1104.- Dog Pound c'est un film coup de poing et premier film américain du réalisateur français Kim Chapiron remarqué par Georges Bermann qui avait auparavant donné sa chance à un autre frenchy, Michel Eternal Sunshine of the spotless Mind Gondry.
Le propos de Dog Pound est d'évoquer les centres de détention pour mineur qui n'existent pas en France, heureusement car ils favoriseraient le cercle vicieux dans lequel s'enferment les délinquants américains. Pour plus de réalisme, la moitié du casting fait partie du milieu qu'il dépeint, des adolescents à la lisière de la légalité, du mauvais côté mais pas si loin du bord. Pour l'anecdote, l'acteur principal Adam Butcher a même été emprisonné pour de vrai durant le tournage, provoquant un décalage de la mise en boîte étant donné qu'il fait partie de tous les plans ou presque. Kim Chapiron est co-fondateur avec Romain Gavras et Vincent Cassel du collectif artistique Kourtrajmé qui a pour objet de produire des documentaires et des fictions sur le quotidien de la jeune génération. Bien qu'il se déroule à huis clos, le film est prenant et on suit les péripéties des trois jeunes anti-héros avec frayeur pour eux vu les hostilités qui se dressent face à eux. Adam "Butch" Butcher a un regard de chien fou impressionnant et emmène parfois le film dans une folie quasi-meurtrière presque jouissive puisqu'il frappe toujours à raison. Il est brutal car il ne veut pas se laisser marcher et ce n'est jamais lui qui porte le premier coup. Ce point atténue considérablement le côté ultra-violent du film du jeune réalisateur de trente ans né à Saigon en 1980.
J'ai passé un bon moment sur recommandation de Pascal Hénault qui avait joué dans Un Prophète de Jacques Audiard et Palme d'Or au Festival de Cannes 2009. Il sait de quoi il parle à propos de représentation du milieu carcéral au grand écran ! A ne pas mettre sous tous les regards cependant.
"Dog Pound" de Kim Chapiron avec Adam Butcher, Shane Kippel et Mateo Morales
Le propos de Dog Pound est d'évoquer les centres de détention pour mineur qui n'existent pas en France, heureusement car ils favoriseraient le cercle vicieux dans lequel s'enferment les délinquants américains. Pour plus de réalisme, la moitié du casting fait partie du milieu qu'il dépeint, des adolescents à la lisière de la légalité, du mauvais côté mais pas si loin du bord. Pour l'anecdote, l'acteur principal Adam Butcher a même été emprisonné pour de vrai durant le tournage, provoquant un décalage de la mise en boîte étant donné qu'il fait partie de tous les plans ou presque. Kim Chapiron est co-fondateur avec Romain Gavras et Vincent Cassel du collectif artistique Kourtrajmé qui a pour objet de produire des documentaires et des fictions sur le quotidien de la jeune génération. Bien qu'il se déroule à huis clos, le film est prenant et on suit les péripéties des trois jeunes anti-héros avec frayeur pour eux vu les hostilités qui se dressent face à eux. Adam "Butch" Butcher a un regard de chien fou impressionnant et emmène parfois le film dans une folie quasi-meurtrière presque jouissive puisqu'il frappe toujours à raison. Il est brutal car il ne veut pas se laisser marcher et ce n'est jamais lui qui porte le premier coup. Ce point atténue considérablement le côté ultra-violent du film du jeune réalisateur de trente ans né à Saigon en 1980.
J'ai passé un bon moment sur recommandation de Pascal Hénault qui avait joué dans Un Prophète de Jacques Audiard et Palme d'Or au Festival de Cannes 2009. Il sait de quoi il parle à propos de représentation du milieu carcéral au grand écran ! A ne pas mettre sous tous les regards cependant.
"Dog Pound" de Kim Chapiron avec Adam Butcher, Shane Kippel et Mateo Morales
Je pense pas aller le voir, en revanche, tu évoques " Un prophète", film qui m'a laissée pantoise. Les deux sont souvent comparé, mais la violence de Dog Pound me retient ...
Rédigé par : Aurore | 07 juillet 2010 à 08:03