1249.- Jean Dujardin a reçu le prix masculin d'interprétation à Cannes et l'on comprend pourquoi.
Sans aucune parole prononcée durant tout le film, il arrive à faire passer une palette d'émotion qui va de l'arrogance, la joie, la colère, la facétie au le désespoir le plus profond.
Avec Bérénice Béjo, il reforme le tandem vedette d'OSS 117 et l'originalité de leur couple à l'écran est leur unité autant que la dualité qu'ils représentent à travers leurs antagonismes apparents : elle est jeune, il est mûr, il a un côté cinéma à l'ancienne avec son air de Sean Connery ou de Guy Williams, elle incarne la modernité avec son côté teint mat et nord africain - elle est toutefois d'origine Argentine -.
Le duo fonctionne bien à l'écran, notamment les scènes où leurs regards se croisent, on y ressent une troublante attirance. La musique signée Ludovic Bource restitue parfaitement l'ambiance des années 1920 et des films muets tels que l'on se les imagine. Pour Michel Hazanavicius, il est un peu le Eric Serra de Luc Besson ou le danny Elfman de Tim Burton puisqu'il avait déjà composé les partitions des OSS 117.
Voir ce film de façon inopinée - j'ai été invité à une séance d'avant-avant-première par UGC Label des Spectateurs - a été une bonne surprise pour commencer le dernier week-end d'août. 7/10
Emu j'ai vu un John Goodman vieillissant et amaigri ainsi qu'un James Cromwell toujours en forme après tous ses rôles de méchants au cinéma dans différents films d'art et d'essai comme L'Effaceur (1996) avec Schwarzie.
"The Artist" de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo, John Goodman, James Cromwell et Penelope Ann Miller
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