1180.- Nous sommes peu de choses quand même. J'ai reçu ce matin ce texto laconique de la part d'un collègue et néanmoins ami qui m'a informé de la funeste nouvelle.
Benoit c'est le manager qui m'a embauché en 2007 dans la société où je travaille actuellement. Je suis plein d'une tristesse infinie et ne suis pas le seul car il avait beau être un meneur d'hommes, il était profondément humain et savait écouter et respecter chacun de ses collaborateurs.
Même pour les cas les plus désespérés, il leur accordait toujours le bénéfice du doute et donnait toujours une chance de se rattraper.
Je l'ai énormément fréquenté car pendant près de deux ans j'ai travaillé sur une mission à un bout du couloir de l'autre côté de son bureau. Nous discutions chiffons et comme il était un homme de goût, il avait la passion des belles chaussures et il m'indiquait la manière d'en prendre le plus grand soin, ainsi que pour les chemises et les costumes qu'il savait choisir avec les meilleures coupes.
Quand je lui disais que je faisais la régie parfois le soir, il me confiait qu'il allait venir me voir. Ce qu'il voulait, c'est monter à la régie à mes côtés et pousser les manettes pour lancer les sons et lumières des spectacles. Il avait toujours le mot pour rire et savait dérider tous les consultants qui avaient le nez dans le guidon et qui pensait une situation inextricable et désespérée.
Pour lui, il y avait toujours une solution à tout. Benoit nous a quitté ce mercredi 22 décembre, terrassé par la maladie avec laquelle il se battait depuis plus de deux ans.
Benoit MARTIN (1963-2010) : Tu vas nous manquer mon Ami.
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