inZeSentier

Enceintes Harman Kardon Bluetooth Soundsticks

1366.- Grâce à mon ami Nicolas, j'ai eu un bon plan pour acheter de très belles enceintes Harman Kardon par la boutique Harmon Audio spécialiste de la marque. J'avais des Creative Laps achetées en 2005 à Clermont Ferrand à 29€, évidemment on ne peut pas comparer le rendu du son de ces merveilles qui délivrent une puissance cumulée de 40 watts.
Il dispose d'un look remarquable qui a valu son entrée au MOMA le Museum of Modern Art de New York grâce à son designer britannique surdoué Jonathan Ive actuellement senior vice-président chez Apple.
Le son délivré est clair quel que soit le niveau sonore, quel bonheur. La première fois que nous l'avons utilisé nous avons mis le son au minimum et il était cristallin, c'est un vrai plaisir de profiter d'une telle acoustique. J'avais mis les satellites de part et d'autre de la télé.
J'avais hésité entre le modèle filaire, je n'ai pas regretté mon choix c'est un plaisir de programmer la musique que l'on écoute depuis la cuisine ou depuis sa chambre et envoyer le bon son au salon.
Le polycarbonate utilisé permet de voir les fils et le matériel brut utilisé, les fils qui relient les satellites au caisson de basse sont blindés pour assurer le transport d'un son sans perte, les branchements sont intuitifs et 10 minutes après avoir déballé la merveille de son joli carton, le système est prêt à fonctionner.
Parmi les quelques points faibles, il y a des soucis d'ergonomie avec le bouton de marche / arrêt situé derrière le caisson de basse, l'absence de télécommande mais c'est bien minime par rapport à l'esthétique et à la qualité technique à ce prix. 8/10

Star Wars 7 Le Reveil de la Force The Force Awakens de J J Abrams

1365.- Après un premier visionnage à l'Opéra UGC le 22 décembre 2015 et une impression mitigée, je décidais d'aller revoir le 7ème épisode de la saga StarWars que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Je me souviens de mon premier film vu au ciné c'était L'Empire Contre-Attaque à Enghien-les-Bains, je n'avais pas vu le premier épisode de 1977 La Guerre des Etoiles car j'étais trop jeune pour le voir mais j'avais lu sa transcription en bande dessinée et j'en connaissais l'histoire. De prime abord je l’ai trouvé décevant, avec beaucoup de lenteurs, des combats dans tous les sens et une histoire sans réel intérêt. Outre le plaisir de revoir nos héros qui ont bercé notre enfance, Han Solo, la Princesse Leia et Luke Skywalker, on découvre de nouveaux personnages plutôt bien décrits et attachants : Finn, Rey et le meilleur pilote de la résistance, Poe Cameron. On retrouve le thème de John Williams mais la nouvelle trilogie a sa composition originale que le musicien fétiche de Steven Spielberg a su réinventer.

La première lecture m’avait laissé dubitatif. Comme je savais que j’allais très probablement le revoir en vidéo ou sur un petit écran, je décidais d’aller le revoir une deuxième fois en 3D cette fois. Et là je suis rentré de plain pied dans l’univers créé de toute pièce par le metteur en scène qui a imaginé un habile passage de témoin entre les héros de notre jeunesse et les nouveaux personnages. Sans dénaturer le propos et l’essence de Star Wars, l’histoire est calquée sur l’Episode 4 et en reprend trait pour trait tous les codes dans un film tout en miroir et en miroir inversé : Rey est le pendant le Luke Skywalker, Kylo Ren représente le côté obscur de Dark Vador avec le Seigneur Snoke qui est Palpatine, Maz Kanata est une Yoda au féminin. L’intrigue sous-jacente avec Maz est qu’elle détient depuis des lustres le sabre laser de Luke Skywalker dont nous savons qu’il avait disparu à Bespin la station spatiale de Lando Calrissian dans l’Empire Contre-Attaque lorsque Dark Vador avait coupé sa main en lui disant les paroles qui résonneront avec une saveur particulière dans mon âme de fan de la première heure : « Je suis ton Père ». Comment diable a-t’elle réussi à récupérer cette arme symbolique des Jedi ?
BB-8 est une des réussites du film, il est un parfait descendant de R2-D2 et si bien humanisé et sympathique que l’on oublie que c’est un tas de ferraille ou une création en images de synthèse. L’image du miroir inversé est d’autant présente que le méchant de service Kylo Ren est attiré par la lumière alors qu’il se situe du côté obscur de la Force. A voir si cela va être développé dans les prochains épisodes.
La grande idée du film c’est Finn, le Stormtrooper devenu résistant un peu malgré lui parce qu’il refuse de se soumettre à la volonté du Leader Suprême. Dans les anciens épisodes, les soldats blancs et déshumanisés n’avaient pas d’âme, étaient de la chair à canons dont on se souciait peu, d’ailleurs c’était caricatural, ils étaient reproduits à l’envi par les ordinateurs et n’avaient pas de nom, on savait juste qu’ils étaient tous issus d’un clonage du chasseur de primes Jango Fett, le père de Boba Fett. FN-2187 prend conscience et se réveille et là on s’aperçoit que les Stormtroopers sont des êtres vivants et ont des sentiments : ils parlent du dernier T-27, ils haïssent Finn pour les avoir trahis, ils sont mêmes incarnés par James Bond dans l’amusante scène où Rey manipule le gardien pour qu’il la délivre, ce soldat n’étant autre que Daniel Craig qui jouait Spectre sur le plateau de tournage voisin.
En revanche j’ai du mal à éprouver de la crainte pour Kylo Ren, l’héritier de Dark Vador. Même s’il est cruel et commet l’irréparable, il ne me fait pas peur en tant que méchant de la nouvelle série comme Dark Vador était le père fouettard. Il n’est pas implacable et d’ailleurs il se fait presque battre par Finn qui n’avait quasiment jamais tenu un sabre laser auparavant.
Au début j’avais trouvé le traitement moins space opéra et grandiose que dans la prélogie, avec un côté téléfilm amélioré. En réalité j’ai préféré cette mise en scène qui fera que le film vieillira bien mieux que les Episodes I à III de la prélogie entièrement basés sur des images numériques qui paraissent déjà vieillot 15 ans après la sortie de la Menace Fantôme.
Le passage de relais est appuyé sur les nombreuses références à la première trilogie avec les vestiges des croiseurs de l’Empire enfouis dans le sable, le AT-AT couché qui sert de maison à l’héroïne, la station Starkiller qui est 5 fois plus grosse que l’Etoile Noire avec le fameux corridor qui mène à l’objectif qui fera tout péter, le jeu d’échec en hologramme et bien sûr le Faucon Millénaire qui a retrouvé de sa superbe, toujours aussi maniable et élégant à virevolter dans les méandres des couloirs techniques immenses des stations et des vaisseaux spatiaux.
J.J. Abrams fait abstraction de la prélogie, je n’ai vu aucun lien. Par ailleurs, George Lucas ayant cédé sa société Lucasfilm à Disney pour 4 milliards de dollars, il n’a pas participé de près ou de loin au projet.
Luke qui n’était qu’un fermier puis capitaine dans l’Empire Contre-Attaque est promu au rang d’icône, de mythe et son apparition est d’autant bien soignée qu’il ne prononce aucune parole.
L’actrice Daisy Ridley a un côté Keira Knightley qui ressemble elle-même à Natalie Portman. Elle est convaincante dans son rôle d’autant que l’on ne sait rien de son personnage, qui est-elle, d’où vient-elle, pourquoi elle a tant de Force en elle ?
En conclusion un examen de passage réussi pour J.J. Abrams d’autant que j’ai réellement apprécié la seconde fois alors que j’y allais sans surprise. 8/10

Concert de U2 a l'AccorHotels Arena a Paris le 7 decembre 2015

1364.- Entre U2 et moi c'est une longue histoire qui dure depuis les années 1980, ma première boum d'adolescent je devais être en 3ème et j'entendais un 45 tours de New Year's Day, c'était la révélation. Devenu adulte j'ai eu l'occasion de les voir en vrai en 2001 à Bercy grâce à Sabine la soeur de mon pote Nicolas car elle avait une copine qui travaillait à la Fnac. A l'époque déjà le billet de concert était à 600 francs et j'avais cassé ma tirelire pour me prendre 2 places. J'y étais allé avec Stéphane Réalé mon bon pote du boulot chez Arthur Andersen.
J'attendais la chanson I still haven't found what I'm looking for et je regrettais de ne pas avoir plus écouté leur dernier album Elevation Tour puisque la plupart des chansons m'étaient inconnues.
J'ai été saisi lorsque j'ai entendu With or Without You et depuis je suis en transe quand je l'écoute, elle résonne en moi comme un hymne à l'amour, à l'amitié et à tout ce que j'ai de plus beau au monde. Depuis j'ai toujours nourri le fantasme d'écouter cette chanson en concert avec la femme de ma vie.
J'ai veillé à être présent à chacun des derniers passages des gars de Cork : 2005 Vertigo Tour et 2009 U2 360 Tour au Stade de France. A chaque fois, je prenais tous les tickets pour les dates parisiennes et souvent en plusieurs exemplaires. J'en ai pris jusqu'à 10 à leur dernier passage pour les revendre à des copains et en offrir. J'ai pu avoir la joie d'y aller avec mon frérot Bao et partager de tels moments avec les êtres qui nous sont chers, cela n'a pas de prix.
Le dernier album de U2 a été soumis à controverse. Non pas que la qualité soit discutable, les chansons restent mélodiques et la technique de The Edge a évolué, Bono a mis un peu plus d'initimité, mais le groupe a mis l'album en téléchargement gratuit sur tous les iPhone, gratuit et forcé.
Les gens se sont plaint, les gens ne sont jamais contents. J'étais ravi d'écouter l'album sans attendre et je l'ai écouté tous les jours fin 2014.
En novembre 2014, ils annoncaient les dates de leur tournée 2015 et Paris figurait en bonne place aux alentours du 10 novembre et je m'étais dit j'y serai, j'en avais fait un statut sur les réseaux sociaux.
Malheureusement, je n'avais plus de contacts qui pouvait me permettre d'avoir des places. J'ai donc raté le coche et avais fait à mon grand dam la croix sur ce rendez-vous tant attendu.
Entre-temps il y a eu le 13 novembre et par un concours de circonstances extraordinaire, Christophe que j'avais rencontré sur le 360 Tour m'a proposé à la revente ses places. J'étais trop content avec de surcroit un billet collector puisqu'il s'agit d'une carte type CB avec un hologramme aux couleurs de la tournée.
Après 30 d'existence et 3 ans de travaux, Bercy s'appelle désormais l'AccorHotels Arena et il est magnifique. Tout est blanc immaculé, la salle a gagné 3000 places en passant à une capacité de 20.0000 spectateurs.
La logistique était à la heuteur de l'événement, nous avons fait des circonvolution autour du Parc de Bercy, il y a eu 2 fouilles de nos affaires et le temps de prendre un menu thaï à la buvette, mon Amour et moi avons gagné nos places 25 et 26 en gradin P du rang 13.
Le Wifi est gratuit nous avons pu communiquer avec Clémentine la collègue d'Amandine dont le mari avait pu acheter des places le dernier week-end suite à la remise en vente de billets remboursés. A 20h30 et des poussières, l'émotion et les frissons sont montés à leur comble puisque le maître de cérémonie est arrivé par le côté sous les cris de bêtes des fans impatients.
La scène se découpait en 2 avec une scène principale et une autre plus petite reliée par un long chemin surmonté de 2 écrans géants.
Les effets scénographiques étaient d'une maitrise époustouflante avec des animations et des interactions entre les musiciens, les images des écrans géants en permanence.
C'était à la fois intime et gigantesque, mégalo et personnel. En comprenant qu'Iris était le prénom de la maman de Paul Hewson, j'ai donné un sens différent à la chanson éponyme et je l'aime bien à présent.
La version de la chanson Every Breaking Wave en piano - voix jouée par The Edge est sublime, bien meilleure que sur l'album.
Les titres se sont enchainés et à la fin, le morceau tant attendu est venu, j'ai été submergé d'une sensation de plénitude intense. j'ai serré très fort la femme de ma vie et nous avons écouté With or Without You comme je l'ai toujours rêvé depuis que je vais aux concerts de U2.
Il y a eu plusieurs rappels mais pas la chanson préférée de ma chérie, I still haven't found what I'm looking for. Etonnant de pouvoir se passer d'un titre si emblématique tellement leur répertoire est dense, ils sont toujours à 55 ans le premier groupe pop-rock du monde en 2015.
Le tout dernier morceau était One, après avoir rendu un vibrant hommage aux 130 victimes du 13 novembre en affichant leur liste intégrale, les stars ont fait monter sur scène les Eagles of Death Metal, le groupe qui jouait ce terrible soir au Bataclan. Grosse émotion, les 2 groupes ont fait un boeuf en jouant la chanson de Patti Smith qui l'avait interprétée en personne la veille, People have the Power. Pour terminer, U2 leur a laissé la place pour un dernier morceau qui concluait la soirée. Ils tombaient comme un cheveu sur la soupe car ce n'est pas comparable à tel point que de nombreux spectateurs commençaient à partir.
Vive un tel moment dans ces conditions, cela n'a vraiment pas de prix. Je t'aime très fort mon Amour.

Setlist du Concert

The Miracle (of Joey Ramone)
Vertigo
I Will Follow
Iris (Hold Me Close)
Cedarwood Road
Song for Someone
Sunday Bloody Sunday
Raised by Wolves
Until the End of the World
** Inside Screen
The Fly
Invisible
Even Better Than the Real Thing
** "E" Stage
Mysterious Ways
Elevation
Every Breaking Wave
October
Bullet the Blue Sky
Zooropa
Where the Streets Have No Name
Pride (In the Name of Love)
With or Without You
 ** Encore:
City of Blinding Lights
('Ne Me Quitte Pas' snippet)
Beautiful Day
Bad
('Mother and Child Reunion' intro)
One
People Have the Power (chanson de Patti Smith jouée par Eagles of Death Metal)