1260.- Je viens de terminer le Marathon des Alpes Maritimes, le 5ème de l’année et déjà mon septième depuis que je cours avec Paris 2009, Nice-Cannes en 2010 et Paris, Annecy, Mont St Michel, Vincennes en 2011.
Pour cette nouvelle aventure j’étais accompagné de Frogita, nous sommes arrivés par le TGV du samedi matin, gentiment hébergés par Laurence et Yann mes niçois préférés. Il fallait faire vite car leur grande fille avait un match de basket à Grasse.
Prenant les clés de l’appartement, nous sommes sortis prendre l’air et nos dossards sur le village Marathon.
Mon dernier marathon c’était Vincennes trois semaines auparavant et j’avais fini dans la douleur en 4h20 alors que je faisais le lièvre pour Monique avec le but de la faire passer en 3h59.
Remarque elle a réussi à me semer en terminant en 4h19. J’étais loin de mon record personnel (3h53) et en trois semaines, je ne pouvais espérer de miracle pour passer sous la barre des quatre heures.
J’ai tenté une technique inédite que m'a indiquée mon ami Yahia : démarrer les dix premiers kilomètres très tranquillement à l’allure d’échauffement puis accélérer jusqu’à la fin.
Fort heureusement, je croisais Abigail du Nike Running Club qui courrait son premier marathon et qui visait 4h30 avec une allure de 10 km/h, nous avons convenu de partir ensemble pour nous encourager mutuellement.
Au coup de feu nous sommes partis à un peu plus de 10 km/h, j'étais très bien, j'étais en sous-régime et je me sentais hyper-frais après les 57 minutes passées sur le premier quart de la course.
En voyant le portique des 10 km, Abigail m'a dit "maintenant tu vas accélérer, fonce".
Nous sommes partis chacun de notre côté et la sensation était trop agréable, j'avais l'impression de voler parmi tous ceux qui couraient. Ils conservaient l'allure du début alors que j'étais à 1,5-2 km/h au-dessus, quel sentiment de plénitude.
Je n'ai pas arrêté de dépasser des concurrents jusqu'à la fin y compris dans les moments les moins faciles.
L'avantage de partir plus tard est de conserver une certaine fraîcheur et de ne connaitre les affres du "mur du glycogène" seulement à partir du quarantième kilomètre au lieu des trente km habituels.
Mon alimentation a consisté en un verre d'eau à tous les ravitos et un gel tous les 45 minutes et j'ai eu des problèmes gastriques à partir du 28ème km avec la succession des faux plats montants, le pire étant au 36ème km. J'ai tenu bon et fais l'effort de ne pas marcher car on sait que lorsqu'une route prend un chemin ascendant, à un moment ou à un autre elle redescend.
J'ai surtout été pénalisé par mon poids car j'ai fait la course chargé à 78 kg ce qui est beaucoup pour ma taille.
"Résultats Marathon des Alpes Maritimes" le 20 novembre 2011 de Nice à Cannes
Avec un marathon 3 semaines auparavant, tu es parti prudemment ! Et tu l'as fait !!
5° marathon de l'année ! Et décembre n'a pas encore commencé !! ;-)
Rédigé par : Maya972 | 27 novembre 2011 à 21:18
Attends mais tu les fais vraiment tous les marathons !!!
Rédigé par : Aurore | 28 novembre 2011 à 13:37
Maya972 > Oui il reste la cerise sur le gâteau pour bien terminer l'année !
Aurore > un marathon c'est comme un bon livre, il y a de l'émotion, de la joie, des peines et parfois cela se termine bien mais c'est toujours une forte expérience à vivre !
Rédigé par : giao | 29 novembre 2011 à 08:47