1175.- Depuis Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, les Néo-Zélandais ont prouvé qu'ils sont très forts pour mettre en images les plus grandes aventures. Narnia ne déroge pas à la règle et ce, depuis le premier épisode.
Le troisième film adapté de la saga littéraire de l'auteur irlandais Clive Staples Lewis est en fait le cinquième tome, paru en 1952, des sept histoires imaginées par l'ami proche de J.R.R. Tolkien.
Sur les quatre enfants anglais qui devenaient rois et reines de Narnia, il est question ici d'une aventure des deux plus jeunes Lucy et Edmund qui ont bien grandi et sont en proie à des questions existentielles. La psychologie des personnages est plus fouillée un peu comme le dernier Harry Potter et les enfants gagnent en profondeur psychologique. La musique signée David Arnold est entrainante et même si tout le film se passe quasiment sur le Passeur d'Aurore, le vaisseau narnien a tellement était bien conçu qu'il est un personnage à part entière et que l'on ne voit pas le temps passé dans cette unité de lieu. Les aventures sont nombreuses et les rencontres suffisamment palpitantes pour que l'on ne s'ennuie pas. Ce n'est pas violent, bien calibré pour les enfants, un bon divertissement Disney sauf que la multinationale du divertissement a refusé de produire ce volet étant donné que le dernier n'avait pas apporté entière satisfaction en matière de retour sur investissement.
Mais laissons là les questions financières et plongeons nous dans un voyage onirique avec Lucy, Edmund, Aslan et Caspian dans le Monde merveilleux de Narnia.
"Le Monde de Narnia : L'Odyssée du Passeur d'Aurore" de Michael Apted
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