1304.- Ce film de Joel Schumacher est un contre-exemple de Blair Witch : il a coûté la bagatelle de 35 millions de dollars et en a rapporté 24 000.
Le réalisateur de Phone Game (2002), Chute Libre (1993) et Batman Forever (1995) retrouve un genre qu'il affectionne tout particulièrement, le thriller. Je retrouve pour ma part un acteur que j'affectionne tout particulièrement, Nicolas Cage vu récemment dans des navets comme Ghost Rider 2 (2011), Hell Driver (2011), Le Dernier des Templiers (2011) et le très bon Kick-Ass (2011). Soit il a beaucoup d'impôts de retard à payer, soit on ne lui donne plus de vrais choix de films.
Il retrouve Joel Schumacher qui l'avait dirigé dans 8 mm (1999).
Contrairement à ma Biloute préférée qui a trouvé le film nul, j'ai bien aimé le suspense, le scénario à tiroirs et l'interprétation de tous les acteurs depuis Cage inhabituel dans le rôle d'un énigmatique négociant en diamants à Kidman en femme pas très nette mais prête à tout pour défendre sa famille en passant par la fille pas si pimbêche qu'elle en a l'air et les méchants qui ont tous leur personnalité propre.
Schumacher aime bien jouer avec ses personnages, nous faire fixer une certaine image d'eux dans la première partie du film et la faire évoluer au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue.
Je n'avais rien vu venir et me demandait bien comment tout cela allait bien se terminer. On tombe un peu dans le grand guignolesque mais au moins c'est le point de vue assumé d'un réalisateur qui n'hésite pas à aller au fond de ses idées tout comme dans l'étonnant Phone Game où le héros passait tout le film dans une cabinet téléphonique.
Un bon thriller pour terminer ce week-end allongé et au moins je ne me suis pas ennuyé. 7/10
"Effraction" de Joel Schumacher avec Nicole Kidman, Cam Gigandet et Nicolas Cage
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