inZeSentier

Resultats des 10 km de L'Equipe 2012

1297.- Ce dimanche 24 juin, jour de l'anniversaire de ma soeurette Linh ainsi que celui des dix ans de son mariage, c'était également le jour de la deuxième édition de la course au coeur de Paris organisée par le célèbre quotidien sportif.
L'année dernière nous étions déjà plus de 5.000 participants pour cette nouvelle fête du running, cette année c'était 8.000 coureurs pour faire la boucle Bastille - République - Nation - Bastille.
Il n'y a pas vraiment de difficulté dans cette course, le plaisir est total avec de grandes lignes droites où il suffit d'envoyer avec deux petites côtes pour seules difficultés et un faux-plat descendant de 2.300 mètres pour tout lâcher avant la ligne d'arrivée.
Avant la course j'avais donné rendez-vous à mes amis devant le Café des Phares idéalement placé avant le Boulevard Beaumarchais d'où partait la course.
Le groupe OVS et la Team Running Montsouris (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)
Nous sommes partis pour quelques tours d'échauffement avec un travail en fréquence comme j'y ai été sensibilisé par l'ami Giao et des lignes droites pour faire monter le palpitant. 
J'étais notamment accompagné par José avec qui j'avais fait le trail Roscoff to Roscoff et Sébastien Robert Bob que j'avais croisé sur la SaintéLyon. Le premier ne s'entraine pas souvent mais est naturellement très rapide avec un record en quarante minutes sur la distance et le second est plus un traileur qui s'essaie pour la première fois sur la distance.
Pour ma part, j'étais raisonnable quant à mon objectif du jour. J'avais fait 45:28" à la Course du Château de Vincennes, 44:53" aux Foulées du 12ème, j'avais l'ambition de faire moins de 44:30" pour cette course.
Cela convenait à Seb qui ne réalisait pas qu'un 10 km même à ce chrono est tout de même assez intense.
En attendant le coup d'envoi, je croisais Vincent Dogna qui me saluait et me souhaitait bon courage, l'artiste-marathonien se concentrait pour faire un chrono de 45-46'
A 10h00, les dossards élites puis les préférentiels s'élancèrent dans la course. Une minute plus tard ce fut notre tour, les dossards 45'. 

15 km/h ! Cela démarrait fort, je partais de suite dans une allure folle de 4:00" au km dès le premier kilomètre, je n'avais jamais fait cela sur une course, c'est de bonne augure, la preuve que l'entrainement paie.
Les deux premiers kilos sont en faux-plat descendants ceci explique cela mais tout de même il fallait la maintenir cette allure. Seb me rattrapa et fit quelques centaines de mètres avec moi. Je relâche la pression dès le deuxième kilomètre mais restait à une bonne allure de 4:12" au km soit 14,29 km/h.

Entre le 2 km et le 3 km c'est la première difficulté du parcours avec un faux-plat montant de l'Avenue de la République vers le Père Lachaise. J'accusais le coup mais je m'accrochais, j'étais en avance sur tout le monde et je vis tous les coureurs prendre le dessus. C'était dur dans ma tête. Après le Père Lachaise, la route est en descente jusqu'à Nation. Je ne pouvais pas avancer et à ce moment Eric Dare Dare Marathon me rattrapa et me déposa comme rien du tout.
Il m'encouragea au passage mais je n'avais pas la force ou le courage de relancer. 

A Nation, nous fîmes l'aller-retour sur le Cours de Vincennes, une boucle qui donnait l'occasion de voir les copains en avance dans un sens et ceux en retard pendant le retour en direction du boulevard Diderot.
A l'aller, j'aperçus Victor en très bonne position, José et l'ami Maurice des Fast & Furious. Sur le retour du Cours, je vis Jérôme des FF et Seb qui se bagarrait pour son premier 10.
Je sortais à peine de la place de la Nation quand mon ami Gébréjéjé me dépassait à son tour. 
Le boulevard Diderot était en descente et cette fois je ne le lâchais pas. Après le McDo, nous tournions à gauche pour la deuxième et dernière difficulté du parcours, la montée de la rue de Reuilly qui nous avait pas mal cassé les pattes lors du semi-marathon de Paris. Je pris mon mal en patience et attaquait méthodiquement la pente. Je dépassais à nouveau mon ami qui n'avançait plus, sans doute avait-il trop puisé sur la première partie de la course.
L'arrivée de Tigrou (Crédit photo : Maurice Attala)

La courbe s'inversa et c'était un faux-plat descendant jusqu'à la Place Daumesnil.

Mon pote Giao me l'avait dit la veille : A partir de la Place Daumesnil, il ne reste plus que 2.300 mètres en descente jusqu'à la Bastille. Il suffit de débrancher le cerveau et tout lâcher jusqu'à la fin.
C'est ce que je fis en montant mon allure à 4:10", 4:09" et 3:40" soit 14,4  14,46 et 16.36 km/h.
Au passage je vis Renaud posté idéalement à un angle pour nous encourager qui me redonna du courage.
Jusqu'à la ligne d'arrivée, je ne lâchais rien et donnais tout ce que j'avais en faisant un couco à Momo qui s'était positionné après sa course pour nous prendre en photo, ses copains des Fast & Furious.
Jérôme arriva juste derrière moi, suivi de Karine et de Pascal qui posa pour l'occasion avec les FF.
Les Fast & Furious : Karine, Jérôme, Maurice, Giao avec Pascal Rousseau

 Je terminais la course avec un bon chrono de 44:02" au réel soit 13,80 km/h satisfaisant pour moi car après le Marathon de Paris, j'avais vraiment du mal à reprendre de la vitesse malgré mes séances de fractionnés.
Il était sans doute temps pour moi de repenser mon entrainement et mes efforts méthodiques pour progresser dans le bon sens.
Après la course, grâce à mon ami Jean-Pierre Run Reporter Run, nous avons bénéficié d'une collation offerte au magasin Unik Sport du Boulevard Beaumarchais.
La boutique Unik-Sport (Crédit photo : Run Reporter Run)

Côté résultats, ce fut une pluie de records pour mes amis à commencer par la Team Running Montsouris que j'ai le bonheur d'entrainer tous les samedis :
Marion pulvérise son record avec un superbe 54:31", Emilie également avec 46:26", Willy fait un beau 58:26", Michel signe un solide 46:07" et Franck passe enfin sous la barre des 41' en marquant un très beau 40:54".
Les Fast & Furious ne sont pas en reste avec Karine Spéciale K en 46:00", Maurice El Guerrouj et son 43:32" et le capitaine Gébréjéjé et un bon 44:46".
Mes amis du Nike Running Club font une superbe course avec Yannick 44:18", Running Guy 38:25", Monique la Tortue 50:57" , Hugues 50:54", la team Martine et Roland 1:09:27" et Julien qui établit un nouveau record personnel avec un superbe 38:55".
La Runnosphère s'envole encore avec Seb Robert Bob 52:15", Sydoky 47:29", SebRom 44:53", Greg Runner 37:59", Salvio Je Cours Paris 37:58" et Philippe Jahom 38:35".
Vincent Dogna termine en 46:28" et le fabuleux Eric Dare Dare Marathon en 41:25" alors que son précédent record était de 44:08", ça c'est de la perf !
Mon pote Giao termine en 41:41", Jipé Bardera 48:24", le solide José qui avait fait Roscoff to Roscoff termine en 40:13" alors que tout devant, on retrouve comme d'habitude Abdel Slimani 36:29" et le rapide Alexandre Pierron 34:24".
Au pied du podium, Marc Lozano qui nous avait photographiés aux 10 km du 14ème fait numéro Quatre avec 31:52".
Bernard fit ensuite une interview-vérité pour son fameux blogounet du Gros Joggeur.

"Résultats du 10 km de L'Equipe", le 24 juin 2012

Resultats du Marathon-Relais du Val de Marne 2012

1296.- Pour la deuxième année consécutive, je participais au Marathon-Relais du Val de Marne qui m’avais tant plu l’année dernière. Avec OVS, nous avions engagés six équipes pour en découdre dans cette compétition très bien organisée par Asphalte94.

Le marathon-relais est différent de l’ekiden. Pour rappel, ce dernier est un relais effectué par six athlètes sur la distance du marathon : 1^er relais = 5 km / 2^ème relais = 10 km / 3^ème relais = 5 km / 4^ème relais = 10 km / 5^ème relais = 5 km / 6^ème relais = 7,195 km

Pour la compétition organisée dans le Parc Interdépartemental des Sports de Créteil qui est le terrain de jeu de mon camarade Yannick alias Quadra94, le principe est plus convivial et équitable. Sur une boucle de 4,4 km environ les quatre membres se partagent la tâche comme suit. Le premier parcourt 12,361 km sur trois tours du lac artificiel puis il passe le relais virtuel en tapant dans la main de son coéquipier qui part pour 8,459 km soit deux tours avant de rejoindre le troisième relayeur qui fait de même.

Le quatrième coureur fait la même distance puis tous les quatre en terminent avec un tour de 4,457 km avant de passer la ligne d’arrivée tous ensemble.

L’année précédente avec notre équipe Les Tortues Enragées composées de Monique, Philippe et Victor nous étions arrivés premiers des équipes OVS. Cette année, il y avait six équipes OVS en lice sur les 395 inscrites.
Le Groupe OVS (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

 Je connaissais un peu de monde parmi la cuvée 2012 : Isabelle Yza, Daniel Danlg, Stéphane Mkris et Nicolas Nicomu avec qui je faisais des fractionnés, Béa Marie-Poppin, Eric Daredaremarathon et Gianny que j’avais croisés sur des courses et des sorties running.

Certains avaient monté des équipes OVS pour le fun et d’autres pour faire un bon chrono à l’instar des OVS Cap sous les 3h qui se positionnaient d’emblée comme les leaders naturels du classement virtuel avant la course.

Les Tortues Enragées entraient en compétition et je décidais de constituer une bonne équipe pour essayer de rivaliser avec eux pour apporter un peu de challenge. Ce fut donc Nicomu, Victor et Waldy qui furent mes coéquipiers désignés. Ils avaient fait l’amitié d’accepter de courir bien que Nicolas était au départ plus enclin à constituer une équipe mixte avec les filles des fractionnés du samedi à Montsouris dont Emilie et Marion.
OVS DREAM TEAM : Eric - Coralie - Valérie - Gianny (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

Malheureusement il se blessa et Waldy proposa son ami Ezéquiel de son club de tri de Villepinte dans le 9-3. J’avais entendu parler du phénomène par Gary et par mon coach, cela me faisait plaisir de le cotoyer d’un peu plus près, moi qui l’avais vu quelques minutes avant le marathon de Vincennes en 2011 où il avait couru en 3h18m43s bien loin de son record sur la distance (3h01).

Contrairement à l’année passée où il faisait une chaleur étouffante, le temps était clément avec une température de 16°C le matin, un beau soleil et pas de vent.

En arrivant vers 8h au retrait des dossards, je croisais Yannick sur son vélo qui accompagnait sa femme runneuse, Seb de Nike qui courait avec des amis les 4 Fantastiques, les flèches Abdel et Alexandre qui visaient un podium pour leur équipe Les Coureurs du Bois de Vince et le groupe OVS.
LES COUREURS DU BOIS DE VINCE - Abdel et Alexandre - 5èmes au général

Victor arriva en RER D à Villeneuve Prairie tandis que Waldy et Ezéquiel avaient fait 22 km en vélo depuis Aulnay-sous-Bois dans leur tenue de triathlètes.

Les inscriptions étaient bloquées à 350 équipes, nous fumes 395 et curieusement nous Les Tortues Enragées avions le dernier numéro d’équipe qui était non pas le 395 mais le 388, allez savoir pourquoi.

OVS CAP SOUS LES 3H :  Laurent - Stéphane - Tony - Rémi - Valentino (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

A neuf heures moins cinq, nous nous dirigions vers la ligne de départ pour regarder partir Ezéquiel. Déjà concentré, il voulait laisser partir les autres pour ne pas être immédiatement au coude à coude et remonter progressivement sur eux.

Il devait courir en retenue car il était inscrit sur l’Iron-Man de Nice la semaine suivante.

Mais un guerrier restera toujours un guerrier et quand le coup de feu retentit, il partit en pôle position !
Ezéquiel en leader de la course

J’avais réalisé la folie de la situation. J’avais constitué une telle équipe que le premier allait me passer le témoin dans d’excellentes conditions. En m'échauffant, je croisais Martine une amie Fessebouc qui faisait comme moi le relais 2 de son équipe Les Vincennus.

Ezéquiel filait vite à 17 km/h et arriva dans le trio de tête quand il bouclait son dernier tour. Mon cœur battait déjà la chamade car dans deux tours c’était à mon tour de m’élancer et j’avais trop la pression de perdre du terrain sur son classement de folie. C’était fatalement logique puisque je courais à 13-14 km/h un peu léger face à des bolides comme Abdel et Seb qui font du 16-17 km/h en vitesse de croisière.

OVS POUR LE FUN : Isa - Yannick - David -Lionel (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

Quand Ezéquiel me tapa dans la main, il était à peine fatigué et il pointait en sixième position. Numéro 6 dans le classement c’était dingue. Quand je partais, j’étais seul au monde et les spectateurs m’applaudissaient comme si j’étais champion du monde.

Je pris mon envol en 4:15" soit 14,12 km/h ce qui est pour moi une vitesse honorable. Je faisais encore illusion sur le deuxième kilomètre mais j'étais cramé dès le troisième où j'avais baissé la voilure. Je décidais de prendre sur moi et de maintenir une allure plus raisonnable de 4:41"-4:45" soit 12,63-12,81 km/h. J'avais tout de même deux tours à faire et il fallait coûte que coûte tenir et limiter la casse.

OVS SENIOR TEAM : Jérôme - Béa - Yolande - Daniel (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

Ezéquiel m'avait passé le témoin dans de superbes conditions et finalement peu de coureurs me dépassèrent et j'avais la délicieuse sensation d'aller vite puisque je dépassais beaucoup énormément de retardataires du premier relais. J'arrivais enfin à bout de ma deuxième boucle et passais le témoin à Victor et sa casquette en étant resté dans le top 15, pas si mal.

Ezéquiel et Waldy me félicitèrent pour mon relais et me dirent de bien récupérer et me préparer car le plus dur restait à venir avec le dernier tour tous ensemble où ils avaient bien l'intention de ne pas ramasser les pâquerettes. Ce qui est très sympa dans ce genre de course est que l'on passe du temps à encourager les autres relayeurs et j'applaudissais tous les amis que je voyais passer : Seb, Ivan, Abdel, Yza, Béa.

Seb le 1er relais des 4 Fantastiques

Quand on est sur le bord de la route, on n'a pas l'impression que cela va très vite mais sur le bitume, on sent bien la différence.

Victor termina ses deux tours avec une excellente moyenne de 14,03 km/h et passa le relais à mon coach Waldy qui n'aimaient pas le soleil et lui emprunta sa casquette blanche pour l'occasion.

Il était parti à plus de 16 km/h. Je me disais qu'après deux tours il allait être fatigué et que nous allions partir plus cool. Quelle erreur, j'avais bouclé mes deux tours en 38:06", Victor en 36:43", Waldy revint parmi nous au bout de 31:31" seulement.
Ivan le terrible

Quand nous l'attendions en chambre d'appel, le présentateur nous demanda au micro le nom de notre équipe, je criais : "Les Tortues Enragées !", cela l'amusa et il répliqua aussitôt : "Attention au contrôle antidopage les tortues"

Deux minutes plus tard, Waldy arriva et nous devions boucler le dernier tour tous ensemble. J'étais le plus lent des quatre tortues alors que l'année précédente c'était le contraire puisque Victor n'était pas encore aussi rapide qu'en 2012.
Abdel, 2ème du Paris Running Tour 2012

C'était moi qui allais donner le rythme à la team. Ezéquiel me coacha du début à la fin et n'arrêtait pas de me parler. Pour être à la hauteur de mes véloces camarades, je partis comme un dératé en 4:03" sur le premier km soit 14,81 km/h devant les encouragements de Renaud engagé au sein de la Marateam Cap.Ezéquiel me dit alors : "tu pars prudemment c'est bien, tu pourras accélérer ensuite, c'est toi qui donne le tempo Giao". 

"Tu pars prudemment ?", j'étais au taquet oui. Dès le deuxième kilo je sentis que ca allait trop vite mais je m'accrochais tant bien que mal et nous sommes même arrivés à dépasser l'équipe qui nous précédait. Ezéquiel adore la chasse, il a un mental d'acier et il est là pour gagner.

Moi qui suis plutôt cool sur les courses, je n'avais pas l'habitude de brûler et cela faisait mal mais j'adorais ça. Il poussait il poussait de ses encouragements et lorsque je me sentais un peu mou, il me donna un coup de pouce bien salutaire. On n'était pas là pour faire de la figuration et je me sentais littéralement porter par mes coéquipiers. Mon coach qui était tranquille en renfort latéral, Victor qui était à l'aise à cette vitesse et Ezéquiel qui n'arrêtait pas de me parler et de me guider vers l'avant à une allure folle pour moi. J'étais en sur-régime mais quel kif absolu. J'étais grillé quand il me dit : "Allez Giao, on a fait la moitié plus que deux petits kilomètres"
Les Tortues Enragées tous ensemble (Crédit photo : Nicolas Mufraggi)

Quoi ? j'avais l'impression d'avoir couru les trois-quarts de la boucle mais quand on court vite, le temps s'écoule plus lentement paradoxalement. Il me passa une éponge pour me mouiller le front et la reprit pour qu'elle ne me gêne pas. Il restait à peine un kilomètre quand l'équipe des OVS Cap sous les 3h nous dépassa.

Argh, je les voyais et j'étais incapable de relancer. Ezéquiel et mes camarades ne voulaient pas lâcher et nous les collions comme leur ombre. Ils allaient vite et étaient cinq car TonyF les avait rejoint pour mener un train d'enfer sur le dernier tour.
LES 4 FANTASTIQUES : William - Sebastien - Franck

Au dernier virage j'étais à bout de force mais sans me désunir, je lâchais tout dans le dernier kilo à 3:48" soit 15,79 km/h

J'avais l'impression de décoller et j'ai eu le réflexe d'attraper la main de mes amis pour passer la ligne d'arrivée comme un seul homme, 10 secondes derrières les CAP…
Verdict 2h48m22s mission accomplie ! Nous avions fait moins de trois heures et le final avait été épique.

LA MARATEAM CAP : Benoit - Roland - Julien -Renaud (Crédit photo : Armand Nalbandian)

J'ai adoré repousser à ce point mes limites et avoir eu à cotoyer de tels coéquipiers si bienveillants.

Nous terminons 23^ème au classement général ou scratch et 2^ème des équipes OVS.

Scratch	OVS	Equipe	Temps	Dossards	Noms	S	SPLIT
22	1	OVS CAP SOUS LES 3H	02:48:12	2101	TONYF	H	?
				2102	LAULAUM93	H	?
				2103	REMI81	H	?
				2104	MKRIS	H	00:49:04
23	2	LES TORTUES ENRAGEES	02:48:22	3881	EZEQUIEL	H	00:43:20
				3882	GIAO	H	00:38:42
				3883	VICTOR	H	00:36:09
				3884	WALDY	H	00:50:11
155	3	OVS SENIOR TEAM	03:20:04	51	DANLG	H	00:53:28
				52	YOSKI	F	00:44:01
				53	MARIE-POPPIN	F	00:44:00
				54	CALOGERO75	H	00:58:35
157	4	OVS POUR LE FUN	03:20:20	661	DAVID-D	H	00:55:07
				662	DAUPHINCARAIB	F	00:40:42
				663	YANN94270	H	00:40:43
				664	ZESUPERYOYO	H	01:03:48
230	5	OVS DREAM TEAM	03:34:20	111	GIANNY	H	00:54:23
				112	VALERIE	F	00:47:25
				113	CORALIE	F	00:47:19
				114	ERIC	H	01:05:13
296	6	OVS RUN CREW	03:47:37	1701	MICHEY	H	00:54:51
				1702	MAIWENN	F	00:49:10
				1703	FAHIMA	F	00:44:12
				1704	STAN9464	H	01:19:24

 Les équipes des copains :

5		LES COUREURS DU BOIS DE VINCE	02:35:43	411	SLIMANI ABDEL	H	00:45:51
				412	CARLIN CARLOS	H	00:32:32
				413	MARIE ANTOINE CHRISTOPHE	H	00:31:37
				414	PIERRON ALEXANDRE	H	00:45:43
69		LES 4 FANTASTIQUES	03:02:53	721	BARREAUD SEBASTIEN	H	00:46:49
				722	MONTSAURET FRANCK	H	00:36:20
				723	ETIFIER WILLIAM	H	00:39:49
				724	SCHNEIDER LIONEL	H	00:59:55
143		LES VINCENNUS	03:18:31	1011	DUPIRE PIERRE	H	00:56:57
				1012	BACON MARTINE	F	00:41:09
				1013	BRABLE JACQUES	H	00:40:55
				1014	RICHARD MICHEL	H	00:59:30
298		LA MARATEAM CAP	03:48:24	121	LANDON RENAUD	H	00:53:07
				122	SIMONIAN JULIEN	H	00:51:21
				123	ANDRE BENOIT	H	00:47:34
				124	SIMONIAN ROLAND	H	01:16:23

Merci à Valérie alias Val392 pour avoir organisé cette superbe sortie bien conviviale.

Merci à Nicolas pour les photos, à tous les potos pour les encouragements sur le parcours.

LES TORTUES ENRAGEES : Giao - Waldy - Ezéquiel - Victor
Ezequiel 12.361 43:20" 17.12 km/h 
Giao 8.459 38:42" 13.11 km/h 
Victor 8.459 36:09" 14.04 km/h
Waldy 8.459 31:31" 16.10 km/h 
Les Tortues 4.457 18:40" 14.33 km/h
Total 2:48:22

Merci à Victor, mon coach Waldy qui m'a fait tant progresser et à Ezéquiel qui m'a fait entrevoir son état d'esprit de super-champion. Cela a été un privilège de partager cette course avec vous.
"Marathon-Relais du Val de Marne 94 - 75", 19ème édition le 17 juin 2012 

Resultats des Foulees du 12eme du 10 juin 2012

1293.- Deuxième 10 K d'affilée après la déconvenue de Vincennes du 03 juin qui a succédé à une course le samedi.

Cette fois j'étais mieux préparé puisque j'avais travaillé un peu plus mon soutien à l'occasion de séries de fractionnés inspirés par Sandrine.
Un bon 2'/2'-3'/4'-4'/4'-4'/2'-3'/2'-2' et me revoilà dans la course prêt à maintenir une allure élevée.
J'étais en aisance respiratoire et grâce aux belles photos de Fatiha, je constatais également une amélioration dans ma foulée dont l'attaque se faisait enfin par l'avant du pied.
Retour sur une belle matinée sportive.
Le réveil a sonné à 7h30, je me suis préparé tranquillement : riz au lait, thé Darjeeling avec du miel et deux verres de Smoothie pour me donner la pêche.
Je retrouvais Abi pour aller jusqu'à Charenton au stade Vélodrome Jacques Anquetil à côté de chez Céline, Nicolas et Eloïse. Je ne sais pas si les cyclistes s'y entrainent toujours car il avait l'air d'être laissé à l'abandon et le terrain était en friche.
Nous sommes arrivés assez tard puisqu'il était 9h30 après le passage aux consignes, la course commençant un quart d'heure plus tard et nous n'étions pas échauffés.
Pendant que la miss se repoudrait le nez, je trottinais comme je pouvais pour être un peu chaud avant le coup de feu. 
En regagnant l'aire de départ, nous retrouvions les copains Giao, Cathy, Victor, JC, Hervé, Virginie et tant d'autres. Il n'y avait pas de tapis de départ donc pas de mesure de temps réel.
ABI Against The World

Il fallait me placer pas loin de la ligne pour avoir un bon classement final avec un chrono officiel très proche du temps couru mesuré sur ma Garmin.
Voyant Bernard TheEnergizer et Eric Daremarathon stratégiquement bien placés, j'aurais pu démarrer avec eux comme l'ami Bernard me l'avait proposé la veille mais je préférais démarrer avec Abi à l'arrière du peloton.
Le coup de feu retentit plusieurs fois et malgré dix petites minutes d'échauffement, j'étais prêt à frapper le bitume d'autant que la météo était idéale avec une fraicheur relative et pas de pluie.

Il y avait bien trop de monde au début et cela créait une foule compacte dont je n'ai pu me débarrasser facilement. J'avais l'impression que certains partaient sur une allure tranquille de footing du dimanche alors que j'avais à coeur de pousser un peu plus ce dernier.
Au bout de 1.000 mètres, je pus enfin démarrer ma course et c'est à ce moment que je rejoignis Bernard et Eric. Je ne dis mot mais levai mon pouce pour leur souhaiter une bonne route. Entre suivre la stratégie de Bernard qui était de démarrer tout doux à 4:45'' ou ma tactique habituelle qui était de démarrer fort dès le début, je choisis de tenter ma chance.
Je maintins une allure qui était celle juste en-dessous de l'essoufflement pour arriver rapidement jusqu'à mi-course.

Lorsque j'arrivais devant le compteur des 5 km, il indiquait23:02'' et à ma Garmin c'était 22:24''. J'étais content car malgré la cohue du début qui m'avait fait perdre une vingtaine de secondes, j'étais bien en avance sur la semaine précédente (23:01'').
La course commençait à partir du 6 km. Il s'agissait de faire aussi rapide voire de viser un negative split. J'avalais un gel Isostar Energy Booster qui avait déjà fait ses preuves, j'étais bien dans mes cuisses, bien dans mon souffle et je poursuivais mon périple.
Devant moi, je retrouvais la silhouette de mon ami Stéphane Stutz du NAC que j'avais aperçu au Château de Vincennes. Comme je savais qu'il était très régulier, je me décidais de calquer mon allure sur la sienne en restant juste derrière lui.

Restant aux alentours de 4:31'' - 4:35'' soit entre 13,09 et 13,23 km/h, je ne me trompais pas et arrivai avec une bonne fraîcheur pour les deux derniers kilomètres où se tenait Fatiha prête à nous mitrailler.

Les deux derniers kilomètres avec Stéphane (Crédit photo : Fatiha Hadad)

Dans le 8ème kilomètre, je passais à côté de Stéphane et l'encourageais, ce qui a eu pour effet de le booster et de l'aider à lancer l'accélération finale.
Je le suivais et choisis de profiter d'un dernier virage pour augmenter progressivement la cadence.

De 13,33 km/h au 9eme km, je passais à 14,22 km/h dans le denier km pour finir par un sprint à 18 km/h sans être usé. Je termine beaucoup plus vite que la semaine dernière et avec une bonne fraicheur.
44:53'' Ce n'est pas encore le super chrono proche de mon record personnel mais tout de même en bonne voie pour les 10 km de L'Equipe le 24 juin prochain.
Abi revenue de son trek au bout du monde termine en 53:35'' pas mal pour quelqu'un qui n'a pas couru depuis un mois et l'incroyable Wilk (Laurent) bat une fois de plus son record en 42:00''.
L'ami Bernard fait deux minutes de mieux que son précédent 10 K avec 46:12''.
Abdel Slimani conforte sa 2ème place au Paris Running Tour 2012 avec son 36:42'' et Alexandre Pierron fait podium avec un 33:53'' qui laisse rêveur.
L'arrivée à 18 km/h (Crédit photo : Fatiha Haddad)

Je remercie Fatiha pour ses superbes photos de course, j'ai eu le plaisir de la rencontrer pour de vrai juste avant la course.
"Les Foulées du 12ème 2012", Bois de Vincennes, Paris le 10 juin 2012 

Autres récits de la course :

Bernard le Gros Joggeur - Les Foulées du 12ème, à court de forces ?

La Course du Chateau de Versailles 2012 - Chapitre 1

1292.- Le 1er juillet, j'aurai la chance de participer au premier Go Sport Running Tour du Château de Versailles. Ce sera mon deuxième 15 km de l'année après les Foulées Charentonnaises en février où j'avais réalisé 1h08 avec mon camarade Giao en lièvre.
Le parcours de la course dite Royale est plat et se déroule dans les Jardins du Château de Versailles que j'ai visité l'année dernière.

  La première édition sera parrainée par Marie-José Pérec la seule athlète française à être triple championne olympique sur 400 mètres (1992 Barcelone et 1996 Atlanta) et sur 200 mètres (1996 Atlanta).

Quelques membres de la Runnosphère seront présents dont SandRunning le plus beau sourire du running parisien.
Grâce au mécénat financé par les inscriptions aux courses, les coureurs participent au replantage des arbres et de deux statues, ainsi qu'à l'installation d'un banc le long du grand canal.  
Il y aura une scène et des tentes destinées à recevoir des animations musicale et théâtrales pour tous. Une bien belle opération pour commencer l'été et l'occasion de retrouver les copains runners.
"Go Sport Running Tour du Château de Versailles 2012" le 1er juillet 2012 à Versailles 

Course du Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universites 2012

1291.- Depuis que je suis un afficionado de la course à pied, je n'ai pas eu l'occasion de courir pour mon entreprise.


Le Logica Runs au CDMGE 2012
J'avais raté l'occasion à mon arrivée il y a plus d'un an dans ma nouvelle boutique à l'occasion des courses en relais Special Olympics qui à la Défense. C'est désormais chose faite grâce à Clément Bocagnoni à la Communication du Groupe, runner affuté qui a couru L'Eco-Trail 50 km cette année et a monté pour l'occasion la Communauté Logica Runs.
Créée en très peu de temps, elle a fédéré pas mal d'adeptes au sein de l'intranet dédié puisque nous sommes déjà 108 runners de tous niveaux à y être inscrits. 
J'y ai mis toutes mes courses du second semestre et je retrouve certains coureurs comme Nicolas K. que j'ai croisé à la Course du Château de Vincennes. C'était bien sympa d'ailleurs car nous avons terminé dans le même mouchoir de poche en compagnie de mon ami Stéphane du célèbre NAC, le Nanterre Athletic Club coaché par le non moins fameux et respecté Abdel.
(Crédit photo : CDMGE 2012)
Le CDMGE c'est un salon de recrutement très spécial organisé par des entreprises comme Logica, GDF Suez, Lagardère et Nestlé qui se présentent et vont à la rencontre des jeunes diplômés autour d'une journée spéciale dédiée à l'athlétisme. Les écoles et les entreprises s'y affrontent à l'occasion de compétitions sportives amicales. J'étais inscrit avec plusieurs runners de la boite pour le 10 km, distance que j'affectionne depuis que je sais qu'il faut que je m'améliore sur cette distance pour progresser sur semi et sur marathon.
(Crédit photo : CDMGE 2012)
Nous avions rendez-vous à 10h15 pour le débrief et à 11h pour la course. Il faisait chaud et je savais que cela allait être intense car courir relativement vite sous le cagnard est assez éprouvant.
Je récupérais avec mes camarades de course du moment les dossard, puce, casquette et tee-shirt de la boite. Le temps de faire connaissance de Marion, Cyrielle, Emilie, Clément, Karim, Julien et les autres et nous nous sommes dirigés vers la ligne de départ.
Il s'agissait de faire quatre boucles de 2,5 km environ ou plutôt moins puisque le 10 K annoncé s'avérait être un 9,350 km.
La foule remplissait les gradins et quand le coup d'envoi retentit, tout le monde est parti en trombe. Je suivais Cyrielle qui était partie à 14-15 km/h. Je me disais : "soit cette fille est très forte, soit elle va se cramer dans pas longtemps."

J'étais bien parti à 14,63 km/h sur les premiers 1.000 mètres. Comme j'avais la course du Château de Vincennes le lendemain, je décidais de ralentir et de contrôler mon allure afin d'en garder sous le pied. Au milieu de la boucle, les bénévoles tenaient un stand de boissons et de sucre, je décidais de faire la pause le temps de faire redescendre mon coeur avant d'attaquer la montée qui précédait le retour dans le Stade Charléty.

J'ai dû m'arrêter trois fois au stand en tout et je me faisais rattraper par mes collègues. Nous nous croisions souvent et avec un bon esprit, nous nous saluions et nous encouragions mutuellement.
Aussitôt la course terminée, je vis Marion passer et attaquer seule sa dernière boucle.
Marion et Cyrielle les championnes du Logica Runs (Crédit photo : Vincent Fortin)
J'avais une bouteille d'eau et ni une ni deux, allai la rejoindre pour la soutenir pour les deux derniers kilomètres.
Il faisait de plus en plus chaud et nous voyions d'autres Logica boys revenir en arrière récupérer les derniers runners de la troupe, un bien bel esprit d'équipe qui nous faisait honneur.
Nous avons pris une collation ensemble et regagnâmes nos pénates en nous promettant de bientôt nous revoir pour courir ensemble.
(Crédit photo : Vincent Fortin)
Je savais que faire cette course même en sous-régime allait être préjudiciable à une éventuelle performance à Vincennes mais j'étais bien content de l'avoir faite.
L'environnement avec tous les écoles de Pologne, d'Angleterre, de France et de Navarre donnait à la manifestation un air de campus à l'américaine avec les pom pom girls et la musique à fond.
Et le Stade Charléty me rappelait mon tout premier 20 km de Paris avec mon frérot car l'arrivée était jugée à l'intérieur avec une ambiance de gladiateurs qui m'avait bien marqué.
Merci à Clément et Logica Runs pour m'avoir donné l'occasion de participer à un tel événement bien chaleureux.
"Challenge du Mondes des Grandes Ecoles et des Universités" Course 10 K le 02 juin 2012 

le MIB runner

1290.- Dans ma vie de tous les jours au boulot, je m'habille en costume noir. Avec la chemise blanche et la cravate noire, il ne manquait plus que les lunettes noires pour compléter ma panoplie de Man In Black. C'est chose faite depuis quelques semaines puisque  j'ai l'occasion de tester des lunettes de soleil Nike Defiant de chez Mister Spex grâce à la Runnosphère et les nombreux contact du grand patron Greg Runner.
(Séance de fractionné de Brest, photo : Franck Toomate)
Depuis toujours, j'ai un problème de vision qui m'empêche de porter des lunettes de soleil.
Chaque que j'en portais j'en éprouvais un inconfort tel que je n'ai jamais pu en profiter même au sport d'hiver, je n'arrivais pas à supporter ces lunettes qui pourtant me protégeaient des méfaits des rayons du soleil.
Avec les Nike Deviant reçues début mai 2012, je suis content de voir que la vision est agréable et que le port desdites lunettes ne me gêne pas du tout, bien au contraire.
J'ai ré-essayé d'autres lunettes de mes collègues et amis, ce sont bien les autres qui sont gênantes et les Nike qui sont bien traitées et adaptées à mes yeux sensibles.
Je ne sais pas quel est le facteur de technologie qui les rend si confortables mais cela marche avec moi.

Au 10 km du Challenge du Monde des Grandes Ecoles le 02 juin 2012 (Crédit photo : Vincent Fortin)
En course, elles sont très confortables et même aux fractionnés je les sors car elles ne bougent pas d'un pouce. Je suis allé courir un mardi à Brest alors qu'il faisait gris, mais il n'y avait ni vent ni pluie.
J'avais le style - prononcer "staï-le" - et j'adorais ça, pour une fois que je ne ressemble pas à un yakuza. 
Elles sont si élégantes que je peux également les porter avec un costume et passer (presque) incognito dans la rue, notamment ces Ray-Ban qui me tentent bien ;o)
D'autres modèles classes et efficaces sont sur Mister Spex, un lunetier sur internet terrible et pas cher.

(Crédit photo : Vincent Fortin)
"Mister Spex" A votre tour de m'en mettre plein la vue

La Course du Chateau de Vincennes 2012

1289.- C'était une première pour moi, le parcours est roulant et comme pour les Foulées de Vincennes le premier dimanche de février, propice à des records.
L'Arrivée au Château de Vincennes (Crédit photo : Frédéric Poirier)
Tous mes copains ont battu leur record personnel ou ils s'en sont bien rapprochés. Pour ma part je termine avec un modeste 45:27'' à ma Garmin. J'ai croisé une amie Fessebouc avant la course, Maria M. qui courait en Vibram Five Fingers et qui signe un superbe 46'22'' alors qu'elle pensait faire 48.
Tous les copains ont performé : Eric DaredareMarathon 44' et quelques, le terrible Gianny 43:31'', l'incroyable Laurent Wilk un 42:23'' aux rayons gamma qu'il avait préparé sérieusement, Renaud Landon un superbe 42:00'' , Julien bat son record avec un 39:01'' de folie. Abdel fait un "petit" 36:55'' et son poulain Alexandre Pierron termine tout simplement 6ème de la course avec 34:00''.
(Alexandre Pierron - crédit photo : Frédéric Poirier)
Le temps était idéal avec une pluie légère et un vent mais pas trop et une température de 19°C.
Je suis content de moi tout de même car je suis arrivé à faire un negative split.
23:01'' sur les cinq premiers kilomètres et 22:26'' sur la deuxième partie.

Le départ à 10h

Il se faisait en deux rangées parallèles, d'un côté les numéros pairs de l'autres les numéros impairs avec trois sas par niveau : zone rouge les préférentiels, verte pour les moins de 45:00' et bleue pour tous les autres.
J'étais dans le vert et lorsque le coup de feu retentit je m'élançais seul puisque je m'étais échauffé et j'avais perdu de vue Laurent, Renaud et Salvio.

 

4:22'' soit 13,74 km/h c'est une bon démarrage prudent pour quelqu'un qui vise un 4:18'' de moyenne.
J'avais peur de me griller donc j'y suis allé en contrôlant sans arrêt, sans me forcer. Les deux kilomètres suivants sont à cette image et encore, puisque j'ai ralenti l'allure.

Entre 12,67 et 12,85 km/h à une allure de footing soutenue, autant dire en course que je suis à l'arrêt. Je me traîne et je n'ose accélérer plus par peur de me cramer. Je vois mes compères Alain la Moustache et Running Guy me dépasser et je n'ose pas emboîter leur pas car ils sont plus rapides que moi en temps normal. J'ai un manque de confiance en moi singulier qui ne me ressemble pas, sans doute car je sors d'une crise d'hypoglycémie mardi à l'entrainement à Brest. Je sais que la belle machine peut s'enrayer et s'arrêter tout net. Je décide de maîtriser et ne pas m'emballer jusqu'au 5 km. 

De 13,23 à 13,38 km/h je suis nettement plus rapide sur la seconde partie du parcours que la première, on appelle cela un negative split. Pour autant, je ne suis toujours pas essoufflé et je déroule tranquillement mon petit bonhomme de chemin et je regagne du terrain sur tous ceux avec qui je courrais.
Je commence à ramasser les cadavres comme on dit et je vois les machines ralentir voire marcher pour certains.
Le dernier kilomètre à l'arrivée du Château, c'est l'emballage final. 

Soit 14,17 et 16 km/h pour l'arrivée au château, ce n'est pas folichon même si au passage je rattrape in extremis mes deux compères Stéphane du NAC et Nicolas K. rencontré la veille au Challenge du Monde des Grandes Ecoles.
(Crédit photo : Fatiha Hadad)
En conclusion une course vite courue et vite oubliée où je n'ai pris aucun risque puisque j'arrive à peine essoufflé avec la désagréable sensation de ne pas être allé au bout de mes tripes.
La forme est là et je suis content d'avoir su gérer un vrai negative split, à confirmer pour les prochains 10 km que je disputerai la semaine d'après aux Foulées du 12ème et surtout le 24 juin pour les 10 km de L'Equipe. 

Prometheus de Ridley Scott avec Noomi Rapace et Michael Fassbender

1288.- Les fans de la première heure attendaient avec impatience la réinterprétation de la saga à laquelle Ridley Scott a donné naissance avec Alien (1979).
Dans la mythologie grecque, Prométhée était un Titan, frére d'Atlas, il est celui qui a volé le feu pour le donner aux hommes. Courroucé par cette outrecuidance, Zeus l'avait condamné à être attaché sur le Mont Caucase et à avoir le foie éternellement dévoré par un aigle géant. En philosophie le mythe de Prométhée est apparenté au vol de la connaissance. Ridley Scott voulait apporter des réponses aux multiples questions soulevées les images de la scène la plus étrange du premier film, celle du "Space Jockey" :
 
On y voit un humanoïde assis dans un drôle de fauteuil, éventré par quelque chose qui a percé son abdomen depuis l'intérieur. La scène est fugace et dans aucun épisode suivant n'est esquissé un début de réponse, de même pour l'anneau gigantesque que les passagers du Nostromo découvrent lorsqu'ils se posent sur la planète maudite.
Le dernier film de Ridley Scott présente l'avantage d'apporter ces réponses tout en développant une nouvelle mythologie. La vision de Scott était de donner naissance à un univers aussi fort que celui d'Avatar de James Cameron.
Il est tombé bien loin mais pas de beaucoup. La frontière qui sépare un chef d'oeuvre culte d'un navet est ténue et Prometheus se situe du mauvais côté.
Pourtant il s'était adjoint les services de Damon Lindelof un des scénaristes de la brillante série de J. J. Abrams, Lost Les Disparus.
Pour construire son mythe, il avait diffusé trois vidéos virales destinées à faire monter le sentiment d'impatience. La première vidéo présente Guy Pearce qui joue le rôle de Weyland, le tout-puissant PDG de la Compagnie qui finance le Prometheus et le Nostromo.

La deuxième vidéo virale a pour sujet David le fantastique androîde joué par Michael Fassbender juste parfait dans le rôle d'un robot dans la lignée de tous les épisodes, à savoir qu'ils disent tous qu'ils sont construits pour servir leurs créateurs les humains mais ils cachent toujours des coups fourrés sous leur jupe de métal.

La troisième vidéo virale présente la star du film, l'actrice suédoise Noomi Rapace vue récemment dans Sherlock Holmes II Jeux d'Ombres (2011).

A Paris, le distributeur est même allé jusqu'à créer une fausse station de métro Prometheus sur la Ligne 9 pour promouvoir la sortie.

(Source : LaMinuteBuzz)
Le film est bourré d'anachronismes et comme un prequel, il s'insère mal avant le chef d'oeuvre de 1979. On pourrait le considérer comme un film à part entière indépendant de toute la saga. Sans le spoiler, on est atterré de voir l'écart technologique entre Alien et Prometheus où les écrans sont pompés sur ceux d'Avatar alors qu'ils étaient cathodiques dans le tout premier tome. 
Prometheus se découpe en trois parties de qualité inégale. Le premier tiers est l'exposition, c'est la plus réussie de toutes avec un côté poétique à la 2001, Odyssée de l'Espace (1968). On se régale avec la galerie des nouveaux personnages présentés qui ont un semblant de psychologie et la découverte de la mystérieuse planète et de sa pyramide.
La deuxième partie est longuette et répétitive, il ne se passe pas grand chose. Des cris, des pas et des formes bizarres qui s'agitent, on s'ennuie profondément.
La dernière partie est intéressante car Ridley Scott lève le voile sur tous les secrets et commence à en soulever d'autres aussi basiques que "Quel est notre rôle dans l'Univers ?" et d'autres questions aussi neu-neu que le réalisateur semble s'attacher à nous faire vivre dans des suites hypothétiques.
En considérant le film comme faisant partie de la saga Alien, il est nettement meilleur que les navets Alien vs Predator (2004 et 2007) mais est très décevant par rapport aux autres, se hissant même difficilement au niveau d'Alien 3 (1993) de David Fincher connu comme le plus nul de la série. 6/10
"Prometheus" de Ridley Scott avec Noomi Rapace, Michael Fassbender, Guy Pearce et Charlize Theron 

Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld avec Will Smith et Tommy Lee Jones

1287.- Will Smith n'avait pas tourné depuis quatre ans et son beau film "Sept Vies" de Gabriele Muccino (2009).

Le premier Men in Black (1997) date de quinze ans et il était très vite devenu culte, j'ai dû le voir au moins une dizaine de fois et son clip est juste un bijou musical.
Avec ce premier opus, Barry Sonnenfeld auteur de la Famille Addams, réinventait les Blues Brothers de l'an 2000 en portant sur le grand écran une bande dessinée de Lowell Cunningham apparue en 1990. Les Men in Black sont une organisation gouvernementale top secrète chargée de réguler les relations entre humains et extra-terrestres sans planète venus sur Terre en asile politique.
Dress Code - Vêtus d'un costume noir, de chaussures noires, de lunettes noires (Ray-Ban modèle Predator 2027) , de cravate noire et de chemise blanche, Ils disposent d'un arsenal ultra-sophistiqué d'origine extra-terrestre qui permet de détecter et traquer les aliens afin de les remettre dans le droit chemin et aussi d'effacer la mémoire des témoins qui pourraient devenir gênants avec le célèbre neuralizer dit "le flashouilleur". Le premier épisode décrivait l'entrée de Will Smith - J - chez les MIB, recruté par Tommy Lee Jones dans le rôle de K, un mentor hors du commun. 
Bâti sur un scénario plein de surprises avec un méchant comico-terrifiant incarné par Vincent d'Onofrio, le film au budget de 115 M$ en rapporta 587.
Naturellement une suite fut tournée cinq ans plus tard avec une inversion des rôles entre mentor et disciple mais elle fut d'une qualité bien moindre et ne marqua pas trop les esprits hormis la présence des jolies Lara Flynn Boyle et Rosario Dawson. Il y était question de protéger la "Lumière de Zartha" de la méchante Serleena alors que dans le premier les hommes en noir étaient tout simplement chargés de veiller sur la "Galaxie". Tout comme dans Le Diamant du Nil (1985) qui était la suite d'A la Poursuite du Diamant vert (1984), la Lumière s'avérait être une personne. 
Voiture - En véhicule de fonction, La vieille Ford (modèle LTD de 1986) de K avait été remplacée par une Mercedes E500 de 2003 de l'agent J. Dans l'épisode 3, c'est une Ford Taurus SHO doublement turbo compressée de 365 chevaux avec un moteur Ecoboost qui consomme 8,1 L/100 km et 12,4 L/100 km en ville. Comme il retourne dans le passé des années 60 à l'époque de l'origine du MIB, Will Smith se retrouve dans une Ford Vintage conduite par Josh Brolin.
Retour vers le Passé - Dans le troisième opus, le scénario est basé sur les paradoxes temporels largement exploités dans Retour vers le Futur (1985) de Robert Zemeckis.
D'ailleurs la chanson du générique "Back in Time" de Pitbull porte le même titre que celle de la célèbre triologie McFly chantée par Huey Lewis.

L'histoire n'est pas révolutionnaire mais il n'y a pas d'incohérence et l'intrigue se laisse suivre sans déplaisir. On y découvre l'agent K jeune incarné par un Josh Brolin maquillé avec le nez de Tommy Lee Jones.
Le scénario est efficace, les ficelles sont grosses mais heureusement que l'on n'est pas en mesure de deviner la fin, j'avais deviné qu'un des héros mourait mais je m'étais trompé de héros.
La musique est toujours signée Danny Elfman compositeur attitré des films de Tim Burton qui fait un caméo ainsi que Lady GaGa et Justin Bieber alors que Nicole Scherzinger la chanteuse des Pussycat Dolls interprète la petite amie de Boris l'Animal le méchant très réussi. 
Au final, un bon film où pour la énième fois la 3D apporte peu ou alors dans la première moitié du film et lors de la scène du building. 8/10 

"Men in Black 3" de Barry Sonnenfeld avec Will Smith, Tommy Lee Jones, Josh Brolin et Emma Thompson