inZeSentier

ppC au Max Linder

459. - Ca fait bizarre quand même. Son nom est Contrex, Pause-Pipi Contrex.
Le matin au réveil, un ami qui me veut du bien m'envoie un mini-message m'enjoignant de le rejoindre au Max Linder voir ... U2 . Je n'allais pas rater une si belle occasion de voir mon groupe mythique sur grand écran. D'accord j'ai déjà le "Rattle and Hum" mais l'écrin qui m'a été offert ce samedi matin est autrement plus imposant que mon écran-timbre poste de la maison. C'est triste dans nos petits appartements parisiens, on ne peut pas mettre des beaux écrans comme au cinéma sauf peut-être ppC qui a un barco qui donne une superbe image surtout pour s'exciter sur la Wii avec des invités triés sur le volet. Grâce à Mister P. nous voilà sur les Grands Boulevards quand un jeune homme dont on saura plus tard que c'est le projectionniste nous ouvre la porte et dit "Celui qui tient le guichet n'est pas arrivé, je vous propose de commencer la séance !". Enorme ! on avait droit à Bono et sa bande d'irish musiciens à l'oeil, on pouvait appeler tous nos copains sauf qu'il était 11h30 et qu'il n'y avait aucune pub. J''ai le frisson en entendant "Sunday Bloody Sunday" et bien sûr ...
D'après Nicolas, nous avons tous 6 degrés de séparation, ainsi chacun d'entre nous sur Terre serait relié par une chaîne de 6 personnes au maximum. Bon pour illustrer le propos je peux prendre l'exemple du groupe U2 et moi. Et bien ce n'est pas faux !
Une amie irlandaise a grandi dans l'Oxfordshire le village d'Adam Clayton et mon ami Carlos du groupe Caro & Carlos a fourni à Bono pour sa maison des abords de Nice, du parquet de très haute qualité ;o)
Merci ppC, trop fort j'adore bordel de Q. Vivement leur retour en 2009 au Stade de France et leur album l'année prochaine !

Dessine-moi un Robot qui se transforme

454. - Trop fort les ricains quand même, après les BD de notre enfance ("Spiderman", "X-Men"), les jeux vidéos ("Resident Evil") et les attractions pour touristes de Disneylworld ("Pirates des Caraïbes"), ils font même des films à partir de jouets en plastique ! Nicolas et moi, c'est plus par la plastique de Megan Fox que nous avons été impressionnés que par les effets très spéciaux destinés à donner vie aux Autobots et Décepticons.
Avec Michael Bay aux commandes d'un machin pas si bourrin que cela, c'est un film pop-corn assuré avec l'agaçante manie de filmer ses personnages en tournant autour d'eux pendant qu'ils regardent vers le ciel. J'avais remarqué depuis Bad Boys. Il a dû croire que c'est un plan de génie, il le refait dans tous ses films. Au moins c'est de lui, on reconnait la "Bay touch". Le film oscille entre comédie et film de guerre ainsi on peut y voir l'histoire d'un jeune homme qui achète sa première voiture qui lui ouvre la voie vers sa première copine, ou bien un affrontement sans merci "d'extra-terrestres non biologiques". Tout cela me rappelle un peu l'engouement que l'on a ressenti pour "Independance Day" ou "Jurassik Park", des films à très grand spectacle qui ont bien marqué quand ils sont sortis après bien sûr on aime ou l'on n'aime pas. "Transformers" est quand même produit par Steven "Indiana" Spielberg qui a su canaliser le n'importe quoi de Michael Bay. D'habitude ce réalisateur fait tellement tout péter que cela nuit considérablement à l'histoire. Cette dernière est ici bien mince mais il y a quand même un effort d'originalité louable de la part des producteurs. Un petit bémol concernant les scènes d'action toutefois, c'est le fouillis surtout lors du combat final où on ne reconnait plus trop qui est méchant qui est gentil. A la fin le méchant F22 abat quasiment tous les autres et pourtant ils arrivent à s'en débarrasser et à donner l'assaut final, je n'ai pas bien compris là. A noter que Bumblebee qui était une coccinelle dans le dessin animé est une Chevrolet Camaro de 1977 remplacée par un concept car de chez Camaro à 500.000 USD qui sera développée en 2009. Quand on aime ...

Poulet frit

447. - Les créateurs de "Shaun of the Dead" la désopilante resucée de "La Nuit des Morts Vivants" de George A. Romero ont commis un film hommage aux films d'action des années 80 : "Point Break", "Bad Boys II", "L'Inspecteur Harry", "L'Arme Fatale". Cela démarre doucement avec l'histoire de ce flic de London muté à Sandford, paisible bourgade de grande banlieue où le taux de criminalité est le plus bas d'Angleterre. L'officier de police s'avère être un bobby enragé et très à cheval sur la loi aux limites du facisme. Si l'enquête commençait avec la décharge d'adrénaline procurée par un épisode de Derrick - je commençais à somnoler à ce moment - l'aventure devient carrément dingo quand on découvre peu à peu l'auteur des crimes perpétrés dans le village et ses étonnants habitants. Un très bon moment passé à rire de bon coeur devant le caractère politiquement incorrect de certaines scènes. Quelques passages gore pour se mettre en appétit et une musique de David Arnold qui a quand même signé des BO comme "Stargate", "Indepence Day" et les derniers James Bond dont "Casino Royale". Dans la distribution on notera justement un ex-double-zéro-sept en la personne de Timothy Dalton, Simon Pegg dans le rôle principal qui jouait un informaticien dans "Mission Impossible 3", Cate Blanchett dans le rôle de l'ex-femme et Peter "Le seigneur des Anneaux" dans celui du père noël au couteau.
Allez-y ça fait du bien par où ça passe.
(TheZique : The Sex Pistols - God Save The Queen)

Mourir Durement

443. - Len Wiseman nous avait revisité le genre des vampires et des loups-garous en proposant "Underworld", il booste la franchise "Die Hard" entamée par John "Predator" McTiernan pour les épisodes 1+3 et reprise en 1990 par Renny "Cliffhanger" Harlin. Pendant 2h20 on passe un joyeux moment avec le Lieutenant McClane et c'est plutôt plaisant car entre deux scènes d'action, il a toujours des perles et des bons mots à sortir. J'ai beaucoup aimé, un film popcorn à voir sans se prendre la tête et le sujet d'Armagedon numérique est assez branché pour que tous s'y retrouvent sauf ceux qui préfèrent des sagas plus intimistes ou les fans d'Eric Doillon. Côté acteurs, j'ai surtout été subjugué par Maggie Q la jolie actrice Américano-vietnamienne et top-model très connue à Hong Kong et qui m'avait déjà émerveillé dans "Mission Impossible III", sans doute l'appel de mes racines.
(ZeClip : Guyz Nite - Die Hard)

Un Potter mouillé

442. - Je  m'étais habitué chaque année ou presque, on avait notre tome du "Seigneur des Anneaux", de "Star Wars" et de "Harry Potter". Et j'aimais beaucoup le petit sorcier à lunettes vu que je ne connaissais pas encore le petit auteur comique, j'adorais le petit sorcier cosmique. Ce soir je me suis donc faufilé à la Séance du Gaumont Opéra Premier boulevard des Capucines, un boulevard qui fait mal qui fait mal, je veux chanter pour ceux qu'on oublie peu à peu. Je revois avec ravissement les premiers gags et la scène d'action du début me conforte dans mon idée que ça va être top. Mais paf ! Au bout de vingt minutes ça s'essouffle et HP me perd dans la nature, je n'accroche pas à l'histoire et surtout je ne vois pas de coup de théâtre final comme dans les premiers tomes. J'adore les Harry Potter car tu regardes le film qui distille tout plein d'indices et à la fin, tu reçois une ou plusieurs clés qui te permettent de décoder toute l'histoire ! J'ai acheté les HP mais j'ai seulement commencé le second tome. Inutile donc de préciser que je n'ai pas attaqué les 1.000 pages de "l'Ordre du Phénix" et n'ai donc pas pu apprécier à sa juste mesure le travail de (cir-) concision de l'histoire et de toutes les intrigues parallèle qui a abouti à un film de 2h20. Vite vu vite oublié, trop nul car attendu et bien décevant. Et dire que mon fils et mon collègue de la Villa 2008 me l'avaient laissé entendre. A noter que le réalisateur le plus nul des Harry Potter, David Yates - à ne pas confondre avec Peter "Bullit" Yates - s'est vu confié la direction de l'opus VI qui sortira le 21 novembre 2008, pas glop ça. En plus, avec Daniel Radcliffe qui joue nu au théâtre, où va la franchise ? On a mangé notre pain blanc de Pouldard, je ne vous dis que cela.
(TheZique : Sex Pistols - Harry Potter Theme)

Deux Jours avec Julie

441. - Avec  les filles Kelly et Sabrina dont je suis le Bosley, c'est devenu un rituel en début de semaine : On se donne rendez-vous aux Halles, on va se chercher des billets à l'UGC Ciné-Cité et on se prend un menu Ciné au Quick. Après le Mariott sur les Champs Elysées le Quick des Halles, on est vraiment des PTT - des peoples tout-terrain -. La digestion fut difficile car le menu ciné chez Quick c'est quand même un sandwich offert pour un menu Best-of ou XL donc on s'est lâchés sur le Suprême Cheese et le Quick'n Toast : 6 sandwiches à nous trois, avec 687 Kcal pour le Supreme et 754 Kcal pour le Quick'n Toast.
Au programme de ce soir, le dernier film de Julie Delpy talentueuse réalisatrice et jolie actrice à qui l'on doit déjà "Tell Me" (2000) avec déjà Adam Goldberg et "Looking For Jimmy" (2002). Cela raconte l'histoire d'une petite française amoureuse d'un ricain et le couple passe 2 jours à Paris à défrichage de tous les defauts des Français que les Américains ont immanquablement en tête. Le décalage est traité de manière décapante et très bien amené. Les personnages sont attachants, des parents de Julie interprétés par les vrais parents de Julie, aux chauffeurs de taxi en passant par l'ange Daniel "Goodbye Lénine" Brühl et le fiancé Adam Goldberg que j'avais apprécié entre autres dans le rôle du savant de "Déjà Vu", à noter le renfort coiffure du film assuré par Flore Chandès au top de sa forme. Un bon film qui fait passer un moment tranquille sans se prendre la tête avant d'attaquer la comptabilité des titres et la gestion actif-passif des assurances.
(TheZique : Julie Delpy - Je t'Aime Tant)

Lettres Persanes de Téhéran à Paris en passant par Vienne

433. - Attention chef d'oeuvre absolu. A la fin de la séance, j'avais envie d'applaudir des deux mains mais je n'ai pas pu, pas osé. Le film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud dont la mère chante aux Voisins du Dessus, est bouleversant. Qui aurait cru que l'émotion pourrait naître de la plus belle des manières d'un film d'animation en noir et blanc avec un graphisme assez sommaire ? c'est extraordinaire. J'avais vu les 4 étoiles de la cote des spectateurs de Allociné et je me disais qu'il devait être exceptionnel ce long métrage. En y allant sans grande conviction avec la missparker du dimanche soir, j'ai été subjugué, complètement conquis. Mêlant tour à tour effet comique, scène dramatique  et passage didactique, Marjane ou Marjie nous raconte ce qu'est la vie dans des pays pas si éloignés à notre époque. Dire qu'au moment où j'écris ces lignes, des femmes sont maltraitées, considérées comme inférieures aux hommes et cachées sous des tonnes de voiles pour des questions de religion par des hommes aussi intolérants que bêtes me chagrine. Ce film interpelle les consciences et nous interdit de déprimer. Nous nous plaignons parfois pour nos peines de coeur, nos déconvenues au bureau, le voisin qui se plaint de notre bruit ou un abruti qui nous fait une queue de poisson sur le périph. Nous pouvons nous estimer heureux en regard de la condition des autres peuples qui n'ont pas la liberté de pensée, de s'exprimer, boire de l'alcool, se réunir pour discuter et faire la fête, danser. Avec un tel régime, une bonne fête inZeSentier se serait achevée par l'arrivée d'un commando de policiers barbus, armés jusqu'aux dents et des arrestations en pagaille voire un bain de sang. Je ne souhaite pas d'un tel monde pour mes enfants.
"Persépolis" de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud avec Chiara Mastrioanni, Catherine Deneuve, Simon Abkarian, Danielle Darieux et Gabrielle Lopes Benites
(TheZique : Amel Bent - Eye of the Tiger)

Le Louche a encore frappé

425. - D'habitude je trouve Lelouch imbuvable, indigeste, trop lourd et lourdingue. Là il parait que c'en n'est pas un et j'adore, j'ai bien aimé. Scotché du début à la fin à l'intrigue et à la qualité de l'interprétation, le spectateur est repu de cette histoire passionnante et très bien racontée. Dans le 41ème film de Claude, tous les personnages sont bien dessinés y compris les seconds couteaux. Derrière tout un tas de faux semblants et de pistes qui ne mènent nulle part, le "jeune" réalisateur nous fait palpiter devant ce thriller qui nous retient en haleine de bout en bout. C'est super hyper méga bien comme dirait missparker ! Et la musique de Bécaud est joliment mise en scène comme l'a remarqué Céline. D'habitude je n'aime pas Lelouch, mais là c'est excellent. Par ailleurs, voir que l'amour est possible entre une superbe femme et un type somme toute assez banal d'apparence est rassurant ;o)
"Roman de Gare" de Claude Lelouch (2007) avec Dominique Pinon, Audrey Dana, Fanny Ardant, Myriam Boyer, Zinedine Soualem
(TheZique : Gilbert Bécaud - Elle était si jolie)

Fragile(s) moi ? non

424. - Vu avec Momo et Céline de Baltimore-Rouen-Paris-Villejuif, le dernier film de Martin Valente après "Les Amateurs" (2004) avec Lorant Deutsch et Jalil Lespert qui réunit une ribambelle de bons acteurs confirmés aux côtés de moins connus comme Sara Martins et Elodie Yung. Dans un laps de temps finalement très bref, les destins de six personnages que rien ne rapproche a priori vont se croiser au hasard des péripéties de leur existence. Ce qui marque le plus, c'est le point commun notable entre ces êtres attachants qui nous donne parfois le frisson, en tout cas qui facilite notre identification à eux : leur fragilité. Les situations sont souvent dramatiques, parfois drôles et incongrues et ne nous laissent pas indifférents. On se rend compte à la fin que tout a un sens et que l'espoir jaillit des destins paumés. Un mélange de "Collision" de Paul Haggis et de "Je vais bien, ne t'en fais pas" de Philippe Lioret.
Message personnel : Céline, la chanson de fin c'est "Beautiful Day" de Vénus ;o) Elle ponctue une bande son exceptionnelle, quand le disque sort je le prend car vraiment les musiques sont très bien choisies et découpées sur les images du film, un peu à la manière de Yvan Attal. A voir.
(TheZique : Venus - Beautiful Day)

Les Treize de Ocean

415. - Après un week-end sans grand relief, hormis quand même le prêt d'un costume à Yann un ami de Nice pour un examen, un pot bien arrosé sur Montorgueil, un déjeuner haut en couleur pour la passation du Lions Club au Relais d'Aumale *** à Chantilly et je vais me la jouer à la Frogita en présentant le menu :
Crème de lentilles vertes du Puy aux escalopes de foie gras de canard poêlé
Magret de canard Mulard rôti aux olives accompagné d'une galette parmentière
Plateau de fromages affinés
Vacherin glacé aux deux parfums accompagné de crème Chantilly
Café accompagné de ses mignardises
En boissons : Coupe de Champagne à la liqueur de pêches, Pouilly Fumé récoltant - Domaine Pabiot (2004) - Médoc Château Conques (2001)
Ensuite, nous avons eu droit à la présentation des derniers progrès du petit Léonard B., nous avons terminé avec Nicolas par un cinéma au Gaumont Opéra dernière séance de 21h45 avec George Clooney et ses acolytes.  Avec un scénario ciselé au cordeau et visant à nous préparer psychologiquement aux quinze dernières minutes, on est séduits et amusés par les élucubrations de cette bande de voleurs millionnaires mettant tout en oeuvre pour déjouer les plans de l'assoiffé Willy Bank incarné par un Al Pacino au mieux de sa forme. Un bon moment de détente mais bon sang, pourquoi ils ont donc arrêté la clim dans la Salle 2 du Gaumont Opéra Premier ?
Relais d'Aumale  *** 37, place des Fêtes - Montgrésin 60560 Orry-la-Ville
"Ocean's Thirteen" de Steven Soderbergh avec George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon
(TheZique : Claude Debussy - Clair de Lune)