de mon premier film vu au ciné c'était L'Empire Contre-Attaque à Enghien-les-Bains, je n'avais pas vu le premier épisode de 1977 La Guerre des Etoiles car j'étais trop jeune pour le voir mais j'avais lu sa transcription en bande dessinée et j'en connaissais l'histoire. De prime abord je l’ai trouvé décevant, avec beaucoup de lenteurs, des combats dans tous les sens et une histoire sans réel intérêt. Outre le plaisir de revoir nos héros qui ont bercé notre enfance, Han Solo, la Princesse Leia et Luke Skywalker, on découvre de nouveaux personnages plutôt bien décrits et attachants : Finn, Rey et le meilleur pilote de la résistance, Poe Cameron. On retrouve le thème de John Williams mais la nouvelle trilogie a sa composition originale que le musicien fétiche de Steven Spielberg a su réinventer.

La première lecture m’avait laissé dubitatif. Comme je savais que j’allais très probablement le revoir en vidéo ou sur un petit écran, je décidais d’aller le revoir une deuxième fois en 3D cette fois. Et là je suis rentré de plain pied dans l’univers créé de toute pièce par le metteur en scène qui a imaginé un habile passage de témoin entre les héros de notre jeunesse et les nouveaux personnages. Sans dénaturer le propos et l’essence de Star Wars, l’histoire est calquée sur l’Episode 4 et en reprend trait pour trait tous les codes dans un film tout en miroir et en miroir inversé : Rey est le pendant le Luke Skywalker, Kylo Ren représente le côté obscur de Dark Vador avec le Seigneur Snoke qui est Palpatine, Maz Kanata est une Yoda au féminin. L’intrigue sous-jacente avec Maz est qu’elle détient depuis des lustres le sabre laser de Luke Skywalker dont nous savons qu’il avait disparu à Bespin la station spatiale de Lando Calrissian dans l’Empire Contre-Attaque lorsque Dark Vador avait coupé sa main en lui disant les paroles qui résonneront avec une saveur particulière dans mon âme de fan de la première heure : « Je suis ton Père ». Comment diable a-t’elle réussi à récupérer cette arme symbolique des Jedi ?
BB-8 est une des réussites du film, il est un parfait descendant de R2-D2 et si bien humanisé et sympathique que l’on oublie que c’est un tas de ferraille ou une création en images de synthèse. L’image du miroir inversé est d’autant présente que le méchant de service Kylo Ren est attiré par la lumière alors qu’il se situe du côté obscur de la Force. A voir si cela va être développé dans les prochains épisodes.
La grande idée du film c’est Finn, le Stormtrooper devenu résistant un peu malgré lui parce qu’il refuse de se soumettre à la volonté du Leader Suprême. Dans les anciens épisodes, les soldats blancs et déshumanisés n’avaient pas d’âme, étaient de la chair à canons dont on se souciait peu, d’ailleurs c’était caricatural, ils étaient reproduits à l’envi par les ordinateurs et n’avaient pas de nom, on savait juste qu’ils étaient tous issus d’un clonage du chasseur de primes Jango Fett, le père de Boba Fett. FN-2187 prend conscience et se réveille et là on s’aperçoit que les Stormtroopers sont des êtres vivants et ont des sentiments : ils parlent du dernier T-27, ils haïssent Finn pour les avoir trahis, ils sont mêmes incarnés par James Bond dans l’amusante scène où Rey manipule le gardien pour qu’il la délivre, ce soldat n’étant autre que Daniel Craig qui jouait Spectre sur le plateau de tournage voisin.
En revanche j’ai du mal à éprouver de la crainte pour Kylo Ren, l’héritier de Dark Vador. Même s’il est cruel et commet l’irréparable, il ne me fait pas peur en tant que méchant de la nouvelle série comme Dark Vador était le père fouettard. Il n’est pas implacable et d’ailleurs il se fait presque battre par Finn qui n’avait quasiment jamais tenu un sabre laser auparavant.
Au début j’avais trouvé le traitement moins space opéra et grandiose que dans la prélogie, avec un côté téléfilm amélioré. En réalité j’ai préféré cette mise en scène qui fera que le film vieillira bien mieux que les Episodes I à III de la prélogie entièrement basés sur des images numériques qui paraissent déjà vieillot 15 ans après la sortie de la Menace Fantôme.
Le passage de relais est appuyé sur les nombreuses références à la première trilogie avec les vestiges des croiseurs de l’Empire enfouis dans le sable, le AT-AT couché qui sert de maison à l’héroïne, la station Starkiller qui est 5 fois plus grosse que l’Etoile Noire avec le fameux corridor qui mène à l’objectif qui fera tout péter, le jeu d’échec en hologramme et bien sûr le Faucon Millénaire qui a retrouvé de sa superbe, toujours aussi maniable et élégant à virevolter dans les méandres des couloirs techniques immenses des stations et des vaisseaux spatiaux.
J.J. Abrams fait abstraction de la prélogie, je n’ai vu aucun lien. Par ailleurs, George Lucas ayant cédé sa société Lucasfilm à Disney pour 4 milliards de dollars, il n’a pas participé de près ou de loin au projet.
Luke qui n’était qu’un fermier puis capitaine dans l’Empire Contre-Attaque est promu au rang d’icône, de mythe et son apparition est d’autant bien soignée qu’il ne prononce aucune parole.
L’actrice Daisy Ridley a un côté Keira Knightley qui ressemble elle-même à Natalie Portman. Elle est convaincante dans son rôle d’autant que l’on ne sait rien de son personnage, qui est-elle, d’où vient-elle, pourquoi elle a tant de Force en elle ?
En conclusion un examen de passage réussi pour J.J. Abrams d’autant que j’ai réellement apprécié la seconde fois alors que j’y allais sans surprise. 8/10

Concert de U2 a l'AccorHotels Arena a Paris le 7 decembre 2015

1364.- Entre U2 et moi c'est une longue histoire qui dure depuis les années 1980, ma première boum d'adolescent je devais être en 3ème et j'entendais un 45 tours de New Year's Day, c'était la révélation. Devenu adulte j'ai eu l'occasion de les voir en vrai en 2001 à Bercy grâce à Sabine la soeur de mon pote Nicolas car elle avait une copine qui travaillait à la Fnac. A l'époque déjà le billet de concert était à 600 francs et j'avais cassé ma tirelire pour me prendre 2 places. J'y étais allé avec Stéphane Réalé mon bon pote du boulot chez Arthur Andersen.
J'attendais la chanson I still haven't found what I'm looking for et je regrettais de ne pas avoir plus écouté leur dernier album Elevation Tour puisque la plupart des chansons m'étaient inconnues.
J'ai été saisi lorsque j'ai entendu With or Without You et depuis je suis en transe quand je l'écoute, elle résonne en moi comme un hymne à l'amour, à l'amitié et à tout ce que j'ai de plus beau au monde. Depuis j'ai toujours nourri le fantasme d'écouter cette chanson en concert avec la femme de ma vie.
J'ai veillé à être présent à chacun des derniers passages des gars de Cork : 2005 Vertigo Tour et 2009 U2 360 Tour au Stade de France. A chaque fois, je prenais tous les tickets pour les dates parisiennes et souvent en plusieurs exemplaires. J'en ai pris jusqu'à 10 à leur dernier passage pour les revendre à des copains et en offrir. J'ai pu avoir la joie d'y aller avec mon frérot Bao et partager de tels moments avec les êtres qui nous sont chers, cela n'a pas de prix.
Le dernier album de U2 a été soumis à controverse. Non pas que la qualité soit discutable, les chansons restent mélodiques et la technique de The Edge a évolué, Bono a mis un peu plus d'initimité, mais le groupe a mis l'album en téléchargement gratuit sur tous les iPhone, gratuit et forcé.
Les gens se sont plaint, les gens ne sont jamais contents. J'étais ravi d'écouter l'album sans attendre et je l'ai écouté tous les jours fin 2014.
En novembre 2014, ils annoncaient les dates de leur tournée 2015 et Paris figurait en bonne place aux alentours du 10 novembre et je m'étais dit j'y serai, j'en avais fait un statut sur les réseaux sociaux.
Malheureusement, je n'avais plus de contacts qui pouvait me permettre d'avoir des places. J'ai donc raté le coche et avais fait à mon grand dam la croix sur ce rendez-vous tant attendu.
Entre-temps il y a eu le 13 novembre et par un concours de circonstances extraordinaire, Christophe que j'avais rencontré sur le 360 Tour m'a proposé à la revente ses places. J'étais trop content avec de surcroit un billet collector puisqu'il s'agit d'une carte type CB avec un hologramme aux couleurs de la tournée.
Après 30 d'existence et 3 ans de travaux, Bercy s'appelle désormais l'AccorHotels Arena et il est magnifique. Tout est blanc immaculé, la salle a gagné 3000 places en passant à une capacité de 20.0000 spectateurs.
La logistique était à la heuteur de l'événement, nous avons fait des circonvolution autour du Parc de Bercy, il y a eu 2 fouilles de nos affaires et le temps de prendre un menu thaï à la buvette, mon Amour et moi avons gagné nos places 25 et 26 en gradin P du rang 13.
Le Wifi est gratuit nous avons pu communiquer avec Clémentine la collègue d'Amandine dont le mari avait pu acheter des places le dernier week-end suite à la remise en vente de billets remboursés. A 20h30 et des poussières, l'émotion et les frissons sont montés à leur comble puisque le maître de cérémonie est arrivé par le côté sous les cris de bêtes des fans impatients.
La scène se découpait en 2 avec une scène principale et une autre plus petite reliée par un long chemin surmonté de 2 écrans géants.
Les effets scénographiques étaient d'une maitrise époustouflante avec des animations et des interactions entre les musiciens, les images des écrans géants en permanence.
C'était à la fois intime et gigantesque, mégalo et personnel. En comprenant qu'Iris était le prénom de la maman de Paul Hewson, j'ai donné un sens différent à la chanson éponyme et je l'aime bien à présent.
La version de la chanson Every Breaking Wave en piano - voix jouée par The Edge est sublime, bien meilleure que sur l'album.
Les titres se sont enchainés et à la fin, le morceau tant attendu est venu, j'ai été submergé d'une sensation de plénitude intense. j'ai serré très fort la femme de ma vie et nous avons écouté With or Without You comme je l'ai toujours rêvé depuis que je vais aux concerts de U2.
Il y a eu plusieurs rappels mais pas la chanson préférée de ma chérie, I still haven't found what I'm looking for. Etonnant de pouvoir se passer d'un titre si emblématique tellement leur répertoire est dense, ils sont toujours à 55 ans le premier groupe pop-rock du monde en 2015.
Le tout dernier morceau était One, après avoir rendu un vibrant hommage aux 130 victimes du 13 novembre en affichant leur liste intégrale, les stars ont fait monter sur scène les Eagles of Death Metal, le groupe qui jouait ce terrible soir au Bataclan. Grosse émotion, les 2 groupes ont fait un boeuf en jouant la chanson de Patti Smith qui l'avait interprétée en personne la veille, People have the Power. Pour terminer, U2 leur a laissé la place pour un dernier morceau qui concluait la soirée. Ils tombaient comme un cheveu sur la soupe car ce n'est pas comparable à tel point que de nombreux spectateurs commençaient à partir.
Vive un tel moment dans ces conditions, cela n'a vraiment pas de prix. Je t'aime très fort mon Amour.

Setlist du Concert

The Miracle (of Joey Ramone)
Vertigo
I Will Follow
Iris (Hold Me Close)
Cedarwood Road
Song for Someone
Sunday Bloody Sunday
Raised by Wolves
Until the End of the World
** Inside Screen
The Fly
Invisible
Even Better Than the Real Thing
** "E" Stage
Mysterious Ways
Elevation
Every Breaking Wave
October
Bullet the Blue Sky
Zooropa
Where the Streets Have No Name
Pride (In the Name of Love)
With or Without You
 ** Encore:
City of Blinding Lights
('Ne Me Quitte Pas' snippet)
Beautiful Day
Bad
('Mother and Child Reunion' intro)
One
People Have the Power (chanson de Patti Smith jouée par Eagles of Death Metal)

PRP #59 de la Runnosphere novembre 2015

1363.- La Runnosphère est la communauté des blog-runners dont je suis le trésorier depuis décembre 2014.  Nous organisons tous les mois, le dernier jeudi une soirée baptisée la PRP pour Pasta Running Party de la Runnosphère avec la vocation de se faire rencontrer des acteurs du running avec des blogueurs, des athlètes et des pratiquants de course à pied de tous niveaux pour échanger et se retrouver autour d'un verre et d'un bon repas dans un lieu privatisé pour l'occasion.

Pour la 59ème édition, nous avons eu le plaisir de recevoir la marque Etixx Sports Nutrition qui est une filiale d'Omega Pharma, spécialisée dans les compléments alimentaires pour sportifs.

Liliane Fretté Communication m'a confirmé sa montée en puissance dans dans l'événementiel sportif (Vendée Globe, 24 heures du Mans,  France Handball 2017) notamment dans le cadre du Championnat du Monde de Trail. 

Virginie d'Omega Pharma / Etixx Sports Nutrition et Olivier Spagnol étaient ravis de notre accueil et du cadre professionnel dans lequel nous les avons accueillis :

• privatisation du lieu
• photocall
• estrade de présentation pour mettre en avant leurs produits
• matériel de sonorisation
• interview questions réponses
• photographies qualité reflex

L'atmosphère de la soirée était particulière à quelques jours après l'attentat du 13 novembre 2015 qui a fait 130 morts dont 82 au Bataclan et des victimes autour du Stade de France, du restaurant Le Petit Cambodge, la Belle Equipe et Le Carillon.

C'est avec une énorme émotion que nous sommes passés devant le Bataclan en rentrant de la PRP quand nous avons vu les bougies, les fleurs et les nombreuses personnes passées rendre un hommage aux victimes. 

Test des Lunettes Loubsol

1362.- J'ai reçu les lunettes LOUBSOL modèle SYNCHRO en verres photochromiques blanc et bleu ref L320512.
En test pendant 3 mois d'août à octobre 2015 et j'ai pu les tester sous plusieurs conditions météo.

- Semi du Touquet 8 août 2015 (fin d'après midi) : temps très chaud, forte luminosité, passages fréquents entre des zones ensoleillée (bord de mer) et zone ombragée (zone résidentielle)
- Marathon de Berlin 27 septembre (matin) : temps variable alternance entre ensoleillé et nuageux, les grandes avenues berlinoises sont exposées à la luminosité
- 20km de Paris 11 octobre (matin) : idem qu'à Berlin
- Semi de Vincennes 25 octobre (matin) : temps nuageux, passages entre les sous bois et la route

Les points positifs
- Légèreté : vraiment très légères, elles savent se faire oublier
- Maintien : elles ne bougent jamais malgré le mouvement même en versant de l'eau sur la tête ! malgré tout elles ne serrent pas et ne gênent pas le nez
- Qualité des verres : quelque soit la luminosité, les verres protègent bien les yeux (dans les dunes du Touquet, sur les grands boulevards de Berlin avec le soleil du matin à la hauteur des yeux). Les verres photochromiques permettent de passer d'une zone de très forte luminosité à une zone plus ombragée (au Touquet) et entre le bois et la route à Vincennes sans aucune perturbation visuelle
- Respirabilité : les petits trous situés sur la partie haute des verres permettent une très bonne ventilation, lunettes anti buée par excellence même avec un temps très chaud qui induit une forte transpiration comme au Touquet
- Prix : par rapport à la concurrence

À voir :
Sans provoquer de la gêne, Les verres se salissent au contact des doigts ou de l'eau
La solidité dans le temps, la légèreté donne une impression de fragilité

Note : 7/10

Les 10 km de L'Equipe avec Spray'Dol douleurs articulaires et tendons

1361.- Le plus grand 10 km de L'Equipe de France avec 18270 partants est une course que j'affectionne particulièrement puisque j'y ai établi la marque de mon RP - record personnel - lors de la 1ère édition avec un 43:57".
Cette année j'ai bénéficié d'un dossard grâce à Spray'Dol et la Runnosphère ainsi que d'un entrainement dans le parc des Buttes Chaumont avec Muriel Hurtis la championne du monde du 200 m en 1998 et surtout championne du monde du 4 x 400 m en 2014 dans un final époustouflant.
Je n'ai pas couru ne pouvant pas défendre mes chances et j'ai donc cédé le dossard à mon amoureuse Amandine qui se débrouille pas mal en ce moment, ceci est son histoire.

"Le vendredi précédent la course, nous sommes allés sur le village pour récupérer le dossard avec Fuji et profiter des animations sans être gênés par la foule des 20.000 inscrits sur l'épreuve.
Nous sommes allés nous faire masser sur le stand Spray'Dol qui offrait des soins gratuits ce qui est vraiment très agréable d'autant que les masseurs et kinés sont sympas et souriants. Il y avait une attente d'un massage en cours, c'est-à-dire rien du tout puisque nous étions vendredi et que samedi cela n'aurait pas été possible. En patientant, nous sommes allés siroter un délicieux breuvage offert au bar à cocktails joliment décoré aux couleurs du journal L'Equipe.
Quand mon tour fut venue je me suis fait masser et que c'était agréable avec Santé Verte de Spray'Dol idéalement recommandée pour les douleurs aux articulations et tendons.
Je suis sujette à des contractures et je me glace tous les jours en prévention, le produit Spray'Dol associé à un bon massage m'a fait le plus grand bien à 2 jours de la course.
Samedi c'était farniente en famille en profitant du beau temps et coucher tôt pour être fraiche pour le lendemain.
Dimanche la course où il régnait une ambiance folle, je suis habituée des courses de Paris du Paris Running Tour qui se déroulent dans une atmosphère plus familiale à seulement 1000 coureurs.
Les 10 km de L'Equipe c'est une autre dimension, ils m'ont rappelé le semi-marathon de Paris.
Nous entrons avec les copines Fabienne et Aurélie dans notre sas, Manoly est partie devant pour battre son RP ainsi que Giao notre coach de l'équipe KM Mania et notre ami Didier Maréchal alias SHARK.
L'organisation par sas est très bien menée comme dans toutes les courses ASO que j'ai pu faire et les départs par vague nous permettent de ne jamais piétiner.
C'est le départ ! Sans m'emballer nous partons prudemment pour ne pas nous cramer sur le premier kilo qui est tout de même vite avalé devant l'Hôtel de Ville.
km 2 nous arrivons à Bastille et le parcours est toujours plat. On attaque ensuite le faux plat montant de l'avenue Daumesnil jusqu'à la place Félix Eboué du métro Daumesnil, c'est dur mais on tient.
Il faisait frais le matin mais la chaleur ne va pas tarder à monter sous le soleil en courant sur le bitume.
C'est supportable d'autant que le km 5 est passé en descente en direction du Bois de Vincennes et nous tournons à gauche sur l'avenue du Général Michel Bizot puis sur l'avenue du Docteur Arnold Netter devant la Coulée Verte.
Mon amour est au panneau du 6 km et shoote à tout va, son album est disponible sur GiaoRunning.
Il reste 4 petits km mais on est dans le dur quand on arrive sur la place de la Nation.
La montée de l'avenue Philippe Auguste laisse des traces et déjà certains coureurs commencent à marcher sur la montée en direction du Père Lachaise. Malheureusement il n'y a pas beaucoup de spectateurs et au bout de la côte on trouve l'ami Sébastien qui n'a pas pu courir à cause de sa douleur tibiale, il nous encourage avec sa bonne humeur qui le caractérise.
Après la station de métro Père Lachaise on arrive sur le 9 km et c'est la dernière ligne droite en descente où l'on débranche le cerveau jusqu'à la Place de la République, quel bonheur de courir et de laisser tourner les jambes tout en relâchement jusqu'à la ligne d'arrivée.
David et les photographes de Photorunning sont présents pour immortaliser la scène et nous offrir une belle Une de L'Equipe le lendemain.
On arrive sur un beau buffet d'arrivée, ASO c'est une grosse machine mais on n'est pas déçus par l'organisation sans faille.
Résultat un negative split, j'ai couru plus vite la 2^ème partie de course que la première sans doute grâce à ma prudence du départ et du dernier kilomètre très roulant en descente.
Manoly fait un super RP de 42:38" et Oxana la petite dernière fait son entrée dans le Top 15 avec son 40'.
Merci Spray'Dol et plus particulièrement Pierre Ananou pour son soutien durant la semaine de préparation de la course."

Hassan le Coureur au Grand Coeur

1360.- J'ai rencontré Hassan au hasard des courses et des photos que je prends, c'est un garçon qui court depuis peu de temps et à côté de performances assez remarquables pour un coureur amateur, il accompagne très souvent les coureurs non-voyants sur les compétitions. Ceci est son histoire. 

Salut Hassan, depuis quand cours-tu, fais-tu d’autres sports ?

J’ai joué au foot pendant  plus de 15 ans au poste de gardien de but (le gars qui court le moins). J’ai commencé  la course à pieds super tard, à 34 ans par hasard avec des amis  qui ont insisté pour  que je courre  avec eux,  avant je détestais courir et je  me demandais  toujours  comment font les gens pour courir et être motivés, j’ai commencé à prendre plaisir petit à petit, là Maintenant je suis addict, je suis à deux marathon par ans et sur les semaines de préparation marathon à couir 6 fois par semaine. Maintenant je me demande comment les gens font pour  ne pas courir régulièrement vu  tout le bien que ça apporte. 

Quelle est ta profession ?

Je suis ingénieur informaticien. Je suis très pris par le travail, car je fais des astreintes soir et week-end. Il m’arrive parfois d’être des longues semaines en astreinte, et malgré ça je me force à trouver  le temps pour courir. Ce que j’ai remarqué  c’est qu'en sortant du travail en début de soirée, je suis complètement fatigué et vidé, je me demande comment je vais faire pour courir. Mais une fois les baskets aux pieds, j’arrive à trouver les ressources pour faire de très bonnes séances, sans parler du bien-être après la séance. 

À quelle occasion as-tu eu l’étincelle pour courir avec des non-voyants ?

En 2009, j’ai vu une photo d’un  guide avec un non-voyant sur un marathon , j’ai trouvé l'idée géniale avec tous ce qu'elle implique : partage, complicité, dépassement de soi... ça m’a donné envie de faire la même chose.

Je me suis renseigné sur internet et  j’ai contacté une un groupe  courir-en-duo (http://www.courir-en-duo.net/) qui facilite la constitution des binômes voyant / non-voyant ou malvoyant,

Depuis plus de 4 ans avec ce groupe, j’ai rencontré des gens formidables, des vrais amis avec qui je partage la passion commune de la course et parfois plus que le jogging.

Comment fais-tu pour ne pas être lassé de la course à pied ?

Etre patient et ne pas chercher à faire de très bon chronos rapidement et à tout prix, se faire plaisir , ne pas enchainer les compétitions même si je fais deux marathon par an (sourire).

Il faut être aussi à l’écoute de son corps,  lever le pied si une blessure ou la fatigue se ressent. Il y a aussi un autre facteur important pour  ne pas se lasser de la course, c’est de sentir que l’on progresse bien.

Le mental est important aussi, ça aide à ne pas rater ses compétitions et complétement se lasser de la course, Moi pour le travailler,  je fais, entre autres, une fois par semaine une  grosse séance seul  (longue distance au seuil). A la fin de cette séance en général  je suis super content de moi et je sens que cela me renforce.

As-tu déjà été blessé ?

   Je t’avoue que je ne me suis jamais blessé en 7 ans de course à pied, avec deux marathons par ans, en même temps ça veut rien dire, n’importe qui peut se blesser bêtement.

    Je fais très attention à respecter les  les fondamentaux de la course  que tout le monde connait : Se faire plaisir,  être à l’écoute de son corps, il m’arrive parfois de ne pas faire une séance « intense » si je  sens qu’il y a une grosse fatigue physique ou musculaire ou une petite gène  ou petite blessure. Respecter l’échauffement et le retour au calme à la fin de la séance.

La récupération est importante aussi, faire des étirements après les séances,  faire des séances de footing léger ou même de vélo.

 Je pense qu'en regardant autour de moi, que plus de 90%  des blessures peuvent être évitées.  On se blesse par ce que  on a enchainé deux grosses séances sans récup, qu’on a forcé avec des nouvelles baskets, on n’a pas pris assez de repos après une  petite blessure. Qu’on a fait des longues sorties sans s’hydrater. La liste est longues des erreurs fréquentes qui obligent après à trainer une blessure ou carrément à arrêter la course à pied pendant un certain temps, quel dommage !

 Quelle est ta semaine-type d’entrainement ?

      La  prépa marathon demande de l’engagement, du temps et de la volonté,  moi j’ai 4 séances principales,  2 séances récupérations  actives et 1 jour de repos total ce qui donne :

                Mardi :  fractionnés longs

                Mercredi : récupération active : footing long et lent ou  vélo sans résistance , stretching, PPG et surtout le gainage.

                Jeudi : Séance seuil (entre 15 et 24 km),  c’est une séance assez difficile que j’adore et qui  me donne confiance en moi. Je fais par exemple après 30 min échauffement  3x3k à allure seuil, en fonction des sensations je fais entre 80% à 95%VMA

                Vendredi : séance de fractionnés courts (VMA) : par exemple les fameuses  30/30 secondes. Je fais très attention à cette séance à ne pas trop forcer et contrôler mes foulées, car la séance de la veille (Séance seuil) a laissé de la fatigue

                Samedi :  récupération active : footing

                Dimanche :  sortie longue, entre 20km et 30km avec travail de l’allure marathon : 3x20min ou 2x30min… allure marathon

                Lundi :  Repos total

                   Quand je ne suis pas en préparation, je cours avec des amis (non-voyants ou pas)  pour le plaisir .

 As-tu d’autres passions dans la vie ?              

Mon travail et les astreintes me prennent beaucoup temps,  la préparation marathon aussi (en pleine prépa 6 jours sur 7), cela ne me laisse pas beaucoup de temps libre pour d’autres loisirs,   mais j’essaye de trouver le temps de partager avec des amis un ciné, concert ou visite de musée…

Quelle est ton beau souvenir en course à pied ?      

 Récemment le Marathon de New-York (2014) courir  et parcourir les rues de cette ville mythique avec ces quartiers magiques (Bronx, Broklyne, Centrale park, Manhattan), des monuments et quartiers qu’on a l’habitude de voir à la télé ou au cinéma.

 Quel est ton rêve le plus fou en course à pied ?         

Le rêve le plu fou pour moi  ce n’est  pas faire de faire de très bon chronos, mais  de faire des courses qui marquent, par exemple New-York sur 2014, j’ai eu beaucoup de plaisir à faire ce marathon, j’ai en préparation le marathon de Tokyo…

 Tes objectifs 2015 ?

Faire moins de 3h sur le Marathon de Vienne en  avril 2015, et après je relâche pendant 4 mois, sur la saison prochaine, je ne vais pas faire de marathon et  je vais essayer de travailler la vitesse et améliorer mes chronos sur 10 km et semi.

 Le mot de la fin ?

Vu les bienfaits de la course à pied, ça doit être obligatoire pour tout le monde  et remboursé par la Sécu, je plaisante mais bon, Moi, j’essaye de motiver toujours les gens autour de moi  pour courir. Je les accompagne.

Je pense que le plus dur est de commencer et après la (bonne) habitude s’installe et on ne se force plus pour courir et prendre plaisir,

 Pour ceux qui veulent guider,  vous pouvez vous connecter au site http://www.courir-en-duo.net/, il y a toutes les informations ou n’hésitez pas à me contacter si besoin ([email protected])l  

Merci Hassan et au plaisir !
(Crédit photos : Hassan Lhoussain)

KOBE un bon japonais a volonte du cote de Bastille

1359.- Quand nicolas le meilleur copain de ma douce a proposé un jap, j'étais plutôt content. Quand il m'a dit que c'était à volonté, je me suis dit : "chic on va s'en mettre plein la panse, mais attention au bourrage de riz".
Le bon côté des japs volonté c'est cela : ils mettent peu de poisson dans les portions et beaucoup de ce qui ne revient pas cher et qui remplit vite l'estomac à savoir le riz et le chou chinois utilisé dans la salade.
Question goût, il ne faut pas s'attendre non plus à voyager du côté d'Osaka ou de Kobé, grande ville située sur l'île de Honshu à côté d'Osaka justement.
Kobé est renommée pour son quartier européen et sa viande de bœuf.
Revenons à nos nigiri, la carte est assez étoffée et je dois dire que l'on s'est quand même bien régalés d'autant que la formule du soir inclut des sashimis de saumon donc sans riz et même une boule de glace offerte.
Pour ma part c'était un coco givré que j'adore prendre dans ce genre de chinois – japonais. Les grillades sont bonnes et côté maki on a même eu droit à des anguilles et des portions de saumon mi-cuits que mon ami Adrien à qui je pense bien fort, affectionne tout particulièrement.
Je recommande donc. 6/10

 

 

 

 

Prix : 66,80€ pour 3 convives avec un saké chaud, un coca et donc un coco givré en dessert et 2 déca qui sont en fait de vrais cafés

Kobe Buffet Restaurant japonais | 257 rue du Faubourg Saint Antoine 75011 Paris | Métro Faidherbe Chaligny

Elle en a parlé :

- AuroreInParis : Jap à volonté vs à la commande

Mes Objectifs 2015

1358.- Dans la rubrique "Que sont-ils devenus ?" on demande le petit Giao, blogueur depuis le 26 avril 2006.
(Crédit photo : Christophe Plion - Juin 2014)

Il s'est écoulé un certain temps depuis mon dernier compte-rendu de course, un temps certain également que je n'ai plus couru depuis ma blessure au fémur droit du 3 mail 2014.
J'ai enfin commencé des séances de kiné avec Stéphane Verbrackel un praticien prestigieux car il est chef kiné de l'Equipe de France d'Escrime qui nous fait régulièrement de beaux podiums et des médailles aux championnats du monde et aux Jeux Olympiques.
J'étais réticent à venir le voir pas lui en particulier mais le kiné et je pensais naïvement que ma jambe allait se remettre toute seule à fonctionner. Las, ma jambe droite a perdu énorménent de muscle et j'ai besoin de faire beaucoup d'exercices spécifiques pour récupérer de la tonicité et de l'énergie.
Par ailleurs, j'ai rendu visite à mon ami coureur et podologue du sport Guillaume Grosjean avec qui j'avais couru l'Eco-Trail de Paris 80 km et la 6000D en 2012. Il va me fabriquer des semelles pour compenser la différence de 5 mm entre mes deux jambes, mais il m'a confirmé que c'était anecdotique, que mon problème venait bien de ma jambe droite.
J'ai marché devant lui et couru sur le tapis afin de lui permettre d'observer ma foulée. A 9 km/h au bout de 3 minutes, je sentais les premières douleurs à ma cheville droite.
L'explication est que je ne me propulse que grâce à la jambe gauche, la droite ne se contentant que de suivre le mouvement. Par conséquent, les forces d'appui à la réception du pied droit se concentrent sur l'articulation du pied droit et ma cheville est douloureuse.
De plus j'ai une forte tendance à appuyer sur l'intérieur de mon pied droit. Je pensais être supinateur puisque les semelles de mes chaussures sont usées à l'extérieur des pieds, j'ai comme la majorité des coureurs une attaque par le talon et l'extérieur.
Début mars je récupère une paire de semelles adaptées et d'ici là, je poursuis ma lancée sur les 25 séances à Charenton-le-Pont avec Stéphane.
Vivement la reprise et je pourrai envisager de refaire un 10, un semi et un marathon dans les meilleures conditions.

Guillaume Grosjean, podologue du sport
23 rue Clapeyron | 75008 Paris | 01 42 93 22 05

Stéphane Verbrackel, kinésithérapeute
75 rue de Paris | 94220 Charenton-le-Pont | 01 43 78 73 50