1261.- Andrew Niccol est un réalisateur intelligent qui prend un sujet de science-fiction incongru et en tire une histoire palpitante : Gattaca (1998), The Truman Show (1998) et Simone (2002).
A l'instar d'un Christopher Nolan, il arrive à faire des films d'auteur avec des moyens de blockbuster. Pour In Time en grand breton, il a pu débloquer 40 millions de dollars et cela se voit à l'écran. On est passé pas loin du nanard avec cette histoire de Bonnie and Clyde des temps futuristes. Le temps c'est de l'argent, Time is Money en langue de Shakespeare, c'est en partant de cet anodin postulat que Niccol a développé une société où la richesse est basée sur le temps. C'est très original et si cela peut paraître totalement farfelu au début, on se laisse complètement prendre au jeu et on comprend les angoisses et les motivations des personnages dont la psychologie est finement esquissée comme dans tout film d'Andrew Niccol. J'avais été terrassé par Bienvenue à Gattaca qui était un chef d'oeuvre absolu sur le darwinisme et les aléas de la génétique que l'homme malgré tout tente de dompter. Le film pourrait s'essouffler mais on va de surprise en surprise et si la fin nous laisse quelque peu sur la nôtre, de faim, on est quand même content d'avoir passé un très bon moment. La superbe musique de Graig Armstrong y est sans doute pour quelque chose, les décors baroques et sublimes et les seconds rôles de premier choix parmi lesquels un Cilian Murphy monolithique, un Vincent Kartheiser vu dans les séries Angel et Mad Men étonnament mature dans le rôle d'un vieillard de 25 ans quasi-immortel. De plus le film est sorti le jour de mon anniversaire le 23 novembre 2011, un avantage de plus ! 8/10 "Time Out" de Andrew Niccol avec Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Cilian Murphy et Vincent Kartheiser
1260.- Je viens de terminer le Marathon des Alpes Maritimes, le 5ème de l’année et déjà mon septième depuis que je cours avec Paris 2009, Nice-Cannes en 2010 et Paris, Annecy, Mont St Michel, Vincennes en 2011. Pour cette nouvelle aventure j’étais accompagné de Frogita, nous sommes arrivés par le TGV du samedi matin, gentiment hébergés par Laurence et Yann mes niçois préférés. Il fallait faire vite car leur grande fille avait un match de basket à Grasse. Prenant les clés de l’appartement, nous sommes sortis prendre l’air et nos dossards sur le village Marathon. Mon dernier marathon c’était Vincennes trois semaines auparavant et j’avais fini dans la douleur en 4h20 alors que je faisais le lièvre pour Monique avec le but de la faire passer en 3h59. Remarque elle a réussi à me semer en terminant en 4h19. J’étais loin de mon record personnel (3h53) et en trois semaines, je ne pouvais espérer de miracle pour passer sous la barre des quatre heures. J’ai tenté une technique inédite que m'a indiquée mon ami Yahia : démarrer les dix premiers kilomètres très tranquillement à l’allure d’échauffement puis accélérer jusqu’à la fin. Fort heureusement, je croisais Abigail du Nike Running Club qui courrait son premier marathon et qui visait 4h30 avec une allure de 10 km/h, nous avons convenu de partir ensemble pour nous encourager mutuellement. Au coup de feu nous sommes partis à un peu plus de 10 km/h, j'étais très bien, j'étais en sous-régime et je me sentais hyper-frais après les 57 minutes passées sur le premier quart de la course. En voyant le portique des 10 km, Abigail m'a dit "maintenant tu vas accélérer, fonce". Nous sommes partis chacun de notre côté et la sensation était trop agréable, j'avais l'impression de voler parmi tous ceux qui couraient. Ils conservaient l'allure du début alors que j'étais à 1,5-2 km/h au-dessus, quel sentiment de plénitude. Je n'ai pas arrêté de dépasser des concurrents jusqu'à la fin y compris dans les moments les moins faciles. L'avantage de partir plus tard est de conserver une certaine fraîcheur et de ne connaitre les affres du "mur du glycogène" seulement à partir du quarantième kilomètre au lieu des trente km habituels. Mon alimentation a consisté en un verre d'eau à tous les ravitos et un gel tous les 45 minutes et j'ai eu des problèmes gastriques à partir du 28ème km avec la succession des faux plats montants, le pire étant au 36ème km. J'ai tenu bon et fais l'effort de ne pas marcher car on sait que lorsqu'une route prend un chemin ascendant, à un moment ou à un autre elle redescend. J'ai surtout été pénalisé par mon poids car j'ai fait la course chargé à 78 kg ce qui est beaucoup pour ma taille. "Résultats Marathon des Alpes Maritimes" le 20 novembre 2011 de Nice à Cannes
1259.- Le film que je voulais voir depuis sa sortie mais en même temps, les films phénomènes on en a tellement entendu parler que l'on est sûrs que l'on va être déçus. Il n'en est rien et on est enchanté d'avoir passé un si bon moment. Avec la biloute nous hésitions entre Twilight 4 et ce film français sans effets spéciaux et avec un thème un peu facile et misérabiliste. Que nenni ! Il n'y aucun temps mort et les vannes se succèdent pour notre plus grand bonheur. François Cluzet va sans sans doute remporter des récompenses comme c'est souvent le cas pour les acteurs valides qui interprètent des rôles d'handicapés. J'avais déjà vu Tellement proches (2008) du même tandem de réalisateurs, qui était déjà bien senti J'ai adoré ce film car ce n'est pas un film plaidoyer pour les handicapés, c'est un film d'une rencontre, d'une amitié entre deux hommes qui viennent d'horizons différents. La cité de Driss que l'on ne saurait situer est d'une réalité touchante pour moi qui ai grandi dans une cité HLM, c'est ni plus ni moins l'ambiance que l'on y trouve à des années-lumières des quartiers huppés de la Capitale où les jeunes se la jouent rebelle avec leur coupe de cheveux à la "plumeau". Le film parle au coeur et ne se moque de personne, la diversité de la salle en atteste puisqu'il y avait des très jeunes et des seniors, y compris des handicapés avec leur auxiliaire de vie. La musique de Ludovico Einaudi qui est un pianiste dont la partition avait servi de fond sonore à un reportage sur Bob Tahri dans Intérieur Sports, supporte les sentiments à merveille. Et la musique classique sur fond de scènes de la cité est un choix extrêmement judicieux. Audrey Fleurot qui joue la secrétaire rouquine de François Cluzet et très mignonne et Omar Sy est toujours étonnamment jeune malgré sa trentaine bien tassée. Cluzet montre une fois de plus qu'il est l'acteur numéro un français actuel et son jeu minimaliste dans les expressions du visage et du regard est parfait. Je décerne un bon 9/10 pour ce film juste et touchant qui a fait applaudir toute l'assemblée des spectateurs.
"Intouchables" de Eric Tolédano et Olivier Nakache avec Omar Sy et François Cluzet
1258.- On ne fait pas un grand film un réunissant une pléiade de comédiens oscarisés de la Liste A, la preuve avec ce navet à 68 millions de dollars.
L'histoire de ce film ce résume au seul mot du titre. Les éléments évoqués ne sont pas sans rappeler la crise du H1N1 où un quidam toussait dans le métro et les gens se retournaient inquiets du risque de contamination. On s'aspergeait de liquide désinfectant et on ne se serrait plus la main ni la bise, c'était dommage. Rien de plus à dire sur ce film à part qu'il multiplie les poncés, les clichés et tout ce que l'on peut imaginer à propos des attaques virales, je vous conseille de revoir Mission Impossible II (2000) de John Woo avec Tom Cruise ou Alerte ! (1995) de Wolfgang Petersen avec Dustin Hoffman, au moins il y a plus d'action même sans la présence de Matt Jason Bourne Damon. Ma note 4/10
"Contagion" de Steven Soderbergh avec Larry Fishburne, Kate Winslet, Matt Damon et Gyneth Paltrow
1257.- Quand j'étais plus jeune, j'aimais bien Tintin et j'avais été déçu par les adaptations au cinéma et en dessin animé bien que la musique symphonique du générique est restée dans l'inconscient collectif. Pour me remettre de mon marathon de Vincennes terminé quelques heures plus tôt, je retrouvai mon ami JC devant cette toile reposante dans les fauteuils moelleux du Grand Rex. Dès le début, on est plongé dans l'univers de Spielberg avec un générique du style Attrape-moi si tu peux (2002). La partition, impeccable, est signée John Williams qui n'a cessé de collaborer avec Spielberg depuis The Sugarland Express (1974). Tout est bon dans ce long métrage, l'intrigue habilement réécrite à partir de trois albums du journaliste belge : Le Crabe aux Pinces d'Or, Le Secret de la Licorne et Le Trésor de Rakham le Rouge. Après un épisode d'ouverture à 135 millions de dollards, le deuxième de la trilogie sera réalisé par Peter Jackson. J'ai bien aimé la référence aux Dents de la Mer (1975) subtilement amenée au moment où on ne l'attend pas. Les scènes d'escrime rappellent Hook (1991) du même Spielberg qui ne fut pas un grand succès. La musique est signée John Williams et elle nous transporte dans l'univers des courses-poursuites d'Indiana Jones avec la scène du side-car une référence directe à la Dernière Croisade (1989). Là où le bât blesse c'est qu'aucun thème ne sort vraiment pour marquer l'identité musicale de Tintin à l'instar de la musique de Harry Potter, de la Guerre des Etoiles, de Superman et bien sûr d'Indy qui ont une empreinte rythmique très forte avec des thèmes connus et reconnus. Gad Elmaleh est au générique comme dans Midnight in Paris (2011) de Woody Allen mais son rôle n'est pas beaucoup plus étoffé, il a du mal à percer outre Atlantique comme Saïd Taghmaoui qui fait une carrière reconnue en ayant tourné dans Les Rois du Désert (1999) avec Clooney, Angles d'Attaque (2008) et Conan le Barbare (2011). Le racé Daniel Craig joue Sakharine le grand méchant de l'histoire avec un certain panache. Le duo comique Nick Frost et Simon Pegg de Shaun of the Dead (2004) et Hot Fuzz (2007) jouent les jumeaux Dupont et Dupond alors qu'ils n'ont rien de commun physiquement parlant, merci la performance capture. Dernière recommandation : il faut voir le film en VF car Milou s'appelle Snowy en grand breton, les Dupont et Dupond sont les Thompson &Thompson et le Château de Moulinsart devient Marlinspike Hall, un comble. Parmi les caméo vous reconnaitrez Hergé dans son propre rôle au début du film qui croque Tintin et Spielberg lui-même qui court sous les traits du pickpocket, Filoselle. Tine-Tine est hors du temps mais il n'a ni iPad ni smartphone, ni ordinateur portable pour chercher des informations sur internet, il va à la bibliothèque de Bruxelles. Il vit dans les années 40 mais les décors sont tellement bien faits et pour cause puisqu'ils ont été supervisés par Joe Letteri qui avait contribué à King Kong (2005), Avatar (2009) et La Planète des Singes (2011), ce qui s'est fait de mieux dans les effets spéciaux. Autre référence importante, Tintin a fait sa toute première apparition en 1929 sous la plume de Hergé dans un numéro du journal Le Petit Vingtième que le journaliste belge reçoit de Barnabé l'agent américain envoyé pour le prévenir du danger qui le guette. Pour ce super film d'aventures où Tintin a des airs de Jason Bourne quand il court et distribue des gnons dans tous les azimuths, je décerne un9/10. Tintin reviendra dans Les Sept Boules de Cristal réalisé par Peter Jackson
"La rue et l'illégalité sont de bons raccourcis pour entrer dans les galeries quand on n'est pas un génie" Nasty
"Parler c'est mentir aux autres, penser c'est se mentir à soi-même" Pierre Faucher
"Avant, ma mère ne comprenait pas ce que je faisais maintenant je ne comprends plus ce que je fais" Nicolas Guillaume
"la cuisine c'est comme on aime et les femmes aussi...on mange avec les yeux avant de manger avec la bouche" Bonne Etoile
"Les cons c'est comme les bactéries, faut des conditions idéales pour que ça se développe." Mzelle Carla
"Quand t'as une femme ça te fait chier, quand t'en as pas ça te fait encore plus chier" Simon Lhermite
"pfff les nanas, c'est pas facile ...on passe son temps à se poser des questions, on a des appréhensions ...il faut passer outre, essayer de convaincre ... c'est dur ça !" Eric Sou
"On ne tombe pas amoureux, on le devient" Sandra Parker
Esch t'et yede morien a dolle ouf. Tous les jours un imbécile se lève. Joseph Weiss
"Il n'y a pas d'Amour, il n'y a que des preuves d'Amour." Jean Cocteau
"Je suis très doué pour les langues, mais cela se limite au français" Nicolas Guillaume
"Tu veux ta photo avec moi ? c'est 7$ avec mon polaroid et 2$ avec ta caméra !" Spiderman, sur Times Square
"Donne pas ton bagel aux pigeons, les pigeons c'est des connards !" Alix
"Parler c'est mentir. Réfléchir c'est mentir à l'autre" Pierre Faucher
"Les hommes sont prêts à tout pour faire l'amour, y compris aimer. Les femmes sont prêtes à tout pour être aimées, y compris faire l'amour" Boris, Philosophe
"Si l'on ne se voit pas souvent, c'est que ma tête est malade, pas mon coeur" Jean-Patrice Balhoo
"Tu manges pas tes trottoirs ?" Sylvie
"La recette du succes avec les filles, c'est du style et de l'assurance." Arnaud
"Ma copine c'est comme mon chien : il ne faut pas en dire du mal" lorenzo
"La vie est plus simple quand on a de l'argent" Fadila
"Arrivé à un age, ce que nous on trouve culte, d'autres le trouvent con" Eve
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