985.- Derrière ce film ultra-violent d'un réalisateur de clips vidéo, un documentaire réaliste sur un futur pas si lointain. Ce film d'anticipation ouvre des voies sur le futur de notre société de consommation. Cela ressemble au Prix du Danger où Daniel Auteuil était un monsieur tout-le-monde qui était envoyé dans un jeu retransmis à la télévision qui devait lutter contre des tueurs pour gagner sa liberté, film dont le remake déjà choc avec Arnold Schwarzenegger avait marqué tous les esprits, Running Man. Il y a d'excellentes idées comme la salle du jeune héros entièrement dédiée au surf sur internet avec une interface homme-machine basée sur des capteurs qui interprétent tous ces mouvements. Les deux jeux présentés sont plausibles au point qu'ils font froid dans le dos. Gérard Butler retrouve un rôle viril et bestial à la mesure du Roi Leonidas de 300 et Amber Valetta la sublime Allegra Cole de Hitch prouve qu'elle a conservé une plastique de folie malgré ses 35 ans bien sonnés. On sort de la séance lessivé et épuisé par tant de violence malheureusement mais avec la musique de Marilyn Manson dans les oreilles car la vraie bonne trouvaille de ce long a été de coller la reprise de Sweet Dreams aux scènes de combat, cela donne un lyrisme dingue. Ma Note¶(pour Sweet Dreams de Marilyn Manson)
"Ultimate Game" de Mark Neveldine et Brian Taylor avec Gerard Butler, Michael C. Hall et Amber Valetta
981.- Kate Winslet a reçu le Golden Globe pour les Noces Rebelles que j'ai moyennement apprécié et l'Oscar pour The Reader. On comprend pourquoi à la fin du film. Je ne voulais pas aller le voir car il me semblait que cela allait être encore une comédie romantique un peu dure comme Noces Rebelles. Mais en réalité j'avais oublié que Stephen Daldry était l'auteur de l'excellent Billy Eliott et pour Le Liseur, quelle plongée dans un autre temps, d'autres moeurs, le spectateur est transporté comme par un bon livre qu'on nous lit à la manière de ce liseur du rôle-titre joué avec talent par David Kross qui parvient à se glisser avec crédibilité d'un rôle de jeune naïf qui découvre l'amour entre les mains expertes de Kate à celui d'un jeune homme étudiant en droit à la recherche de la vérité. Le film est avant tout une histoire d'amour et quelle histoire, au début cela démarre sur une simple amourette de vacances ensuite, ensuite ... Il faut aller le voir car l'histoire est passionnante de bout en bout. J'ai été frappé par la justesse des comédiens, Ralph Fiennes est très élégant et Kate Winslet a une présence fantastique, tout dans son corps, son regard et ses lèvres contribue à nous étonner et nous forcer à réfléchir sur son personnage. Superbe. Ma Note¶¶¶
"The Reader" de Stephen Daldry avec Kate Winslet, Ralph Fiennes et David Kross
979.- La saga Destination Finale est issue de la même équipe de fous furieux qui ont réinventé le fim d'horreur américain en apportant un souffle nouveau avec la série des Saw. Dans cet épisode ce n'est pas le très doué James Wong qui s'y colle à la réalisation mais c'est tout comme. Avec Sandrine, nous l'avons vu en Grand Rex puisqu'il passe en grand large, écran panoramique en numérique et surtout en 3D. La semaine dernière nous avions revu Là-Haut en 3D, les films en relief deviennent à la mode et ce film de tueur en série où la Mort elle-même est le coupable nous fait entrer de plain-pied dans l'action avec cette superbe nouvelle technologie. On rigole plus qu'on a peur pour les anti-héros qui tentent en vain de se débattre contre leur inéluctable destin. Le film est nul mais en bonne compagnie on passe toujours un bon moment et la 3D est vraiment géniale et beaucoup mieux exploitée que dans Là-Haut. Je parie que George Lucas va nous ressortir des Star Wars version 3D pour bien relancer le filon de sa célèbre saga. Ma Note ¶ (pour les effets spéciaux et la 3D vraiment réussis)
978.- Derrière ce titre de film d'horreur se cache une sympathique comédie romantique à l'américaine avec happy end à la fin que tout le monde attend. Fort heureusement il est à mille lieues du méga-cul-cul-la-praline The Hollidays avec Cameron Diaz, Kate Winslet et Jack Black. Le début est punchy et le personnage de Mike Chadwick est génialement subversif interprété avec brio par un Léonidas roi des 300 Spartes revenu à la civilisation, Katherine Heigl la petite soeur alien de Roswell a bien grandi et joue formidablement bien la comédie. On s'amuse bien pendant les trois quart du film et la fin reste conventionnelle limite ennuyeuse et gâche malheureuse son excellente amorce. La trame de départ était pourtant pas mal, c'est un remake de Hitch à l'envers où le love coach conseille une femme pour conquérir l'homme de ses rêves et chez Gerard Butler on retrouve des mimiques de Mel Gibson. Je n'ai pas été emballé mais ma voisine de droite portait un string tellement peu discret que je ne peux m'empêcher de penser à cette séance avec un certain émoi. Ma Note ¶
"L'Abominable Vérité" de Robert Luketic avec Katherine Heigl, Gerard Butler et Bree Turner
975.- Le monde post-apocalyptique très sombre de Numéro 9 est issue de l'imagination fertile de Shane Acker qui a d'abord réalisé un court-métrage d'animation. Tim Burton touché par son travail et son univers proche de ses films a produit son long métrage avec Timur Bekmambetov le talentueux réalisateur de Wanted et des fameux Nightwatch et Daywatch. On retrouve Dany Elfman à la partition comme dans toutes les productions de Tim Burton. J'ai trouvé le film très sombre bien qu'esthétiquement très abouti. Les décors sont grandioses, l'animation des personnages et le placement des caméras est bien pensé. Ce film n'est pas à réserver à un public enfant même si c'est de l'animation. Ma note ¶
"Numéro 9" de Shane Acker avec Jennifer Connely et Elijah Wood
974.- A l'origine le film devait s'intituler Inglorious Bastards mais ce titre ayant déjà été pris par un film de série B italien dans les années 70, Quentin Tarentino a dû modifier l'orthographe en conservant le phonème et donc l'esprit de son commando de salopards ou de bâtards d'origine, les Inglorious Basterds. Ceci dit en préambule, je ne peux que saluer le génie créatif de Quentin Tarentino. Loin de nous délivrer un énième film de guerre sur la Seconde Guerre Mondiale avec effets spéciaux à la Stephen Sommers ou de baston de série B dans le style Roberto Rodriguez, il signe avec ce chef d'oeuvre et déjà film-culte une véritable tragédie en cinq actes comme au théâtre. On navigue en plein Britannicus de Racine ou Andromaque. La bande-annonce est trompeuse car elle fait penser à un film d'action. J'avais un peu peur d'un film verbeux comme Kill Bill 2 que je n'avais pas aimé contrairement au premier, où l'on assisterait à des numéros d'acteurs mais là, j'ai été conquis. Il n'y a pas de baisse de rythme au niveau de l'histoire et de la tension dramatique. Tous les acteurs sont éclatants et ont chacun leur tour leur moment de grâce. Parmi ceux-là, Mélanie Laurent est juste touchante et fait ressentir dans son regard et son attitude toute la profondeur de son personnage marqué et Christoph Waltz campe un nazi que l'on aime détester et qui pourtant nous fait pleurer de rire dans son numéro de cabotinage de dandy chasseur de juifs pour lequel il a eu un prix d'interprétation à Cannes quand même. On retrouve l'inoubliable Daniel Brühl de Goodbye Lenin! qui fait vraiment gentil dans son rôle de nazi héros national, Eli Roth réalisateur du terrible Hostel, Michael Fassbender qui m'avait fait avoir peur pour lui dans Eden Lake avec Kelly Reilly, Till Schweiger dont les traits teutons l'ont cantonné pendant longtemps aux rôles de méchants comme dans le Roi Arthur d'Antoine Fuqa ou Lara Croft et le Berceau de la Vie. Brad Pitt est à l'affiche mais fort heureusement tout le film ne parle pas que de lui. J'ai beaucoup aimé ce bon mais trop rare moment de cinéma. A la fin de la projection, les autres spectateurs ne s'y sont pas trompés car nous avons tous applaudi dès le générique après 2h28 et cinq chapitres qui ont paru très courts. Attention, si vous pouvez le voir de préférence en VO car dans le film compte tenu des nombreux acteurs européens, ça parle beaucoup le français, l'anglais, l'allemand et même l'italien. Ma Note ¶¶¶¶
"Inglorious Basterds" de Quentin Tarentino avec Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Diane Kruger, Eli Roth, Michael Fassbender
973.- Le titre original est Staten Island du nom de l'île située au sud de Manhattan et qui constitue la cinquième circonscription de New York avec Manhattan, Brooklyn, Le Queens et Le Bronx. Il a été renommé pour une meilleure exploitation en France car il est beaucoup moins connu que les autres de ce côté de l'Atlantique. Construit en trois parties bien distinctes, Little New York est un film à tiroir ou un puzzle où les pièces s'assemblent lorsque l'on suit le point de vue des trois protagonistes. La définition des personnages est très originale car ce sont des types de caractères que l'on n'a pas l'habitude de voir dans un film de mafia : un boucher et un nettoyeur de fosses septiques. Le film est un peu lent à démarrer, j'ai moi-même décroché au début car je ne suivais pas trop la finalité du propos, heureusement lorsque Ethan Hawke est passé au premier plan, j'ai été plus accroché. Seymour Cassel joue superbement bien alors qu'il n'a aucune parole à dire pendant tout le film. Un bon film de mafieux original et qui se laisse voir avec plaisir. Ma note ¶
"Little New York" de James De Monaco avec Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, Seymour Cassel
972.- j'étais parti voir ce film pour voir l'actrice dont j'avais apprécié la performance dans Un Couple Presque Parfait avec David Bottet en ayant lu ici et là qu'il s'agissait d'un "LOL en moins bien". J'ai été agréablement surpris alors qu'il n'est diffusé que sur deux salles à Paris à peine trois semaines après sa sortie. Il n'a pas rencontré le succès de LOL évidemment car ce dernier était calibré pour cartonner. J'ai beaucoup aimé le film du réalisateur qui nous avait offert Irène (2002) avec Cécile de France et On va s'aimer (2006) que j'avais également apprécié. Loin de s'embarquer dans des vannes faciles ou dans un film de potache amusant mais sans saveur, Ivan Calbérac nous raconte avec une juste sensibilité et une profonde émotion l'histoire de cette famille décomposée à partir du jour du divorce des parents. Mathilde Seigner est égale à elle-même en plus sensible dans son rôle de maman et Bernard Campan prouve une fois de plus que les Inconnus sont individuellement de formidables acteurs. Les enfants sont formidables dont la petite Bertille Chabert qui joue admirablement bien sur plusieurs registres. On n'est pas dans les amourettes de jeunes mais bien dans une histoire autrement plus ancrée dans la réalité. Le scénario est imprévisible mais bien construit et pour une fois, ce n'est pas tout à fait une happy end à l'américaine. C'est crédible, souvent touchant et là je dis bravo. Ma Note ¶¶
971.- Stephen Sommers est le réalisateur inventif de films intimistes comme La Momie et Le Retour de la Momie, Van Helsing. Loin de réaliser un navet dans la veine de Street Fighter alors qu'il aurait pu facilement tomber dedans quand on considère le ratage total de Van Helsing, Sommers réussit à rendre le passage du statut de jouet à héros de guerre des jouets Hasbro avec un certain panache. Au passage, il place ses acteurs qui lui ont apporté la gloire dans des passages fugaces : Arnold Vosloo et Brendan Fraser. Cela se laisse suivre sans déplaisir, l'histoire se tient, les effets spéciaux sont époustouflants et surtout il y a une très belle scène d'action qui se déroule à Paris et se solde par un moment un peu dur pour les Parisiens. Un bon divertissement pop corn décérébré mais cela fait du bien parfois pour bien apprécier l'été avec une très bonne composition de Christopher Ecclestone dans le rôle de McCullen, le dandy anglais et très méchant de service. Ma note ¶¶
970.- Le dixième long métrage du studio d'animation Pixar est une réussite totale et pour la première fois il a été conçu pour un visionnage en 3D. Ce très beau film est conçu autour d'une belle rencontre entre un vieillard et un scout qui cherche à avoir sa médaille d'explorateur. Le héros m'a fait penser à Indiane Jones 4 où Harrison Ford a quasiment l'âge du héros de Là-Haut mais il n'est pas en reste pour les séquences d'action. On rit énormément, on est émus du début à la fin et la 3D permet de s'envoler un peu plus avec la maison dans les airs. J'ai beaucoup apprécié le message de tolérance et les moments poignants qui ancrent ce film construit comme un Disney classique dans une certaine réalité avec ce qu'elle peut comporter comme triste et dure réalité. A voir en grand écran et sans aucun a priori. A noter que Russel le jeune postier est en réalité Peter Sohn le réalisateur du court-métrage sur les cigognes qui précède le film. Ma note¶¶¶
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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